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Got it memorized - Toya Todoroki

Tomura Shigaraki
Tomura Shigaraki
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# Dim 31 Déc - 15:35
Survivre. C’était tout ce qui comptait. Survivre à l’hostilité de son nouvel environnement. A la faim qui le tiraillait parfois. Au froid de certains jours. Aux ombres qui semblaient le guetter, particulièrement la nuit. Survivre. Il n’avait aucun souvenir de son ancienne vie, même s’il savait en avoir eu une. Pas même des bribes de sons, ou d’images. Rien, si ce n’est ce costume qu’il portait en arrivant, ces mains qui couvraient alors ses bras, son visage. Ces mains qu’il retirait pour passer inaperçu, qu’il détestait autant qu’il ressentait le besoin, parfois presque vital, de les avoir auprès de lui. Ca, et la survie. Parce que s’il ne se souvenait de rien, il était malgré tout sûr d’une chose : il avait toujours dû survivre. Et pour ce faire, il avait toujours dû lutter. Il ne savait plus contre qui, contre quoi. Il ne savait plus comment. Mais cette lutte était ancrée dans son corps. Et dans chacune des cicatrices qui le recouvraient. Nombreuses. Trop nombreuses. Dont il n’était même pas sûr d’avoir réellement fait le tour.

Survivre à son environnement, donc. Et puis survivre aux autres. A ceux qui auraient voulu lui prendre le peu qu’il avait. A ceux qui auraient voulu avoir un pouvoir sur lui. Et surtout, à ceux qui avaient cru pouvoir user de lui comme d’un pantin. C’était ce qui venait de se passer. Exactement ce qui venait de se passer. Parce qu’il y avait ces hommes, qui avaient cru pouvoir s’en prendre à lui. Qui avaient cru pouvoir s’amuser en le bousculant un peu. Il y avait celui qui avait rit quand il avait fait tomber la main qui lui recouvrait le visage. Qui avait encore plus rit en voyant le mouvement de rage un peu plus fort encore provoqué chez l’amnésique. Et qui avait, en le regardant droit dans les yeux, sciemment écrasé du pied, réduit en poussière, la main désormais gisante au sol.

Il avait vu rouge, alors, comme le consacrait l’expression. On plutôt, s’il avait dû décrire cet instant, il n’avait vu qu’une puissante lumière blanche. Une lumière aveuglante. Une lumière qui s’accompagnait d’une rage si forte, si viscérale, qu’elle avait alors empli toutes les parties de son corps. Et cette rage s’était déchaînée. Cette rage, c’était une main, sa mains, cette fois, qui était venue s’enrouler autour de la gorge de l’importun, et qui avait serré, serré, serré. Cette rage, c’était celle qui avait frappé chacun de ceux qui tentaient de l’arrêter pendant que lentement, il ôtait la vie de celui qu’il tenait en son pouvoir. Cette rage, c’était celle qui s’était accompagné d’une alégresse si puissante quand la lumière dans les yeux de l’autre s’était éteinte. Puis qui l’avait poussé à se défendre toujours plus fortement, toujours plus violemment, contre tous ceux qui avaient le malheur de vouloir tenter de s’approcher.

Mais même cette rage n’avait pas suffi. Même son instinct de survie le plus puissant n’avait pu faire le poids. Pas face à une demi-douzaine d’hommes entraînés et armés. Il avait beau s’en sortir au corps-à-corps, ils étaient plus nombreux que lui. Et – momentanément – plus forts. Il avait malgré tout eu le temps d’en mettre deux autres hors d’état de nuire, avant que les trois derniers n’aient raison de sa combativité. Avant qu’il ne reçoive un coup à la tempe, celui de trop. Et qu’il soit presque assommé pour le compte.

