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Choke yourself to sleep - ft Leon Kennedy

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Albert Wesker
Albert Wesker
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# Dim 10 Sep - 13:49
Il se force à ne pas se tendre en attendant la réponse concernant Ashley. Il avait pris un pari en lui disant la vérité, celui qu’il pourrait vouloir la voir, celui qu’un nouveau de ses secrets lui serait dévoilé. Mais que faire d’autres ? Le mensonge avait été trop loin. Au début suffisamment innocent pour qu’on l’autorise à rester avec Leon à l’hôpital, mais maintenant que le corps médical avait vendu la mèche et qu’il n’avait pas nié ? S’il disait la vérité maintenant, ce Leon – et l’ancien au final – ne lui ferait jamais confiance. Il avait besoin qu’il reste là, avec lui. Pas parce qu’il espérait quoi que ce soit, pas parce qu’il lui avait manqué – même si cette raison était à débattre – mais parce qu’il aurait été trop inquiet à l’idée qu’un Leon si vulnérable soit livré à lui même. Non, il le connaissait suffisamment pour pouvoir essayer de calmer ses peurs et réussir à lui faire retrouver la mémoire. Il ne faisait confiance à personne d’autre pour cette situation.

Mais Leon n’exprime pas l’envie de la voir même si Wesker se doute que la chose n’est pas si simple. Ses mots ont fait mouche et il sait qu’au fond il le fait pour elle plus que pour lui. Quant à check on her ? Ugh. La jeune fille avait été bien trop curieuse et fouineuse lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour qu’il accepte d’aller la voir elle même. Elle allait l’assaillir de questions, exiger de voir Leon, peut-être essayé de le suivre. Il ne voulait pas être méchant avec elle, ni brutal – surtout que Leon n’apprécierait pas. Mais il ne la laisserait pas interférer. Il pouvait cependant la faire surveiller et s’assurer qu’elle allait bien, potentiellement lui envoyer un message avec le téléphone de Leon pour lui dire qu’il avait quitté la ville quelques temps ? Il était certain qu’il pourrait même convaincre l’autre homme de le faire de lui-même s’il se concentrait assez.

« I’ll check on her »
lui confirme t’il.

La suite lui fait hocher la tête un peu tristement. Il comprend. Il sait aussi qu’au fond cela n’aurait été qu’une mascarade, une illusion qu’il aurait pu jouer dans sa tête pleine de déni jusqu’à ce que Leon retrouve la mémoire. Peut-être que celle-ci aurait été encore plus douloureuse au final. Mais il ne peut s’empêcher de jeter un regard à sa main, regrettant de ne pas y voir un anneau qui aurait montré à lui même et au monde que quelqu’un avait été capable de l’aimer même pour un bref instant. Mais Leon avait raison et lui même ne mérite certainement pas ce symbole.

« You’re right. If you ever change your mind on that, you’ll tell me, yes?. » car lui, même s’il ne le mérite pas, même si c’est un mensonge, il épouserait chaque version de Leon.

Celui lui rappelle : « You know, once you asked me if I would still love you if you were a worm » Leon lui avait dit avec une lueur malicieuse dans le regard mais Wesker avait cru voir qu’il était quand même un peu sérieux. A ce moment là, il avait déjà réalisé ses sentiments mais le mot amour n’avait été prononcé par aucun des deux. Il n’avait été prononcé que trop tard. Wesker l’avait regardé un peu incrédule avait simplement roulé des yeux face à cette pointe d’humour atroce. Puis avait cédé et lui avait dit que si cela lui épargnait ce genre de blague, alors il le préférerait même peut-être en ver. Beaucoup plus sérieusement maintenant, il observe ce Leon là, celui du présent qui n’est définitivement pas un ver mais pas totalement son Leon non plus. Et il s’avérait qu’il l’aimait tout autant alors qu’il n’était plus lui-même. Pas plus, pas moins.

La prochaine question le fait grimacer un peu douloureusement. Comment lui expliquer qu’il n’avait jamais vraiment réussi à créer de lien stable avant de le rencontrer ? Et quelle stabilité alors qu’il avait passé les dernières semaines complètement seul. Comment lui dire qu’à part William Birkin, il n’avait jamais vraiment eu d’amis ? Il ne pouvait pas lui avouer qu’il avait eu tendance à trahir tous les gens autour de lui, qu’il avait forcé tout le monde à le detester, qu’il s’était fait passer avant le monde entier. Il n’avait jamais su comment entretenir des relations saines avec qui que ce soit et avec du recul avait peut être eu peur de se rendre assez vulnérable pour le faire. Comment lui avouer que leur relation, leurs sentiments avaient été un miracle ?

« No. I didn’t have anyone before. » Birkin était mort après tout et il était véritablement le seul qu’il pouvait décemment indiqué comme important d’une manière ou d’une autre. « I only have you here. »

Puis connaissant suffisamment Leon pour savoir que cette réponse allait le toucher un peu trop et espérant changer le sujet malgré tout. Il sort son téléphone, va dans sa galerie photo et s’arrête sur une série de photos qu’ils avaient pris lors de leur réveillon de noël avec Ashley. La première photo est l’un des rares où l’on voit Wesker qui avait préféré prendre quelques photos des deux pour Leon mais n’avait pas voulu s’inclure. C’est Leon qui avait insisté, avait mis le retardateur et avait pris une photo d’eux trois comme si dans ce moment très précis ils avaient été une famille. Leon et Ashley, un grand sourire aux lèvres – Leon avait été un peu éméché ce qui avait facilité les choses – en direction de la caméra. Wesker un peu sur le coté, une expression neutre sur le visage, seule la main de Leon sur son bras l’incluait dans ce moment. Quelques autres photos d’Ashley et Leon ouvrant leurs cadeaux. Et la dernière, une photo de lui dans son pull de noel moche avec ses petits bouts d’ADN, celui que Leon lui avait offert et celui qu’il avait porté exclusivement pour lui faire plaisir. Il l’avait mis le lendemain matin pour le petit déjeuner, ses cheveux blonds encore emmêlés par le soleil, la marque de l'oreiller sur la joue, ses fideles lunettes sur le bout de son nez. Il remet l'appareil sur la première photo et le tend à Leon.

« Here look, last christmas. The girl is Ashley. »

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Leon S. Kennedy
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# Lun 11 Sep - 21:32
C’est sans surprise qu’il accède à ta requête, confirmant une fois de plus ton impression qu’il n'y a pas grand-chose qu'il te refuserait. Et puis tu éviteras peut-être de t’en vouloir à toi-même si tu retrouves ta mémoire dans plusieurs mois et que tu réalises que la pauvre était restée sans nouvelles tout du long.

« Thank you. »

Il se range également à ton avis concernant les anneaux, mais cette fois, la façon dont il regarde ses doigts nus (ou en tout cas, ce que tu supposes être dans leur direction) te serre un peu le cœur. Pourquoi n’aviez-vous pas parlé de ça avant ? Tu n’aurais pas retiré une bague qui était déjà à ton doigt. Il aurait pu avoir au moins ça, ce symbole. Un lien tangible qui vous unissait. Tu as soudainement envie de le prendre dans tes bras pour le réconforter. Est-ce normal d’avoir de telles pulsions ? Tu dérobes à Whisker une de tes mains qui le câline pour la poser sur celle de Wesker. Tu essaies de proposer un compromis.

