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Fathers should suffer their pain silently - Jason Todd

Bruce Wayne
Bruce Wayne
Admin ✦ Guardians
GénéralesOeuvre d'origine : DC Comics
Avatar : Ben Affleck
Crédits : Ichi
Messages : 71
Date d'inscription : 16/06/2023
Âge : 44 ans
Quartier : The Heart
Situation amoureuse : Célibataire
Métier : PDG de la Wayne Enterprise
Type : Humain
Particularités & Pouvoirs : Bruce est particulièrement intelligent. S'il n'a pas une intelligence surhumaine, il a néanmoins développer ses capacités de réflexion bien au-delà de la moyenne. Excellent stratège, il est souvent à l'origine des plans d'actions les plus réussis de la JLA. Il prévoit toujours tout, ou presque, et a toujours plusieurs coups d'avance sur ses ennemis. Sa spécialité est l'enquête, il est un détective hors pair. Il est également très doués en affaires et parle de nombreuses langues. Il construit lui-même la plupart de ses gadgets de Batman, même si Alfred l'aide énormément. Physique, Bruce est surentraîné. Il maîtrise de nombreux arts martiaux et techniques de combat. C'est un excellent tireur, même s'il répugne à utiliser des armes à feu. Il a entraîné ses sens pour être au maximum de leurs capacités et n'hésite pas à les renforcer avec sa technologie. Ses années de combat ont augmenté à son maximum sa résistance. Il garde toujours dans la ceinture de son costume un fragment de kryptonite, au cas où. S'il déteste la magie, il en a néanmoins les notions de base. A force de rentrer blessé ou de voir d'autre l'être, il a développé des talents assez importants en médecine.
Perso

# Ven 14 Juil - 11:21
Les nuits de Nexus, le plus brillant des quartiers de la chaotique Nowhere au sein de laquelle ils s’étaient retrouvés contraints de vivre après l’effondrement de toute autre Réalité n’avait que peu en commun avec celles de Gotham City. Ici, se fondre dans les ombres était plus difficile tant il était rare que l’éternelle chape de plomb qui couvrait le ciel de sa ville tombe sur les hauteurs du quartier le plus rutilant de la ville. Ici, la pleine lune éclairait de ses pâles rayons les larges rues sans se cacher derrières de lourds nuages, empêchant bien des rencontres inappropriées. Ici, il suffisait souvent de lever les yeux vers le ciel pour apercevoir quelques étoiles, celles-là même que Gotham et sa pollution, Gotham et son atmosphère si sombres empêchaient si souvent d’apercevoir – enfin, les mêmes, bien sûr que non elles n’étaient pas les mêmes, mais leur emplacement dans la voute céleste, en tout cas, ne semblait pas beaucoup différer de celui de leur monde. Et les étoiles, elles étaient on ne peut plus présentes quand on prenait le temps de les contempler par les grandes baies vitrées de l’un des derniers étages du haut building investit par la toute jeune société de la Wayne Enterprise que Bruce s’escrimait à faire renaître dans ce tout dernier monde, leur dernier refuge. Elles dansaient presque sous ses yeux, mélangeant leurs scintillements aux nombreuses lumières de Nexus qui s’étalait à leurs pieds. Cet endroit ressemblait bien plus à Métropolis, dans son ambiance, qu’à Gotham et nul doute que Superman y aurait bien plus eu sa place que lui-même. Lui aurait bien moins détonné dans l’Interstice, se réfugiant dans ses ombres, combattant ceux qui espéraient profiter de ses failles pour se cacher des yeux de la Justice. Mais c’était bien Nexus qu’il contemplait, pourtant. Et ce soir, ce n'était pas Batman, mais bien Bruce Wayne qui se devait d’évoluer dans une soirée à laquelle il n’avait en réalité aucune envie d’assister. Pourtant, il aurait être particulièrement fin psychologue ou le connaître comme peu le connaissaient pour s’en rendre compte lorsqu’il se détourner de cette vue dont même lui était capable d’apprécier la beauté pour se tourner vers la fête qui battait son plein dans la grande salle de réception du 31e étage.

Et ici, pourtant, rien ne change, si ce n’est les relations qui se reconstruisent avec ces nouvelles cartes rebattues pour tous ceux qui venaient de trouver refuge dans cette Réalité. Mais le reste ne bouge pas. Les sourires entendus et les déclarations de grande amitié ne sont que façade hypocrite dissimulant sans vergogne tromperies et trahisons en tout genre. Nul doute que tous en sont conscients, ici ; nul doute que tous s’en moquent, voire même s’en accommodent sans un frémissement. Et Bruce n’a pas le choix d’en faire autant. Ici, ou là-bas, cela fait parti du jeu. Un signe de tête au moment d’un salut, une coupe de champagne qui teinte contre une autre. Un petit rire qui lui échappe presque malgré lui, crois-t-on, alors que l’une de ses invités au cou magnifiquement paré de diamant demande : « Et votre charmant garçon ? Il n’a pas voulu se joindre à la soirée ? » auquel Bruce rétorque, de ce ton si affable qu’il maîtrise à la perfection : « Oh, non, il a école demain, j’ai trouvé préférable de le laisser se coucher tôt. » En père parfait prenant soin de son enfant, même si, surtout, il sait à quel point Damian déteste ce type de soirée et à quel point il aurait pu s’énerver de se faire appeler charmant garçon. Bruce n’était pas prêt d’oublier la première fois à laquelle il avait fait l’erreur d’amener Damian à un gala de charité semblable à celui qui se déroulait aujourd’hui. Il se souvenait surtout du couteau que son fils avait dissimulé dans la veste de son costume et qu’il avait fallu lui retirer avant qu’une catastrophe n’arrive. Fort heureusement, le dernier Robin en date avait depuis fait de nombreux progrès, mais la situation était néanmoins assez tendue depuis leur arrivée dans ce monde pour qu’il ne prenne pas le risque de le plonger dans ce monde qui n’était pas le leur.

Leur monde à eux était dehors. Leur monde à eux était la nuit. Leur monde à eux était la lutte contre le crime, la corruption, le mal. Leur monde à eux, surtout, était la Justice. Mais la Mission, Alfred avait fini par le leur faire comprendre, ne pouvait exister sans Bruce Wayne. Et c’était peut-être ce qui lui donnait le plus de difficulté. Mais peu importe. Le gala de charité de ce soir, s’il était ennuyeux au possible, était nécessaire, puisque donné à l’occasion de l’inauguration de la branche Recherche et Développement de cette nouvelle bouture de la Wayne Enterprise. Et même si l’esprit de Bruce restait toujours à l’affut, toujours attentif à la moindre menace, au moindre danger, il se devait de conserver son rôle. Il se devait d’être l’hôte que l’on attendait : le milliardaire sûr en affaire, mais toujours affable, volage, des fois un peu écervelé. Et ce gala de charité ne pouvait que se dérouler exactement comme il le devait. Aucune place à l’imprévu, n’est-ce pas ?
Jason Todd
Jason Todd
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Âge : 21 ans
Quartier : L'Interstice
Situation amoureuse : Non, non je n'aborderais pas ce sujet.
Métier : Chef de la pègre
Type : Humain
Particularités & Pouvoirs : La première formation du criminel que le monde retiendra sous le nom de Red Hood fut gymnastique. Si on oublie celle de la rue qui lui apprit le chapardage et la débrouille. Ses atouts d’enfance furent sa souplesse et sa vivacité. En grandissant il se fit plus précis, plus puissant dans ses coups. Il est un expert en arts martiaux et sait se montrer athlétique. Il est également très expérimenté dans le maniement des armes à feux. Son arme principale reste ses doubles pistolets qu’il use en les combinant à son style de combat souple et agressif. Il sait utiliser de nombreux gadgets et fournitures militaires dont les explosifs. Son parler rustre peut revêtir bien des langues, propres à chaque clan et région Gothamite, facilitant les échanges et la surveillance des activités criminelles de la ville.
Perso

# Ven 14 Juil - 11:37



Fathers should suffer their pain silently




Quand la nuit tombait sur la ville de Gotham, elle se paraît de ses plus belles couleurs, angoissantes et sublimes. Dans l’obscurité opaque qui envahissait les rues chaque lumière était éblouissante à en devenir aveugle,  chaque silhouette se découpait sur ses lueurs en ombre portée et se dévoilait dangereusement aux yeux des prédateurs tapis dans l’ombre. Aux derniers étages des gratte-ciels, il y avait ceux qui pouvaient se permettent de s’exposer dans la lumière, la sécurité assuré par les moyens qu’ils avaient su cooptés. Sur les pavés de Crime Alley, ceux qui n’évitaient pas les lampadaires étaient ceux qui avaient choisi de devenir les chasseurs, dissimulant à peine leurs activités et leurs ceintures armées, ou les proies qui offraient le peu qu’elles avaient à donner contre un fric vite dépensé.