C’est dans cet état de semi-conscience que les hommes l’avaient trainés au travers des rues serpentantes et sinueuses de l’Interstice. Dans cet état qu’ils l’avaient amené dans un bâtiment qui semblait plus que bien tenir la route, bien plus que beaucoup dans cette zone faites de ruines et d’étrange. On l’avait même traîné jusqu’à une pièce, deux qui lui tenaient les bras, l’autre qui ouvraient la marche ; pour le peu qu’il pouvait s’en rendre compte au milieu de la douleur qui lui vrillait le cerveau et le crâne, c’est ce dernier qui pris alors la parole : « On a quelque chose pour le boss. Il faisait un peu trop le malin, on s’est dit qu’il pourrait lui plaire. » Et joignant le geste à la parole, l’infortuné et homicidaire otage sent une poigne venir se saisir de ses cheveux couleur cendre pour lui relever le visage. Un visage déformé par un immense rictus malaisant, que toute joie semble avoir depuis bien longtemps désertée, alors que ses yeux de braise se pose sur le regard de celui qui lui fait face. Une chevelure blanche, des cicatrices plus prononcées encore que les siennes. Un visage qui devrait être familier, oui. Mais dans le regard de l’homme que l’on maintient à genoux à terre, il n’y a aucun signe de reconnaissance. Juste ce défi de le condamner à quoi que ce soit.
Toya Todoroki
Toya Todoroki
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Particularités & Pouvoirs : Alter : Crémation. Ses flammes bleues, surpuissantes et surexploitées, ont détruit - détruisent encore - les tissus cellulaires de sa peau, en surface comme en profondeur. Ses chairs s'assombrissent, se nécrosent, là où ses flammes jaillissent le plus ardemment : sous les yeux, le long du tracé de la mâchoire et jusqu'aux clavicules, aux bras et en travers du torse.
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# Jeu 4 Jan - 20:39
La défiance. Le dégoût. La crainte. C'est ce que le suturé inspire aux hommes du masque rouge et il s'en cogne éperdument, peut-être même que ça l'amuse superficiellement car, dans l'horreur qu'il suscite, Dabi revoit le visage décomposé et tremblant de son père. Il n'a pas besoin de l'adhésion de ces pions, à Todd de fédérer ses forces vives. Et de les manœuvrer utilement.
Dabi ne suit la cadence que par opportunité, parce que les recherches sur la drogue anti-alter servent son intérêt monomaniaque. Ironiquement, ses accréditations dans l'organisation criminelle sont de plutôt haut niveau et, en considérant son absence de tendresse pour la vie d'autrui, les subordonnés obtempèrent quand il ouvre la gueule. Il ne détermine pas exactement pourquoi Red Hood tient autant à marcher côte à lui, mais sûrement est-ce parce qu'un parallèle se dessine entre leurs aspirations respectives. Contrairement à Todd, Il se fiche de redresser les torts, de la justice pour les autres ou même pour lui, de l'idée d'une société assainie. Il se fiche bien de ce que les uns ou les autres peuvent devenir. Sa flamme, celle qui maintient sa carcasse mourante en vie, ne brûle que pour traîner Endeavor vers le fond. Sa flamme est indomptable. Le reste du monde est impersonnel, inexistant. Red Hood l'amuse autant qu'un être de chairs vives puisse le faire - et pourtant il l'a laissé se dresser sur le chemin de son requiem, une fois. Dabi ne cherche pas à s'auto-analyser, de ça comme du reste, il s'en fiche. Personne ne pourra interférer avec son grand final, celui pour lequel il respire encore.

Un sourire sans ardeur ourle le coin de ses lèvres et il relève mollement le menton en croisant un regard plus zélé que les autres ; la confrontation muette prend aussitôt fin et le cramé reprend sa revue des troupes, sa veste trouée claquant l'air sans empressement. Les mains dans les poches et le dos voûté il donne ses instructions de sa voix monocorde.
Il est là, dans cet entrepôt défraichi, pour coordonner le départ d'une opération visant à récupérer du matériel de pointe en vue de synthétiser une nouvelle molécule. La formule actuelle reste trop instable pour persister dans le temps, bien heureusement les équipes scientifiques planchent sur une solution.

