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Choke yourself to sleep - ft Leon Kennedy

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Albert Wesker
Albert Wesker
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# Ven 25 Aoû - 23:36
Wesker allait très bien merci de le demander.

Pourquoi d’ailleurs n’irait il pas bien ? Parce qu’une histoire sans conséquences et perdue d’avance avait pris fin ? Non, il allait très bien, ne pensait jamais à Leon. Pas une seule seconde. Il ne trouvait pas son appartement affreusement vide, ne voyait pas le fantôme de Leon dans chaque centimètre carré de son appartement. Il ne se retournait certainement pas dans la rue pour lui parler alors qu’il n’était pas là. Et surtout, il n’avait pas l’impression de le croiser à chaque coin de rue. Non.

Wesker avait repris sa vie là où il aurait du la reprendre depuis des mois sans cette interruption. Il était retourné au travail, avait remis sa blouse blanche plus souvent. Sans doute un peu trop, négligeant son sommeil et en devenant parfaitement irritable avec tous les gens qui l’entouraient. Avait-il viré une greluche qui lui avait demandé où était son garde du corps ? Oui. Mais elle avait toujours fait un travail exécrable et c’était uniquement pour cette raison qu’elle ne travaillait plus pour lui et pour aucune autre.

Il ne regardait pas régulièrement un certain message d’une certaine personne sur son téléphone en écrivant puis effaçant une réponse puis une autre. Il n’avait certainement pas envie de lui dire qu’il avait l’impression de n’être plus qu’une coquille vide, seule et malheureuse. Pas envie de lui avouer qu’il avait relancé certains des films que Leon avait particulièrement apprécié en espérant en comprendre un peu plus mais qu’il n’avait réussi à n’en finir aucun car il ne pouvait que voir l’expression de Leon sur son visage, son rire, ses larmes alors qu’il les avait regardé avec lui.

Le stupide chat ne lui manquait pas non plus d’ailleurs. Il était tout à fait heureux de l’avoir rendu à son propriétaire légitime avec toutes ses affaires. Il ne l’avait d’ailleurs pas fait, son assistant s’en était chargé. Voilà toute l’importance qu’il leur avait accordé.

Oui, il allait très bien.

Mais il s’ennuyait et avait l’impression que ses os voulaient quitter son corps tellement la vie était devenue monotone et sans danger. Aussi, quand l’occasion s’est présentée de se lancer dans une mission comme dans son ancien monde. Un peu dangereuse, très secrète. Il n’avait prévenu personne. Vasquez – toujours lui – avait réussi à faire voler un prototype d’Uroboros dans son laboratoire. Les coupables n’avaient pas tenu bien longtemps mais le prototype était toujours manquant.

Il s’était empressé de saisir son fidèle pistolet 92FS Samurai Edge, d’enfiler sa tenue la plus sombre et de se diriger vers l’adresse qu’on lui avait indiqué – sous la menace et la torture. Pour l’instant, tout s’était déroulé exactement comme il l’avait souhaité. Il avait mis hors d’état de nuire discrètement quelques sbires de Vasquez, avait réussi a rentré dans le bâtiment, se faire son chemin vers les laboratoires souterrain. Il avait le code d’accès pour ouvrir le coffre qui contenait son virus. Il n’avait pas compté sur le fait qu’il n’aurait pas le code de la porte qui donnait accès à ce laboratoire.

Il fixe de derrière la vitre de la porte son prototype à quelques mètres de lui. Il envisage d’utiliser sa force pour détruire la porte et passer. Mais il connaît ce genre de piège, il sait aussi que s’il avait mis en place ce plan, il aurait fait en sorte que toute infraction du genre déclencherait une alarme et détruirait ou protégerait doublement l’objet convoité. Aussi, il ne pouvait pas se permettre d’utiliser une force brute.

Il contemple encore quelle solution envisagée lorsqu’il entend des bruits de pas s’approcher de sa location. Rapidement et silencieusement, il se déplace derrière la porte pour qu’il y soit caché lorsqu’elle s’ouvrirait. Le pistolet à la main, il attend que les pas se rapproche suffisamment pour pouvoir menacer l’intrus et potentiellement récupérer les codes d’accès de la porte.

Il ne s’attendait cependant pas à voir Leon Kennedy dans ce bâtiment. Là où il aurait probablement juste menacé avec son pistolet quelques secondes un autre, aurait probablement tiré dans sa jambe comme avertissement puis aurait abattu la personne après avoir obtenu ce qu’il voulait. Sa main hésite et il choisit une approche plus physique. Alors que Leon passe la porte une arme à la main, il lui met un coup de pied violent dans la main pour faire voler son arme plus loin dans la pièce puis l’attrape par le haut du corps et le plaque contre la porte qui se referme sous le choc.

« What are you doing here ? » Sa voix plus froide qu’il ne l’a jamais utilisé avec Leon, son arme à la main se pointe vers lui. Il ne veut pas de lui ici, il ne veut pas ressentir son cœur se briser un peu plus en voyant de nouveau ses yeux.

Il va très bien, très bien, très bien, très bien.

Sauf que le simple sentiment de son corps contre le sien lui donne envie d’hurler, de lui dire qu’il est stupide, qu’il n’aurait jamais du le condamner à une vie solitaire sans lui avec qui se réveiller chaque matin, sans sa peau sur la sienne et même sans ses blagues stupides auxquelles il avait fini par s’habituer.

Il grince des dents, serre sa mâchoire. Se répète qu’il va très bien et qu’il n’a certainement pas besoin de lui dans sa vie.

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Leon S. Kennedy
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# Sam 26 Aoû - 22:22
Après le soir où Ashley avait dû venir te chercher, tu avais résolument gardé tes distances. Réaliser le lendemain que tu avais malencontreusement envoyé ton message avait été la goutte d’eau. Sans surprise, il n’y avait pas de réponse, et tu supposais qu’il y avait de grandes chances pour qu’il aie simplement bloqué ton numéro, mais tu ne pouvais pas prendre le risque de recommencer.

A la place, tu avais mis plus d’ardeur que jamais à le surveiller et déjouer ses avancées. Tu avais réussi à voler des documents importants et même à détruire certains échantillons malgré une sécurité renforcée. Malheureusement, tu n’étais pas le seul. A vrai dire, tu soupçonnes même un peu avoir ouvert la porte aux hommes de Vasquez. Ils n’ont certainement pas ton expérience du terrain, et ils auraient probablement pu t’emprunter le pas ou t’utiliser comme une diversion sans que tu le saches.

Tu es dans tous les cas bien décidé à réparer ce mauvais pas. Un Wesker est bien suffisant, tu n’as pas besoin d’une nouvelle compagnie pour développer des virus, probablement dans le seul but de s’enrichir, et ainsi détruire le monde accidentellement. Le plan est simple : entrer dans le laboratoire sans se faire remarquer, et tout détruire. Y compris le prototype volé. En général, il y a toujours un gros bouton auto-destruction plus ou moins bien dissimulé dans ces endroits. Avec un compte à rebours et des explosions. Tu as l’habitude d’en échapper au péril de ta vie.