« I’ll want to change my mind in the next seconds if you’re making that face. But… maybe we could buy and wear matching rings, unrelated to any engagement of any sort. And if we decide later on that maybe they have more meaning than that, well that’s just convenient isn’t it ? »

Tu t’esclaffes alors qu’il évoque une fois où tu lui avais demandé s’il t’aimerait encore si tu étais un vers. Mais outre l’aspect ridicule de la question… tu es déjà en train de tester ses sentiments, pas vrai ? Même sans le vouloir. Soudain, il est présenté à une version de toi qu’il ne connaît pas, qui ne le connaît pas. Tu as peut-être le même physique, et certains traits de caractère qui ressortent. Mais tu n’as pas de passé. Toutes ces choses qui ont fait de toi qui tu étais. Tes expériences, tes goûts, tes valeurs. Comme un clone de toi-même. Et pourtant, tu ressens toujours son amour, comme une couverture chaleureuse dans un monde où rien n’a de sens. C’est finalement avec plus d’affection que d’humour dans la voix que tu demandes :

« And ? What did you reply ? Would you get me a pretty pot with the nicest soil ? »

Et puis ton cœur se serre un peu plus en apprenant qu’il n’avait personne d’autre. D’abord son nom, et maintenant ça. Bien joué Leon, tu sais mettre les pieds dans le plat et faire ressortir les meilleurs aspects de sa vie. Mais tu te sens triste, aussi. De savoir qu’il n’avait que toi et que maintenant même ça lui avait été enlevé. Pourquoi, en plus ? Il avait le charme et la personnalité de quelqu’un qui avait plus de contacts dans son téléphone qu’il ne savait qu’en faire.

Mais il ne te laisse pas vraiment réagir à cette information, changeant de sujet et c’est sûrement pour le mieux, alors tu n’insistes pas. Le téléphone placé entre tes mains c’est avec curiosité que tu regardes la photo qui est sous tes yeux. Lui, toi et… Ashley, apparemment. Elle est plus jeune que tu ne l’aurais pensé, probablement à peine en âge de conduire. Attendrissante.

« We look… happy » tu murmures un sourire avant d’amender ton commentaire d’un air amusé : « Well, Ashley and I look happy. You look like you’re tolerating all this nonsense. »

Tu continues à faire défiler les photos, absorbant avidement chaque détail avec intérêt et amusement. Mais tu ne peux pas non plus te débarrasser de ce sentiment étrange et grandissant alors que tu te vois, toi-même. Avec des expressions et des vêtements que tu ne te connais pas, dans un contexte dont tu n’as aucun souvenir. Comme si tu regardais à travers une fenêtre la vie de quelqu’un d’autre, excepté qu’il avait le même visage que toi.

La photo de Wesker à peine réveillé te fait fondre un peu, même si tu aurais préféré le voir sans les lunettes. Mais les cheveux ébouriffés avaient définitivement leur charme. Et puis tu continues et… oh. Tu en lâches presque le téléphone dans ta surprise.

« Okay, that… uh… Nice dress ? » tu achèves faiblement.

Cette une journée est une découverte de tous les instants pour toi. Par exemple, il y a encore une minute, tu ne savais pas que voir un grand homme blond dans une petite robe rose te ferait de l’effet. Mais Wesker lui avait dû le savoir, si tu en crois la photo. Il fait un peu chaud, tout à coup. Tu rends le téléphone à son propriétaire sans continuer à défiler - qui sait quelle sera la prochaine photo et quelle réaction involontaire elle réveillera en toi. Au moins tu peux être confiant dans le fait que vous aviez une vie sexuelle… épanouie ? Où vous êtes confortables avec ce genre de choses. C’est une bonne chose, pas vrai ? Maintenant, si tu pouvais te sortir cette image de l’esprit.

« Pink looks good on you » tu marmonnes sans pouvoir le regarder dans les yeux.

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# Mar 12 Sep - 22:41
« No don’t worry. If you want one when you get your memories back then we’ll get one. »

Quand et pas Si, car il était hors de question que Leon ne retrouve jamais sa mémoire. Et il allait s’atteler à ce qu’il la retrouve même s’il perdait Leon dans le même mouvement. ;ut être aurait il mieux valu qu’il perde lui-même la mémoire, qu’il ne se rappelle pas ni de ses plans ni de ses ambitions. Peut-être qu’ainsi il aurait été parfait pour Leon sans ses bagages qui les traînaient tous les deux en arrière.

Il trouvait cependant amusant que pour tout ce qu’il ne pouvait pas refuser à Leon et il avait fait beaucoup de choses pour ces beaux yeux, il ne semblait pas non plus immunisé et changeait d’avis comme dans de chemises pour apporter à Wesker ce qui pouvait le rendre heureux.

« I said I would prefer you as a worm so you would not be making jokes anymore. » il lui repond de but en blanc en le fixant d’un regard faussement terne.

Mais qu’aurait il réellement fait si Leon s’était transformé en ver de terre ? Romantiquement, il aurait envie de dire qu’il lui aurait trouvé l’endroit le plus adéquat avec la lumière parfait, le sol le plus nourrissant, la meilleure nourriture et qu’il le laisserait se balader sur son bras et lui caresserait son corps ondulant. Mais concrètement ? Un ver de terre Leon ? En supposant qu’il avait tous ses souvenirs ? Il n’aurait pas envie de lui faire du mal mais était ce seulement une vie pour lui ? D’homme à ver de terre ? Plus capable de parler ? Plus de jambes, plus de bras et une espérance de vie de 8 années dans ces conditions ? Ne serait-ce pas plus un signe d’amour de l’écraser d’un coup sec du pied plutôt que de le laisser dans cet état ? En outre, il n’était pas avec Leon pour son physique mais il trouvait les vers particulièrement laids.

Que se passerait il si Wesker devenait un ver ? Leon l’aimerait t’il ? Il en était capable. Il lui trouverait certainement un petit vivarium rempli de terre dans lequel finir sa triste de vie. Il ne pourrait même pas lui communiquer l’idée qu’il voulait en finir. Un ver était il capable de mettre fin à ses jours ? Garderait il ses pouvoirs sous cette forme ? Peut être serait il capable de détruire son terrarium en le jetant à travers la pièce. Peut être serait il un ver extrêmement rapide, fort et résistant. Ironiquement, peut être aurait t’il une longévité de vie plus importante sur une forme qu’il détestait.

Troisième hypothèse, que se passerait t’il s’ils étaient tous les deux transformés en ver ? Les vers étaient ils seulement capable de s’aimer ? De ressentir des émotions aussi complexes ? La vie serait peut-être moins compliqués pour eux sous cette forme. Leon ne pourrait ou ne voudrait plus le quitter alors qu’ils étaient les seuls deux vers qui avaient été humain, il n’aurait aucune raison de le quitter. Il ne risquait pas de continuer ses expérimentations dans ce corps de lombric, ne risquait pas de faire du mal à qui que ce soit. Il n’aurait donc plus d’objections à ce qu’ils soient ensemble. Mais quel triste destin.