Dans l’atmosphère de Nexus, les lumières étaient infusées à même la nuit, leurs contours étaient flous et mal délimitées. La lune éclairait les différents chemins d’un teint blafard et uniforme pour tous. Il aurait été facile de penser que la cité était plus sûre que sa sœur néo-gothique et en effet le mal ne raisonnait pas en écho hilare contre les fenêtres fermées à double tour ou dans les avenues peuplées d’âmes pressées. Cependant les dangers n’en était que mieux dissimulés dans les courbures futuristes des bâtiments, cachés dans le quotidien d’une population aveugle. Depuis le sol il était plus dur de voir les complices au service du monde criminel se reposer dans leur belle tour d’ivoire, les lueurs de leur festivités se dévoilant à peine dans la nuit clair. De voir à quel point la technologie était une arme et non une bénédiction.

Ce quartier méritait tout autant les méthodes du masque rouge pour réguler la criminalité que ses sœurs moins chics et aseptisées. Et même si il ne connaissait pas Nowhere aussi intimement que celle qui l’avait vu naître et courir comme la gangrène qu’il était dans ses rues infestés, il apprendrait à la connaître. Intimement. Cruellement. Il lui apprendrait, à ses quartiers et à Batman.

Au milieu de sa planque, au cœur de l'Interstice, l'ombre de Red Hood s'étirait en longue strie noir sur le sol d'un blanc brisé, droite et rigide. Face au mur tapissés de pages de journal et de photos humidifiées par l’air glacial, il était raide et absent. L’ancienne teinturerie aux relents acides d’ammoniaque était silencieuse, ses reliefs immobiles et son espace vide de signe de vie. Le casque carmin était posé sur un sac remplis de liasse d’argent dont certaines dépassaient. Au milieu du tapis verdoyant, une invitation avait été posée. Sa lecture avait réveillait dans l’esprit du criminel un besoin. L’écriture élégante proposait un gala de charité… conneries. Il connaissait la charité, il l’avait expérimenté un temps dans une maison trop grande et dormant dans des draps trop immaculés.

Le mafieux suivait Batman depuis son arrivé en ville, se faisant assez petit pour ne pas forcer la confrontation avant qu’il ne soit prêt, se terrant dans les crevasses sombres et inhospitalière des frontières. Il ne mit pas longtemps à le découvrir… lui. Le nouveau. Un énième remplaçant… Il s’était forcé à l’enlever de l’équation, ne plus le voir comme une variable. Alors que Bruce Wayne remettait à flot son entreprise, le masque rouge avait fait en sorte d’en être un actionnaire sous son nez mais toujours dans son ombre, utilisant pour couverture une entreprise de services logistiques et bancaires, récupérant 6 % de part de marché en soudoyant les petits investisseurs. Il était loin d’une OPA, mais cela lui permettait tout de même d’avoir toujours un regard sur les nouveautés de Wayne industries.

L’héritier le plus célèbre de Gotham revenait à ses anciennes activités d’homme d’affaire et de célébrité local et dans quelques jours il inviterait les plus grands prédateurs sociaux de la ville pour les réunir dans une parodie de repas où ils festoieraient sur les restes d’une ville soumise au chaos pour se partager leurs richesses et jeter des miettes aux pauvres âmes qu’ils disaient aider. C’était le moment.

C’était le moment où les rats prenaient le navire et où Red Hood entrerait dans le monde compliqué et très adultes des jeux de pouvoir.

____

« Monsieur Wood, si vous voulez bien m’accompagner. »

Lui dit la réceptionniste engoncée dans sa robe cigarette aux couleurs sombres alors qu’il rangeait l’invitation dans la poche avant de son costume. Le hall d’entrée du building était fait de marbre et de mur aux couleurs métalliques jouant entre le luxe et modernité. Jason n’y était encore jamais rentrée mais ses éclaireurs lui en avait fait une description fidèle. La jeune femme qui l’accompagnait dans les étages supérieurs fut remplacée à l’accueil par une collègue en tout point conforme ; remplaçable et interchangeable. Les préférées de Bruce.

Il passa une main dans ses cheveux rougeoyant, sentant l’inconfort qu’avait son accompagnante, seule avec lui dans l’ascenseur pour encore une trentaine d’étage, alors qu’il mettait ses mains dans ses poches d’un air nonchalant. Sa tenue était certes habillée, mais faisait plus penser à ce que porterait un parrain de mafia ; son costard ouvert sur une chemise rouge plissée ne faisait pas honneur au palace où se déroulait les festivités. Sa dégaine n’était pas plus sophistiquée et la teinture dans ses cheveux étaient peut-être un brin agressive avec sa tronche de tueur. Oof… Il n’était pas si mal que ça.  Et personne n’aurait à s’imposer cette vue bien longtemps.

Alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrait sur une sombre moquette bordeaux, l’invité demanda abruptement les toilettes. On discernait à l’autre bout du couloir les portes épaisses et finement ouvragées qui donnaient sur la salle de réception. Cassie, si il en croyait le badge, mais honnêtement il ne croyait rien ici, lui indiqua une entrée pâle au couleur relaxante. De ses petits pas parfaitement synchronisés pour accompagner le tissus serré qui collait à sa peau, elle alla prévenir un agent de la sécurité qui devait bien faire dans le mètre 90 avant de prendre congé une fois confirmation qu’il prenait le relai.

Avant de pénétrer dans les toilettes, Jason lui envoya un sourire tordu, pas un de ceux poli par des années de conspirations polies autour d’un verre de champagne, non, l’expression qu’on prêterait à un chien galeux souriant sans le vouloir en faisant une grimace. La salle d’eau était tout aussi somptueuse que l’ensemble des lieux, le reflet trouble du criminel lui était renvoyé par le carrelage parfaitement ciré, sans compter les nombreux miroirs qui renvoyaient son image post-mortem. Sans perdre une seconde, il pénétra la troisième cabine, montant ses mocassins impeccable sur la chasse d’eau pour atteindre les hauteurs. Il sortit un bout de métal de sa boucle de ceinture qui avait la parfaite forme pour dévisser le conduit qui s’y trouvait.

Un sac de sport s’y trouvait, comme il le devait. Ses infiltrés avaient fait du bon travail. Il posa l’objet sur le rabat des toilettes et commença à en sortir son équipement. Il caressa son casque du bout des doigts et l’enfila avec félicité.  Les chaussures furent abandonnés au sol, remplacées par des bottes à la coque métallique et au talon moins fragiles, au même titre que son costard qui fut remplacé par sa veste de cuir dont les contours épousaient avec épaisseurs son corps, le recouvrant de son pelage tanné. Les holsters furent enfiler avec l’aisance de l’habitude, laissant ses deux armes reposer sur ses cuisses comme à leurs habitudes. Il prit le sac sur ses épaules.

Sa semelle renforcée ouvrit la porte des commodités de façon peu commode, la faisant taper contre le mur alors que sa nounou de sécurité se retourna brusquement vers lui. Red Hood le vit chercher son arme d’une main et son talkie de l’autre, il s’élança. D’un coup de pied, il balaya la radio et le canon de son arme alla cueillir sa gorge, forçant le blond en face de lui à lever la tête vers le ciel.