Tu as aussi l’habitude de lire et de collectionner tous les documents que tu trouves. Et pour des génies du mal, ils en laissent souvent traîner beaucoup. Plus qu’ils ne devraient. Tu n’es peut-être pas scientifique, mais tu en sais suffisamment pour comprendre les différents tests et analyses que tu trouves. Heureusement, pas de progression alarmante pour le moment, mais les résultats te soulèvent le cœur malgré tout. Les mutations ratées, les déformations inhumaines, les hôtes souvent des cobayes involontaires. Parfois maintenus en vie malgré un état catatonique, parfois tués malgré une chance de rémission.

Non, quoiqu’il arrive, ce soir le laboratoire part en fumée.

Mais alors que tu avances, tu es surpris par l’aisance avec laquelle tu t’introduis et progresses dans le bâtiment. Tu avais imaginé qu’il y aurait au moins quelques gardes pour t’accueillir, voire quelques scientifiques travaillant même de nuit, mais l’endroit est suspicieusement vide et silencieux. Vasquez avait-il vraiment été assez stupide ? Tu n’as même pas besoin de pass ou de code pour accéder à la partie cachée au public. Mais peu à peu, ton intuition te souffle que tu n’es pas seul. Que peut-être quelqu’un a nettoyé le passage avant toi. Les lumières sont allumées, les portes suspicieusement ouvertes, même ici. Certains bureaux semblent même suggérer qu’il y a eu une lutte, mais pas âme qui vive en vue.  

Tu prends ton temps pour explorer, mais tu es aux aguets. Tu savais qu’il y avait un risque que Wesker soit informé de ce qui se passait ici, et envoie quelqu’un. Ou se déplace lui-même, même si tu espères sincèrement que ce n’est pas le cas. Mais quelles étaient les chances que vous agissiez la même nuit ?

Tu n’as pas le temps de franchir une nouvelle porte que quelque chose vient faire valser ton Matilda hors de ta main pour soudain te soulever et te plaquer contre la porte qui se claque dans ton dos. Souffle coupé, tu lèves les yeux mais tu sais déjà qui te fait face. Il n’y a pas beaucoup de gens pour avoir cette rapidité et cette force.

Ton cœur s’emballe et tes pupilles se dilatent alors que tu le vois pour la première fois depuis longtemps. Plus séduisant encore que dans tes souvenirs. Dans une situation que beaucoup ne jugeraient pas compromettante, mais s’agissant de lui et de toi ? Il pourrait aussi bien s’agir de préliminaires. Sauf que ce n’est pas le cas.

Malgré tout, tu as envie de faire quelque chose de stupide. De l’embrasser. De murmurer harder. De te tortiller, de gémir. Juste pour voir comment il réagira. S’il t’embrassera en retour, s’il te relâchera, s’il essaiera de te malmener davantage, s’il t’ignorera. Toutes les options sont également douloureuses dans ton esprit. Alors tu te fais complètement immobile, mains légèrement redressées en signe de défaite.

Mais dans un sens, il te rend service. Cette danse là, tu la connais, tu la pratiques depuis de longues années. Le ton froid, les gestes violents, le comportement antagoniste. Aucune trace de votre relation passée. Tu peux faire ça. Mentir et jouer le jeu, serrer les dents, rendre les coups. C’est presque un automatisme pour toi. Tu n’as pas envie d’agir ainsi, mais c’est sûrement préférable à l’alternative où tu te comportes comme l’idiot amoureux que tu es.

« Same as you, I imagine. »

Ta voix ne parvient pas à être aussi froide que la sienne, mais tu sonnes suffisamment distant à tes propres oreilles. Tu promènes ton regard dans la pièce, découvre derrière une vitre de verre ce qui est probablement le prototype dérobé. Bien protégé derrière un système solide qui ne manquerait pas de rameuter toute la ville au moindre signe d’une infraction. Ton regard retourne sur Wesker. Avait-il réussi à accéder à cet endroit pour se retrouver bloqué à ce stade ? Même ici, vous vous complétez.

« I know the code. »

Et après ? Ouvrir les négociations avec lui ? En soi, vous avez un but commun ce soir. Tu peux probablement obtenir de lui la promesse de ne pas te tuer et de te laisser faire ce que tu as à faire. Mais à quel point peux-tu encore lui faire confiance ? Il a peut-être l’occasion de faire une pierre deux coups ce soir. Se débarrasser de deux ennemis à la fois. C’est peut-être ta chance de tester l’immunité que tu as encore. Tu passes une langue sur ta lèvre d’un air pensif avant de rajouter en toute transparence :


« Full disclosure, I intend to destroy the lab completely. How I proceed to do that is entirely up to you. »

• • •


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# Sam 26 Aoû - 23:57
« Good, if we’re here for the same thing then you can leave. I’ve got it. » il lui répond sans jamais le relâcher.

Il a vu ses pupilles se dilater à son contact, il s’est rappelé des positions similaires dans lesquelles ils s’étaient retrouvés. Il veut l’enfoncer plus profondément dans la porte presque lui faire du mal pour lui avoir rappelé ses doux moments hors du monde. Ces moments où il n’était pas seul, où quelqu’un l’aimait et souhaitait passer du temps avec lui. Qu’avait il maintenant à part un appartement vide, des employés qui le fuyaient comme la peste et un projet, une ambition qui parfois lui semblait complètement dérisoire.

Leon avait eu raison en lui disant qu’on était solitaire au sommet. Il aurait voulu pouvoir le détester pour cela. Mais il repense au message sur son téléphone, repense au fait que malgré tout Leon n’est pas au sommet mais qu’il est tout autant seul que lui. Il voudrait aussi le détester pour cela. Le détester de ne pas être capable de se sacrifier entièrement pour lui, de souffrir obstinément plutôt qu’être heureux ensemble. Il le voudrait mais même maintenant il ne peut empêcher son cœur de battre un peu plus vite en sa présence.

« Then open the door and get out. » il se repete sur sa volonté pour Leon de s’en aller mais il a besoin qu’il le fasse. Besoin qu’il s’éloigne avant qu’il fasse une betise, fasse un geste de trop, dise un mot de trop. Était il plus facile pour Leon de s’imaginer qu’il ne ressentait rien désormais ? Lui même ne savait pas s’il avait préféré s’imaginer Leon reprendre sa vie comme si de rien était ou s’il aurait préféré l’imaginer pétri de douleur prêt à venir le supplier de lui reprendre. Il n’avait rien fait à part un stupide sms qu’il connaissait par cœur et ce malgré l’orthographe et la grammaire terribles de celui-ci. Il avait supposé que Leon n’était pas dans son état normal lorsqu’il l’avait écrit même si ses sms avaient toujours été grammaticalement affreux.