Très sérieusement, il répond : « If we were both worms, I’m sure we could be happy. »

En parlant d’happy, il lui lance un petit sourire. Il est vrai qu’il n’avait pas l’air bien heureux mais il l’avait été aux cotés de Leon. Il n’avait juste pas été habitué à partager son espace avec une quasi inconnue avec laquelle il marchait sur des œufs juste pour être sûr que Leon soit heureux. Il aurait pu dire non et les laisser passer noel entre eux mais il s’était inclus dans le projet, il avait aidé à décoré, il avait cuisiné, il avait même trouvé un cadeau de noel pour Ashley. Mais il n’avait pas été à l’aise dans ce moment de partage. Pas habitué à avoir des moments en famille, il n’avait pas su comment réagir, comment se comporter et avait choisi un rôle de spectateur pour la majorité de la soirée. Leon avait essayé de l’inclure, Ashley aussi avait essayé. La photo elle-même montrait à quel point ils avaient eu du succès et à quel point il n’avait pas réussi à surmonter son blocage même pour Leon. « I was happy to, for you » lui répond t’il tout de même car si lui avait passé une soirée tolérable mais qu’il aurait préféré seul avec Leon, il avait tout de même apprécié de le voir heureux et détendu. Même s’il avait presque dissocier alors qu’Ashley et Leon s’étaient amusés à s’échanger des blagues sur noël.

Il n’avait pas regardé les photos suivantes, peut être aurait t’il du alors qu’ils posent les yeux en même temps sur la photo de lui que Leon avait pris dans sa petite robe rose ressortit pour l’occasion. Il n’avait jamais rougi de sa vie et pourtant il est rouge comme une pivoine alors qu’il attrape précipitamment le téléphone des mains de Leon.

La première fois qu’il avait mis cette robe, il l’avait fait pour Leon, pour lui en faire la surprise alors même que son corps entier se braquait à l’idée de se montrer aussi vulnérable sans être sûr du résultat qu’il obtiendrait. Il l’avait fait pour lui et il ne l’avait pas regretté par la suite mais il avait regardé avec une certaine jalousie la manière presque naturelle avec laquelle Leon enfilait parfois sa petite robe rouge comme si c’était une seconde peau, comme s’il n’y avait rien d’étrange à le faire. Il aurait aimé en être capable lui aussi. Trop confus par des années à ne pas devoir montrer une seule faiblesse, par des années à côtoyer des militaires et des policiers qui n’auraient certainement pas vu cela d’une bon œil. Il n’avait jamais eu honte de sexualité, de ses attirances pour les hommes mais il avait eu ses idées préconçues de ce que devait être la masculinité. Et Leon les avait fait voler en éclat. Il lui avait montré qu’on pouvait savoir se battre, savoir manier un pistolet et être à l’aise et sexy dans une robe pour son partenaire.

Peut-être que ce Leon sans ses souvenirs ne partageaient pas cette philosophie.

« You were not supposed to see that » lui répond t’il embarrassé en se levant un peu soudainement pour s’approcher de la fenêtre et attendre d’être moins embarrassé pour pouvoir faire de nouveau face à l’autre homme. Ces deux nuits avec lui dans cette robe avaient pourtant été si merveilleuses, Leon l’avait mis à l’aise et il ne les avait pas regretté. Et pourtant, à cet instant précis, il ne pouvait pas s’empêcher de faire ressortir ses préjugés et sa honte à l’idée qu’on puisse le voir dans une position si vulnérable.

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# Mer 13 Sep - 21:49
Juste retour des choses, c’est ton tour d’être presque déçu qu’il rejette ta proposition. Mais il a raison, bien sûr. Mieux vaut attendre que tu retrouves la mémoire pour ce genre de choses. Tu notes au passage l’utilisation du when. Il n’envisage pas d’autre alternative. Les médecins avaient semblé optimistes, mais n’avaient pas exclu la possibilité que tu ne retrouves jamais tes souvenirs, ou pas tous. Au bout de combien de temps le when deviendra-t-il un if ? Et après ? Il est sûrement tôt pour s’inquiéter, mais la pensée ne te quitte pas pour autant. Tu ne peux qu’espérer que dans l’hypothèse où tu ne retrouvais jamais tes souvenirs, vous en auriez créé suffisamment d’autres pour que la perte soit plus facile à accepter. Au moins pour lui.

Sa réponse à la question de ton toi passé te tire un léger rire. Tu arrives déjà à lire suffisamment en lui pour savoir qu’il ne déteste pas ton humour autant qu’il le prétend, mais tu joues le jeu.

« That bad, uh ? »

Puis il replonge dans ses pensées et semble considérer sérieusement la question et tu t’en amuses un peu plus alors que tu l’observes. Avais-tu, à l’époque, attendu une réponse sérieuse ? Tu ne lui en voudrais pas à présent de répondre avec désinvolture, de simplement te dire non. De t’expliquer qu’il n’avait pas d’attrait pour les vers, que leur intelligence émotionnelle - et même leur intelligence tout court - laissait fort à désirer, que ce ne serait plus toi, que vous n’auriez plus rien à échanger, qu’il ne resterait rien à aimer qu’une idée.

Tu ne sais pas quels chemins tortueux son esprit emprunte pour finalement arriver à la conclusion qu’il partage avec toi, mais cette fois, il est sérieux. Tu es un peu malgré toi séduit par son côté terre à terre, tiraillé par ce qui est probablement son envie de rester romantique à tes yeux. C’est un compromis, mais que tu trouves touchant. You must have been down bad, tu penses alors que la moindre de ses respirations semble te faire chavirer.

« That’s a heart-worm-ing idea. »

Tu conclus tout naturellement et - d’accord, oui. Il a raison. Tes jeux de mots sont terribles. Mais c’est lui qui a mis ça sur le tapis, il ne peut vraiment s’en prendre qu’à lui-même.

Il ne corrige pas ta supposition qu’il avait toléré cette soirée de Noël avec Ashley et toi, précise simplement qu’il était heureux de le faire pour toi. Tu en déduis que ce n’est pas son élément - quoi, les fêtes ? Ou peut-être que c’est la présence d’une tierce personne qui le dérangeait. Il ne semblait pas être particulièrement proche de la jeune femme.

Il n’est pas à l’aise non plus, en cet instant, la photo responsable soudain subtilisée à ta vue. Il… rougit ? Ce n’est pas un air que tu t’attendais à voir sur son visage, mais c’est définitivement attendrissant. Ou ça le serait s’il ne semblait pas si mal à l’aise. Honteux, gêné ? Par l’aspect sexy de la photo ou par le fait de porter une tenue supposément féminine ?

Tu n’as pas vraiment le temps de chercher à en savoir plus qu’il s’éloigne, se referme, soudain distant. C’est un mécanisme de défense, tu réalises sans même avoir à y réfléchir. Tu cherches les mots pour l’apaiser.

