Dedale ft Leon

Albert Wesker
Albert Wesker
✦ Agent of chaos
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Oeuvre d'origine : Resident Evil/Dbd
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Âge : La quarantaine
Quartier : The heart
Situation amoureuse : 6 sur l'echelle de Kinsley (very gay)
Métier : Officiellement à la tête d'une entreprise pharmaceutique (Big Pharma, c'est lui), officieucement dans un business lucratif et criminel centré sur les drogues en tout genre.
Type : Humain modifié
Particularités & Pouvoirs : Force, vitesse et longévité surhumaine, guérison rapide
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# Jeu 27 Juil - 0:26
4 Times Wesker didn’t say I love you but showed it anyway.

I.

Wesker avait embauché trois types de scientifiques. Les premiers servaient son business officiel, fabriquaient, amélioraient et produisaient des médicaments pour le grand public. Les seconds servaient son business non officiel et ils fabriquaient, amélioraient et produisaient toutes sortes de drogues récréatives. Les derniers eux, étaient au nombre de deux, menacés, jurés au secret, ils s’occupaient d’essayer d’améliorer le virus d’Uruboros avec des échantillons de son propre ADN. Il avait réussi à faire un substitut dans ce monde pour continuer à avoir ses pouvoirs de manière moindre mais il aspirait toujours à retrouver ses capacités d’antan et comptait un jour appliquer le même plan qu’il avait voulu faire dans son propre monde. Il attendait juste sagement son heure.

Les deux scientifiques ne communiquaient avec lui qu’en cas de découverte importante ou de problèmes. Et il ne le faisait certainement pas sur son téléphone personnel auquel Leon avait accès et auquel il souhaitait cacher tout particulièrement cet aspect de sa vie. Découvrir cela, ce serait mettre fin à jamais à leur histoire et provoquer leur chute. Wesker avait dit vrai cette nuit là, il ne voulait pas faire du mal à Leon. Il savait aussi que ce n’était pas le désir de Leon de lui faire mal mais qu’il n’hésiterait pas pour le stopper dans ses plans. Et malheureusement lui n’hésiterait pas pour les mener à bien.

Il n’aurait jamais cru vouloir retarder l’exécution de ses plans et certainement pas pour quelqu’un d’autre. Et pourtant lorsqu’il entend la sonnerie de son second téléphone dans son bureau, il ne bouge pas d’un centimètre.

Il doit voir Leon ce soir, il a passé l’après-midi à faire du shopping avec Ashley et lui a promis que la nuit serait la leur. Wesker avait pris la peine de commander un repas dans un restaurant qu’il devait passer chercher avant de le rejoindre.

Il pourrait tout laisser tomber, il pourrait l’appeler pour annuler. Il pourrait faire un tas de choses. Et pourtant, il ne fait rien. Contemple sa propre décision et laisse échapper un petit souffle alors qu’il serre l’arrete de son nez entre ses doigts.

Ses plans pourront attendre, pour ce soir Leon est le plus important et s’il retarde l’inévitable destruction de leur relation par la même occasion ? Qui pourrait l’en blâmer.

II.
La journée (et nuit) qu’il avait passé avec Leon et sa petite robe rouge avait étonnamment été l’une des plus extatiques de sa vie. Qui aurait cru qu’une robe rouge lui ferait autant d’effet ? Il ne s’était certainement jamais essayé à la chose et ne l’avait même jamais envisagé. Et pourtant, il avait une affection toute particulière pour ce petit bout de tissus tant et si bien qu’elle résidait désormais dans son dressing et qu’il ne pouvait s’empêcher d’en toucher brièvement le tissu doux lorsqu’il choisissait sa tenue du jour.

Il savait que l’idée de recommencer avait germé dans son esprit, il savait aussi que Leon ne serait absolument pas contre cette idée.

Il n’était certainement pas dans la tête de Leon – et dieu merci, les jeux de mots devaient ricocher dans son esprit à une vitesse intolérable – mais il savait qu’il n’était pas forcement facile de se rendre si vulnérable pour quelqu’un. Que cette forme de travestissement n’était pas donné à tout le monde. Leon avait apprécié cette nuit, Wesker également. Mais il souhaitait faire quelque chose de spécial pour lui rendre la pareille.

Il n’avait jamais pensé non plus à faire cela, ne s’était jamais imaginé un jour le faire. Mais il n’avait aucun problème à épicer leur vie sexuelle. Et aucun problème à tenter de nouvelles expériences avec l’autre homme.

Aussi, Wesker s’était il acheté une petite robe rose accompagné d’un collier en ruban rose.

Et n’en avait bien sûr pas dit un mot à Leon.

Celui-ci devait le rejoindre à son appartement comme il le faisait de plus en plus souvent depuis leur rencontre. Wesker avait pris une douche puis avait enfilé la robe. Il s’était observé quelques secondes dans le miroir, avait hésite à ne pas tout abandonner. Qu’il le veuille ou non, son esprit était encore marqué par des années d’idées contraire sur la question. Lui c’était toujours consideré comme un homme cisgenre, il avait été très conscient de cela et l’était toujours. Leon lui avait montré qu’il était possible d’être un homme, de porter une robe et d’être incroyablement sexy.

Lui, n’arrivait pas à s’enlever de l’esprit qu’il se mettait dans une position de vulnérabilité absurde. Et si cela ne plaisait pas à Leon ? Il serait humilié d’avoir fait tous ses efforts pour avoir un résultat négatif. En soit, la robe peine à maintenir sa stature musculaire et sa taille impressionnante. Elle lui remonte très haut sur les cuisses et il peut sentir le tissus froid bouger sur sa peau. La sensation n’est pas désagréable mais il est tout de même tendu.

C’est parce qu’il est prêt à se rendre – un peu – vulnérable pour Leon comme lui a pu le faire qu’il ne change pas d’avis sur son plan pour ce soir. C’est parce qu’il s’est autant attaché à lui qu’il est capable de passer outre ses doutes. Il attend sagement l’arrivé de l’autre homme, s’assoit sur le lit en croisant les jambes et lorsqu’il entend la voix de Leon appeler son nom, il lui répond « In the bedroom »


III.
Wesker n’avait jamais pensé qu’il apprécierait les petites choses routinières de la vie avec quelqu’un. Il n’avait en vérité pas vraiment eu l’occasion d’expérimenter cela avant son arrivée dans ce monde et sa rencontre avec Leon. Mais ils étaient tombés dans un rythme naturel l’un avec l’autre. Bien sûr, leur vie sexuelle était mouvementée, ils se surprenaient mutuellement constamment et ils aimaient tout deux avoir une pointe de danger dans leur vie quotidienne.