Au fond, il n’a pas besoin complètement de ce prototype, il n’est que l’un parmi tant d’autre. Il n’aime pas que ses expériences servent à d’autres, il veut être en contrôle. Il aurait pu détruire lui aussi complètement ce bâtiment et se débarrasser du laboratoire et des hommes de Vasquez d’une pierre deux coups. Il n’aimait pas qu’on lui prenne ce qui lui appartenait.

Il relâche lentement Leon mais reste pratiquement collé à lui pour ajouter « If you get your gun before I’m gone, I’ll shoot it out of your hand. Are we clear ? » puis il fait un pas en arrière, jette un nouveau coup d’œil à son prototype. Obstinément, il veut le récupérer en une seule pièce. Il n’aime pas l’idée qu’il soit tombé entre de mauvaises mains – well other than mine. Vasquez n’était capable de rien créer, de ne rien faire de ses propres mains. Il s’appropriait le travail des autres et balançait des billets à gauche et à droite selon ses besoins. Wesker avait une bien pietre opinion de cet homme. Il se demandait s’il était originaire de cet univers ou s’il venait d’un autre ? De quel type d’univers aurait il pu bien venir ?

« Destroy it all you want but I’m getting my prototype back and you’re staying out of my way. »


S’était il imaginé encore quelques semaines plus tot avoir ce genre de conversations avec Leon ? Au fond ? Un peu. Il avait su que leur relation s’effriterait avec le temps, il aurait espéré que ses sentiments en fassent de même. Il le prévient aussi froidement qu’il le peut. Il ne veut pas qu’il s’interpose, il n’a aucune envie de lui faire du mal malgré tout.

Et ce même si Leon avait été particulièrement agaçant depuis quelques semaines. Il avait réussi à le guider vers quelques fausses pistes, lui avait fait détruire des « prototypes » qui n’en avait jamais été. Mais il avait aussi réussi à trouver des choses, à en détruire, à retarder quelque peu ses projets. Tout autre homme serait déjà mort.

Au moins, il ne laissait pas volontairement des précieuses informations sur des bouts de papiers disséminé sans aucune sécurité comme Vasquez et ses hommes l’avaient fait dans ce laboratoire. Il scoff en lisant brièvement une ligne en diagonal sur des expérimentations ratées. Ils se prenaient pour Dieu sans connaître ses propres pouvoirs. Qu’on utilise son propre virus aussi mal, cela lui ferait presque serrés des dents. Les expériences étaient si abyssales qu’un groupe de lycéens auraient trouvé des méthodes plus concluantes.

« Idiots, all of them »

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# Dim 27 Aoû - 13:52
Tu hausses un sourcil au I’ve got it. Tu te retiens de répondre un clearly pince-sans-rire parce que n’es pas venu chercher les ennuis, et tu n’as fait que présumer qu’il ne connaissait pas le code, mais sa réponse semble te donner raison. A-t-il vraiment cru que tu serais si facile à faire fuir ? Il ne doit pas savoir que tu n’as pas un très bon passif lorsqu’il s’agit de suivre les ordres donnés.

« Yeah, yeah. I can tell when I’m not welcome. »

Le ton est désinvolte, mais au fond, son empressement à se débarrasser de toi te blesse. Non, les choses ne pouvaient pas redevenir comme avant, mais tu avais imaginé une telle rencontre différemment (car oui, tu y avais pensé). Qu’il resterait une trace quelque part de votre histoire. Des regards dérobés, un baiser échangé entre deux coups, des tentatives de flirt comme si vous n’étiez pas déjà passés par là, peu importe. Quelque chose, qui voudrait dire que c’était réel, que cela avait eu de l’importance. Pour vous deux. Mais rien de tout ça. Tu ne peux que te blâmer d'avoir été aussi naïf.

Son avertissement suivant t’arrache une grimace à l’idée de laisser ton arme au sol. Il y a toujours ton couteau, mais si les hommes de main de Vasquez arrivent en masse, ce n’est pas ça qui va te protéger. Quant à Wesker… en dépit de votre position respective sur l’échiquier, tu n’as pas l’intention de t’en prendre à lui. Un jour, peut-être qu’il ne te laissera pas le choix. Mais en attendant, tu ne représentes pas un vrai danger pour lui. Est-il réellement inquiet à l’idée que tu puisses faire des dégâts quelconque ? L’idée est risible. Le seul danger auquel il est exposé sont des mains trop baladeuses. Et même pour ça tu as trop de retenue.

« Crystal » tu marmonnes en réponse.

Tu regardes le Matilda d’un air morne. Tu n’es pas assez stupide pour défier Wesker, mais tu te sens nu, en territoire ennemi, sans arme dans ta main. En vérité, tu as actuellement le sentiment d’être un de ses larbins, payé pour lui obéir mais bon à rien d’autre. Ouvre la porte, ne touche pas ton arme, ne te mets pas en travers de mon chemin, va-t-en. Malheureusement pour toi, il est en train d’éveiller ton esprit de rébellion. Aussi, lorsqu’il affirme récupérer son prototype quoiqu’il arrive, ta réponse fuse toute seule.

« No. »

Tu es un peu surpris toi-même par ton refus et le ton catégorique employé. Quelle bonne idée, Leon. Il n’est déjà pas très content de te revoir, et tu veux lui hérisser le poil encore plus ? Qu’est-ce que tu cherches à accomplir en le provoquant ? Le pousser à ta mort un peu plus vite ? Tester tes limites ? Cela ne peut pas se finir en faveur si tu insistes à t’opposer à lui, et tu le sais. Alors quoi, tu es juste suicidaire ? Peut-être. Mais tu n’es pas prêt à te soumettre simplement parce qu’il montre plus les dents que toi. Et certainement pas sur ce genre de choses.

« I said completely, and I meant it. This is, quite literally, a biohazard. I’m sure you have plenty of those in your lab. This one isn’t getting out. »

Un accident est si vite arrivé. Oui, il est fort, et rapide, et surhumain, et tout le reste. Mais non, tu ne prendras pas le risque d’exposer toute la ville en le laissant ramener ce prototype comme s’il s’agissait d’un pack de bières. Et tu n’as aucune garantie non plus que ce prototype n’a pas déjà été modifié.

Le plan initial n’a pas changé. S’introduire, détruire toutes les données, lancer la séquence d’auto-destruction, et être quelque part loin d’ici en train de siroter une margarita pendant que les autorités rappliquent, alertés par l’explosion. Ou plutôt la version sans alcool de la margarita, mais c’est un détail. Tu croises les bras sans bouger de ta place. Sans code, il devra utiliser la force brute. Une situation qui ne serait pas idéale pour toi non plus, surtout dans ta situation présente, mais que tu es prêt à risquer.

« You want to do it your way, be my guest. I can be stubborn too. »

Cela n’exclut pas non plus qu’il accepte pour mieux te duper après. Ce ne serait pas la première fois qu’il te ment, après tout. Ce n’est pas maintenant qu’il aura pitié de toi. Alors pourquoi tu persistes à jouer avec le feu ? Simplement parce qu’au fond, tu ne supportes pas cette indifférence. Qu’il tente de te tuer, s’il le faut. Si ça te permet de ressentir quelque chose l’espace d’un instant. Peut-être même que s’il te ment et se sert de toi suffisamment tu sauras éteindre pour de bon ces sentiments que tu continues à nourrir pour lui.