Dabi observe le convoi qui est sur le départ, assis sur le rebord d'une fenêtre, le coude nonchalamment hissé sur sa jambe repliée. Il abaisse un regard morne sur l'agitation en contrebas et saute de sa hauteur pour tuer l'ennui, aller voir ce que les gars qui étaient partis en reconnaissance ont rapporté. Un audacieux, alors ?  Le suturé entend dire de la prise du jour qu'elle pourrait plaire au masque rouge alors il se décide à aller vérifier par lui-même, sa curiosité effleurée de loin. Si l'intrus n'est pas à la hauteur, Crématorium le transformera peut-être, qui sait, en bois de chauffage. S'il s'est entendu avec Todd pour ne pas liquider ses hommes sans motif valable, qu'il tient sa promesse parce que le bénéfice est mutuel, il n'apprécie pas particulièrement les erreurs de casting et les pertes de temps.
Il arrive devant le cortège de sbires d'un pas flegmatique mais, rapidement, la surprise - quelque chose qu'il n'expérimente presque jamais, trop désancré et désintéressé - monte dans son regard céruléen. L'homme échevelé qui est fermement maîtrisé, il le reconnait d'une traite. Comment peut-il être ainsi tenu en respect, hein ? Voilà qui ne fait pas grand sens. A part s'il n'a plus le plein contrôle de son alter. Un sourire fleurant le malsain étire ses sutures et, aussitôt, une traînée de feu bleu paraît le long de son avant-bras. Les portefaix, qui s'amusaient un peu trop à son goût, effectuent par réflexe bien ancré un pas de retrait. Hors de ma vue. Décrète sa voix traînante. La flamme s'intensifie alors qu'il relève le bras, sans relever les yeux - qui scrutent toujours Shigaraki - dans un mouvement d'automate décadencé. Les hommes de main ne se font pas prier et relâchent abruptement leur convive avant de déguerpir. Et toujours, sans pudeur, ses yeux bleus mornes où danse une étincelle folle dans ceux de son ancien allié qui irradient de combativité. T'es dans un sale état, "boss". Marmonne t-il en abaissant son dos, son propre sarcasme provoque l'accentuation de son sourire détraqué. Pourquoi ils sont encore entiers, hein ? D'un mouvement lent de la tête il désigné l'endroit par lequel les balourds ont fui. Si son hypothèse est la bonne, probable car cette ville a réduit au silence les capacités de plus d'un larron,  son ancien leader ne lui sert sur le papier plus à grand chose, or il n'est ni un grand sentimental ni un grand matérialiste. Même s'il n'a pas d'aigreur particulière envers le cendré. Il pourrait s'en moquer tout son soûl. Et, pourtant, il sourit. Parce qu'il reconnait formellement celui qui le défie d'un regard assassin, son attitude. Il a encore le mordant et la volonté de détruire qui faisaient de lui un visionnaire correct. Alors ça vaut le coup de considérer que, peut-être, son alter n'est qu'en dormance.
Il lui tend la main pour l'aider à se relever. C'est avec ce regard de tueur que tu fêtes nos retrouvailles ? Ironise t-il, l'air détaché.

• • •

Dabi.
As I wander my way right into Hell, an invitation with no emotion. 'Cause I don't know and I don't care even if turns from dream to nightmare.