Et pourtant, il s’était habitué à se réveiller dans le même lit qu’une autre personne même s’il se réveillait à chaque changement de respiration ou au moindre mouvement de son amant. Il s’était habitué à partager une salle de bain ( et parfois être en retard car l’un ou l’autre se laissait séduire). Les produits capillaires de Leon siégeaient fièrement dans sa salle de bain. Il faut dire qu’il ne lésinait par sur les moyens à ce sujet, il aurait presque pu se moquer de lui s’il n’appréciait pas de lui tirer ses cheveux si soyeux durant leurs ébats.

Wesker s’était habitué malgré lui à des choses si mondaines, si normales qu’il ne savait pas trop quoi en penser mais qu’il ne souhaitait pas arrêter.

Leon avait choisi ce soir un film et ils étaient lovés l’un contre l’autre dans le canapé. Lui ne savait même pas de quoi ce film parlait, n’avait rien compris depuis le début de celui-ci et avait estimé que l’humour était si bas que même un chimpanzé aurait ri. Lui n’avait pas lâché un seul sourire depuis le début. Il était presque sûr que Leon avait choisi ce film pour le torturer. Et il l’aurait été si le rire charmant et bruyant de l’autre homme ne le fascinait pas autant. Bien sûr, il flirtait beaucoup mais il n’était pas lui homme à faire rire. Aussi, ce rire était suffisamment rare pour le fasciner. Au lieu de regarder le film, il ne pouvait s’empêcher de regarder fixement Leon et d’admirer toutes les émotions qui passent sur son visage. Le premier sourire de la soirée de sa part se bat pour apparaître sur ses lèvres et il finit par gagner avec une douceur presque maladive. Il l’observe avec ce petit sourire doux et il n’a pas envie d’être quelque part d’autre, juste dans ce moment à profiter de sa chaleur contre lui, de son bras autour de son dos et de la vibration de son rire contre son torse alors qu’il rit à une blague que Wesker n’a encore pas compris.

Quand Leon tourne son visage brièvement vers lui, sentant peut être son regard sur lui, il ne peut s’empêcher de l’embrasser tendrement.

IV.

Il ne savait pas vraiment comment ils s’étaient tous retrouvés dans cette situation. Wesker, Leon et Ashley à fêter noël tous les trois.

Wesker était si perturbé par la situation qu’il n’avait pas protesté ni jugé le pull de noël moche de Leon avec des petits zombies dessus qu’il trouve tout à fait de mauvais goût. Et qu’il lui enlèvera avec plaisir dès qu’Ashley sera partie.

Il n’avait pas prévu de passer le réveillon autrement qu’avec Leon et pourtant il se retrouvait à devoir le partager avec Ashley. Pour son plus grand plaisir bien entendu.

Il savait au fond que la jeune fille était toute seule dans cet univers, qu’elle n’avait aucune famille à part Leon dont elle était proche et pour tout l’agacement que son existence lui procurait, il n’avait pas pu dire non à Leon pour l’invitation.

Aussi s’était il retrouvé à lui chercher un cadeau de noël – même si Leon lui avait explicitement dit de ne se préoccuper de rien. Il avait voulu faire les choses bien. Ashley était seul tout comme eux dans ce monde. La seule chose qui l’intéressait lui dans les fêtes de fin d’année était la possibilité d’embrasser Leon sous le gui. Mais il s’était prêté au jeu pour Leon et un peu pour Ashley. Il avait décoré l’appartement avec Leon sans trop se plaindre mais en espérant une récompense – qu’il avait obtenu.

Il avait aussi réfléchi à un cadeau qui pourrait plaire à Ashley et lui être utile. Il avait fini par trouver une idée et lui avait acheté un ordinateur portable qui lui servirait pour ses études, pour sa vie privée. Il savait qu’elle avait du mal à se faire de l’argent, qu’elle vivait sur des économies et qu’elle avait besoin de cet ordinateur.

Aussi, l’avait t’il fait emballé – il n’aurait pas été jusqu’à le faire lui même – et l’avait déposé aux pieds du sapin.

Quand Ashley l’avait ouvert, elle avait eu un moment de pause muette. Avait levé des yeux interrogateur vers eux puis avait lu la carte très simple qu’il avait attaché. « Merry Christmas Ashley. -W ». Il l’avait vu hésité, se lever. Faire un pas vers lui. Ses bras s’étaient levés comme pour le prendre dans ses bras. Il s’était presque tendu. Ses bras étaient retombés presque aussitôt à ses cotés. Puis elle lui avait tendu la main. Maladroitement, il lui avait serré la main avant de s’éloigner en prétextant devoir vérifier la cuisson du dîner.

Elle avait eu l’air touché par son geste et il ne savait pas trop comment réagir. Il ne pouvait pas bien lui avouer que s’il avait fait tout cela pour elle c’était surtout pour rendre Leon heureux.

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Leon S. Kennedy
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# Sam 29 Juil - 23:39
4 times Leon wasn’t told I love you but heard it anyway and one time he said it without words


I.


Certains soirs, lorsque vous ne rentrez pas ensemble, tu es obligé de te poser des questions. De te demander ce qu’il fait. De déterminer si tu aimerais vraiment connaître la réponse et briser tout semblant d’illusion pour de bon. Tu n’es pas crédule au point de croire au masque qu’il te présente. Mais parfois, tu aimes prétendre.

Mais tu n’es pas oisif non plus durant ton temps libre. Présentement assis sur une chaise, le dossier à l’avant, tes mains croisées dessus, tu toises le scientifique qui se tient devant toi. Wesker les choisit bien. Il n’a rien lâché. Il est loyal. Mais tu n’es pas un tortionnaire. Tu n’es pas là pour lui extraire de force des informations qu’il ne veut pas révéler.

Ce que tu sais : il travaille sur un projet différent, et important. Confié par Wesker. Il est tenu au plus grand secret. Cela peut vouloir dire tout et rien. Maintenant que tu l’as découvert, nul doute qu’il s’empressera de faire d’autant plus attention. Peut-être même qu’il en parlera à son employeur. Que tous tes progrès seront effacés sur un simple coup de tête. Qu’à cela ne tienne.

Le menton posé sur tes mains, comme si toute la situation t’ennuyait, tu réitères les instructions d’un ton morne. Appeler Wesker. Lui annoncer qu’il a fait des progrès significatifs. Peu importe, trouver une excuse pour l’appâter. Tu ne sais pas ce que tu cherches à accomplir ; il découvrira rapidement le pot aux roses. Mais ce soir vous avez des projets. Une partie de toi a envie de tester. De voir jusqu’où va son dévouement. Pour toi, pour ses ambitions. Une façon de voir à quel point la laisse que tu as toi-même mis autour de ton cou est courte. Il s’agit de tirer. De voir qui trébuchera le premier.