Tu manques lever les yeux au ciel alors qu’il critique le travail des autres, mais même là, ce n’est pas sans un fond d’affection. Dans un sens, il n’a pas tort - ce sont des idiots, et pour avoir été confronté plus d’une fois aux hommes de Vasquez c’est peu de le dire. Mais tu savais de source sûre que ses expérimentations en Afrique n’avaient pas toutes été couronnées de succès non plus. Que sécurité et confidentialité laissaient souvent à désirer. Même ici, tu arrivais à déjouer nombre de ses systèmes de sécurité. Personne ne serait jamais suffisamment intelligent pour travailler correctement avec Wesker et à son grand malheur (mais à ton avantage), il ne pouvait pas travailler tout seul non plus.

« Well, we can’t all be evil geniuses. One is enough if you ask me. »

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# Dim 27 Aoû - 23:25
A sa remarque désinvolte, Wesker s’attrape l’arête du nez. Il ne peut pas et surtout ne veut pas lui avouer qu’il a besoin qu’il parte. Le plus vite possible préférablement. Dans le meilleur des cas, il parviendra à se contenir, ne rien dire, ne rien faire mais remuer le couteau dans la propre plaie qu’était son cœur. Sinon, il pouvait aussi céder, l’embrasser, lui dire quelque chose de sentimental alors qu’il avait été clair sur le fait qu’ils n’avaient plus aucun avenir ensemble. Dans le pire des cas, Leon allait se mettre dans son chemin, faire quelque chose de stupide et forcer la main de Wesker pour l’incapacité.

« You’re the one who didn’t want to spend time with me. I’m agreeing. » Le ton est sec. Injuste ? Un peu.

S’il avait laissé partir Leon car c’était sa volonté, il avait fini par ressentir un certain ressentiment au fait qu’il ait pris cette décision. Il aurait pu passer outre, le mensonge en question n’était pas le pire qu’il avait sous la main. Il s’était dévoilé pour le sauver et qu’avait il eu en retour ? Même pas une dernière nuit pour lui dire aurevoir. Et qu’avait il maintenant ? Un appartement vide, un lit vide, une vie vide. L’acceptation douloureuse s’était lentement mais sûrement transformé en colère. Il comprenait toujours pourquoi il avait pris cette décision, il n’avait juste pas à l’accepter alors qu’ils étaient clairement tous les deux malheureux. Encore faudrait t’il qu’il se laisse aller à des confidences. Mais à quoi bon ? Il s’était confié lors de leur rupture et le résultat avait été le même.

A sa protestation, il grince des dents. Pourquoi fallait t’il toujours qu’il se montre si contradictoire ? Ne l’avait t’il pas prévenu qu’il ne devait pas se mettre en travers de sa route ? N’avait il pas été complètement clair sur cela même avant leur rupture. Wesker ne voulait pas lui faire du mal, ne voulait pas l’incapacité et encore moins le tuer. Mais lui laisserait il le choix ? Ce prototype, au fond il pourrait tout à fait s’en passer mais que se passerait il quand les enjeux seraient plus extrêmes ? S’il cédait cette fois, Leon ne s’attendrait il pas à ce qu’il cède encore et encore ?

« I know how to transport biohazard but thanks for the concern. »
Que pensait il qu’il allait faire ? Prendre la fiole et la secouer comme une bouteille de coca en espérant qu’elle explose et contamine toute la population ? Il avait quand même quelques standards de qualité et rien ne sortirait de ses laboratoires sans son approbation. A part ce prototype mais le problème serait bientôt réglé.

« Let’s me be completely clear too then. Both of you are getting out or none of you. » Le sourcil se lève, le défi palpitant dans ses iris rougeâtres.

Il observe une fois de plus le prototype du coin de l’œil, gardant Leon bien évident dans sa vision périphérique. Il sait qu’il ne serait pas mis à lui tirer dessus sans raison. Leon était sentimental, Leon était quelqu’un d’honorable. Il ne fallait jamais être trop prudent cependant. Il savait aussi qu’il était souvent plein de surprises et que s’il l’attaquait, la méthode serait probablement des plus surprenantes, en tout cas suffisamment pour qu’il baisse sa garde quelques instants. Il ne pouvait pas lui laisser le bénéfice du doute sur cela.

« Yes, I’m aware of how stubborn you can be. » le if we are in this situation it’s exactly because of it est muet. Il lui tire sur chaque corde de son cœur qu’il s’est efforcé d’endurcir. Chaque mot, chaque protestation, chaque seconde passés avec lui font l’effet d’un poignard qui s’enfonce un peu plus dans la plaie ouverte et la colere prend le dessus sur tout le reste. Il n’a pas assez de place pour ressentir autre chose. Pourquoi devait il être si compliqué ? Pourquoi ne pouvait il pas tout simplement faire demi tour.

« If you’re here to destroy it, then why isn’t done already ? You don’t need to be near it to destroy the whole building. » Les raisons le questionnent, avait il voulu vérifier que le prototype était bien présent ? Aurait il seulement été capable de reconnaître un des siens d’un des leurs ? « What about the innocent workers in the building ? What if there is a cleaner somewhere above us ? We’re not in our world where the only thing you’ll destroy are Bio organic weapon. »

Lui ? Il était pour tout faire sauter même si des innocents se retrouvaient mêler à cette histoire. Comment pouvait on être innocent tout en bossant pour un idiot comme Vasquez ? Il savait aussi que la plupart de ses employés à lui ne connaissaient que la vitrine de son entreprise. Combien de personnes même dans leur monde Leon avait il tué alors qu’ils étaient là sous la contrainte ? C’était bien ça le problème d’avoir une conscience. On hésite, on réfléchit. On se remémore constamment ceux que l’on a pas pu sauver, ce que l’on a condamné de sa main pour le greater good.  Fondamentalement, Wesker savait que ce serait ce court moment d’hésitation qui finirait par être la perte de son ancien amant. Avec un autre qui lui mentirait, jouerait de lui ou serait honnête mais forcé de s’en débarrasser. Ou avec lui, un court moment à se rappeler leurs moments ensemble, suffisamment long cependant pour qu’il puisse le contrer et en finir. Si seulement Leon pouvait se débarrasser de cette encombrante conscience, il serait parfait.

« Evil is only a matter of perspective. But I would agree on the other point even if it would make my life more entertaining. »

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# Lun 28 Aoû - 1:12
Tu arques un sourcil incrédule à sa réponse. Vraiment ? Il a fait de toi le grand méchant de cette histoire ? C’est ironique. Et une affaire de perspective. Il avait aussi fait le choix de ne pas rester avec toi en refusant de cesser ses activités criminelles. Vous aviez chacun vos conditions. Il n’a pas plus cédé que toi. Il a choisi de rester ton ennemi. Et tu n’arrives même pas à lui en vouloir pour ça. Si tu es en colère, c’est contre toi-même. De ne pas avoir réussi à lui faire comprendre qu’il faisait mauvaise route. Qu’il n’accomplirait rien à part tuer des milliers de civils. Que son monde parfait était un mensonge. Que de là où tu venais, cela l’avait déjà condamné.

