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Choke yourself to sleep - ft Leon Kennedy

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Albert Wesker
Albert Wesker
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# Jeu 31 Aoû - 21:34
« Touché » lui répond il alors qu’il lui retourne sa propre question. Au fond, cette remarque ne fait que le conforter dans l’idée que Leon lui cache quelque chose. Que quelque chose n’allait pas et qu’il avait décidé d’être complètement stupide à ce sujet. Il se retient de rouler des yeux face à la situation. Cela avait eu son charme alors qu’il passait ses journées et nuits avec lui, alors que son cœur palpitait de tendresse pour un simple regard de lui. Maintenant ? Son cœur palpite toujours pour lui mais l’agacement, la frustration est plus présente que le reste.

Lorsqu’il le laisse volontairement s’approcher de la console de l’ordinateur, Wesker regarde rapidement les schémas et instructions avant de souffler du nez. Classique. Vasquez n’avait jamais réussi à faire dans la subtilité, ni dans l’intelligence. Il avait probablement aussi volé cette idée ailleurs incapable comme il l’était de faire preuve d’une once d’intelligence. Il en regrettait presque Chris. Il pousse légèrement Leon hors de son chemin avant de se mettre à taper sur le clavier, regarder les plans de l’immeuble défilés, les informations sur le menu d’autodestruction.

« I’ve rarely seen someone so stupid and I’ve met Chris Redfield. » murmure t’il un peu agacé par la situation.

Enfermés à deux dans une boule enflammée, quelle fin poétique. Mais il était hors de question que Vasquez est le dessus, il était hors de question qu’il meurt et surtout il était hors de question que Leon meurt. Il continue à parcourir des yeux toutes les informations. Ce n’est bizarrement pas la première fois qu’il se retrouve dans cette situation mais la fois d’avant été passé beaucoup trop près de lui cuire le visage et il ne tenait pas à réitérer l’expérience, son corps était plus puissant mais celui de Leon restait regrettablement trop fragile.

« I could try to destroy the mecanism, but I’m not sure it won’t trigger the explosion. » Hm. Il s’éloigne sans un mot de plus de la station et d’un pas rapide retourne dans la salle précédente pour récupérer le Miranda de Leon. Il revient à une vitesse surhumaine dans la pièce pour s’assurer que Leon ne devienne pas stupide et n’appuie pas sur le bouton alors qu’il est à l’extérieur. D’un regard suspicieux, il dépose l’arme sur le bureau près de Leon. « Don’t be stupid with it. »

Traduction : ne me vise pas avec.

Mais Leon choisit d’être stupide tout court, Wesker ne peut s’empêcher cette fois de véritablement rouler des yeux sous ses lunettes. Vraiment, il avait cru avoir été avec un homme intelligent et il se retrouvait avec quelqu’un qui voulait se sacrifier comme un crétin et qui était suffisamment stupide pour ne pas se rendre compte de la place qu’il avait dans la vie de Wesker. Une fois de plus agacé, il se dirige vers le prototype et sans un regard pour Leon, active la chaleur maximale de son module jusqu’à ce qu’il soit totalement détruit.

« Here, maybe now we can think about destroying this building like adults. »


Le prototype plus important que Leon ? Vraiment ? Même lui dans sa désillusion et sa colère savait que quasiment rien n’avait plus d’importance que lui. S’il ne l’aimait plus, s’il voulait se débarrasser de lui il l’aurait tué au premier regard dans ce laboratoire. Ou mieux encore, il se serait débarrassé de lui bien avant cela lorsqu’il avait recommencé à espionner ses plans. Il était toujours là non ? Alors qu’espérait t’il de lui ? Que voulait t’il de plus ? Le « You’re more important, you stupid fool » est silencieux mais il se lit dans la moue méprisante et les sourcils agacés de Wesker.

« This lab is next to small medical center with an oxygen line. It’s huge and go all the way to the middle of the building to another medical center. We just need to flame it and go out. As quickly as possible. And then boom. » La situation serait dangereuse,  l’oxygène s’enflammant et explosant extrêmement rapidement mais l’explosion detruirait l’ensemble de l’immeuble y compris le laboratoire et ce sans déclencher l’auto isolation de la pièce. « Any idea on how to do that without killing us preferably ? »

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# Ven 1 Sep - 19:21
Au bout du compte, non seulement il refuse de s’en aller, mais il semble prendre la situation plus à cœur que toi. Tu n’avais aucune intention de t’obstiner vainement. Soit tu trouverais une solution, soit tu repartirais. Le prototype disparu et les données chiffrées effacées, il te suffirait de casser un peu le matériel pour freiner leurs avancées et ainsi te laisser le temps de revenir mieux préparé. Ce détour serait une perte de temps, et rien de plus.

Pas même totalement une perte de temps, compte tenu de la présente compagnie. Et ce même si les retrouvailles te faisaient plus de mal que de bien. Tu ne pouvais pas regretter le temps passé à ses côtés. Même lorsqu’il peste contre Chris, cela ne suscite rien d’autre en toi qu’une bouffée d’affection dont tu ne sais que faire.

Tu profites de sa distraction alors qu’il est penché sur l’écran de l’ordinateur pour contempler son profil - ou la partie qui n’est pas dissimulée par ses lunettes. Le dessiner dans ton esprit. Tu as presque envie de dérober une photo, mais ce n’est probablement pas le moment et tu risquerais d’être pris sur le fait et de l’énerver un peu plus. Tu as perdu ce genre de privilèges avec tout le reste.