L’employé proteste, et tu te redresses, prends une expression agacée. A-t-il besoin d’un rappel ? Peut-être que Wesker serait intéressé de savoir comment il occupe une partie de son temps, nul doute grassement rémunéré. C'est que parfois, tu parles un peu trop. C'est plus fort que toi, tu aimes le son de ta voix. L’air déconfit, l’homme extrait enfin son téléphone, lance l’appel de ses mains tremblantes.

Toi, tu es déjà parti. Tu sauras bien assez vite si tu auras de la compagnie ce soir. Peut-être que la laisse est suffisamment longue pour que personne ne tombe. Peut-être qu’il t’aime suffisamment pour prétendre ne pas te voir tirer dessus comme un enfant qui teste ses limites. Peut-être que tu l’aimes assez pour amortir ta chute entre ses bras. Ou la sienne entre les tiens.

Lorsqu’il se présente, ponctuel, parfait, un repas au bout de la main en offrande, tu ravales quelque chose de douloureux en toi. C’est que tu es tombé, que tu tombes toujours plus, mais pas de la façon dont tu pensais.


II.

La vie à ses côtés est rarement monotone. Parfois routinière - les meetings, les restaurants, les nuits entre ses draps. Mais pas monotone. Régulièrement, l’un de vous décide de surprendre l’autre. D’introduire un peu d’inattendu. Peu importe de quelle façon, dans quelle mesure. Un message dessiné sur le miroir de la salle de bain. Une virée inattendue en direction du port. Des menottes glissées sous l’oreiller. Un texte suggestif au milieu d’une réunion solennelle.

Tu aimes ces moments. Tu aimes votre capacité à vous surprendre. La spontanéité, l’amour du danger, le goût pour l’inédit. Pour lui, tu es sûrement une curiosité à analyser, une expérience continue. Pour toi, il est un défi à relever. Fascinant et mortel, plus risqué qu’aucun autre, et tu l’aimes doublement pour ça.

Parfois, il lutte contre lui-même, contre ses instincts, pour mieux te séduire, te faire plaisir. Tu ne sais pas quoi faire de ces moments là. Du Wesker qui balaie ses convictions sur l’autel de votre relation. Même si ce ne sont pas ses principes plus importants, pas ceux que tu le souhaiterais voir sacrifier sans pouvoir le demander de lui. Tu n'attends rien, et tu es continuellement surpris par sa capacité à donner. Sa capacité à écouter, à ajuster. A faire des compromis.

Ce jour là est une de ses fois. Tu rentres dans son appartement sans t’attendre à quoi que ce soit de particulier, guidé par sa voix. Tu ouvres la porte de façon nonchalante, et tu te figes tout entier. La surprise d’abord. Puis l’attraction, soudaine, férale, indéniable. L’envie de tirer sur son collier pour l’amener à toi, de glisser tes mains sur ses cuisses, sous sa robe, de lui montrer exactement ce que tu penses de sa tenue. A quel point il est séduisant ainsi. Et puis, inattendue, la bouffée d’affection. Tu as une idée de ce qu’il lui en coûte de se présenter ainsi à toi. De se montrer vulnérable d’une certaine façon. Qu'il le fasse malgré tout pour toi suscite en toi une émotion indescriptible.

Ton cœur bat la chamade alors que tu retrouves ton souffle et que lentement tu t’approches. Look at you, so perfect, tu murmures avec révérence et adoration tandis que tu te laisses tomber devant lui, comme un dévot prêt à vénérer son dieu. Prêt à manifester ton adoration pour chaque centimètre de sa peau, prêt à y consacrer le restant de ta vie.


III.

Une découverte faite tardivement au sujet de Wesker : ses références en matière de pop culture laissent à désirer. Ce n’est pas étonnant de la part de quelqu’un qui a grandi dans un laboratoire. Il est peut-être un peu tard pour rattraper sa culture Disney, mais tu peux encore faire quelque chose pour sauver ses références cinématographiques plus adultes (mais pas trop adultes non plus). Tu as toi-même des années de retard à rattraper, n'ayant longtemps pas eu le luxe de te poser dans un canapé. Ta seule limite sont les films de zombies. Tu ne les apprécies pas de la même façon après les avoir vus devenir une réalité.

Tu t’es donc fait une mission de lui faire découvrir les films cultes des dernières décennies, mais elle est jusqu’ici couronnée d’un succès mitigé. Rarement tu as réussi à lui arracher une lueur d’intérêt devant un film et, autant que tu saches, jamais un sourire ou une larme. Mais tu ne désespères pas. Tu te dis que si cela lui était si pénible il t’aurait stoppé depuis longtemps, or il continue à tolérer tes efforts bon gré mal gré. Peut-être uniquement parce que tu aimes te coller à lui durant vos visionnages.

Ce soir, tu optes pour un classique qui ne manque pas de te faire rire ; rien de moins qu’un Monty Python. Tu sais avant de lancer le film qu’il va en détester l’humour, l'histoire, de bout en bout. Tu sais aussi que tu le savoureras d’autant plus. Au final, tu te laisses emporter par les répliques de ton enfance. Tu ris facilement, sans retenue.

Le film est déjà presque fini quand tu prends enfin conscience de son regard sur toi, mais soudain, il est impossible à ignorer. Lorsque tu te tournes vers lui, le visage insondable dans la semi-obscurité, la luminosité changeante de l’écran de la télévision dessinant des ombres mouvantes sur son visage, tu te demandes depuis combien de temps il t’observe.

Les lèvres qui se posent sur les tiennes suggèrent qu’il attendait depuis un long moment déjà de pouvoir dérober ton attention. Tu soupires doucement et fonds entre ses bras, film oublié. Lorsqu’il s’agit de ton intérêt, il n’y a pas de compétition. Personne ne te subjugue comme lui.


IV.

Ce n’était pas vraiment un Noël que tu aurais pu t’imaginer un jour. Le passer avec Claire, Chris et même Jill, pourquoi pas. Cela serait sûrement arrivé, tôt ou tard. Mais Ashley et Wesker ? Quel trio improbable vous faites. Mais c’est ta seule famille, ici. Et inversement. Tu ne peux pas imaginer Ashley passer les fêtes toute seule pour la première fois. Tu ne peux pas envisager de laisser Wesker de côté en dépit de tout ce qu’il pense de tes grands discours sur la magie de Noël.