« From where I’m standing, you made that choice too. Don’t blame me. »

C’est une réaction, au moins. Pas une réaction positive, mais tu acceptes cela plutôt que de l'indifférence. Il est en colère. Contre toi. Tu ne peux pas dire que tu es surpris, mais ça complique les choses. Aucune chance qu’il obtempère ou coopère avec toi. Tu jettes un regard en direction de la porte. Tu pourrais aussi bien vous épargner une migraine et réellement t’en aller. Le laisser se débrouiller. Qu’il s’amuse à accéder à ce laboratoire comme bon lui semble sans le code. Tu peux revenir un autre soir. La sécurité risque d’être plus élevée, les codes d’être changés : cela te coûterait du temps, mais tu pourrais le faire. Mais non.

En dépit de ton cœur morcelé et arraché, c’est la première fois que tu te sens vivant depuis des semaines. Tu n’as pas envie de lâcher cette sensation. Même si tu dois subir de plein fouet le souffle de sa colère. Pas envie de repartir ainsi, de t’avouer vaincu sans avoir essayé. Essayé quoi ? Tu ne sais pas exactement. Tu as l’impression de mener un combat perdu d’avance mais avec la notion idiote que si tu peux convaincre Wesker, il y a encore de l’espoir. Pour lui, pour vous. Foutu sentimentalisme.

« Why are you doing this ? You don’t even need it. You know getting it back is a liability. »

Tu ne vois pas de conteneur particulier sur lui, et malgré son assurance, il ne contrôle pas tout. Il n’avait pas contrôlé l’accident qui avait failli te tuer : il avait simplement limité la casse. S’il l’avait pu, nul doute qu’il aurait fait plus que ça, pour s’assurer que son secret restait sûr, pour protéger votre relation. Tu avais détourné le regard pour la même raison. Mais il n’avait pas réussi, cela n’avait pas suffit. Il ne pouvait pas garantir non plus que cet échantillon arriverait à bon port sans problème.

A ses nouvelles questions, tu lèves les yeux au ciel pour de bon cette fois. Depuis quand se soucie-t-il des innocents ? Non, tu as fait le nécessaire pour t’assurer qu’il n’y aurait personne ici. A l’exception des hommes de Vasquez, évidemment, mais le but d’enclencher le processus d’auto-destruction était aussi de leur donner le temps nécessaire pour fuir. Tu as comme dans l’idée que Wesker ne les avait pas abandonné dans un état qui permettait cela, ce qui signifiait aussi que cela ne ferait plus grande différence pour eux.

« They’ve been evacuated. Come on, Wesker. This isn’t my first rodeo. Give me some credit. »

Essaie-t-il vraiment de te confronter à ton incompétence ? Il devrait te connaître mieux que ça. Tu as beaucoup de défauts, mais tu connais ton boulot. Tu es plus que capable de passer un appel et d’inventer un mensonge pour ne pas mettre en jeu la vie de simples civils.

Quant à la raison de ta présence ici, elle s’explique de plusieurs façons. D’abord : la recherche d’informations. Si tu veux savoir à qui et quoi tu as à affaire, tu ne peux pas te permettre de tout détruire comme ça. Tu dois vérifier par toi-même de quoi il retourne. Noter les noms si nécessaire. Et tu n’exclus pas non plus qu’il y ait des personnes à sauver. Sujets d’expérimentations et autres cobayes. Pas question de condamner une Sherry ou une Ashley en étant trop hâtif. Pas que cet argument ait beaucoup de valeur pour Wesker.

Et puis d’un point de vue plus pratique, c’est la meilleure façon de ne pas remonter jusqu'à toi. Il a raison sur une chose : vous n’êtes pas dans votre monde. Tes actions ne sont pas sanctionnées par le gouvernement. Tu travailles solo. Et tu n’as pas envie de risquer la prison pour avoir fait sauter un bâtiment, vide ou non.

« I need access to their files from the main system. I’m hoping for some property damage that isn’t strictly material. And I’m not setting up explosives. Those things usually have a self-destruct option. »

Ton regard tombe sur ton arme au sol, puis sur lui, sur le prototype, et enfin sur la sortie. Tu évalues tes chances. Oui, tu es têtu, mais il l’est tout autant même s’il refuse de voir qu’il tient la corde autant que toi. Vous voilà au même point. Braqués, capables chacun de faire fléchir l’autre, de gré sinon de force. Attendant de voir qui tombera le premier. Tu n’as pas cette patience là. Tu prends un pari. Risqué. Tu écartes les mains, vides.

« Fine, then. Let’s do it your way. You want to get rid of me that bad ? I’m unarmed. »

Toi aussi, tu dois avoir un bouton d’auto-destruction, parce que tu viens d’appuyer dessus.

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# Lun 28 Aoû - 15:32
Scoff. Snort. Il ne sait pas exactement quel son d’agacement il fait face à sa remarque. S’il voulait être tout à fait honnête, il n’avait pas voulu sacrifier ses ambitions pour Leon. Il avait su des le départ que cela ne serait pas possible. Mais il n’a pas envie d’être honnête. Il a envie d’être en colère car cette émotion-là, il la connait, il sait la maitriser. Pas les regrets, pas la tristesse. Alors non, Leon a pris cette décision, lui aurait continué à fermer les yeux à faire semblant jusqu’à ce que la situation l’oblige à faire volteface.

« Did I ? We could have had months maybe even years. You’re the one who take that away from us. Not me. » Les mots claquent sur sa langue, ses poings se ferment quelques instants avant qu’il se reprenne. « I was happy to pretend you weren’t spying on my work. »

Non, la colère était bien mieux et Leon était la cible toute désignée pour en être son exutoire. Wesker avait fait des efforts, retardés ses plans pour lui, était cordial avec son amie Ashley, s’était même contrôlé sur ses accès violents. Il avait pris sur lui pour apaiser Leon, pour le garder un peu plus avec lui-même s’il ne pouvait pas changer fondamentalement qui il était. Ils avaient été heureux, ils auraient encore pu l’être. Il n’avait pas eu le temps de se préparer. Pas le temps de détacher lentement son cœur de l’emprise qu’avait Leon sur celui-ci. Il l’avait arraché brutalement, s’était lui-même enlevé si rapidement de sa vie qu’il avait passé d’une soirée de bonheur à ses cotés à une nuit solitaire qui s’était depuis renouvelé chaque soir. Non, Wesker lui en voulait de ne pas lui avoir laissé le temps, de ne pas lui avoir laissé une autre chance. Stupide, obstiné.