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# Mar 16 Jan - 14:29
Les mains. Elles sont partout sur lui et laissent sur sa peau une sensation de brulure que ses pires ruades, même à demi-conscient, ne parviennent pas à faire retirer. Elles le tiennent si fermement et le dégoûtent plus encore, toutes vivantes qu’elles sont, que celles sans vie qui gisent à ses côtés. Parce qu’ils ont osé, oui. Ils lui ont retiré ses mains, une fois qu’ils l’ont pu enfin le maitriser, mais n’ont au moins pas fait l’erreur de les détruire comme leur infortuné compagnon en avait eu la brillante idée. Et c’est leurs mains désormais qu’il sent sur lui, en lieu et place de celles qui couvrent d’habitude son corps, derrière lesquelles il se réfugie comme on se réfugierait d’une tempête de neige sous le toit d’une maison délabrée, du-sait-on la savoir hantée. Ce sont ses mains qui l’attirent et le tirent jusqu’à ce qu’il devine être leur chef, le jette presque au sol tout en refusant toujours de lui laisser la moindre liberté de mouvement. Les mêmes mains qui jettent les siennes au sol, à ses pieds, en a-t-il conscience même sans les voir directement, trop concentré qu’il est à ne surtout pas baisser les yeux. Ne pas détourner le regard. Ne pas montrer le moindre signe de faiblesse face au nouveau venu qui l’inspecte sous tous les angles, comme s’il n’était qu’un animal. Même si, au moins, lui, ne le regarde pas comme s’il n’était qu’un nuisible, un cafard.. Ne pas lui accorder ce plaisir, à quiconque, d’ailleurs. Jusqu’à ce qu’une flamme apparaisse le long de son bras et qu’il somme ses hommes de se retirer. Et les autres hommes disparaissent. En même temps que leurs mains honnies.  

Il ne les voit même pas partir, le jeune homme au sol, car toute son attention est soudain portée sur ce nouveau geôlier. Celui qui représente l’autorité, oui. Mais surtout, celui qui représente le danger, alors qu’une chaleur résiduelle flotte encore dans l’air après sa démonstration, qu’une odeur de fumée plane encore entre eux. Et ça, il le respecte, l’amnésique. Assez pour que la rage dans son regard laisse l’espace à un brin de curiosité. Une curiosité méfiante, abrasive, qui n’empêche en rien qu’il serait prêt à lui sauter au cou à la première occasion. Mais une curiosité qui grandit encore un peu plus quand l’autre le surnomme boss. Parce que c’est la preuve, s’il en faut une, qu’il le connaît, mais pas d’ici. Qu’il le connaît de son ancienne vie, de sa vraie vie. Et qu’il est probablement celui qui pourrait lui en apprendre le plus sur lui qu’il n’ait pu croiser jusqu’à maintenant.  

Alors il ne répond pas, l’amnésique. Il se contente d’écouter, ses yeux plissés, ses lèvres, que l’on pourrait croire définitivement closes, serrées l’une contre l’autre, plus émaciées que jamais. Il l’écoute s’étonner, de cette voix traînante confinant à l’indifférence, qui colle si parfaitement à son attitude nonchalante qu’on ne pourrait l’imiter, même avec les meilleurs talents de comédien qui soient. Et lorsqu’il lui tend la main, le jeune homme aux cheveux de cendre prend enfin conscience qu’il est toujours à genoux, toujours dans cette position de faiblesse qu’il honni plus que tout. Alors il l’ignore, cette main, et prend le temps de ramasser les autres mains, ses mains qui trainent toujours au sol, et de les replacer, avec une minutie qui confère presque au toc, grimaçant lorsqu’il réalise pleinement que celle de son visage a définitivement disparu. Elle n’est plus là. Elle n’est plus là pour le cacher, le protéger. Elle n’est plus là pour être ce poids pesant sur ses épaules autant que son fardeau. Elle n’est plus .  