Alors vous voilà tous les trois. Un semblant de famille, tentant de mettre de côté ses désaccords pour passer un bon moment. Chacun y met du sien, cette fois. Vous ne faites pas tout à fait illusion, mais presque. Wesker en fait même plus qu’attendu ; lorsque tu découvres son cadeau pour Ashley sous le sapin, tu es d’abord surpris, puis incertain. Mais tes doutes s’évaporent lorsqu’elle l’ouvre et que son visage traverse plusieurs émotions compliquées avant d’aller le remercier maladroitement.

Lorsqu’il esquive la gêne du moment, tu le suis dans la cuisine pour venir te coller contre lui, bras enroulés autour de son torse. Sans rien faire de plus que respirer lentement contre son dos. Dépassé par tout ce que tu ressens pour lui. Continuellement surpris par ce qu’il est prêt à faire pour toi - parce que tu n’es pas idiot, ce cadeau à Ashley c’est avant tout un geste pour toi. Tu déposes sans un mot un baiser entre ses omoplates avant de disparaître.

Plus tard, avec un sourire satisfait, ton émoi soigneusement dissimulé, tu lui tends ton propre paquet cadeau - rien de bien fancy, après tout, il a plus d’argent que toi, et il n’y a rien qu’il désire qu’il ne puisse pas s’offrir. C’est pourquoi tu as opté pour un ugly sweater dans ses tons ; un bleu marine avec des symboles ADN et autres éprouvettes en ribambelle égayée. Tu as un autre cadeau, mais celui-ci tu ne le feras pas devant Ashley. Cela attendra votre tête à tête. En attendant, tu te penches vers lui pour murmurer dans son oreille un Merry Christmas, love qui se veut taquin.

Et si la formulation est plus sincère que tu ne l’as anticipé, cela ne regarde que toi.


+1

Tes nuits sont encore fréquemment agitées. Des visions déformées du passé, des fantômes qui reviennent te hanter. Raccoon City. Valdelobos. La maison blanche. Les virus, les morts, les complots. Parfois, tu te demandes si le Plaga en toi est vraiment mort. S’il n’en est pas resté quelque chose, si tu ne vas pas un jour te transformer, perdre le contrôle, devenir un des monstres que tu as passé ta vie à chasser. Dans tes rêves, les peurs deviennent réalité. Tu sens ta peau se déchirer, tes membres se disloquer, te changer peu à peu sans pouvoir l’empêcher. Souvent sous le regard satisfait de Wesker alors que tu te lances dans un carnage sanglant.

Tu gémis et tu luttes, et tu te réveilles pantelant, en sueur, observant tes mains frénétiquement à la faible lueur de la lune perçant à travers les volets. Normales, humaines, propres. Tu restes figé un instant, laissant la réalité te rappeler avant de retomber sur ton oreiller, la respiration toujours saccadée, le regard tourné vers le plafond dans un vain effort d’effacer de ta tête les images qui te poursuivent.

Et puis, un mouvement contre toi. Une masse qui vient se coller à toi, le souffle chaud contre ton cou, une main rassurante dans tes cheveux. Presque aussitôt, toute pensée s’évapore de ton esprit, occupé uniquement par l’odeur et la sensation du corps lové contre le tien. C’est presque machinalement qu’il prodigue confort lorsque tu en as besoin alors qu’il est la dernière personne auprès de laquelle tu aurais songé en chercher.

Sa respiration régulière t’informe qu’il s’est déjà rendormi. Lentement, tu passes ton bras autour de lui, approche ta tête de la sienne. Savoures sa présence, l’aisance avec laquelle tu acceptes de sa part une intimité que tu as souvent fui. Sur son dos nu, tes doigts se mettent à tapoter un rythme irrégulier. Une confession muette.

.. / .-.. --- ...- . / -.-- --- ..-

S’il était éveillé, nul doute qu’il aurait correctement interprété le message codé. Mais il n’y a personne pour te voir ou t’entendre, alors tu continues à pianoter le même rythme jusqu’à ce que le sommeil t’emporte enfin.

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


♥ :
Leon S. Kennedy
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# Mer 2 Aoû - 21:48
4 times Leon got jealous


I.

La tradition Netflix & chill perdure désormais entre vous depuis plusieurs mois, et vous n'y dérogez que rarement. Le film du soir n’est nul autre que The Matrix. Tu n’étais pas convaincu que Wesker y serait réceptif, t’attendant à ce qu’il y voie un bordel incohérent comme c'était souvent le cas lorsque tu lui soumettais de la science-fiction, mais contre toute attente, il semble happé.

A la réflexion, alors que tu observes Neo avec ses lunettes noires, tu aurais peut-être dû anticiper ça dès la jaquette du film. Il doit, à minima, apprécier l’esthétique. Et peut-être même noter quelques idées sur la meilleure façon de contrôler le monde. Ou peut-être pas. Si vous êtes un jour enfermés dans des cocons, devenus esclaves inconscients d’armes bio-organiques régnant sur le monde, tu sauras qui blâmer.

Ce que tu n’aurais pas pu anticiper, c’est son regard presque prédateur lorsque Keanu Reeves est à l’écran. D’accord, tu ne peux pas lui en vouloir. Keanu Reeves est du goût de toute personne vivante sur terre. Et tu n’es pas non plus insensible au charme de Carrie Ann Moss. Vraiment pas de quoi en faire drame.

Ce qui est évidemment le signe pour ton cerveau qu’il est temps de se mettre à réfléchir un peu trop à des choses qui ne le méritent pas. C’est que, Keanu a les cheveux noirs, et même si ta chevelure fonce avec l’âge, tu es très blond. Il a des yeux sombres, et les tiens sont indéniablement bleus. Il a une stature imposante. Quelques bons centimètres de plus que toi. Et il porte à merveille la tenue de cuir qui te ferait sans aucun doute ressembler à un mariole.

C’est probablement injuste de ta part de te comparer à un acteur qui n’existe probablement même pas dans ce monde. Et c’est ridicule. Surtout ridicule. Mais tu ne peux t’empêcher de penser que tu n’es pas le style de Wesker. Pas que physiquement, d’ailleurs. Toi et tes bons sentiments, ton héroïsme vain, ton altruisme qui te coûte toujours plus. Oui, tu sais te défendre et titiller son goût du challenge et du danger. Et personne ne s’est jamais plaint de toi au lit. Mais tu n’es pas vraiment la prise du siècle non plus, surtout pour quelqu’un de son intelligence et de son ambition.

Oui, c’est parfaitement puéril. Mais lorsque tu grimpes sur ses genoux et que tu lui bloques la vue, forçant son attention sur toi, tu ne ressens pas une once d’hésitation ou de remords. Pas même en pensant au fait que Keanu était partiellement responsable de ton éveil à la bisexualité lorsque tu avais vu pour la première fois My own private Idaho.


II.