« Chhhhhhh… » Le masque rouge le fit avancer en le tenant toujours en joue. Arrivé devant les portes de la réception, il lui ordonna d’ouvrir. Derrière ces portes, il savait qu’il allait trouver quelqu’un qu’il n’avait plus rencontrer depuis longtemps. Jason avait revu Batman au cours de leurs … altercations on pouvait dire. Mais l’hypocrite Bruce Wayne, ça, ça faisait un bail. Et son nouveau garçon…

Quand l’agent de sécurité fini d’ouvrir de ses mains raides et tremblantes, Red Hood lui donna un coup de pied dans le dos pour le faire tomber sur le magnifique tapis qui se trouvaient à l’entrée de la salle. Les lumières resplendissaient autant que les robes toutes plus scintillantes les unes que les autres. Les flics ne seraient pas long à arriver, ça Todd en était certains. Si ils pouvaient ignorer un signalement toute une nuit dans les bas quartier, ils sauraient être d’une réactivité redoutable pour sauver le capital et ses soldats. Derrière les yeux fixes de son masque, le criminel fixait la foule sidérée pour y trouver sa cible prioritaire. Dans un mouvement lent, alors que ses deux glock étaient toujours fermement aggripés par ses mains gantées et qu’un tenait en joue une invitée, il sorti l’invitation dans sa poche. « Le casting est dingue ici ! Merci à Bruce Wayne de m’avoir invité ! C’est vraiment une fontaine géante de chocolat que je vois là bas ? » Sa voix mécanique raisonnait froidement dans l'espace autrefois animé de rire étouffé et des bruits de vaisselles s'entrechoquant.

Il avança, le pas lourd, profitant d’un moment de flottement et d’hébétement pour agripper la chevelure soyeuse d’un lord qui avait eu la mauvaise idée de se faire une queue de chevale ET de se trouver près de l’entrée -qui était aussi la seule sortie -de la salle de réception. Il mit le canon de son arme contre sa tempe ridée. « Bruce Wayne ? Quelqu’un l’a vu ? » Il l’avait déjà repéré à vrai dire. Impossible de ne pas l’identifier immédiatement. « Qu’il vienne prendre mes remerciements, c’est la moindre des choses ! »  

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New blood joins this earth and quickly he's subdued. Through constant pain disgrace, the young boy learns their rules. With time the child draws in, this whipping boy done wrong.
Bruce Wayne
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Particularités & Pouvoirs : Bruce est particulièrement intelligent. S'il n'a pas une intelligence surhumaine, il a néanmoins développer ses capacités de réflexion bien au-delà de la moyenne. Excellent stratège, il est souvent à l'origine des plans d'actions les plus réussis de la JLA. Il prévoit toujours tout, ou presque, et a toujours plusieurs coups d'avance sur ses ennemis. Sa spécialité est l'enquête, il est un détective hors pair. Il est également très doués en affaires et parle de nombreuses langues. Il construit lui-même la plupart de ses gadgets de Batman, même si Alfred l'aide énormément. Physique, Bruce est surentraîné. Il maîtrise de nombreux arts martiaux et techniques de combat. C'est un excellent tireur, même s'il répugne à utiliser des armes à feu. Il a entraîné ses sens pour être au maximum de leurs capacités et n'hésite pas à les renforcer avec sa technologie. Ses années de combat ont augmenté à son maximum sa résistance. Il garde toujours dans la ceinture de son costume un fragment de kryptonite, au cas où. S'il déteste la magie, il en a néanmoins les notions de base. A force de rentrer blessé ou de voir d'autre l'être, il a développé des talents assez importants en médecine.
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# Ven 14 Juil - 11:38
« Mr Wayne, c’est assurément l’une des meilleures soirées qui ait été donnée depuis longtemps. C’est un plaisir d’y avoir été invitée. » Bruce sourit, adresse un signe de tête en réponse au compliment. Entame avec sa convive une conversation des plus superficielles, avant de passer à un autre. Se saisit même à son tour d’une coupe de champagne alors que déjà, le serveur disparaît avec une discrétion parfaitement professionnelle – Alfred, à n’en pas douter, avait dû superviser l’équipe de la Wayne Tower. Bruce Wayne, en parfait hôte, propose l’un des petits fours conçu avec les mets les plus délicats qui soient à l’un des actionnaires, présente l’un des intellectuel en vogue à une star en mal de célébrité. Tisser des liens, en créer de nouveau. Faire monter le nom de Wayne dans cette réalité où on ne le connaissait pas encore très bien. Dans ce monde à part, ce dernier monde, en haut de l’une des plus hautes tours de la ville. Observer, bien sûr, les potentielles interactions qui pourraient l’aider ou, au contraire, desservir au bien-être de la ville et de ses citoyens, sous la musique des conversations, sous le balai des invités. Musique sans note, balais sans danse, le tout couru d’avance. Et Bruce, sous ses dehors affables, reste toujours sur ses gardes, aux aguets. Attentif au moindre détail, au plus petit dysfonctionnement, comme toujours. Pour autant pour le moment, la soirée se déroulait à merveille. Et d’ici quelques heures, elle finirait par s’éteindre d’elle-même, alors que chacun regagnerait son domicile. En toute sécurité.

La sécurité. Bruce y avait veillé, bien sûr. Non seulement pour la protection de ses invités, mais aussi de tous ses employés – et, bien sûr, des secrets industriels dont avait la charge les différentes branches de son entreprise, particulièrement celle de recherche et développement, évidemment. La Tour était sous contrôle jour et nuit, les vitrages blindés empêchaient toute action aérienne et le nombre d’agents de sécurité avait été doublé pour l’occasion. Mais même s’il ne pouvait théoriquement rien arrivé, Bruce était à l’affut. Toujours. Des années d’entraînement. Des combats à n’en plus finir. Des guerres aux dimensions intergalactiques, voire interplanaires. Il n’avait toujours survécu que grâce à une seule qualité : il était toujours prêt à réagir, dans toutes les situations. Et il était parfaitement conscient que tout pouvait dégénérer en quelques secondes à peine, malgré toutes ses précautions. Bruce était prêt. Quoi qu’il arrive.

Sauf à ce qui se déroule juste sous ses yeux en cet instant. Brusque retour à la réalité au fracas soudain qui provient de la porte d’entrée de la salle – la seule et unique, bloquant ainsi toute possibilité de sortie. Qui provoque cris d’effrois, mouvements de recul, presque un début de bousculade, en réalité. Une irruption soudaine de violence au milieu d’une foule aux toilettes hors de prix, aux souliers vernis, aux escarpins de luxe. Pourtant, ce qui prend Bruce par surprise, ce n’est pas tellement l’agent de sécurité qui roule soudain aux pieds d’une foule d’invités dont surgissent quelques exclamations d’une peur hystérique. Pas non plus le mouvement commun de recul qui menace une seconde de partir en complète débandade quand les armes sont brandies, telles des trophées. Ce ne sont là que des réactions logiques d’une terreur légitime que l’individu qui vient de surgir dans la pièce a tout fait pour créer ; et réussi, avec brio. Non, ce qui prend réellement Bruce par surprise, c’est l’identité dudit individu. C’est cette silhouette toute de noire vêtue qui s’agite en agitant ses glocks, qui se moque, de cette voix en partie modifiée par le casque qui couvre sa tête. Et ce casque, justement. Ce casque plein, si semblable à celui d’un motard. Ce casque rouge vif, qui ne peut dissimuler qu’une seule personne. Qu’un seul visage. Jason.

Et c’est comme si l’espace d’une seconde, tout le reste disparaissait. Comme si les pensées qui pouvaient agiter Bruce en cet instant étaient trop nombreuses pour que même lui ne puisse les ranger. Il savait le faire, pourtant. Il l’avait toujours fait, poussé à cela par des années d’entraînement. Trier. Compartimenter. Analyser. Séparer en quelques instants à peine le ressentit de l’intellect, pour garder quoi qu’il arrive une vision toujours claire, globale de la situation. L’espace d’un instant, il n’y a plus de soirée, plus d’invités, plus de murmures apeurés succédant aux discussions sans intérêts. Il n’y a plus que la lumière des lustres, nue, crue. Aucune ombre dans laquelle Bruce Wayne pourrait se dissimuler pour disparaître aux yeux de tous, aucun recoin duquel Batman pourrait surgir pour affronter l’ennemi. Il n’y a rien d’autre ce soir que l’homme face au gangster, alors que l’espace d’un instant son corps se paralyse, qu’il se retrouve dans l’incapacité de pouvoir bouger. De respirer. De réfléchir. Parce que c’est Jason. Et que Bruce allait même jusqu’à ignorer sa présence en ces lieux. Il ne sait quels soins son fils a pu prendre pour effacer ses traces, alors que c’est lui-même qui le lui a appris Mais malgré toutes les qualités dont Jason peut faire preuve dans ce domaine, Bruce ne peut que sentir ce poids soudain qui s’est abattu sur ses épaules ; un de plus, face à l’enfant ressuscité. Parce qu’il n’a pas su retrouver sa trace. Et parce qu’une fois de plus, il laisse à Jason l’occasion de s’en prendre à des citoyens innocents. Sans pouvoir l’arrêter.