La vague de rage qui l’a étreint plus tôt semble revenir avec force et son regard semble presque en briller alors qu’il le reporte de nouveau sur l’autre homme, n’ayant pas hésité une seule seconde à l’ignorer le temps de remettre de l’ordre dans sa tenue. Et c’est avec cette même hargne dans la voix qu’il lâche, avec tout le dédain duquel il est capable : « Je ne sais pas qui tu es. Mais l’inverse à l’air on ne peut plus faux. Et j’exige de connaître les informations sur moi que tu détiens. » qu’il lâche, alors que sa main est revenue dans un réflexe gratter la peau de son coup, dans un geste de nervosité qu’il lui est impossible de contrôler. Il n’est peut-être pas vraiment en position d’exiger, mais qu’à cela ne tienne, ce n’est certainement pas ce qui pourrait le retenir. Il a bien envisagé, évidemment, de mentir, de tenter de le duper, de prêché le faux pour obtenir le vrai, mais il sait d’ors et déjà que c’est peine perdue. L’autre le connaît assez pour qu’il ait été son boss, il lui aurait donc été impossible de jouer le jeu. Il n’en sait pas assez sur lui-même pour donner le change. Mais il obtiendra ses informations, quoi qu’il en soit. Il ne sait pas encore si cela se fera dans le calme ou d’une manière plus forte, mais il se jure à lui-même qu’il les obtiendra.
Toya Todoroki
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# Lun 26 Fév - 22:04
Il exige, allons bon. Le suturé esquisse un sourire m'en foutiste et rengaine la main tendue que Shigaraki a snobé. Il reconnaît bien là le tempérament hargneux du type mais ça ne lui donne aucun passe-droit, tout se mérite. Il n'avait qu'un respect circonstanciel pour son boss et la donne est bien différente, aujourd'hui. Il demande à être re-convaincu.
Le brûlé ne compte donc pas lui donner la réponse toute cuite. "Sinon quoi ?" Questionne sa voix morne, mains dans les poches de son pantalon clouté, histoire d'enfoncer le couteau. Dabi ne part pas du principe qu'il lui doit quoi que ce soit et son attitude le fait bien savoir. Lorsque l'autre s'agite à la recherche de ses mains, il est intrigué de loin, n'ayant jamais cherché à savoir ce qu'elles pouvaient représenter pour lui - l'Alliance respectait au moins un principe ; celui de ne pas fouiller dans le passé de ses membres. Peut-être bien qu'il suivait cette règle tacite par désintérêt, mais il faut admettre qu'elle aura été plutôt pratique.

Enfin. Dabi n'est pas un grand nostalgique et ses yeux bleus inspectent celui qui est une ressource comme une autre. Il faut avouer que son caractère de merde lui accorde un bon point car le cadavre ambulant n'aime pas les petites choses fragiles qui geignent à la première mise à l'essai, il en aura cramé plus d'un, des dégonflés qui se croyaient rois du monde. Il gamberge un peu, se demande ce qu'il pourrait bien faire d'un Shigaraki dépossédé de ses capacités mais pas de son tempérament. L'empathie c'est pas le truc de Tôya, il ne s'encombre pas de ces choses là et certains diraient même qu'il n'est plus capable de les ressentir, que les connexions cérébrales requises ne se font plus, qu'il est bien trop cramé. De ça comme du reste, des pronostics comme du relationnel, il s'en fout.

Il pourrait le laisser là, dans sa merde. Cependant quelque chose d'indistinct le retient de le laisser en pâture aux basses pulsions de ses sbires. Il ressent un truc, l'auto-analyse c'est pas son fort, peut-être une intuition. Il se dit que c'est peut-être l'amnésie dont le cendré souffre qui bride son alter - sûrement que, pour quiconque d'autre, il n'aurait pas cogité aussi loin et s'en serait tenu à l'absence du profit immédiat.
Son sourire n'a pas encore tiré sa révérence ; il s'accentue suite à ce semblant de délibération. "Et tu comptes faire quoi au juste ? T'as au moins un objectif ?" Il le défie du regard et il ne peut pas, cette fois, prétendre le total désintérêt. Quelque chose s'est enclenché. "Dabi." Commence t-il avant de lui faire dos, pour bien signaler qu'il ne craint rien de sa part et le pousser à se lever le cul, il fait quelques pas nonchalants. "On faisait plus ou moins cause commune. On comptait détruire les pseudo-héros et leur hypocrisie, ça te dit quelque chose ?" Après un moment il se retourne vers lui. "Si tu veux en savoir plus, montre moi que t'en veux." Il le provoque, certes, mais se trouve étonnement sympathique.
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# Sam 9 Mar - 22:34
« Sinon je te réduis… » Danger Il le sait. Le sent. A ses trippes qui se tordent même s’il n’en montre rien. Comme un animal. Un instinct. Implacable. Qui ne l’arrête pas. « … en cendre… » Douleur. Non. Pas des cendres. Souvenirs. Qui vrille le crâne. C’est l’odeur persistante de brûlé qui le trouble. La chaleur résiduelle qui perturbe ses pensées. Lui, ce qu’il veut, c’est autre chose. De la poussière. Si fine qu’elle pourrait s’envoler. A la moindre brise. Il la voit presque danser devant ses yeux.