« It’s mine and I’m tired of things getting taken away from me. I want it back and I’ll take it back with or without your help. »

Prenait-il les choses un peu trop personnellement ? Sans doute. Si Leon n’avait pas été là, s’il ne s’était pas rappelé à son bon souvenir, à ce qu’il avait perdu, il aurait sans doute réagi moins brutalement, moins sentimentalement. Il aurait de toute façon fini par détruire le prototype d’une manière ou d’une autre. Mais maintenant ? Il a l’impression que ne pas repartir avec serait comme abandonné un de ses bras. Il était fatigué à l’idée de ne plus avoir de contrôle sur trop de choses. Plus de contrôle sur ses émotions, sur son temps libre, sur ses rêves et pensées. Il était hors de question que Leon s’approche un peu plus, hors de question qu’il reparte d’ici les mains vides. Il se ferait violent s’il le jugeait nécessaire.

« Blow it all away then. It’s a win win situation for me. I’ve been getting tired of Vasquez and his men. »

Il était sûr que même si cette nuit mettait fin à ses petites opérations – ce dont il doutait. Quelqu’un d’autre prendrait la place de Vasquez. Peut être quelqu’un de plus puissant, plus intelligent. Peut être quelqu’un qui occuperait plus rationnellement ses journées.

Il hoche la tête face à ses explications, lui-même a déjà récupéré quelques informations importantes et détruit quelques petites choses compromettantes pour lui en faisant son petit bonhomme de chemin jusqu’à ce laboratoire.

« Get what you want then. But be a dear and give me the code so I can go back to my life and you can go back to yours. »

Ses prochains mots, sa provocation déclenchent en lui plusieurs émotions en même temps. La colère toujours présente refait surface, ses narines se dilatent et il le fusille du regard derrière ses lunettes. L’amusement, à l’idée que Leon soit toujours plein de surprises mais aussi totalement inconscient. Son immunité actuelle ne durerait pas éternellement, il était stupide de prendre ce genre de risques avec lui. Il ne serait pas le premier homme qu’il tuerait, ni le dernier. Mais sans aucun doute le plus douloureux. La tendresse au fond, en voyant son visage ferme, sa posture, en se rappelant les moments doux passés avec lui. L’excitation car cette provocation a presque des relents de préliminaires. De proie qui demande à être chassé. Et Wesker est toujours prêt à se jeter sur lui, à passer ses émotions, sa frustration sur lui. Ici ou ailleurs, une fois ou plusieurs.

Le plus simple reste la colère, alors il s’avance rapidement vers Leon. Sa main droite lui attrape presque douloureusement sa main dominante alors que la droite s’accroche à son cou. Il le pousse jusqu’à ce qu’il se retrouve coller à la commode froide derrière lui. Aucune pression sur le cou pour l’instant mais un avertissement, une possibilité.

« Why are you being so difficult. Are you trying to make me angry ? » il l’observe son visage à quelques centimètres du sien. Son souffle chaud qui frôle ses lèvres et il ne peut s’empêcher pendant quelques secondes de fixer ses lèvres de ses yeux perçants.

Quelques secondes de trop peut être car avant d’avoir pu contrôler sa propre réponse, son propre corps sa bouche s’abat brutalement sur celle de Leon. Il s’agit presque d’un coup tant il fait participer ses dents, tant il se fait inflexible, tant il ne laisse pas une seconde de répit à l’autre homme avant de se dégager presque aussi brutalement. « Just give me the goddamn code Leon » Qu’il puisse partir lécher ses plaies et oublier à quel point il est malheureux, à quel point la situation est stupide et à quel point Leon lui manque dans chaque aspect de sa vie. Reprenant les mots que Leon lui avait adressé par sms et auxquels il n’a jamais répondu, il murmure. « It feel like dying but it’s even worst with you so close. Just give me the code so I can be on my way to my lonely life on top. I don't want to hurt you but you are hurting me by making see all I've lost. »

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# Mar 29 Aoû - 21:51
Sa colère attise la tienne, même si tu sais que tu ne devrais pas te laisser emporter en retour. Mais qu’il se comporte comme la victime de l’histoire te fait serrer les dents. Tu ne l’as pas choisi, mais il ne t’a pas choisi non plus. Il ne peut pas prétendre être le seul dont le cœur a été brisé. Il ne peut pas prétendre avoir été prêt à plus de sacrifices que toi.

« And I was happy to turn a blind eye to your activites. Yes, we could have gotten away with a few months more, maybe years, but then what ? It was always going to end like this. Do you think it would have hurt less if we had gotten more time ? Or do you think one of us would have surrendered eventually ? »

Tu n’y crois pas un instant. Non, vous auriez volé quelques mois et la rupture n’aurait été que plus cruelle. Oui, les choses avaient été plus précipitées que tu ne l’avais anticipé. Tu aurais aussi aimé avoir plus de temps avec lui. Savourer vos derniers instants. Faire ça selon vos termes. Mais tu ne pouvais te voiler la face que jusqu’à un certain point. Et peut-être que c’était mieux ainsi. Si cela faisait mal ainsi maintenant, qu’en aurait-il été après des mois, des années ? Suffisamment longtemps pour mettre des mots sur votre relation, pour s’installer ensemble, pour avoir des projets, pour vous être construit une vie commune ? Vous auriez fait les mêmes choix, à la fin. Tout serait parti en fumée tôt ou tard. Et toi avec.

Tes lèvres se pincent en une moue lorsqu’il parle de choses qui lui sont dérobées. Es-tu paranoïaque, ou est-ce une allusion voilée à toi ? Si oui, tu ne sais pas quoi faire de ça. La comparaison est quelque peu dramatique. Personne ne t’a volé, tu es parti de ton plein gré. Mais peut-être que tu t’imagines des choses. Il met un principe à récupérer ce fichu prototype, et tu le connais assez pour savoir qu’il s’entêtera quoiqu’il lui en coûte. Ou à toi. Est-ce que ça en vaut la peine ? Probablement pas.

Ton bluff fait mouche, cependant. Il réagit. Peut-être plus que tu ne t’y attendais. Sa main sur ta nuque, le dos plaqué contre une nouvelle surface, tu as du mal à le regretter. Tu n’as pas peur, ce qui à ce stade n’est plus un signe de bravoure mais d’incroyable stupidité. Tu as toujours eu des tendances auto-destructrices, mais celle-ci tient le pom-pom. Un jour, tu iras trop loin, tu auras le mot ou le geste de trop, et il brisera ta nuque en deux comme une vulgaire brindille. Et même de ça tu ne parviens pas à te soucier.

« Maybe I am. »

Tu réponds, le regard défiant, à quelques centimètres du sien. Is it working, as-tu envie de demander. Can I still make you feel something, anything, for me ? Mais peut-être que tu en as déjà la preuve. Peut-être que tu es simplement, terriblement masochiste.

Lorsqu’il colle sa bouche contre la tienne, tu n’hésites pas. Comme si ton corps était sur un ressort et n’attendait que ce signal pour te jeter sur lui, attraper son col, répondre tout aussi férocement à ce baiser qui n’a rien de tendre. Mais déjà le moment se termine, trop vite, trop tôt, et te voilà essoufflé, déboussolé, confronté au vide là où quelques secondes plus tôt il envahissait tous tes sens.