Plus tard, se poserait la question de ses fautes. Plus tard, se poserait celles de sa responsabilité. Plus tard il pourrait s’interroger sur la présence entre les doigts gantés de Jay d’une invitation à l’apparence, de ce qu’il peut en apercevoir, tout à fait officielle. Plus tard. Pour le moment, il devait simplement agir avant que la situation ne dégénère.

Et puisqu’il ne pouvait agir comme la situation aurait dû l’exiger, puisque Batman ne peut intervenir, c’est donc Bruce Wayne qui devra le faire. Alors il s’approche, Bruce. D’un pas, puis deux, sous les regards de plus en plus pressant de ceux qui l’entourent, sous les murmures à la fois terrifiés et soulagés de le voir se mettre en avant, risquer sa vie, peut-être. L’amertume qu’il s’efforce de ravaler, cette douleur dans sa poitrine qui s’alourdit un peu plus à chaque seconde qui s’écoule, sont autant d’appuis sur lesquels il peut s’appuyer pour se draper de nouveau dans ce rôle de milliardaire dont les pans lui ont échappés plus tôt. Celui qu’il répugne toujours à jouer, indispensable, pourtant, et dans lequel, pour ce soir, Jason l’oblige à se complaire un peu plus longtemps. Il n’a aucun choix, aucune autre porte de sortie. Alors il s’y pliera, jusqu’à comprendre ce que l’autre veut exactement, puisqu’il a fait en sorte de le piéger sur son propre terrain. The show must go on. « Si vous me cherchez, qui que vous soyez, je suis là. Je suis Bruce Wayne. »

Autour d’eux, le murmure s’amplifie et ceux qui peuvent se reculer s’empressent aussitôt de le faire. Mais déjà, Bruce ne les enregistre plus dans un coin de son esprit que comme des données, plus vraiment comme des gens, tant son attention est concentrée, focalisée sur Red Hood. Ceux qui les entourent ne sont que potentiels dommages collatéraux, moyens de pression pour l’un, entité à sauver pour l’autre. Le véritable combat psychologique, le véritable enjeu, il se joue entre lui et Jason. Dans ce face à face, dans ce regard dissimulé sous les lentilles blanches de son casque et le regard trop bleu qui malgré tout les cherchent. Et dans cette voix, à laquelle il s’efforce de donner les accents d’une peur maîtrisée : « Si c’est de l’argent que vous voulez, je peux vous payer. Mais laissez partir ces gens, si c’est moi que vous cherchez. Ils n’ont rien à voir avec tout ça. » Ils n’ont rien à voir dans cette histoire. Ils n’ont rien à voir dans notre histoire. Ils n’ont rien à voir dans cette vengeance, cette vendetta contre lui que Jason n’a jamais abandonné. Et, surtout, ils n’ont rien à voir dans la responsabilité de Bruce d’avoir perdu ce fils qui s’est toujours cru si peu apprécié. Ils n’ont rien à voir dans ce poids dont jamais, il le sait au plus profond de lui-même, il ne saura se départir.

Sauf qu’il sait, bien sûr, que ce ne sera pas si simple. Que Jason n’est pas prêt d’accepter de laisser partir ceux qu’il vient de prendre en otage. Que s’il a monté un tel coup, c’est pour le piéger au milieu de tous les autres. Il ne sait pas dans quel but, il ne sait pas exactement ce que son fils attend de lui. Mais quoi que ce soit, il s’y tient prêt. Debout. Prêt à payer le prix de sa propre responsabilité.

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Fathers should suffer their pain silently - Jason Todd Versusfighting
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# Ven 14 Juil - 11:47



Fathers should suffer their pain silently




Red Hood vit son visage maîtrisé perdre une seconde son fard, comme si Batman était étonné de  voir son passé franchir les différentes couches de la réalité pour rependre sa corruption jusque dans ce nouvel espace où il jouait comme à son habitude mais sur une toile blanche. Pourtant Todd était bel et bien là, comme une plaie impossible à résorber infectant et surinfectant tous les tissus sains. Le gangster avait l’habitude de salir tout ce qu’il trouvait trop immaculé, il n’avait jamais laissé un endroit propre à son passage, volontairement ou non. Bruce Wayne avança vers lui, le port altier, foulant un sol qu’il savait lui appartenir avec une arrogance toute élitiste. Il serait facile d’oublier sa fonction de pantin derrière autant d’auto-suffisance et d’insolence feinte qui en faisait le parfait représentant de la jet set.

Ce soir, entouré du bottin modain, Jason Todd porterait son masque de Red Hood comme Batman porterait le sien, celui de Bruce Wayne. La chute n’en serait que plus agréable, quelle qu’en soit l’issue. Les chaussures resplendissantes de l’héritier claquaient sur le sol marbré alors que se glissaient derrière lui les invités, comme des souris apeurées se réfugiant dans son ombre, espérant que l’obscurité les protège du regard acéré du félin en chasse. Les pupilles cachées sous le masque rouge recherchaient autre chose dans la pièce, une autre personne qu’il n’avait pas encore repéré. « Si vous me cherchez, qui que vous soyez, je suis là. Je suis Bruce Wayne. »

« Sans déconner » résonna la voix métallique d’un ton blasé dans la pièce luxueuse. Impossible de rater qui était Bruce Wayne, quand bien même ils n’auraient pas auparavant passé tous les deux du temps entre les murs mortifère de son manoir dont chaque latte lustrée valait plus en valeur économique que la vie d’un gamin comme Todd.
Quand il était gosse, les filles qui travaillaient à l’angle de la 47eme lui avaient dit que c’étaient les imperfections qui rendaient les gens uniques et identifiables. Sauf que sur les pavés sales de Gotham, des types comme lui à la gueule cassée, au regard torve et à la démarche hasardeuse, il y en avait des pellettées. Le milliardaire brillait de sa symétrie parfaite, les dents bien alignées, le visage suffisamment sculpté, carré, la masculinité idéalisée saupoudrée d’eau de Cologne. Et déjà à cette époque, Jason savait qu’on se souviendrait bien plus d’un mec comme ça qu’un rat comme lui, qu’elles se rassuraient, qu’elles le rassuraient peut-être lui.

Red Hood ne doutait pas que le nouveau était plutôt du genre à être mémorable, il l’avait vu sur le papier glacé des photographie. Batman s’améliorait de fournée en fournée, loin du gosse du cirque ou du chien de la casse qu’il avait affublé de costumes d’enfants modèles. Et pourtant il n’était nul part, le masque rouge avait beau regarder autour de lui il n’en voyait pas une trace. Le cuir de ses gants fit un bruit grinçant alors qu’il resserrait sa poigne sur la crosse de son arme. Une bouffée d’adrénaline monta en lui alors qu’il s’interrogea sur la possibilité que son attaque ait été préméditée, ce qui expliquerait l’absence de son remplaçant. Dans ce cas là, il...Robin... devait déjà se trouver sur place pour préparer une offensive au moment opportun.

« Si c’est de l’argent que vous voulez, je peux vous payer. Mais laissez partir ces gens, si c’est moi que vous cherchez. Ils n’ont rien à voir avec tout ça. »

Le masque rouge l’entendait sans l’entendre, obnubilé par l’idée qu’il soit tombé dans un piège, calculant les scénarios probables qu’ils mettraient en œuvre pour le mettre hors d’état de nuire. Quelques secondes passèrent où il tendait l’oreille, isolant les sons pour essayer d’y déceler l’indice d’une attaque surprise. Le souffle apeuré des convives, le son des bijoux qu’ils frottaient du bout de leurs doigts anxieux, le frottement des tissus, le léger vent de l’air conditionné, … Non. Non. Batman n’aurait pas risqué aussi frontalement la vie des otages, surtout pas ceux là. Le justicier ne pouvait pas être au courant de son plan.