« I mean… technically I’ve already seen it, right ? »

A moins que cette photo n’était réellement pas à l’intention de tes yeux ? Tu ne sais pas vraiment comment tu réagirais si c’était à l’intention de quelqu’un d’autre. Peu importe le contexte, tu n’es pas certain d’aimer l’idée de le partager - même seulement à travers des pixels. Est-ce que tu avais été possessif avant aussi ? Tu espères que ce n’est pas une déplaisante nouveauté. Mais ce n’est probablement pas le moment de t’attarder là-dessus.

Avec un murmure d’excuse adressé au chat que tu déplaces gentiment de tes genoux, tu te redresses à son tour. Tu ne sais pas encore exactement comment le rassurer, les choses à faire ou ne pas faire lorsqu’il se sent vulnérable, à dire ou ne pas dire. Il n’y a pas de manuel pour ce genre de choses et tu ne peux pas te fier à ce que tu sais de lui, car cela tient à encore peu de choses.

Mais ce que tu sais ? Qu’il n’a pas de raisons d’être gêné. Pas avec toi. Ni avant, ni maintenant. Et ce n’est pas comme si la vision t’avait laissé insensible non plus. Tu t’approches doucement, envahis à son espace sans hésiter.

« And I wouldn’t mind seeing it again » tu ajoutes, le ton suggestif, mais suffisamment intense pour qu’il réalise que tu ne plaisantais pas.

Le cœur battant, ta main se pose sur sa joue, maudissant une fois de plus les lunettes qui t’empêchent de lire son regard. Tu as envie de faire quelque chose d’évident et de stupide à la fois. Peut-être que si tu ne peux pas lui faire comprendre avec les mots qu’il devrait être fier plutôt que honteux, tu peux y parvenir autrement.

Alors tu te hisses sur la pointe des pieds, ta main libre trouvant appui sur lui, et tu poses tes lèvres contre les siennes.

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# Jeu 14 Sep - 16:25
Il n’a même pas besoin de répondre à sa question sur son humour qu’il en rajoute une nouvelle couche. Il le fixe d’un regard morne depuis ses lunettes, maintenant le petit sourire qui menace de prendre possession de ses lèvres. Dans un sens la blague est mauvaise – comme toujours, mais c’est surtout le fait que ce Leon tout comme celui avec sa mémoire soit capable de faire ce genre de jeux de mot à s’enterrer la tête dans le sable qui le rassure. Car si ces blagues ne sont pas un signe du fait que la mémoire de Leon n’est pas latente, attendant à la surface de sa conscience alors il ne sait pas ce qui le sera.

« Of course, you had to remember how to make bad puns. »
lui repond t’il pointant un doigt faussement menacant vers lui. « You forgot anything but that, maybe a worm would have been better. »

Ses bras sont tendus à ses cotés alors qu’il observe la vie extérieure. Il sent qu’il est toujours un peu rougeâtre et déteste particulièrement la sensation et la vulnérabilité qu’elle lui apporter. Quitte à l’être, il préférait que ce soit avec Leon plutôt qu’avec qui que ce soit d’autre mais cela ne voulait pas dire qu’il aimait la situation. L’a-t-il réellement vu cependant ? Ce n’était pas lui, pas avec ses souvenirs qui avaient posé les yeux sur lui. Pas lui qui avait passé sa soirée à le complimenter et le toucher jusqu’à ce qu’il soit incapable de se rappeler d’autre chose que de sa voix et des sensations qu’il lui avait apportée. La nuit avait été extraordinaire mais même là, il n’avait pas pu s’empêcher d’en être un peu gêné le lendemain. Même alors qu’ils étaient plutôt aventureux dans leur vie sexuelle et qu’il n’avait été gêné sur rien d’autres. Ni sur ses fantasmes, ni sur ceux de Leon. Mais cela ? Cette vulnérabilité, elle s’était abattue comme un boulet de construction sur ses fondations certes sexistes et probablement même un peu homophobes d’une éducation à l’ancienne, dans un environnement où on l’avait élevé pour un but précis et dans lequel l’exploration du soi n’avait pas été une option.

Après cette nuit, il n’avait pas ramené la chose sur le tapis et les rares fois où Leon l’avait fait, il l’avait distrait, avait changé la conversation. A noël, il avait repris sur lui, revécu une expérience phénoménale avec son partenaire, et pourtant cette robe était cachée bien au fond de son placard encore maintenant. Il avait été tenté de s’en débarrasser dans sa rage, de la déchirer, de la jeter. Il n’en avait rien fait. Elle était là cachée entre deux pulls, comme un vilain petit secret. Et cette photo ? Il n’avait même pas réalisé qu’il l’avait encore. Il l’avait envoyée à Leon mais il pensait l’avoir supprimé par la suite, une erreur de plus à son actif. Ainsi à sa remarque, il se contente de lui répondre par un silence embarrassé.

Ce n’est qu’en entendant ses pas et après s’être assuré qu’il n’était plus aussi rouge qu’il daigne se retourner pour le fixer, heureux une fois de plus d’avoir ses lunettes pour cacher les émotions bataillant dans ses yeux. La remarque, la main sur sa joue. Il ferme les yeux et appuie son visage contre sa main. Pendant quelques instants, il peut s’imaginer que tout va bien, qu’il est quelques mois plus tôt. Leon a sa mémoire, Leon l’aime, Leon ne l’a pas quitté.

Il est tellement perdu dans cette sensation de bien-être, dans ce geste si tendre qu’il lui a manqué plus que tout le reste qu’il pense un court instant que la main contre son torse n’est qu’une illusion. Et lorsque de douces lèvres qu’il reconnaitrait même après des siècles sans leur contact se posent sur les siennes, il laisse échapper un pathétique gémissement de plaisir à cette simple sensation. De ça, il n’est pas embarrassé, pas vraiment, pas totalement.

Mais son esprit reprend ses droits sur le reste, il ouvre soudainement les yeux. Son visage bascule en arrière presque assez violemment pour se prendre la fenêtre. Sa main attrape délicatement le poignet de Leon pour l’éloigner de son visage. Son cœur bat la chamade alors qu’il dépose un baiser d’excuse sur sa main avant de le lâcher et faire deux pas sur le côté.

« I’m sorry. I shouldn’t have let that happened. You’re not yourself, you don’t know me. » Au fond, n’était-il pas en train d’abuser de l’état vulnérable de Leon pour remplir le vide qu’il avait laissé pendant des semaines ? Il n’aurait pas du se laisser aller à cela, pas à cette illusion, pas quand Leon n’était pas lui-même, qu’il n’était pas en pleine santé. Pas quand la rupture tout autant que l’accident était de sa faute et qu’il ne méritait absolument pas de l’embrasser. « I can’t take advantage of you. »

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# Sam 16 Sep - 0:21
Ah, un nouveau sourire. Une petite victoire en soi, même si c’est probablement de toi plutôt qu’avec toi qu’il s’amuse. Tu prends quand même. Après toutes ces références à ton humour, tu sais qu’il le trouve désastreux. C’est sûrement une de ces manies irritantes auxquelles on finit par s’attacher quand on aime vraiment une personne. En a-t-il, lui, des manies irritantes ? Il semble parfait sous tous rapports. Cela cache forcément quelque chose, non ? Tu devrais peut-être vérifier qu’il n’y a personne de ligoté dans la cave. Ce trait d’humour noir, en revanche, tu le gardes pour toi.