Vous êtes en visite dans une des succursales de son entreprise pharmaceutique lorsque tu surprends les éclats de voix. Appuyé contre un mur près de la sortie, tu surveilles tes alentours rapidement. Lui, au loin, engagé dans une conversation probablement très ennuyeuse avec un directeur du département après une réunion qui l’avait été tout autant. Et, dans le hall, non loin de toi, des employées qui discutent avec animation. Il te faut un certain temps avant de comprendre pourquoi ton intérêt a été piqué.

Elles parlent de Wesker. Il serait peut-être plus exact de dire qu’elles minaudent. C’est qu’il est toujours si charismatique, si séduisant, et sa voix est si basse, et son comportement toujours irréprochable. Tu retiens un reniflement amusé. Si seulement elles savaient. Tu es presque tenté de te joindre à elles, de leur parler de tous ses accomplissements. De ce qui était arrivé à la Zone Autonome de Kijuju grâce à lui. Tous les morts. Et tous ceux qui n’y avaient échappé que par la volonté d’un Chris Redfield et d’une Sheva Alomar.

Bien sûr, tu n’en fais rien. A la place, tu continues à tendre les oreilles, les fixant alors qu’elles observent Wesker à la dérobée mais sans la moindre subtilité tout en continuant de vanter ses mérites.

Fred says he can lift heavy boxes without breaking a sweat. It’s a shame he hides all those muscles.

I’ve heard he’s one of the richest man in this world, can you imagine?

I wonder what colours his eyes are, apparently no one has ever seen them but I’m sure they’re blue. Do you think he has some kind of condition?


Ton agacement montant est temporairement calmé par une petite pointe de triomphe à l’idée de savoir quelque chose qu’elles ignorent. A vrai dire, tu connais sans nul doute Wesker mieux que tout son personnel réuni, mais il t'es d’autant plus satisfaisant d’occuper la place à ses côtés qu’ils doivent être nombreux à convoiter. Malheureusement, de leur point de vue tu n’es pas une menace ; tu n’es jamais que le garde du corps. Tu as juste une meilleure vue au quotidien qu'eux.

C’est pourquoi, alors que tu t’avances pour rejoindre Wesker, tu annonces innocemment en passant à côté de leur groupe They’re red, actually et laisse le reste à leur imagination sans même t’arrêter pour admirer leurs réactions. Ton sourire est parfaitement innocent lorsque tu viens te placer un peu trop près de lui.


III.

Vous êtes assis à une table de bar, mais ton verre reste intouché à tes côtés. Devant toi, plusieurs plans de bâtiment que tu commentes en jaugeant les risques de sécurité. Cela ne fait pas exactement partie de ton boulot, mais tu t’y connais suffisamment pour suggérer à Wesker de mettre une caméra ici ou une porte à sens unique là, quel type d’alarme ou quels matériaux utiliser. En général, tu es plutôt là pour déjouer tout système de sécurité, mais c’est étrangement satisfaisant de chercher les solutions aux failles que tu as pu constater par le passé. Peu de gens ont mis les pieds dans autant de laboratoires travaillant sous secret confidentiel et peuplés d’armes bio-organiques que toi après tout.

Tu es concentré sur la tâche, jusqu’à ce qu’un inconnu vous interrompe et il te faut un certain temps pour réaliser qu’il n’est pas serveur, et un peu plus comprendre qu’il est train de flirter avec Wesker sous ton nez. Et qu’il lui demande son numéro sans hésiter.

Probablement a-t-il pensé, devant votre conversation et vos documents étalés sur la table, que votre relation était purement professionnelle et qu’il pouvait tenter sa chance avec le grand blond mystérieux. Qui peut l’en blâmer ?

Toi, apparemment. Dents serrées, ton sang ne fait qu’un tour alors que tu le toises du regard. Il ne te prête pas un instant attention. Bien. Parfait. De la voix la plus froide et ferme dont tu te sais capable, tu lâches :

« We are very clearly busy here. I’m gonna ask you to leave. »

Mauvaise chose à dire. L’homme se tourne enfin vers toi, se met à protester en évoquant sa liberté d’expression, le ton vindicatif. Il ne lit clairement pas la situation correctement, pas décidé à baisser les bras. Lentement, très lentement, tu recules ta chaise et te redresses. Tu n’as pas les épaules massives de Chris, mais tu n’es pas dans ce métier pour rien non plus.

Le ton cette fois bas et mortellement calme, tu réponds:

« I won’t ask twice. »

Lorsque l’homme se décide enfin à partir, réalisant que le jeu n'en vaut pas la chandelle (il a tort mais tu n'iras pas l'en convaincre), tu restes debout à l’observer de longues secondes, sang bouillonnant, avant de te rasseoir et de reporter ton attention sur les plans, refusant de lever les yeux en direction de Wesker. Au lieu de ça, tu reviens comme si de rien n'était à vos plans.


IV.

Il fait nuit, et le bureau est plongé dans l’ombre alors que tu pianotes le clavier de l’ordinateur allumé devant toi, la faible lueur de son écran seule source de lumière. Come on, come on, tu répètes en lançant depuis ta clé usb un logiciel de décryptage. Tu ne t’attends pas à trouver quoique ce soit de trop explicite aussi facilement : tu n’es pas un hacker, et tu ne sauras pas aller beaucoup plus loin que ça. Mais un rien pourrait être suffisant. Un échange de mails anodin, un fichier au format inconnu, un rendez-vous dont tu n’aurais pas été alerté.

Les secondes sont longues alors que le logiciel tourne et cherche, et pas sans raison : Wesker n’est pas du genre prévisible ou sentimental au point d’utiliser un mot de passe comme Uroboros2023. La séquence met plus d’une heure avant d’être décryptée, et révèle une série si complexe de lettres et de chiffres que tu t’estimes heureux de ne pas avoir eu à y passer la nuit.

L’accès aux fichiers ouverts, tu ne perds pas ton temps pour fouiner. C’est beaucoup plus rapidement cette fois que tu découvres un dossier mystérieusement intitulé DO NOT OPEN. Une invitation, donc. Tu n’hésites pas un instant avant de doubler cliquer. S’en suite une série de sous-dossiers interdisant tous très explicitement d’être consultés. Après plusieurs clics et un dernier avertissement, tu découvres un document texte, sobrement intitulé Sans nom.doc

Et tu l’ouvres.

Tu ne comprends pas tout de suite de quoi il s’agit. Tu survoles sans t’attarder, mais à première vue, il s’agit de notes sur une personne sans réelle cohérence. Quelqu’un qu’il surveille ? Un employé, un ennemi peut-être ? Les notes sont détaillées mais aussi subjectives, allant d’analyses extensives sur ses activités journalières ou sur ses préférences, à des commentaires sur son caractère et son physique – à priori tous deux désirables.