Le souffle qu’il laissa s’échapper pour relâcher la pression ne passa pas la barrière de son masque au regard inexpressif et il refit le petit discours émouvant de son mentor dans sa tête. Rien à voir avec tout ça. Allons dont. Il espérait que Batman disait ça pour le spectacle, et c’était sûrement le cas. Sinon c’était toute son estime pour lui qui chutait encore, si c’était possible. Ses bottes épaisses claquaient sur le beau par-terre avec force et il balaya la nappe d’une table bien garnie pour se libérer une place. Il posa ses fesses sur le bois massif et son talon alla trouvé le coussin confortable d’une chaise velourée pour se poser dessus. « Tout de suite à imaginer que je suis un pique assiette. J’ai bien assez d’argent sans avoir besoin d’un gala pour faire la charité. Après tout, les actions de Wayne Enterprise ne sont pas données, et pourtant je suis là, comme vous. Et on a beaucoup de point commun toi et moi, Bruce. Mais non, personne ne va sortir de cette pièce» Red Hood voyait dans leurs regards effrayés l’indignation, comme si son existence était une insulte à la leurs et ses mots encore plus. Car ils étaient nés pour régner et ne supportaient pas d’admettre que leurs vies n’étaient que parasitaires. Pourtant.

« Ces gens, vous tous. Vous êtes loin d’être innocents, et ça, ça vous trou le cul. » La vulgarité fit un peu plus crépiter le feu de l’insolence dans certaines pupilles, comme si son langage en faisait par défaut un sous fifre. « Nous sommes tous arrivés dans cette ville depuis au mieux Janvier 2021 selon le calendrier local. Arrivés de nulle part, sans ressources ; au même niveau, l’égalité parfaite des chance. Et pourtant, votre fortune s’élève déjà à des millions, milliardaires pour certains. » Il posa un de ses flingues sur la nappe pliée en boule, au milieu des petits fours et de la vaisselle brisée et attrapa une flûte de champagne. Le cristal était brillant et resplendissait sous la lumière des lustres alors qu’il la faisait tourner entre ses rustres doigts.  «Vous festoyez dans vos petites réunions mondaines pendant que les rues grouillent de crèves dalle. Appelez ça comme vous voulez, du mérite, du dur labeur, mais ne me dites pas que ce fut légal, je suis bien placé pour savoir que ça ne l’est pas. »  Finit-il sur un ton complice avant de sauter au sol, écrasant au passage une assiette de tapas qui gisait par terre. Il reprit sa seconde arme et la rangea dans son holster pour ne plus qu’en tenir une.

Une seule sortie, une seule entrée. Il bénissait la paranoïa du Batman qu’il connaissait qui n’aurait pas supporté de ne pas avoir le contrôle totale sur les entrées et sortie, qui connaissait la nécessité d’avoir peu de point d’accès à un fort assiégé. La seule chose qui aurait et avait pu tomber cette parfaite organisation était un cheval de Troie. Il décidait de tester un peu plus sa connaissance du milliardaire. Il connaissait son amour pour la technologie et le contrôle excessif, alors il lui fit mine d’avancer. « Viens par là Bruce. Tu sais, je ne vous en veux pas. Je veux juste faire ce que faisais si bien à Gotham, gérer le crime. Qu’il soit dans les rues ou en col blanc. Et je protégerais bien mieux vos intérêts que ce lunatique de Batman. » Il y eu des petits soufflement offusqués et craintifs de la part de l’élite qui ne supportait pas d’être comparé à la racaille des bas-fond. « Sincèrement, vous ne pensez pas que vos transactions financières et vos investissements sont ce qui fait progresser la ville ? » Demanda t-il son ton badin un peu plus dur. «La véritable économie produit de la richesse, et c’est après ça qu’on courre tous. Vous les riches, vous êtes les faussaires de tous le réseaux criminels. Vos blanchissez leur argent sale dans votre machine de finance et le faite disparaître dans vos rêves de grandeur. Comme Bruce Wayne l’a gentiment fait pour moi en me donnant 6 % contre les bénéfices que j’ai fais au cours de l’année. Quelques intermédiaires et ils ont disparus dans cette belle salle et les futurs projets de Wayne entreprise. »

Il ne s’approcha pas plus de Batman car il se méfiait de lui, il savait que le maîtriser aurait été accepté si on mettait ça sur le compte de l’adrénaline, il ne pouvait pas risquer que Bruce Wayne joue la carte de l’instinct de survie. « Va fermer la porte. Avec ta clé. Et le système digital qui est sous le renfort en bois à gauche. » Intima t-il avec hâte pour enfin avoir son huit-clos. Il tourna le dos aux invités alors qu’il pointait son canon vers le justicier. Une brune musclée et à la peau mate fit un pas vers lui après avoir enlevé ses talons alors qu’il avait son visage tourné vers son ancien mentor. « Vous êtes le pilier du système, vous avez mis le feu aux poudres. Je contrôle simplement l’incendie.Et je n’aurais aucune pitié pour vous. » Alors qu’elle s’apprêtait à lui faire une prise d’intervention -sûrement avait-elle eu un entraînement ou avait-elle fait partie des forces de l’ordre- l’autre pistolet fut levé vers elle et la balle siffla alors qu’elle passa dans son épaule. Un étranglement étouffé, des cris éparses. Red Hood ne prit même pas la peine de se tourner vers le spectacle alors qu’il rangeait le glock en continuant de regarder le justicier de l’ombre. « Après, j’ai prévu une activité family friendly. Ou presque. » Son regard vide ne le lâcha pas car il voulait tout voir de lui. De ses réactions. De la haine qu’il ressentait probablement envers lui. Tout.

 

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Bruce Wayne
Bruce Wayne
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Particularités & Pouvoirs : Bruce est particulièrement intelligent. S'il n'a pas une intelligence surhumaine, il a néanmoins développer ses capacités de réflexion bien au-delà de la moyenne. Excellent stratège, il est souvent à l'origine des plans d'actions les plus réussis de la JLA. Il prévoit toujours tout, ou presque, et a toujours plusieurs coups d'avance sur ses ennemis. Sa spécialité est l'enquête, il est un détective hors pair. Il est également très doués en affaires et parle de nombreuses langues. Il construit lui-même la plupart de ses gadgets de Batman, même si Alfred l'aide énormément. Physique, Bruce est surentraîné. Il maîtrise de nombreux arts martiaux et techniques de combat. C'est un excellent tireur, même s'il répugne à utiliser des armes à feu. Il a entraîné ses sens pour être au maximum de leurs capacités et n'hésite pas à les renforcer avec sa technologie. Ses années de combat ont augmenté à son maximum sa résistance. Il garde toujours dans la ceinture de son costume un fragment de kryptonite, au cas où. S'il déteste la magie, il en a néanmoins les notions de base. A force de rentrer blessé ou de voir d'autre l'être, il a développé des talents assez importants en médecine.
Perso

# Ven 14 Juil - 11:47
La colère. C’était un sentiment familier pour Batman. Il le connaissait, peut-être comme aucun autre. La colère, elle naissait au cœur des entrailles, empoisonnait lentement le corps, puis l’esprit, l’obscurcissant au-delà de toute pensée raisonnable. La colère balayait tout sur son passage. Il savait comme elle pouvait dominer chacune des actions, alors même qu’on pensait la maîtrisait en retour. Comment elle influençait chacune des décisions, se dissimulant dans les recoins les plus sombres des âmes, jusqu’au moment de trop. Jusqu’au moment où elle poussait à aller trop loin. Jusqu’à ce moment où l’on franchissait cette dernière frontière, cette dernière ligne droite, celle au-delà de laquelle il n’y avait plus de retour en arrière possible. Cette frontière-là, Bruce avait souvent flirté avec, Batman avait manqué la franchir, plus d’une fois, mais était toujours parvenu à la contenir, parfois presque malgré lui. Et c’est ce qu’il avait toujours tenté d’inculquer, à chacun de ses alliés, à chacun de ceux qu’il avait pris sous son aile. Il pensait y être arrivé, pour la plupart. Mais jamais pour Jason. Parce que Jason, il avait toujours eu un problème avec cette colère. Un problème que Bruce avait refusé de voir, dont il n’avait vu l’ampleur que trop tard, bien trop. Une colère qui avait provoqué de nombreuses disputes, des comportements violents que Batman n’avait su accepter venant de Robin : des coups gratuits, souvent, des criminels tabassés alors même qu’ils ne représentaient plus aucun danger. Une colère qui l’avait consumée, jusqu’au bout. Qui avait fini par causer sa perte en le poussant à aller affronter le Joker, seul. Jusqu’au sa mort… Et quand Jason était revenu d’entre les morts, cette colère ne l’avait pas quitté. Bien au contraire. Bien avant d’identifier son adversaire, bien avant de comprendre que son fils avait pu ressusciter, Batman avait noté cette rage qui l’animait. Celle qui le poussait non pas simplement à se mêler au milieu du crime, mais surtout à détruire, systématiquement, sur son passage. Pourtant, ça n’avait rien de chaotique, pas comme les actions du Joker, ni de gratuit comme pouvait l’être celle de Nigma, par exemple. Non, la colère de Red Hood, de Jason était, si ce n’est uniquement, au moins en grande partie dirigée vers une seule et même personne : son père. Et Bruce, ce soir-là, le soir de leur affrontement sur les toits de Gotham, avait subi cette colère de plein fouet, en même temps que la culpabilité qui avait alors ressurgi, tempêtée dans sa poitrine. D’autant plus quand il avait refusé de tuer celui qui, en premier lieu, avait causé la mort de son fils. D’autant plus quand il avait empêchait Jason de le faire de ses propres mains. Alors oui, Jason était en colère. Et c’était une colère qui semblait ne jamais pouvoir se tarir.