« I’m starting to think you’re into worms. Do I have too many arms and legs to your taste ? »

S’il regardait dans ta direction, tu aurais tenté de te tortiller pour le faire sourire davantage. Mais non, son regard est loin de toi, sa posture aussi tendue que possible. Lorsque tu poses ta main sur sa joue, il s’y appuie comme un chat. Il en a un peu les attitudes. Farouche, fier, mais aussi en quête d’affection.

Le baiser te vient tout naturellement. Un simple élan que tu ne vois pas de raisons de te refuser. Un réconfort à prodiguer. Pour lui, mais peut-être pour toi aussi. Un réconfort qui ne vous est pas accordé bien longtemps. Sur l’instant, il semble fondre contre toi, émet un son inattendu qui te fait frissonner de la tête aux pieds. Avait-il été privé de ta tendresse si longtemps ou y était-il toujours aussi sensible ? Tu aurais pu te presser un peu plus contre lui, poser une main sur sa nuque. Rien de tout ça. En une fraction de seconde il s’est extrait si violemment de ta prise qu’il en perd presque l’équilibre. La main qui t’éloigne est plus douce, mais ferme dans ses intentions : t’éloigner de lui.

Tu observes cette dernière comme si, contre ta volonté, elle avait pu te trahir et faire quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais non, tu l’avais simplement touché. Ton regard revient à lui. Confusion, inquiétude, et puis peine se succèdent alors que tu tentes de comprendre ce qui s’est passé. Te voit-il comme si différent de son Leon pour ne pas vouloir de toi ? Ta main se glisse doucement hors de la sienne pour qu’il ne devine pas contre ton poignet tes battements de cœur frénétiques. C’est stupide d’être blessé pour ça. Rationnellement, tu comprends. Il ne partage rien avec cette version de toi. Il a été patient, et doux. Mais ça ne veut pas dire qu’il accepte cette forme d’intimité. Pas plus qu’il n’avait voulu que tu partages son lit. Pas plus qu’il n’avait voulu que tu voies cette photo. Tu aurais dû comprendre bien plus tôt.

Tu te recules d’un pas, comme physiquement giflé, et aussitôt tu commences à dire I’m sorry mais tu es coupé par lui en train de prononcer les mêmes mots au même moment. Tu te figes, tu l’écoutes. Mais rien n’a de sens. Tirer avantage de la situation ? Comment aurait-il pu alors que c’était toi qui fonçais et abattais les barrières sans t’arrêter ? Il ne t’avait forcé à rien, n’avait rien sous entendu, n’avait même rien suggéré. Et certes tu ne le connais pas, ou plus… mais tu fais conscience à ton instinct, à ce que tu sais de lui, et qui sait ? Tu aurais pu accepter sa proposition au fond d’un bar gay sans réellement savoir grand-chose de lui.

Tu fronces les sourcils. Est-ce qu’il cherche des excuses pour ne pas te heurter ? Tu enroules tes bras autour toi-même comme pour te créer une armure. C’est ton tour de ne pas lui faire face alors que tu réponds :

« I’m amnesiac, but my brain works fine otherwise. My mind is clear. I’m not drugged or unable to consent. How can you be taking advantage of me when I’m the one who… »

Tu n’achèves pas ta phrase. Au fond, c’est vrai, tu t’es imposé à lui. Tu n’aurais pas dû présumer qu’il accepterait simplement parce qu’une version de toi que tu ne connaissais pas avait accepté de l’épouser. C’est ton tour d’avoir honte, pour des raisons bien différentes.

« I’m sorry, I should have realized. I won’t do it again. But you don’t have to make up excuses. I can handle rejection. »

Peux-tu vraiment ? Ce n’était pas comme si tu n’avais que lui. Pas comme si tu étais sous son toit, dépendant de son aide. Pas comme si tu ne ressentais pas une détresse absurde à l’idée qu’il n’accepte pas aussi bien cette nouvelle façade de toi qu’il l’avait laissé entendre. Mais tu ne peux pas lui montrer ça - ton regard est résolument posé sur Whisker qui fait sa toilette comme si c’était le spectacle le plus merveilleux du monde. Ce n’est pas grave. C’est même assez normal, réellement, qu’avais-tu espéré ? Tu aurais sûrement réagi pareil à sa place. Tu peux au moins faire en sorte qu’il puisse s’exprimer honnêtement avec toi.

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# Sam 16 Sep - 12:32
Que répondre à cela ? Instinctivement, il a deux options : soit flirter en lui répondant qu’il n’était qu’into him. Soit lui dire qu’effectivement il avait trop de bras et jambes mais qu’ils pouvaient tout à fait y remédier. La première semble inappropriée alors que l’autre homme essaye déjà un peu trop de se rapprocher de lui. Ce qui dans un sens est flatteur, car même sans sa mémoire il garde bon goût mais aussi un peu rassurant car il sait que malgré leur rupture Leon l’aimait toujours, le fait que celui face à lui continuait à flirter, chercher le contact ? N’était ce pas encore une fois un vague fond de souvenirs auquel il n’arrivait juste pas à comprendre ? Quant à la seconde, elle était un peu glauque. Leon avec ses souvenirs auraient pu l’apprécier mais aussi faire un véritable parallèle avec des choses qu’il avait fait dans leur monde. Ce Leon là ? Tous les paris étaient lancés mais il n’avait pas vraiment envie d’essayer. Alors que répondre à cela ? Il n’en a pas la moindre idée. Il se contente de silencieusement frotter son pouce contre son index à essayer de trouver quelque chose d’approprié mais rien ne lui vient, alors il se tait une fois de plus.

Puis le baiser et la situation tourne mal.

Retrospectivement, sa réaction a peut être été un peu trop extreme. Mais leur dernier baiser avant celui là ? Dans le laboratoire avait été violent, plein de dents avec l’envie de marquer l’autre dans sa chair pour en pas être oublié et ne pas oublier. Au final, peut-être avait il bien reussi sa mission si l’instinct d’un Leon amnésique était toujours de poser ses lèvres sur les siennes. Mais un baiser si tendre, si doux comme s’il était aussi fragile que du crystal ? Ils en avaient eu quelques uns, des lents baisers qui n’avaient pas d’autres buts que de se dire qu’ils s’aimaient sans dire les mots ? Pour montrer un bonheur et une tendresse que Wesker avait beaucoup de mal à exprimer avec des mots ? Ce baiser là était presque de trop, presque trop douloureux pour qu’il puisse penser consciemment. Car il avait plus de signification que ce Leon pouvait le comprendre. C’était un baiser d’amour pour un être qui ne l’avait presque pas été, une douceur, une addiction qu’il avait savouré à chaque doux contact que Leon avait bien voulu lui prodiguer. Même alors qu’ils s’étaient quittés, Leon lui avait offert un dernier baiser moins doux, plus passionné pour exprimer tout ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre alors que leur histoire était terminée.

Les yeux fermés, il avait eu l’illusion que tout allait bien. Maintenant, les yeux grands ouverts sur la scène rien ne va plus une fois de plus. C’est le tour de Leon de se retourner et il sent son coeur se fissurer un peu plus encore. Il avait fait ca, comme il l’avait toujours fait souffrir et comme il ne semblait pouvoir s’empêcher de le faire ? Que lui aurait il couté de le laisser l’embrasser ?