C’est peut-être la première fois que t’admets à toi-même que ce que tu ressens est de la jalousie. Tu avais toujours pu balayer tes précédents élans sous le tapis, parce que Wesker n’était pas intéressé ou peut-être pas même informé des réactions qu’il éveillait. Mais cette fois, ce sont ses mots – tu les reconnais aisément. Flatteurs, de ce que tu en lis, mais pire que ça : le document comporte des dizaine de pages. Des listes, des observations, des constats. Il y a passé du temps.

Peut-être aveuglé par ta jalousie, il te faut un bien trop long moment avant de comprendre ce que tu lis. C’est embarrassant, réellement. Il te faut tomber sur ta date de naissance pour enfin comprendre. Et relire. Et réaliser. C’est un document entier sur toi.

Sur tes plats préférés, sur tes cauchemars et tes traumatismes, sur les films qui te font le plus rire et les chansons qui te font danser, sur le temps qu’il te faut pour te déplacer d’un point A à un point B et celui qu’il te faut pour te remettre d’un orgasme, sur tes cicatrices et tes tests sanguins, sur tout et rien. Mais toujours sur toi.

Tu restes là, abasourdi, tentant d’analyser ce que tu cherchais et ce que tu viens de trouver. Immobile, quelque chose serrant ton cœur un peu trop fort.

Sur l’écran, une fenêtre pop up s’ouvre soudainement et attire ton attention, un message apparaissant sous tes yeux, bientôt suivi d’un deuxième. Tu lis les mots à l’écran, et un sourire se dessine sur tes lèvres.

I could not have more explicitly asked you not to open.

Now what should we do to punish you ?

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


♥ :
Albert Wesker
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Métier : Officiellement à la tête d'une entreprise pharmaceutique (Big Pharma, c'est lui), officieucement dans un business lucratif et criminel centré sur les drogues en tout genre.
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# Mer 2 Aoû - 23:36
4 times Leon was jealous but really didn't need to be + 1 time Wesker was jealous
I.

Il n’avait aucune idée du nombre de films que Leon lui avait fait regarder « pour sa culture » depuis plusieurs mois. A vrai dire, s’il ne se collait pas à lui pour les regarder, il aurait probablement arrêté depuis longtemps. Il savait au fond que ces petits moments d’intimité sans prise de tête, sans question, faisaient plaisir à Leon. Ils avaient l’air presque normaux dans ces moments calmes et simples. Wesker lui même arrivait à apprécier la domesticité de ce rituel qu’ils avaient mis en place.

Mais les choix de films de Leon laissait très souvent à désirer.

Il s’était forcé à se concentrer, à essayer de comprendre l’humour, l’histoire. A trouver des choses qui l’intéressaient dans ce qu’il voyait et pourtant cela avait pour l’instant plus ou moins était un échec cuisant. Bien sûr, certains films avaient réussi à lui soutirer un peu d’intérêt. Il avait plutôt apprécié Die Hard. Il mentirait s’il disait qu’il n’avait pas apprécié Pride and prejudice mais ne l’avouera pas même sous la torture la plus violente. Il avait même lâché un soufflement de nez amusé devant Hot Fuzz. Mais aucun film ne l’avait intéressé comme était en train de le faire Matrix aujourd’hui.

Il pouvait voir les défauts, les incohérences mais il était a happé l’histoire, par la technologie et bien sûr par l’acteur principal dont il ignorait complètement le nom. La veste en cuir et les lunettes lui rappelaient vaguement quelqu’un – il était bien évident que l’ironie de la situation ne lui échappait pas. Au fond, même si l’acteur était particulièrement attrayant, il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer Leon dans sa tenue de cuir. Leon s’il avait décidé de suivre la même route que Wesker au lieu de vouloir lutter contre lui. Neo n’était pas le méchant de l’histoire mais son style aurait pu faire penser le contraire.

Une vie de crime au coté de Leon dans cette tenue, il était prêt à signer immédiatement.

Tellement pris par sa vision du film et son imagination débordante sur la question, il n’entends ni ne voit Leon bouger avant qu’il se retrouve sur ses genoux. Il lui jette un regard surpris mais ne laisse pas passer l’opportunité de poser ses mains sur ses hanches. Il peut voir au petit froncement de sourcil et à son retroussement de sourcils que quelque chose à agacer Leon. Il lève un sourcil en retour, penche la tête sur le coté pour regarder l’écran. La tête de de l’autre homme se met directement dans sa ligne de vision et il se bat contre le petit sourire qui menace de se poser sur ses lèvres. Serait il ...jaloux ? Pour cette fois, il le laissera échapper à toute remarque. Après tout, il était sûr que Leon serait parfaitement sexy en cuir mais lui le préférerait toujours sans aucun vêtement sur le dos.

II.

Il était tout à fait conscient de son charme, aussi narcissique que cela puisse paraître. Il avait déjà senti des regards, avait déjà du repousser des avances dans ce monde comme dans l’ancien. Il se savait séduisant, une parfaite machine de guerre, grand blond et musclé. Ses lunettes devaient sans aucun doute lui donner un air mystérieux.

Mais Wesker était un homme obsessif qui quand il appréciait quelque chose – ou ici quelqu’un – ne pouvait s’empêcher d’y mettre tout son être. Avait-il même eu un semblant d’attraction pour quelqu’un d’autre que Leon depuis leur rencontre ? Il était sûr que non ou que cela avait été si bas qu’il ne s’en souvenait plus. Non, Wesker même quand il voyait quelqu’un d’attirant ne pouvait s’empêcher de voir en eux ce qui était attirant chez Leon et de regretter ne pas voir le reste.

Toujours conscient de la présence ou non de l’autre homme dans sa proximité, presque tellement habitué à son odeur, à son battement de cœur qu’il pourrait le repérer dans le noir le plus complet même trop noir pour ses yeux. Il lui jette un coup d’œil alors qu’il parle au directeur du département marketting de son entreprise. Son attention est prise légèrement par la conversation, il note les idées importantes, répond lorsqu’il le faut et annonce à l’autre homme qu’il lui fera part de ses réflexions par mail dès qu’il aura reçu les nouveaux projets.

Son ouïe fine, surdeveloppée par le virus, lui fait entendre des brides de conversations d’un groupe de jeunes femmes à quelques mètres de lui. Et il roule des yeux sous ses lunettes en les entendant minauder sur lui. N’avaient t’elles pas de choses plus importantes à faire que cela ? Encore, il avait conscience de son attractivité mais il savait aussi que leurs critères étaient purement superficiels et que si une seule d’entre elles le connaissait autant que Leon, elle prendrait leurs jambes à leur cou et demanderait une mesure d’éloignement.