Elle était là, ce soir, dans cette salle. La colère explosait dans chacun des gestes de Jason, de Red Hood, dans chacune de ses paroles. Et peut-être que Bruce aussi aurait dû l’être, en colère. Furieux de voir que tous les efforts faits dans son monde, que chaque rapprochement qui avait pu se faire avec son fils avaient été réduits à néant. Car Bruce ne pouvait pas en douter : le Jason qu’il avait en face de lui n’était plus celui qu’il avait connu. Il n’était pas celui qui avait affronté sa mort à lui, ni Dick dans cette période. Il n’était pas celui qui, convaincu malgré tout du bien-fondé de l’utilisation de la violence, avait accepté de quitter le milieu du crime pour le combattre de nouveau, si ce n’est vraiment à leurs côtés, au moins de ce que Bruce pouvait considérer comme étant du bon côté. C’était, face à la rage du Red Hood qui venait de prendre en otage la soirée caritative que sa société avait organisée, comme si Bruce se heurtait de plein fouet à un retour en arrière, comme une restauration d’une relation qui s’était mal déroulée. Comme si cet univers n’était, de nouveau, qu’une copie bancale de leur Réalité.

Pourtant, il n’y avait aucune colère en Bruce. Pas contre Jason, pas même contre lui-même, ni contre le sort, le destin ou toutes ces inventions auxquelles il ne croyait de toute façon pas. Aucune colère, non, mais une résignation blessée, probablement, de devoir affronter celui qui ne serait jamais à ses yeux autre chose que son fils. Et une résolution toute aussi grande. Celle de le stopper, quoi qu’il arrive. Alors Bruce observe. Les mains toujours bien en évidence, après les quelques pas en avant qu’il a fait pour se détacher du reste du groupe, Bruce attend. Il écoute chacun des mots de ce discours que l’autre tient, sans pouvoir en renier totalement le fond. Pas quand il sait les passifs qu’il a pu découvrir, les réalités de certaines fortunes, comment elles ont pu être obtenues, à quoi elles sont utilisées. Pour autant, les méthodes de Jason ne résoudront jamais aucun des vices qu’il souligne, elles ne peuvent que mettre à la place d’un crime en col blanc un nouveau crime, probablement plus violent encore. Et surtout, nombreux sont ceux ici qui n’ont rien à se reprocher et qui, au contraire, feraient tout pour aider leur prochain. Peu importe, de toute façon, qui ils étaient, tous. Aucun ne méritait de finir sous les balles et la violence de Red Hood. Pas un instant, Bruce ne le quitte du regard, suit chacun de ses mouvements. Pas pour apprendre quoi que ce soit, non ; Batman n’en avait pas besoin pour connaître exactement sa façon de bouger, son style de combat. Mais chacun de leurs mouvements, chaque geste qu’il effectuait pouvait lui apporter des informations primordiales. Car il avait, devant les yeux, autant d’indices du niveau que prenait son agressivité sous les fausses apparences de calme qu’il voulait se donner.

Et Bruce abdique. Bruce compose, sous les chuchotements de panique, les exclamations désespérées, sous les bruits d’une vaisselle brisée, qu’elle ait été lâchée sous la surprise ou sciemment piétinée par leur agresseur. Bruce joue le jeu, celui de l’inquiétude qui se lit sur ses traits alors que sous ses sourcils froncés, son regard cherche le moindre indice, la moindre faille qui pourrait lui permettre d’intervenir. Et c’est bien pour cela qu’il met une seconde à réagir, une seconde de plus que d’habitude et qui pour n’importe lequel des convives présents passerait probablement pour un instant de peur, à l’ordre que lui donne l’autre. Parce qu’il devrait savoir, pourtant, tout ce que Bruce peut faire avec un simple appareil technologique. Il devrait se douter que le système de verrouillage était lié au système d’alarme. Et il aurait dû comprendre ce à quoi il s’exposait en le laissant y avoir accès aussi facilement. A moins que ce ne soit là son plan, d’attirer d’autres forces d’interventions dans un piège dont Bruce ne mesurait pas encore l’ampleur, tout comme il n’avait pas su prévoir son intrusion ici ? Mais même si c’est le cas, il sait qu’il doit malgré tout tenter le tout pour le tout. Il n’a pas assez de marge de manœuvre ici pour pouvoir arrêter Red Hodd – pas tout de suite, en tout cas. Et plus le temps passait, plus il prenait le risque que l’un des invités se retrouve rapidement être une victime collatérale. |b]« Très bien, je… Je vais le faire. Mais ne nous faites pas de mal. »[/b] Il joue, toujours, à la perfection, le rôle de ce milliardaire si peu habitué au danger qu’il en bafoue presque de peur. Et déjà, il s’approche sous la menace d’une arme, calculant avec autant de précision que possible chacune de ses potentielles opportunités. Et déjà, il ferme, comme demandé, non sans taper sur le clavier de verrouillage un code qui, il le sait, fera sonner une alarme silencieuse qui pourra alerter qui de droit. Il ne doute pas qu’Alfred, alors, agira en conséquence. Même s’il espère que Damian n’est pas sorti, ce soir, d’autant plus que cela lui était formellement interdit.

Mais Bruce n’a pas le temps de s’interroger car déjà, le bruit d’un coup de feu vient faire voler en éclat le silence relatif de la pièce. Car si personne n’osait parler, il y avait toujours une personne pour tenter de jouer les héros. Et le cri qui s’échappe de la gorge de Bruce n’a rien d’un jeu, cette fois, comme si un instant le masque de Batman s’était fendu pour laisser passer l’homme : « Non ! » Aussitôt, Bruce a bondit, retirant sa veste dans un même mouvement pour s’approcher de la jeune femme gisant au sol pour en faire un point de compression. Très vite, il le sait, le tissus hors de prix sera imbibé de sang, et ses mains tout autant. Et très vite, il fait signe à l’un de ses invités qu’il sait médecin de venir auprès de lui, alors que son regard se porte de nouveau sur Jason. « Nous tuez ne vous apportera rien. Qu’est-ce que vous avez prévu, que comptez-vous nous faire ? Je représente cette soirée, c’est mon entreprise qui l’organise, c’est moi votre cible. Ne vous en prenez pas à eux, prenez-vous en à moi. » Une fois de plus, il s’offre en otage, en cible privilégiée. Il prend le risque, même, d’énerver Red Hood qui a déjà refusé une fois cet arrangement. Mais Bruce doit gagner du temps, plus que tout. Pour que les renforts puissent intervenir, si besoin. Et surtout, pour pouvoir cerner les véritables intentions de Jason. Ses potentielles raisons cachées. Pour pouvoir, s’il le faut, appuyer sur les leviers nécessaires.