La véritable réponse : tout.

Il n’aurait pas été capable de s’arrêter, pas de vivre dans cette illusion. Et quoi alors ? Ce n’était pas juste pour ce Leon qui ne connaissait pas tout ce qu’il avait pu faire et tout ce qu’il voulait faire. Lui-même ne s’était jamais défini comme un méchant mais il savait à quel point il l’était aux yeux de Leon, il savait que c’était justement cela qui avait provoqué leur séparation. Que c’était justement à cause de cela que sans ces circonstances particulières d’un nouveau monde où ils étaient les seuls survivants du leur, ils n’auraient jamais pu s’aimer comme ils l’avaient fait. Le compas moral de Leon était trop haut, celui de Wesker bien trop bas. Non, ce Leon n’avait que l’illusion d’un couple heureux prêt à se marier, d’un homme venu le chercher à l’hôpital et qui avait essayé d’être aussi doux et tendre qu’il pouvait l’être avec lui. Il n’avait aucune idée des meurtres, des envies de génocides, des expérimentations. Il n’avait même pas vu ses yeux ?

Et Leon, le vrai Leon, celui avec sa mémoire. Il avait été clair sur le fait qu’il ne voulait pas continuer, vivre cette illusion. Profiter de sa présence sans ses souvenirs alors qu’il était vulnérable ? C’était un peu le trahir, aller contre sa volonté d’une séparation. Tout ca pour quelques heures, jours, semaines peut être mois à ses cotés ? Les retombées seraient encore pire. Leon ne pourrait pas s’empêcher de le haïr pour lui avoir menti pendant des mois, pour l’avoir mis en danger, pour ne pas avoir su le protéger.

Mais que pouvait il faire alors qu’il voyait et entendait ce Leon souffrir face à lui, à cause de lui ? Ne pas comprendre où était le probleme, pourquoi Wesker ne voulait pas lui retourner son affection, pourquoi il ne voulait pas dormir dans ses bras. Ridicule alors qu’il mourrait d’envie de faire les deux. Etait ce cela que Leon vivait au quotidien ? Des envies presque irrépressibles et vitales mais un sens moral qui l’empêchait de les assouvir ? Ironique que son propre sens moral se mette à exister uniquement pour lui. Presque un hommage.

« No, no, no. » lance t’il précipitamment en s’approchant. « Come here. » lui dit il doucement en lui attrapant le bras doucement mais fermement pour le tourner vers lui. « You’re not in the wrong I am… I... » Les mots tendres, l’amour, cela ne lui viendra peut-être jamais naturellement et même là face aux yeux tristes de Leon alors que son coeur se brise, il a du mal à faire sortir les mots qui dévalent au fond de sa gorge.

Alors il fait ce qu’il a toujours un peu marché pour son honnêteté sur le sujet, il se cache loin des yeux de Leon avec des gestes d’affection parlant plus fort que ses mots. Il déverrouille son téléphone, va sur Spotify et sélectionne une musique que Leon lui a fait découvrir. Une musique douce, pleine d’émotion. Le téléphone est posé sur la table à coté d’eux alors qu’il attrape délicatement la main et la hanche de Leon et rapproche tout son corps du sien.

Lentement alors qu’il fait bouger leur corps tendrement au rythme de la musique qui remplit l’appartement, il dépose un baiser sur la tempe de Leon et se cache contre son visage pour continuer.

« It’s not fair to you. You don’t know me, you don’t know the things I have done. The Leon with his memories, he choose me despite all of it. » il serre presque trop Leon contre lui alors qu’il enchaine « I’m not rejecting you, i’m asking you to take your time. You’re vulnerable and alone. The only personn you have contact with right now is me and I understand how difficult it is for you. » Il n’avait pas le choix que de l’aimer, chercher son affection. C’était presque un instinct de survie comme un enfant s’attachant à son protecteur après un événement violent. Il était évident qu’il tentait cette approche presque pour être sûr qu’il continuerait à le protéger, à veiller sur lui, à l’aider à retrouver sa mémoire. « You don’t own me anything Leon, no affection, no kiss, no cuddle. I’ll help you in any way you need but I need you to give yourself time and not rush into anything. » Le coté de son visage posé contre celui de Leon, le soleil les éclaboussant depuis la fenetre, la musique douce et romantique dans les oreilles, Wesker se sent presque dans un autre monde où le bonheur est à portée de main. « And get this stupid idea of rejection out of your mind. I love you, all of you. Even without your memories, even if you were a worm. »

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# Sam 16 Sep - 22:52
Alors que tu te refermes à ton tour comme une huître, son changement d’attitude est immédiat. C’est un soudain renversement des rôles. Quelques secondes plus tôt, c’était toi qui tentait de le réconforter. Tentative qui s’était soldée par un échec critique. C’est maintenant son tour de faire un pas vers toi, d’offrir son soutien. Tu ne sais pas vraiment comment réagir à ça. Tu vois qu’il est désolé, qu’il ne voulait pas te blesser. Mais tu ne comprends toujours pas. Tu te tends légèrement lorsqu’il tire sur ton bras.

Que veut-il, exactement ? Il ne veut pas que tu sois trop proche de lui mais ne veut pas non plus que tu sois distant. Y a-t-il une limite invisible entre les deux que tu ignores et que tu es supposé suivre ? Ta confusion grandit lorsqu’il lance une musique depuis son téléphone et se rapproche de toi pour… danser ? Ici, maintenant ? Tu te laisses faire sans protester, avant tout parce que tu ne comprends pas ce qui se passe. Essaie-t-il de te distraire ?

Cela marche presque lorsqu’il dépose un baiser sur sa tempe, mais alors qu’il reprend la parole, tente de s’expliquer, tu as le sentiment de comprendre de moins en moins. il y a clairement une information importante qui te manque. Il parle de choses qu’il a faites. Du fait que tu l’avais choisi en dépit de ça. De quoi parle-t-il ?

« What things ? And if my past self chose you despite all of it, what makes you think I wouldn’t ? »

Au vu de ses paroles, cela ne peut pas être une simple question de ne pas s’essuyer les pieds en rentrant, mais si tu avais réussi à outrepasser ce qu’il avait fait avant, il n’y avait pas de raisons de penser que ce ne serait pas à nouveau le cas.

Il n’a pas entièrement tort, cependant. Tu t’accroches peut-être trop à lui, car c’est ta seule lumière dans l’obscurité, ton seul guide. Tu n’aimes pas non plus lui imposer ce fardeau là. Mais il t’avait déconseillé d’approcher la seule autre personne que tu connaissais. Qu’étais-tu supposé faire ? Être suffisamment indépendant, peut-être. Mais difficile de l’être alors que tu ne savais pas même quel était ton métier, si tu en avais un. Il avait l’air de penser que tu ne cherchais sa proximité que parce que tu étais vulnérable ou parce que tu pensais lui devoir ça. Que peut-être même tu cherchais à t’assurer de son aide de cette façon ?