Tu es un addict. C’est le triste constat, mais il est adéquat. Un seul mot de lui et tu le laisserais faire de toi ce qu’il veut, ici, maintenant. Use me, break me, do whatever you want. Tant que ce n’est pas de l’indifférence, tant que ce n’est pas cette hâte de te voir partir, de s’éloigner de toi.

Et puis il lâche quatre mots, simples mais efficaces.

You are hurting me. La phrase est comme un coup de fouet qui te coupe le souffle. Avais-tu été cruel sans le vouloir ? Tu n’avais rien planifié de tout ça - le trouver ici, le provoquer, sentir ses lèvres sur les tiennes. Tu n’avais certainement pas eu l’intention de lui faire du mal, de jouer avec lui. Tu avais voulu tirer de lui une réaction, et tu l’avais obtenue, mais à présent, tu regrettes un peu la distance initiale. Tu ne prends pas de plaisir à le savoir malheureux, pas même ici et maintenant. Oui, tu voulais une preuve qu’il était resté quelque chose en lui comme toi. Que vous ne serez jamais des inconnus l’un pour l’autre. Que tu n’étais pas seul à porter ce fardeau. Mais maintenant, tu aimerais pouvoir le porter pour lui.

Alors presque aussitôt, quelque chose cède en toi. Tu passes une main sur tes yeux, la tête en arrière, le regard tourné vers le plafond. Bien. Très bien. Si c’est ce qu’il veut. Que personne ne vienne dire que tu n’as jamais rien sacrifié pour lui. C’est le moment d’être professionnel. Tu ne réponds rien. Les secondes s’écoulent. Le temps pour toi d’oublier ses lèvres sur les tiennes et son parfum, de calmer ton cœur, de rentrer dans le rôle qu’il attend de toi.

Puis tu inspires, et tu passes à côté de lui, saisis le fichu code. Tu entres sans jeter un œil en direction du prototype ou de Wesker. Immédiatement, tu démarres l'ordinateur, te mets à pianoter dessus, une clé usb à la main. Tu ne prends que ce dont tu as besoin - pas question de prendre le risque que certaines informations tombent dans de mauvaises mains. Tu supprimes autant que tu peux, sur l’ordinateur, sur les différents serveurs, les mails, tout ce que tu trouves. Pas un instant tu ne te tournes pour le surveiller, pas un instant tes lèvres ne s’écartent pour souffler un mot. Tu es conscient de sa présence, un peu trop même, mais tu n'en montres rien. Il a eu ce qu’il voulait.

Tu te concentres sur l’écran, et ta mission finie, tu cherches un protocole familier, l’équivalent du gros bouton rouge DO NOT PUSH des films d’action. Et tu trouves ce que tu cherches, mais alors que tes yeux analysent les plans et les conséquences exactes d’appuyer sur le gros bouton, tu lâches un Shit audible.

La bonne nouvelle : oui, il y a bien une option auto-destruction, qui ne requiert pas même de nouveau code ou de reconnaissance d’aucun genre. Tu n'es même pas surpris à ce stade. La mauvaise : pour limiter autant que possible la destruction des propriétés matérielles et probablement la fuite de certaines informations, ladite fonction engage un mode verrouillage. En résumé, dès le moment où tu lanceras ce protocole, vous serez pris au piège.

Ton regard se lève vers le plafond et les parois métalliques qui n’attendent que de s’abattre sur vous. Wesker pourrait probablement, en théorie, vous tirer de ce mauvais pas. Vous faire sortir avant que les murs ne se referment, par exemple. Mais pas question d’envisager cette option. Tu ne demanderas rien de plus de lui. Et tu n’as pas ramené d’explosifs. Tu pourrais bien t’être déplacé pour rien, en fin de compte. Tu contemples le message d’un air furieux, presque tenté de faire fi des avertissements, de peut-être rendre un grand service à l’humanité et vous condamner tous les deux. Mâchoire serrée, tu lâches :

« You got what you wanted. You can leave. »

C’était ce qu’il voulait, non ? Tu as peut-être encore une ou deux heures de paix pour trouver une solution à cette situation, et tu réfléchiras mieux en son absence.

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# Mar 29 Aoû - 23:46
Est-ce que cela aurait été moins douloureux après plus de mois, d’années ? Probablement pas. Est-ce qu’il avait au fond espéré que Leon finirait par céder d’une manière ou d’une autre ? Pas totalement mais un peu s’il voulait être tout à fait honnête. Mais au moins, il aurait eu le temps de se désengager lentement, de profiter au maximum, d’être heureux un peu plus longtemps.

« It would have hurt less if it didn’t stop so brutally. We were having dinner and laughing a few minutes before. Normal relationship, they slowly wither away. But I guess it was never normal. »

Il ne peut pas se résoudre à regretter le baiser aussi brutal, aussi court, aussi douloureux qu’il ait été. Il avait bien senti Leon lui répondre, s’accrocher à lui. Il trouvait la situation d’autant plus idiote que les deux voulaient que leur relation perdure, qu’ils étaient malheureux séparément. Mais à quoi bon l’embrasser ? A quoi bon lui enlever ses vêtements et le pousser contre le mur pour renouer le lien ? Il n’avait pas été avec lui pour le sexe seulement – aussi spectaculaire qu’il ait pu être. Il était sur que le longing serait encore pire s’il se laissait aller à ses bas instincts. Même maintenant ses propres émotions batailles pour recommencer à l’embrasser, ses levres lui manquent déjà. Alors il le lâche, s’éloigne.

Leon lui passe à coté, aucun des deux n’ouvrent la bouche. Un silence pesant s’installe. Il en a dit plus qu’il ne l’aurait voulu, s’en veut de n’avoir pas pu résister, d’avoir été honnête, de ne pas pouvoir faire semblant que la situation le rendait indifférent. Leon ne lui manquait pas. Il ne pensait pas à lui constamment. Lie, lie, lie.

Leon cède sans un seul mot, il plie comme un roseau. Et Wesker voudrait venir se coller à son dos, inhaler son odeur, poser sa tête contre sa nuque et le remercier. Car il sait qu’il fait ca pour lui, il sait que Leon peut se montrer extrêmement obstiné lorsqu’il le souhaite mais que cet effort là, il l’avait fait pour lui une fois de plus. Il le voit se braquer, les épaules tendues, le sourcil abaissé. La décision lui pèse. Et Wesker laisse échapper un leger souffle en réponse. Allaient t’ils obstinément se blesser mutuellement jusqu’à ce que mort s’en suive ?

Il s’approche de son prototype, tend la main et l’agrippe fermement. Il n’a pas la sensation de soulagement qu’il espérait à le retrouver. A quoi bon au final ? A part vérifier que Vasquez n’avait pas fait des modifications intéressantes – très peu probable, il allait de toute façon finir par le détruire. Il ne pouvait pas se permettre de garder un prototype qui avait pu être modifier, saboter. Il y a quelques minutes, le besoin de le retrouver, de retrouver son contrôle sur la situation lui avait semblé vital. Maintenant ? Insignifiant.