Et Bruce se relève, déjà, ses mains désormais tâchées de sang toujours bien visible, pour se rapprocher de son fils criminel. Lui non plus ne le lâche plus d'un regard normalement azur désormais ombrageux. Il sait ce dont il est capable. Et il a bien vu que, visiblement, Jason n’hésiterait pas. Mais il n'y a toujours pas de colère, dans les yeux de Bruce. Juste de la concentration. Il sauvera toutes ces personnes. Et il sauvera Jason. Quoi qu'il lui en coûte.
Jason Todd
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Particularités & Pouvoirs : La première formation du criminel que le monde retiendra sous le nom de Red Hood fut gymnastique. Si on oublie celle de la rue qui lui apprit le chapardage et la débrouille. Ses atouts d’enfance furent sa souplesse et sa vivacité. En grandissant il se fit plus précis, plus puissant dans ses coups. Il est un expert en arts martiaux et sait se montrer athlétique. Il est également très expérimenté dans le maniement des armes à feux. Son arme principale reste ses doubles pistolets qu’il use en les combinant à son style de combat souple et agressif. Il sait utiliser de nombreux gadgets et fournitures militaires dont les explosifs. Son parler rustre peut revêtir bien des langues, propres à chaque clan et région Gothamite, facilitant les échanges et la surveillance des activités criminelles de la ville.
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# Ven 14 Juil - 11:54



Fathers should suffer their pain silently



Il n’avait rien provoqué chez Bruce, pas un émoi, pas une indignation, malgré ses grandes tirades. Red Hood chercha dans ses yeux. Quelque chose, un éclair dans les pupilles bleus, une émotion qui, comme un reflet, répondrait à la violence qu’il ressentait en lui. Haine, colère, mépris, désespoir, satisfaction, moquerie ou tristesse… Ne pas se sentir comme un étranger, comme un parjuré arpentant un sol marbré qui s’en retrouve souiller à jamais.

Il le laissa faire son tour de passe passe sur son terminal, la respiration courte sous son masque. Reprenant chaque souffle de ce sentiment de claustrophobie pour en faire un carburant à sa fureur glaciale. Et ce cri, urgent, grave… il rompit le silence. Todd voulait voir le masque de Bruce se briser, tomber au sol en petits éclats d’hypocrisie pour révéler l’homme sombre et tourmenté dissimulé dessous à la face du monde, il voulait le voir se briser et lui faire perdre ce légendaire contrôle face à lui. Pas face à elle. Pas face à ceux qui part leur existence même avait rendu la sienne si misérable. Sans un geste, il pencha sa face inexpressive sur la scène, regardant le costard s’imbiber alors que Batman la prenait en charge. C’était pratique d’avoir un médecin dans l’assemblé. Dommage que les immeubles de Crime Alley n’était pas leurs lieux préférés de vie…

« Est-ce que j’ai parlé de vous tuer ? Je suis venu avec ma jolie invitation, j’ai lancé la discussion, je mets de l’animation. Et je suis responsable des actes de témérités de certaines envers celui qui tient deux glock ? Il va falloir apprendre à se remettre en question. Je suis déjà adorablement gentil d’avoir visé l’épaule. » La voix métallique était faussement indignée alors qu’il sortait de l’intérieur de sa veste une compresse dans son emballage stérile et la lança vers le médecin. Dernier pansement militaire de la branche technologique des industries Waynes, issus de son univers. Il en avait toujours ses quelques exemplaires sur lui. « Avec les remerciements de Wayne Enterprise »

Jason attrapa une chaise qu’il fit glisser sur le sol dans un crissement strident qui se réverbéra dans la pièce immense, presque un liminal space une fois les festivités interrompues. « Bois de l’eau, Playboy. Tu n’es pas le centre du monde. Je sais, ça c’est un scoop. Prend le temps de l’avaler. Souffle, inspire, expire… » Il mit sa chaise au milieu de la pièce puis singea des gestes de respiration, faisant descendre ses mains et remonter pour mimer une profonde inspiration suivi d’une expiration. Comme un cours de Yoga mais où le professeur était armé jusqu’au dent et avait tendance à confondre paix intérieure et mort précoce. « Mais j’imagine que quand le monde entier t’encense, c’est compliqué de concevoir que tu n’es pas héros, pas un martyr et que tu n’es même pas celui qui a le plus souffert dans ta vie. Hein, Bruce ? »

Il alla tout de même vérifier la porte. Laisser Batman faire joujou avec ses pions, c’étaient une chose. Se faire maîtriser en quelques minutes parce qu’on avait oublié de fermer l’entrée principale, c’en était une autre, moins glorieuse. Il sorti d’une poche coquée de sa ceinture un pan de C4 qu’il installa entre les deux battants de la porte et une fois actionné et lié à son détonateur il claqua des doigts. « Je commence à me sentir enfin chez moi. Bon, allez tout le monde en file indienne derrière la chaise ! Et quand je dis tout le monde, c’est aussi pour ceux qui se sont crus forts mais on finit par terre. » Il attendit qu’on lui obéisse, mettant quelques coups de pressions si nécessaires et il fit un pouce en l’air vers le représentant de la soirée, comme il se nommait lui-même.

Il était face à eux, à une dizaine de mètre et prit place de nouveau sur une table chic et remplit de bonne choses. De sa main gantée il sorti son téléphone portable et le prit dans sa main, en mode selfie. « Bonsoir, Nexus, ici Red Hood. L’art du minimalisme dans son appelation, mais pas un lieu dénué d’animation, car aujourd’hui, je vous propose un live avec des dizaines de guest star. » Il regardait le nombre de viewer timidement monter. Normalement son chargé de com’ devrait faire le nécessaire pour prévenir de son grand happening et il devrait bientôt voir les spectateurs arriver en masse, curieux et faussement horrifiés. L’avantage de cette Ville était que, sans gouvernance réellement bien établit, les réseaux étaient devenus des espèces de zones de non droits et certaines plateforme étaient d’une permissivité absolue, ce qui lui permettaient de faire son live sans craindre d’être Shut Down. « Vous ne me connaissez pas encore » Dit-il de sa voix déformée par son casque. « Je ne suis pas quelqu’un de violent, mais je suis quelqu’un d’entier. Franc, honnête. J’aime quand les choses sont dites. Et bon, je suis obligé de le dire, certains d’entres nous ne sont pas honnêtes ici. »  Il agite son pistolet de son autre main, ne quittant jamais du regard son petit troupeau et leur berger de la nuit. « Je n’aime pas faire ça, mais certains ici, pensent que comme ils sont bloqués ici comme nous, on peut oublier leurs malversations passées et repartir sur toujours plus de mensonges. C’est… fucked up. Sérieusement. Du coup ! » Il se releva en jetant ses jambes en avant, ses semelles frappant puissamment le sol alors qu’il faisait rouler ses épaules. Puis il reprit son téléphone et changea la caméra de capture pour montrer les invités du gala. « Chacun va nous donne un petit et sale secret de sa vie. Et je ne veux pas d’hypocrisie. "Mon pire défaut ? La gourmandise", ça ne passera pas ce soir. » D’un doigt il coupa le micro de son appareil. « C’est bien pour ça que j’ai fais mes propres recherches sur vous. Je vous ai préparé vos fiches. Tout ce qui est dessus est absolument vrai, le nier ne ferait que me mettre en colère. Alors vous avez le choix, soit avouer de vive voix ce que vous voulez cacher à tout prix, ou devenir des martyrs. » Il posa son portable au sol le temps de donner au premier de sa liste alphabétique une tablette. « Tu t’assois, tu regarde ce qui est marqué, tu avoue, tu donne au prochain. J'appuie sur un bouton et hop, une nouvelle fiche pour le nouveau ou la nouvelle au parloir. C’est aussi simple que ça. »

Puis il s’éloigna et reprit son téléphone, remettant le micro et l’objectif de façon à avoir un cadre parfait sur le bougre sur sa chaise.
Financement d’une milice privé et d’arme pour appuyer le reversement d’un état dans une zone de ressources pétrolières, hostile aux transactions étrangères. C’était une autre vie, dit-il, il avait changé, continua t’il. Jason ne répondit rien et lui fit signe de laisser sa place à quelqu’un d’autre.

Certains n’avaient honnêtement pas grand chose à se reprocher, activement du moins. Ou en tout cas il n'était pas au courant. Trouver des informations sur d'anciennes vies, dans d'autres mondes, c'était un travail ardue. Mais ils devaient tout de même dévoiler leur capital total et leurs actifs. Qui étaient énormes.