Tu te tends davantage, un peu horrifié par cette idée et ce que cela peut bien dire de toi. Tu n’avais pas vraiment planifié de l’embrasser. C’était juste arrivé. Mais inutile de te demander d’aller plus lentement ; tu n’avais pas l’intention de recommencer de si tôt. Tu n’étais pas certain que tu vivrais bien de rencontrer cette réaction une nouvelle fois. Tu te sens quand même obligé de clarifier les choses de ton côté.

« I don’t feel like I owe you my affection. I wasn’t trying to rush anything, I just wanted… I don’t know. It felt right. I’m not trying to kiss my way into your good graces, I’m not that desperate. »

Un peu sur la défensive. Encore un peu blessé par sa réaction, et peut-être aussi par la façon dont il tente de te rassurer comme si tu étais un enfant qui ne comprenait pas réellement ce qu’il voulait. D’accord, tu avais peut-être agi de façon un peu précipitée. Mais vous étiez fiancés, non ? La situation inverse aurait pu s’entendre, mais que ce soit lui qui te fuie comme s’il ne te connaissait pas est étrange. Tu sens qu’il y a bien plus qu’il ne te dit pas. Est-ce qu’il essaie de te protéger de ça aussi ? Tu ne sais toujours pas même comment tu as eu cet accident.

Les mots suivants te font fondre un peu, te forcent à te détendre malgré toi, à appuyer ta joue contre la sienne en retour et vraiment suivre ses pas. Mais une part de frustration est toujours là. Pas tant de marcher à l’aveugle, mais de réaliser qu’en plus de ça tu as des œillères. Il ne te dit pas tout. Tu devrais peut-être plus insister, mais tu ne t’en sens même pas la force. C’est probablement un combat vain. Tu ne peux rien prouver. Tu n’as pas envie de te lancer dans ce combat tête baissée. Tu vas avoir besoin de cette énergie pour d’autres choses. Au lieu de ça, un peu résigné, tu choisis de ne pas mentionner le reste et donnes un léger coup contre son épaule.

« I regret asking that question. Please don’t mention worms again. »

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# Dim 17 Sep - 22:23
« I’m doing very bad aren’t I ? » il lui murmure en le serrant contre lui presque un peu trop fort.

Que pouvait il faire ? Il n’avait jamais appris à montrer ses émotions bien au contraire. On lui avait enseigné des le plus jeune âge à ne pas se plaindre, à suivre les règles, à ne pas pleurer. Il n’aimait pas penser à son lui enfant qu’il trouvait faible, il n’avait pas aimé le faire pendant des décennies. Mais depuis leurs arrivées ici ? Il l’avait fait presque malgré lui en voyant la manière dont Leon ne trouvait personne vraiment faible, la manière dont les monstres comme les plus innocents des enfants pouvaient susciter chez lui une compassion extraordinaire.

Lui ? Il n’avait jamais pleuré ni sur la veuve ni sur l’orphelin et en avait même causé beaucoup. Son lui enfant ? Peut-être n’avait-il pas été faible de pleurer son abandon et la disparation de ses parents, peut-être avait t’il simplement été un enfant volontairement abandonné par sa famille qui n’avait pas compris ce qui lui arrivait ou qui au contraire avait trop bien compris ce qui s’était passé. Il état vite devenu violent, instable et ces émotions là avaient été en partie encouragé par les membres du laboratoire jusqu’à un certain point. On leur avait fait miroiter des promesses de grandeur, d’élite, d’êtres extraordinaires qu’ils pouvaient tous devenir s’ils suivaient à la lettre ce qu’on leur demandait. Et Wesker en avait abandonné son nom, son identité, ses sentiments car qu’était il censé faire d’autre ?

N’avait il pas commencé à perdre son empathie alors qu’il se réjouissait de l’échec – et de la mort – de ses camarades car au moins lui était en train de réussir là où ils avaient échoué ? N’avait il pas battu des pronostics qui avaient été contre lui ? Sur les 12 enfants du projet Progenitor, seuls deux d’entre eux avaient survécu. Il était certain que ce genre de conclusion avait du horrifier Leon quand il l’avait appris, quand il avait sans doute lu les rapports d’Umbrella sur la situation. Mais lui ? A cette époque ? Il s’était senti unique, victorieux. Les affections qui lui étaient refusé ? Elles étaient compensées par cette fierté dans le regard des scientifiques. Maintenant, il pouvait comprendre que c’était une fierté en eux et leur travail pas envers lui et ce qu’il avait surmonté. A l’époque ? Tout cela avait semblé si important pour lui, de réussir là où les autres échoués, d’avoir une valeur certaine pour ces gens qui ne se souvenaient probablement pas plus de son vrai nom que lui. Peut-être même qu’ils avaient complétement oublié son existence au profit des résultats qu’il leur avait donné. Il avait lui aussi fait des expérimentations, au fond, il n’avait été que cela a leurs yeux.

Que faire alors maintenant que le mal était fait ? Il essayait depuis leur rencontre avec Leon d’être plus proche de l’homme qu’il aurait du être, de celui que leon méritait vraiment. C’était en cela qu’il était un échec, juste en cela qu’il n’arrivait jamais à gagner. Lorsqu’il faisait ses plans pour le monde ? Il se voyait toujours victorieux, une fierté, quelqu’un qui avait réussi. Lorsqu’il essayait d’être un homme normal ? La situation actuelle montrait bien à quel point il était incapable de réussir là dedans même lorsqu’il le voulait du plus profond de son âme.

Il n’avait pas appris à exprimer ses émotions correctement, seule la colère était une source sûre qu’il pouvait contrôler. Alors que faire lorsqu’il était suffisamment faible pour être triste, désespéré ? Que faire alors que quelqu’un de vulnérable dépendait de lui ? Dans leur monde, il l’aurait surement vu comme quelqu’un de faible et n’aurait jamais compris pourquoi il se mettait toujours entre le danger et les autres, pourquoi la vie de Leon ne semblait pas avoir de valeur à ses yeux lorsque quelqu’un était menacé.

Leon n’était pas parfait et cette propension à ne pas se voir comme important n’était pas quelque chose de sain non plus, de ça Wesker en avait bien conscience. Ils n’étaient pas parfaits mais ils l’étaient l’un pour l’autre. Malgré leurs problèmes, malgré leurs personnalités, malgré le fait qu’au fond ils étaient tout aussi brisé l’un que l’autre. Et pourtant, Leon avait lentement pu recoller certains morceaux qu’il pensait lui-même être perdus à jamais. Et qu’avait il fait pour Leon ? Avait il eu même un seul impact positif sur sa vie depuis qu’il y était entré ?

Il le relâche lentement, fait un pas en arrière et l’observe depuis la protection de ses lunettes de soleil.

« It’s not what I meant. I’m really not good with expressing my emotions. No one ever taught me how. » lui donne t’il en guise d’explication, le mieux qu’il peut faire avec les armes qu’il a en main. Il serait trop long de tout lui expliquer. Trop long de lui faire un historique point par point de qui il était, ce qu’il avait fait, pourquoi il l’avait fait. Trop long de lui expliquer qu’ils n’en avaient jamais parlé avec Leon mais qu’il était certain qu’il savait déjà tout. Qu’il avait lu la plupart des informations sur son sujet, qu’il avait été capable de comprendre pourquoi il était comme il était et qu’il avait choisi en toute connaissance de cause et conscience qu’il méritait qu’on lui donne une chance.