Ce qui l’amuse en revanche, c’est la remarque sur ses yeux que fait Leon en passant et la façon un peu trop proche dont il se tient lorsqu’il arrive à sa hauteur. Il lui jette un regard amusé à travers ses lunettes. Sa main se pose délicatement et discrètement dans son dos pour le guider vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, il se penche vers Leon :

« You know, three days ago they were talking about a certain bodyguard. How well his pants hugged his ass. How they would love to get their hands in his hair to see if it’s as soft as it looks. I do quite agree with both. » Puis car se moquer était une chose mais flirter en était une autre et montrer son interet pour lui encore une autre. « I broke a pen while hearing it, I could have break one of their neck. »

III.

Leon avait la capacité de rendre les choses distrayantes, même celles qui devrait être tout à fait ennuyantes de prime abord. Il admirait son intelligence pratique. Il avait passé une partie de sa vie entouré de soldats, militaires, force de l’ordre. Et il avait trouvé beaucoup d’entre eux complètement stupides, manquant de subtilité ou d’esprit d’initiative. Mais Leon était différent. Il était perspicace, malin, stratège. Parfois ses stratégies fonctionnaient sans que personne ne comprenne vraiment pour quoi et certainement pas Wesker. Il l’admirait d’autant plus. Il n’était pas seulement beau, il était aussi incroyablement intelligent à sa façon. Il était heureux qu’aujourd’hui cette intelligence soit à son service et non contre lui. Pour l’instant.

Aussi, se sont ils installés dans un bar pour parler des nouveaux plans des locaux de son entreprise. Wesker est devenu presque paranoïaque à l’idée que la concurrence vienne lui voler dans les plumes et ne souhaite pas que ses recherches – certaines extrêmement secrètes et dangereuses – ne tombent entre de mauvaises mains. Enfin, autres que les siennes.

Il hoche la tête régulièrement aux remarques de Leon, note les changements, ajoute quelques remarques. Il l’observe du coin de l’œil. Heureux de le voir si dynamique, passionné par sa tache. Il admire le reflet de la lumière dans ses yeux, la longueur de ses cils. La mèche de cheveux qui lui traîne sur le front et qu’il remet en place presque inconsciemment toutes les cinq minutes. Il est tellement obnubilé par son observation, qu’il n’entend que trop tard un troisième homme s’approcher.

Il lui jette un regard passif, se redresse sur son siège pour le toiser. Il n’a rien de spécial. Blond comme lui. Grand comme lui. Terriblement basique, contrairement à lui.


Il est beaucoup plus intéressé par la réaction de Leon à la situation. Ne prend même pas la peine de répondre à la demande de numéro de téléphone son attention seulement fixée sur l’homme qui se lève de sa chaise une lueur dangereuse dans les yeux. Il est curieux de savoir ce qu’il va faire ou dire. Il exsude une agressivité et une violence enfouie qui font fuir l’intrus avec une rapidité impressionnante. Coward. Lui de son coté ne peut s’empêcher de se sentir excité par ce display d’autorité, de dominance de sa part.

« If you want to get this agression out, I’ll wait for you in the bathroom. » lui annonce t’il en se levant de sa chaise. Les plans pouvaient bien attendre.

IV.

Wesker savait que Leon fouillait dans ses affaires. Professionnelles et non personnelles. Il n’avait pas encore atteint cette limite. Il savait aussi exactement ce qu’il cherchait et savait aussi que c’était pour cela qu’il ne mettait rien de sensible dans sa proximité.

Oh, Leon finirait bien par trouver quelque chose de compromettant. Il avait bien découvert l’un de ses scientifiques qui s’était montré étonnamment loyal – par peur plus qu’autre chose. Il avait fait rapidement demenagé les locaux et s’était discrètement débarrassé de l’autre homme. Il avait été loyal cette fois, mais il avait été trop compromis. Leon connaissait son visage, pouvait le retrouver, le suivre. Non, il s’était débarrassé du problème.

Ce qui le divertie principalement est la manière dont il s’y prend pour fouiller. Il est discret mais il connaît ses méthodes. Il sait quel monde il a affronté avant celui-ci. Il sait aussi qu’il est définitivement trop curieux. Et qu’un dossier DO NOT OPEN est le meilleur moyen de l’appâter.

Il reçoit la notification sur son téléphone d’une nouvelle connexion à son ordinateur de bureau et laisse échapper un souffle mi amusé mi irrité. Il gare la voiture, lance l’application lui permettant d’accéder à son ordinateur à distance et observe ce que fait Leon. Il ouvre un dossier, un sous dossier, encore un autre.

Les noms défilent :

Please don’t open ?

Nothing to see here.

Do not open AGAIN.

Can’t you read ?

I’ll assume you’re blind.

Absolutely nothing here.

Curiosity did killed the cat.

Last warning.


Et pourtant, Leon continue dossier par dossier sans vraiment flairer le piège qui s’ouvre face à lui.

Cette liste, il l’avait commencé juste avant de le rencontrer avec les informations dont il se souvenait, il l’avait lentement enrichi d’abord avec des informations utiles. Puis petit à petit avec des choses plus sentimentales. Il avait marqué les films qu’il avait préféré, la nourriture qui lui faisait le plus plaisir. Les positions qui le faisaient gémir un peu plus que les autres. Le dirty talk qui lui coupait le plus vite le souffle. Tout un tas de petites choses qu’il avait catalogué en bon scientifique qu’il était. Il connaissait chaque petite manie, chaque petit changement de respiration ou de ton.

Amusé toujours, il envoie deux messages à Leon puis éteint son téléphone et reprend la route. Il sait exactement où trouver l’autre homme à ce moment très précis et il comptait bien en profiter.

Peut être que la prochaine fois, il pourrait lui refaire le même tour sur son ordinateur cette fois ci avec des photos compromettantes de lui.

+ 1

Wesker ne savait pas comment il en était arrivé à devenir l’heureux propriétaire d’une créature à quatre pattes. La réponse était pourtant simple, Leon avait trouvé la pathétique créature complètement trempée et tremblante et comme toujours n’avait pas pu s’empêcher de vouloir la sauver. Le chat pratiquement  en totalité gris avait au niveau des yeux des taches blanches qui lui faisait penser à des lunettes ce qui avait beaucoup amusé Leon qui l’avait présenté comme mini wesky avant de le renommer Albert Whiskers.

Wesker was not amused.

Et encore moins par le fait qu’il avait élu domicile chez lui. Il n’avait invité que Leon à le faire, n’avait pas envisagé qu’il ramènerait un chaton à la maison.