La lettre R passée, c’était un certain Stanson qui s’installa sur la chaise pour révéler des aventures extra-conjugales et pléthores d’enfants illégitimes. Jason ne quittait plus du regard son ancien mentor


 

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# Lun 27 Nov - 22:20
La violence avait toujours fait partie de la vie de Jason ; de Jason-même, en réalité. Il n’avait troqué celle des bas-fonds de Crime Alley que pour se revêtir de celle que sous-tendait le masque de Robin. Longtemps, Bruce s’était voilé la face à ce sujet. Longtemps, il avait cru pouvoir l’apaiser dans le cœur de son fils, l’amener à un certain calme. Longtemps, il avait même cru pouvoir l’extirper complètement de son être, alors même qu’elle faisait partie intrinsèque de cette vie qu’il lui offrait à présent. Jason, Robin, avait alors simplement troqué les coups d’un père, les délires provoqués par la drogue d’une mère, le froid et la faim contre les collants d’un enfant justicier combattant, soir après soir, nuit après nuit, le crime dans les rues de Gotham. Cela aurait pu l’aider. Cela aurait dû le canaliser. C’est ce qu’avait toujours voulu penser Bruce. Ce qu’il s’était toujours efforcer de croire. Jusqu’à ce que la violence, celle qui avait toujours été omniprésente en Jason, finisse par percuter de plein fouet la violence à l’état pur de Gotham, celle du Joker. Causant leur perte à tous les deux.

Et voilà qu’elle éclatait de nouveau au grand jour, cette violence, sous les lumières trop vives de cette soirée de gala qui retirait à Bruce toute possibilité de s’éclipser discrètement pour pouvoir laisser toute latitude d’intervention à Batman. Voilà qu’elle lui éclatait au visage, verbalement, dans ces piques lancées pour nul autre que tourmenter les invités en faisant monter en eux une pression d’autant plus grande que lui-même faisait mine de s’en amuser. La violence est là, dans cette façon de faire mine de s’amuser, d’être l’un des leurs alors qu’il n’était plus désormais que leur tourmenteur, faisant mine de participer à une fête qui, pour tous hormis lui-même, s’était depuis longtemps transformée en cauchemar. Et surtout, la violence éclatait physiquement, comme venait d’éclater ce coup de feu, laissant une balle se charger de déchirer les chaires de l’épaule d’un de ceux qui, au fond, n’étaient désormais plus que des otages.

Bruce, quant à lui, n’a que faire des propos injurieux d’un Jason au sommet de sa folie lui jette sans aucun ménagement. S’il y réagit, si ses lèvres se pincent, son expression se ferme un peu plus encore, ça n’est que pour jouer le rôle qu’on attend de lui : celui du milliardaire blessé, offusqué par ces mots qui devraient être autant de camouflés. Mais Bruce sait que Jason est bien loin de ce qu’il pourrait lui dire. Qu’il a déjà fait, dit, bien pire encore à son propos. Et même si l’allusion à la mort de ses parents le touche, les paroles de celui qui est toujours malgré tout son fils ne sont pas encore de nature à faire mouche même si, contrairement à ce qu’il affirme, il est bel et bien, comme, au fond, il l’a toujours été, sa seule cible. Mais Bruce sait bien que le jeune homme a encore de nombreuses ressources pour palier à cela.

Comme il déploie des ressources sur lesquelles Batman en était venu à s’interroger lorsqu’il l’a laissé lui-même verrouiller la salle dans laquelle ils se trouvent. Un doute bien vite levé quand il le voit, sous les frémissements de l’assemblée, les murmures de terreurs qui semblent soudain redoubler, y accoler un pain de C4 probablement de sa fabrication. Alors Bruce se mêle à ces rumeurs, même si au fond le voilà presque rassuré : Jason, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, ne commettra certainement pas l’erreur de le sous-estimer. La seule inquiétude de Batman à ce propos est que Robin ne tente de pénétrer dans la pièce par cette entrée, prenant ainsi le risque non seulement d’être blessé, voire pire, mais aussi de potentiellement blesser des civils dans la manœuvre selon la force de l’explosif – et Bruce connaît bien assez Jason pour savoir que ce dernier doit être assez puissant pour que les dégâts n’en soient pas négligeables. Mais Bruce connaît également bien assez son benjamin pour douter que ce dernier se contente d’une entrée aussi banale que par la porte ; un sens du spectacle qui, de son point de vue, lui vient aussi bien de son enfance auprès de la Ligue, entre discrétion absolue et mise en scène terrifiante, que de son expérience comme sidekick de Dick, quand celui-ci avait repris le masque de Batman. De toute façon, Bruce sait qu’il n’a pas le choix que celui de se fondre dans la masse, même si la masse elle-même n’a de cesse d’attendre après lui, semblant espérer qu’il ne trouve quelque solution miracle pour les sortir de là.

Sauf que de solution miracle, il n’en a pas parce que, pour la première fois depuis très longtemps, le voilà qui s’est laissé surprendre. Qu’il n’a pas su anticiper la présence de Jason à Nowhere, alors même qu’il avait levé le doute sur l’identité de celui qui portait le masque rouge dans les premiers temps de sa présence ici, avec l’aide de Hawks. Et qu’il n’était donc pas prêt à l’affronter dès ce soir. A la lancinante douleur des regrets qui vient, dès que ce fils perdu et retrouvé entre en jeu, lui lacérer la poitrine et qu’il s’efforce d’ignorer pour palier au plus urgent avec la force de l’habitude, se mêle donc l’amertume des prémices d’un sentiment de honte qui tambourine lentement à ses tempes. Il ne doit, pourtant, pas se laisser aller, il le sait. Il doit observer, analyser. Trouver une solution sans uniquement s’appuyer sur l’intervention de Robin. Sauf qu’il a beau y penser, il a beau creuser son esprit, encore et encore, il a beau connaître les moindres recoins de cette salle par cœur, il ne sait comment faire pour s’éloigner et contrer Red Hood. Pas alors qu’il ne sait même pas encore à quoi s’attendre de la part du malfrat.

Cela, il ne met pas longtemps à le découvrir alors que Jason les aligne tous, lui compris, devant une chaise sur laquelle ils sont tous censé se confesser. C’est donc de ça qu’il s’agit. De faire tomber ceux qu’il honnit plus que tout, en révélant leurs pires secrets, façon programme de téléréalité des plus sordides. Des secrets que même Bruce, Batman, n’est pas forcément parvenu à déterrer chez certains, leur passé étant inaccessible de par la destruction de leur monde. Mais Jason, lui, y est parvenu. Que ce soit par un réseau spécifique ou par il ne savait quel informateur, Jason avait pu obtenir ces informations-là. Bien sûr, Bruce savait, pour le premier d’entre eux en tout cas, qu’il cachait quelque chose de louche, sans être néanmoins parvenu à définir de quoi il pouvait bien s’agir – et c’était bien pour cela, comme pour beaucoup d’autres, que Bruce tenait à pouvoir le surveiller de près, peu confiant dans une quelconque rédemption, mais pas encore certain de ce qu’il pouvait avoir à lui reprocher. Cependant, cette information serait rangée dans un coin de son esprit, compartimenté, comme toujours – il la traiterait en temps voulu, plus tard. Mais alors que le second s’avance, Batman sait qu’il va devoir intervenir. Qu’il ne peut clairement pas faire durer cela.

Sauf qu’au moment où cette pensée le traverse, la salle est soudain plongée dans l’obscurité dans un grand claquement significatif d’une coupure d’électricité. Dans la seconde d’après, la grande baie vitrée située à l’opposé des invités rassemblés vole en éclat dans un vacarme qui résonne dans tout l’immeuble, se mêlant aux nouveaux cris de terreur. Aussitôt, Bruce s’écrie, sans avoir besoin de plus pour comprendre que l’un de ses alliés est à l’action : « Tout le monde à terre ! » Mais si lui fait mine de se jeter à son tour, ce n’est que pour mieux se rapprocher de la tablette qui vient de s’écraser au sol après avoir été jetée à terre par son nouveau détenteur. Il a besoin de ces informations, il a besoin de les retirer à Jason, même si celui-ci doit bien en avoir une copie quelque part. Et dès que cela sera fait, il pourra enfin s’éclipser. Et, enfin, laisser la place à Batman.

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Fathers should suffer their pain silently - Jason Todd Versusfighting
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