Ce Leon sans sa mémoire ? La seule raison pour laquelle il pourrait la lui donner était basée sur un mensonge et sur le fait qu’il était la seule personne qu’il connaissait et qui le connaissait. Ce n’était pas cela qu’il voulait de lui, pas des choix sans réflexion mais par instinct. Pas quand son propre Leon les avait fait et les avait regretté.

« When I say you don’t know me, I mean you don’t even know what I am. » ajoute t’il car il ne pourra pas toujours resté caché, pas avec Leon vivant si près de lui. Alors il enlève machinalement ses lunettes de soleil, ferme les yeux quelques instants avant de les rouvrir et de fixer Leon de ses yeux rouges. Puis pour bien appuyé ses propos, il jette ses lunettes vers la cuisine à quelques mètres et utilise sa vitesse pour les rattraper avant qu’elles ne puissent toucher le sol.

« I was raised in a lab »
dit il en montrant ses yeux d’une de ses mains car cela explique à la fois qui il est, pourquoi il est tel qu'il est. « this, it was in part done to me and in part I’ve done it to myself. » Il repose lentement les lunettes sur le comptoir de la cuisine, ses pupilles toujours fixées sur Leon. « I’m really not rejecting you, I’m protecting myself against you rejecting me because you really don’t know who I am right now. The other leon, with his memories, he took his decision to be with me with all the cards in his hands. He knew who I was, what I was and he lived a long life in a world where everything was going to hell. » il laisse échapper un petit souffle, se détourne légèrement pour regarder Whisker qui sentant l’agitation et n’étant plus le centre d’attention se précipite sur le comptoir pour essayer de faire tomber ses lunettes au sol. « I would like nothing more than to keep kissing you but then I won’t be able to stop and it’s not fair to you. Not right now. »

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# Lun 18 Sep - 18:47
Ce n’est pas forcément qu’il s’en sort mal. Peut-être aussi que tu avais connu les pas de cette danse, que tu avais su le suivre ou le guider sans que vous vous marchiez sur les pieds. Peut-être que tu avais su interpréter correctement ce qu’il ne disait pas. Peut-être qu’il ne savait pas non plus comment mener face à un partenaire qui ne reconnaissait pas la musique. C’est probablement autant de ta faute que de la sienne. Mais corriger le tir te demandera plus de temps qu’à lui, même avec toute ta bonne volonté. Tu ne peux pas réapprendre des années en un jour, une heure, une minute.

Il te serre étroitement contre lui, presque trop, mais tu découvres que c’est là que tu aimes être. Sur le précipice entre douceur et douleur. Entre retenue et abandon. Entre sécurité et danger. Sur le fil. C’est une étrange chose à découvrir de toi, cette dualité toute en nuances. Et Wesker était là, acceptait ces complexités sans ciller. Il l’est aussi, complexe. Tu t’en rends bien compte - peut-être que c’est pour cela que vous vous êtes trouvés. Mais il essaie.

La formulation what I am et non who te fait tiquer, mais tu restes silencieux, car tu sens que c’est important, qu’il essaie de communiquer quelque chose, que tu te dois d’être attentif à la suite. Tu retiens un peu ton souffle alors qu’il retire ses lunettes, sans immédiatement révéler ses yeux, mais lorsqu’il le fait, tu te recules presque involontairement. Presque. D’accord, tu ne t’étais pas attendu à ça. Pas seulement leur couleur rougeoyante ; mais leur pupille fendue, la façon surnaturelle dont ils brillent.

Et avant que tu aies pu réellement t’habituer à cette vision, il te fait une démonstration de ses capacités. Tu n’as pas le temps de le voir bouger, pas vraiment. Tu devines un mouvement, mais ton cerveau n’est pas capable d’interpréter la vitesse correctement. Tu sais simplement qu’à un instant il était proche de toi, et l’instant suivant il était dans une autre pièce que toi.

Il t’avait déjà parlé du fait que vous aviez changé de monde. Quelque chose que tu n’avais pas tant cru sur parole que simplement été disposé à envisager, décidé à garder un esprit ouvert et à confirmer avec des recherches adaptées. Mais maintenant ça ? Était-ce une occurrence normale dans ton monde ? Autre chose que tu avais oublié ? Le fait qu’il avait caché ses yeux même sur vos photos avec Ashley, qui pourtant venait du même monde, semblait impliquer que non, que ce n’était pas quelque chose de banal.

Il reprend la parole et tu fais de ton mieux pour réellement écouter, analyser, et comprendre tout ce qu’il te dit, même si ça fait beaucoup à assimiler. Le fait qu’il ait été élevé dans un laboratoire était cohérent avec ce qu’il t’avait dit jusqu’ici. Qu’on lui ait fait ça te révolte, mais tu ne sais pas quoi penser de l’idée qu’il ait pu lui-même vouloir se soumettre à de telles expérimentations. Pas sans comprendre pourquoi.

Mais tu l’avais accepté, avant. Quelles qu’aient été ses raisons, quel qu’ait été ton propre vécu dans ce monde qui, comme il disait, was going to hell, tu n’avais pas été repoussé, tu ne l’avais pas rejeté. Tu ne voyais toujours pas de raisons de le faire maintenant. Tu inspires doucement à son aveu, la vulnérabilité qu’il t’expose, la part de lui qu’il offre à ta vue alors même que tu n’as pas les outils pour comprendre.

« Okay. »

Tu peux comprendre sa crainte et où il veut en venir. Tu pourrais difficilement contre-argumenter ce qu’il vient d’illustrer. D’accord, tu ne sais rien de lui. D’accord, il n’est pas tout à fait… normal. Est-ce que tu as envie de prendre tes distances pour autant ? Pas vraiment. Plutôt le contraire, même. Tu es intrigué, et si tu es honnête, savoir qu’il pourrait aisément te maîtriser s’il le voulait n’est pas sans attrait. Mais tu digresses, ce n’était pas le but de sa démonstration. Pour lui, tu feras l’effort.

Alors que Whisker tente de faire tomber ses lunettes au sol, tu t’approches doucement t’emparer du monstre pour l’en empêcher et te donner une excuse de revenir vers lui sans défaire la décision que tu viens de prendre à la première chance qui t'est donnée. Également une bonne excuse pour occuper tes mains et te donner une contenance.

« Yeah, that was a bit intimidating and also kind of hot, but more importantly… are you okay ? »

Est-ce que tu as peur de lui, de ce que tu viens de découvrir ? Pas vraiment. Tu étais curieux, confus, plus qu’un peu fasciné. Mais inquiet pour lui ? Définitivement. Sachant ce qu’il avait subi, ce que cela pouvait impliquer sur son corps qui n’était pas prévu pour ça, même sur son esprit.

« I didn’t reject you before. I’m not going to do it now. I don’t know the full story yet, I understand that. I’ll slow things down. But if you really believe I haven’t changed, then there’s no reason I wouldn’t choose you again. »

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


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