Mais non. Devant ses yeux, il n’y a que cet homme. Cet homme et son attitude nonchalante. Les mains enfoncées dans les poches d’un manteau clouté. Qui pourrait le tuer, à n’en pas douter, d’un simple geste de la main. Avec ce regard si vide de toute envie, de tout intérêt. Qui semble peser sur l’amnésique de tout son poids. Alors il sent sa poitrine qui se gonfle, le jeune homme sans nom. La flamme dans ses yeux qui redouble d’ardeur, s’agite sans cesse. Qu’aucune averse ne saurait éteindre. Il ne sait pas pourquoi. Il ne sait rien de sa propre vie avant son arrivée ici. Mais cette absence d’envie dans les yeux si bleus sont comme une annonce hurlée au monde. Comme s’il ne croyait en rien. Comme s’il se moquait de tout. Que l’amnésique ressent comme une infection, profonde, qu’aucun antibiotiques ne saurait calmer. Il n’a aucune idée de ses propres idéaux. Mais ce qu’il en comprend, c’est que les siens l’ont toujours tenu à la gorge.

Et puis la rage, soudain, se calme. Aussi rapidement qu’elle est venue, comme soufflée en une seconde, ne laissant derrière elle qu’un chaos digne de la fin d’un festival particulièrement alcoolisé. Parce que le regard de l’autre s’est enfin allumé. D’un sentiment que l’amnésique ne saurait définir – peut-être a-t-il su, il fut un temps ? Mais il en doute. Tout ce qu’il peut voir, tout ce qu’il peut y lire, lui, c’est un défi. Un vrai, cette fois. Pas un de ceux qui alimentent sa haine, comme cet homme, l’autre soir, dans une quelconque taverne, qu’il a définitivement fait taire en le mutilant très gravement à l’aide d’une paire de longs ciseaux jaunes qui traînaient par là. Juste parce que ses yeux se faisaient trop insistant. Juste parce qu’il a cru pouvoir se moquer de lui. D’un simple regard. Non, c’est différent, cette fois. Et c’est peut-être ce qui pousse l’amnésique à lui répondre une fois de plus sur la suite de ses intentions : « Reprendre ma place. » Voilà ce qu’est son objectif. Retrouver ses souvenirs. Retrouver sa vie.

L’allure dégingandée de l’autre lui semble plus familière que ce qui semble bien être un nom que l’autre lui jette comme on jetterait un os à un chien en lui tournant le dos. Il serait si simple de l’attaquer, là, maintenant ; mais cela, il le sait, ne l’amènerait à rien. Sauf très sûrement à sa propre mort. Alors il se lève, quand l’autre s’éloigne. Il se lève pour le suivre. Tout en vérifiant que les mains qui lui restent - toutes les mains – sont bel et bien en place. Avant-bras, côtes, biceps, cou. Et ses ongles qui viennent griffer la peau de son visage où une manque. Définitivement.

Les héros. L’amnésique en a entendu parler, depuis qu’il est ici. Mais cela lui a semblé juste un terme parmi d’autres. Comme une simple rumeur dont il n’avait pas à se soucier. Cependant, cette voix donne un sens particulier à ce mot. Comme un grincement spécial. L’hypocrisie. Les gens qui se sentent supérieurs moralement. Il ne se souvient de rien. Mais il sait qu’il déteste ça. Alors il n’a aucune affection particulière pour ce type-là. Mais il sait qu’il détient des clés. Bien trop pour qu’il le laisse le jeter dehors, sans plus une autre explication. « Par quoi on commence, boss ? » Il ne fait même pas semblant d’une fausse obséquiosité alors qu’il lui emboîte le pas. Le dernier mot est même dégoulinant d’acidité. Mais s’il doit lui prouver quelque chose, il le fera. Et il aura enfin accès à lui-même. Enfin accès à son ancienne vie.
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