L’exclamation de Leon détourne son attention de ses pensées, il regarde dans sa direction quelques instants et constate que sa posture est encore plus rigide désormais. Il suit des yeux ses mouvements, son regard. Quelque chose ne va pas. Pourquoi Leon n’avait il pas encore enclenché l’autodestruction ? Ils avaient tous les deux accomplis leur mission – à l’avantage de Wesker. Ses phrases suivantes ne font qu’accentuer sa curiosité.

« You didn’t want me to leave and now you can’t wait for it ? » Il repose le prototype, peu lui importe, et se rapproche du dos de Leon. « Sure. Not suspicious. I know you too well. Spit it out Leon. »

C’était fondamentalement cela le drame. Le connaître si bien, presque mieux que sa propre personne. Le connaître intimement, physiquement mais aussi savoir qui il était au fond. Il l’avait aimé et l’aimer toujours pour toutes ses qualités et tous ses défauts. Comment était il censé continuer sa vie comme si de rien était ? Comme si son absence n’était pas un poids sur sa poitrine ?

Il pourrait se pencher un peu plus vers lui, regarder au dessus de son épaule mais il n’est plus sûr que Leon apprécierait après avoir cédé pour lui. Alors il lui laisse son espace, lui fait confiance pour être honnête sur la situation dans laquelle ils se trouvent, ne pas jouer les héros inutilement.

« I’m not leaving without you in any case. »

Il aimerait pouvoir lui dire cela littéralement. Être suffisamment obstiné pour ne pas lâcher l’affaire jusqu’à ce que Leon finisse la nuit avec lui. Puis le lendemain, et le surlendemain jusqu’à ce qu’il n’ait plus envie de le quitter. Un petit syndrome de Stockholm et tout rentrerait dans l’ordre. Mais il l’aime trop au fond pour envisager cette option plus de quelques secondes.

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# Mer 30 Aoû - 23:42
Non, notre relation n’avait été normale, sur aucun aspect. Elle n’aurait pas même dû exister. Dans ton monde, il était mort sans que tu puisses le rencontrer. Votre rencontre était faite d’impossibles. Pas des moindres était celui qui vous avait fait vous éprendre l’un de l’autre. Quelles étaient les chances ? Ridicules, abyssales. Et pourtant.

Est-ce que cela aurait fait moins mal si vous n’aviez pas arraché le pansement d’un coup ? Si vous aviez eu le temps de vous habituer à l’idée, de vous dire au revoir ? De savourer tous vos derniers comme vos premiers ? Non, tu n’es pas convaincu de ça non plus. Les adieux auraient été plus doux-amers. Mais pas plus faciles, pas moins douloureux. Peut-être que c’était une bonne chose que vous n’ayez pas su. Le dernier film regardé ensemble, le dernier repas partagé, la dernière fois enfouis l’un en l’autre, les dernières confessions. Est-ce que de savoir que c’étaient les derniers n’auraient pas teinté tout ça ? Parfois, l’ignorance est une bénédiction. Si c’était à refaire, tu ne sais pas ce que tu ferais différemment. Il n’y avait pas de scénario où cette rupture ne t’arracherait pas une partie de ton âme, ne te laisserait pas à genoux, suffocant, privé d’air.

Et tous ces et si ne vous rendaient pas service. N’allégeaient pas votre peine, n’éteignaient pas la colère. Quel gâchis. Que vous soyez ici, en présence l’un de l’autre, et que plutôt que de trouver réconfort dans ce fait, vous ne parveniez qu’à vous faire mal davantage, à montrer les dents et mordre, à attaquer en premier pour ne pas révéler les plaies déjà présentes.

Contraires jusqu’au bout, c’est quand tu vas dans son sens et lui demande de partir qu’à son tour il fait une pirouette dans le sens inverse pour soudain refuser de te laisser seul. Incapables de vous rencontrer à mi-chemin, même maintenant. La réplique qui te vient est trop facile, mais tu ne peux pas t’en empêcher de détourner sa propre question :

« You couldn’t bear to be in my presence and now you don’t want to leave without me ? »

Tu maudis le fait qu’il te connaisse si bien. Que tu n’aies jamais été capable de lui mentir - pas au tout début, et pas maintenant, à la toute fin. Tu hésites un long moment à ne simplement pas lui répondre, voir s’il partira, ou s’il pense ce qu’il dit malgré ses discours contraires, et refusera de partir sans toi. Mais le combat est perdu d’avance. Tu cèdes, une fois de plus. Ne sais-tu rien faire d’autre en sa présence ? Et malgré tout, il te reprochera de ne pas avoir cédé cette partie de toi qui fais de toi qui tu es. Ta morale, tes valeurs, tes convictions. Ce pour quoi tu te bats depuis que tu es en âge de tenir une arme dans ta main. Ce pour quoi tu as manqué mourir tant de fois. Ce pour quoi tant sont morts.

Tu t’écartes de sorte à le laisser voir les schémas présents à l’écran.

« I can’t both start the self-destruct procedure and get out of here alive. The lab is built in a way to make sure the explosion is self contained. It’s a death trap. »

Bien évidemment, tu ne peux pas simplement enclencher le programme à distance, ce serait trop facile. Il n’y aura pas de compte à rebours non plus. L’ordre donné sera aussitôt exécuté. Du regard, tu indiques les mécanismes visibles au plafond avant de te tourner vers lui.

Même lui ne sortirait pas vivant d’une telle explosion. Les virus sont rarement très friands du feu. Ce serait si facile. De le distraire, de l’embrasser, d’appuyer sur le bouton. De mettre fin à tout. L’idée est là. Mais pas l’envie. Tu t’es battu pour sauver tant de vies, tu te battrais pour sauver la sienne aussi. Tu l’avais protégé d’une attaque, des mois plus tôt. En dépit des mensonges, tu savais déjà qu’il n’avait pas besoin de toi, mais tu l’avais fait tout de même sans te soucier des risques que tu encourais toi-même. Tu le referais aujourd’hui. Sans hésiter.

Et avec cette information, tu lui donnes une nouvelle fois le même pouvoir de vie ou de mort sur toi. Tu avais bluffé, quelques minutes plus tôt, mais tu es entièrement sérieux à présent. Non, tu ne penses pas qu’il te tuerait ainsi. Peu importe à quel point il est furieux contre toi. Pas sans au moins une chance de te défendre. Mais la possibilité est là, sans même qu’il aie à se salir les mains. Il pourrait aisément te condamner et s’en aller. Tu l’observes, te demandant ce qu’il va faire de cette information. Déterminer que c’est ton problème, pas le sien, et s’en aller. Saboter tes efforts. T’aider, à sa façon.

Tu n’as en tout cas pas l’intention de demander.

« I don’t intend to die tonight. I’ll figure something out. You can take your precious prototype out of here and worry about something more important. »

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


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