Il l’avait regardé suspicieusement, ne le laissant pas s’approcher. N’avait rien fait contre lui ou pour le faire sortir même si cela avait été très tentant. Surtout lorsqu’il choisissait de les observer alors que Leon et lui essayaient d’avoir une vie sexuelle, surtout lorsqu’il grattait à la porte jusqu’à complètement ruiner l’ambiance que Wesker s’efforçait de mettre en place.

Et surtout lorsque la vile petit créature se glissait entre eux pendant leur sommeil et le poussait de ses pattes pour se caler contre le torse de Leon.

Non Wesker détestait cette petite créature qui volait toute l’attention de Leon. Il ne pouvait s’empêcher de le prendre dans ses bras, de le nourrir, de déposer des petits baisers sur sa tête. Et passer ses mains dans ses poils alors qu’il le faisait avant sur la peau et les cheveux de Wesker.

La créature – qu’il refusait d’appeler Whiskers merci bien – n’avait pas peur de lui, essayait constamment de s’approcher. S’était même permis de lui tomber sur les genoux, de mettre des coups de tête sur sa main, d’essayer de se caresser lui meme sur la main pendante hors du canapé de Wesker.

Il aurait pu supporter tout cela si ce chat ne volait pas complètement l’attention de Leon au moindre geste qu’il faisait – et vraiment Leon pouvait s’émerveiller devant sa façon de dormir. Il était sûr qu’il ne s’émerveillait pas en le regardant dormir lui.

Agacé une fois de plus par la séance de papouille qu’il lui administre, Wesker ne tient plus, se penche au dessus de lui pour attraper la vicieuse créature des genoux de Leon.

Et celle-ci se met immédiatement à ronronner, se débat pour qu’il le lâche et retombe mollement sur son torse avant de venir se frotter contre son visage.

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# Mer 30 Aoû - 18:22
Post Breakup

La soirée qu’il venait de passer était comme un coup brusque et inattendu à l’arrière de son crane. Il l’avait commencé si heureux et content de la passer avec Leon. Il avait eu des projets pour la nuit, il avait aussi prévu de se réveiller le lendemain collé chaudement à sa peau.

Rien ne s’était passé comme prévu.

Il est seul lorsqu’il pousse la porte de son appartement, seul lorsqu’il se brosse les dents, seul lorsqu’il part se coucher. Ses yeux restent ouverts un peu trop longtemps, les pupilles serpentines observant chaque centimètre de son plafond comme il avait observé la brosse à dent de Leon lorsqu’il utilisait la sienne.

Il aurait aimé imaginer un scénario où Leon regretterait sa décision, où il se réveillerait avec l’odeur de croissant et la main de Leon dans ses cheveux. Des messages sur son portable, des appels manqués. Une preuve qu’il voulait bien leur donner un peu plus de temps. Mais il n’y croit pas au fond, il savait que leur relation imploserait un jour, il n’avait juste pas prévu que cela se fasse aussi brutalement et rapidement.

Il finit enfin par s’endormir après plusieurs heures à cogiter mais son repos ne dure pas, il se réveille en plein milieu de la nuit vers l’heure à laquelle Leon avait tendance à faire des cauchemars. D’une main pâteuse, il tapote le lit là où doit se trouver son corps et ne trouve rien que du vide et du froid.

Right. Not here.

Il garde obstinément les yeux fermés, ne veut pas voir la réalité en face. Se demande si Leon est seul chez lui avec ses cauchemars, si personne ne sera là pour le réconforter et l’aider à se rendormir. Sans doute. Son cœur donne un petit élan d’espoir alors qu’il sent quelque chose de doux lui passer sur le bras. De trop doux. Des petites pattes suivent et s’installe sur son torse. Il n’a pas la fois de le déplacer. Pas quand Leon n’en est pas témoin, pas quand il a lui même besoin de compagnie et de réconfort. Il passe sa main dans son pelage jusqu’à ce qu’il se mette à ronronner de plaisir.

Le lendemain, il passe sa journée à espérer voir Leon passer la porte. Certes leur relation était finie mais il n’avait pas officiellement démissionner et Leon avait bien besoin d’un travail et surtout de se faire un peu d’argent. Il n’y croit que moyennement mais ne peut s’empêcher d’espérer un peu. Lorsque sonne quatorze heure, aucune trace de Leon, aucun sms, aucun appel. Son pauvre assistant paye le prix de sa frustration et il ricane presque de le voir partir avec le visage baissé et défait.

Les jours s’accumulent lentement, la frustration aussi. La peine sans aucun doute. Il est persuadé d’avoir vu Leon tourner au coin de la rue mais en se tournant vers lui il ne voit qu’un inconnu. Plus tard, il se retourne pour dire quelque chose à son garde du corps, les mots meurent sur le bord de ses lèvres alors qu’il n’aperçoit que l’absence.

Le chat et les affaires de Leon lui ont été rendu. Même la petite robe rouge qui était dans son placard. Le petit geste, presque le toc de passer sa main dessus chaque matin en choisissant ses vêtements lui fait presque mal. Sa main s’avance, ne rencontre que le vide.

Plus tard encore il observe son appartement froid et distant. Il rentre tous les soirs un peu plus tard, dort parfois même dans son bureau. Sa blouse blanche, ses expérimentations, il s’occupe les pensées en travaille. Sans aucune trace des affaires de Leon pour l’animer son appartement lui semble vide et triste. Il reste circonspect quelques instants au milieu de tout cela. Puis presque machinalement il attrape le vase vide sur la table et l’envoie voler à travers la pièce. Le bruit du verre qui se brise lui fait presque du bien. Le lendemain, il fait appeler un décorateur pour changer tout cela.

Sa tristesse, son apathie lentement se transforme en colère. Il devient plus tranchant plus agressif. Ses employés qui parfois lui tourner autour, essayer de flirter lui laisse désormais une marge de quelques mètres lorsqu’il sort de son bureau. Personne ne l’approche, pas après les multiples renvois et remarques acides qui lui glissent sur la langue. Il préfère cela à leur compagnie.

Il a retrouvé sous le placard de la salle de bain un masque pour les cheveux de Leon. Il ne s’y attendait pas en ouvrant le placard. Il l’a consciencieusement et lentement vidé de toute son essence au fond de la corbeille jusqu’à ce que le pot soit si vide qu’on aurait pu s’en servir comme bol.

Chaque nuit, il grimace, tourne dans son lit et pense au fait que si Leon n’avait pas été aussi obstiné. S’il leur avait laissé une petite chance, quelques mois, quelques années alors il ne serait pas seul avec personne à qui parler, aucune blague vaseuse, aucun mauvais film sous le nez. Non, Leon lui avait volé son bonheur en partant. Il lui en voulait.

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