Alors qu’il commence à songer à des solutions alternatives, tu fronces les sourcils. Et encore davantage alors qu’il vient te rendre ton arme à feu avec un avertissement. Revenu aussi vite qu’il est parti, comme un parent qui ne pourrait pas laisser son enfant sans surveillance. Tu soupires en rangeant le Matilda dans le holster contre tes côtes.

« I told you, I don’t intend to die like that. I know I don’t have the best track record when it comes to taking risks, but this is just dumb. »

Puis tu te figes complètement alors qu’il détruit le prototype sous tes yeux. Tu devrais peut-être être soulagé, mais tu te sens surtout moqué. A quoi joue-t-il ? D’abord, il te demande de déguerpir pour mieux rester à tes côtés au moment où tu lui donnes ce qu’il voulait. Et maintenant ça. Avait-il attendu que tu cèdes pour faire exactement ce que tu voulais en premier lieu ? Avait-il toujours eu l’intention de détruire le prototype ? Si c’était une démonstration de son pouvoir sur toi, elle est de mauvais goût. Tu n’as pas besoin du rappel.

Le we qu’il énonce ensuite tout naturellement, comme s’il avait toujours fait partie du plan, comme si son but avait toujours été de t’aider dans ta mission, ce soir, sonne plus cruel encore. Ne vous étiez-vous pas fait assez de mal pour en plus vous ajouter ça ? Craignait-il tant de montrer une once de faiblesse en faisant ce que tu voulais qu’il préférait encore jouer ainsi avec toi ? Il te dévisage avec cet air agacé et hautain comme si c’était toi l’idiot et tu détournes le regard pour cacher ta peine derrière de la confusion et de la colère parce que c’est sûrement le cas.

« I don’t… what are you doing ? Was this all just to spite me then ? »

Ta voix se brise légèrement sur les derniers mots et tu inspires profondément tandis que quelque chose de douloureux se contracte davantage à l’intérieur de toi. Il a visiblement décidé qu’il ne partirait pas. S’il continue à être aussi contradictoire, le mieux à faire est probablement d’aller dans son sens pour qu’il disparaisse.

Tu ravales tes I don’t need your help avec amertume. Tu te tournes à nouveau devant l’ordinateur, mains sur la table, tête baissée, posture rigide. Tu t’efforces de te concentrer sur son plan, même en si cet instant tu as réellement envie de tout laisser là, Vasquez be damned, et de partir sans demander ton reste.

Tu es tenté de lui demander s’il n’était pas suffisamment rapide pour vous faire partir avant que la flamme ne fasse détonner le bâtiment, mais en cet instant tu ne peux tolérer l’idée de lui demander ça, quelle que soit la réponse. De dépendre ton plan de lui, de le laisser te porter et te presser contre lui comme il l’avait fait la dernière fois qu’il t’avait sauvé la vie. Tu réfléchis aussi vite que possible sans te retourner, observant le matériel autour de toi. Il y a suffisamment de flacons et de produits à base d’alcool pour que quelque chose te vienne en tête.

« I can probably improvise a molotov cocktail with the equipment here. Throw it away or shoot it from a safe distance. »

Tu aurais préféré l’option où seul le laboratoire était détruit, pour des raisons évidentes de sécurité autour du building, surtout avec quelque chose d’aussi inflammable que l’oxygène, mais il n’y avait heureusement pas d’appartements aux alentours. L’origine de l’explosion serait quant à elle vite révélée. Le feu ne devrait pas permettre de laisser des traces qui remonteraient jusqu’à toi, mais le risque n’était pas de zéro non plus. Cependant tu as envie d’en finir avec cet endroit. D’échapper à cette danse avec Wesker dans laquelle il refuse de te laisser mener, quitte à changer les pas jusqu’à te faire perdre l’équilibre. C’est réussi : tu te sens tomber, et tu ne peux pas t’accrocher à lui.

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# Ven 1 Sep - 23:17
Au fond, il savait que Leon n’allait pas lui tirer dessus. Pas maintenant, pas tout de suite. Pas alors qu’il n’est pas menacé mais surtout pas alors qu’il ne menace pas quelqu’un d’autre. Wesker était persuadé que Leon n’avait pas assez de self preservation pour se sauver lui-même face à son ancien amant mais pour protéger quelqu’un d’autre ? C’est à ce moment là que leur situation allait finir par chavirer et leur forcer la main d’une manière ou d’une autre.

« Good » est cependant sa seule réponse car son imagination lui joue des tours, il peut imaginer le moment précis de la bascule. Le Mathilda de Leon pointait sur lui pour le stopper dans ses activités, une posture protectrice envers un innocent. Il imagine Ashley car il sait qu’elle est précieuse pour Leon. Il avait su des leur rencontre qu’il perdrait Leon a tout jamais s’il passait cette limite et lui faisait du mal. Il avait fait tant d’efforts avec elle, pour lui. Non, il était certain que s’en prendre à Ashley serait signer l’arrêt de mort de l’un des deux.

Perdu dans ses pensées, il ne voit pas les émotions changer sur le visage de Leon ni sa posture se rabaisser. C’est lorsqu’il entend sa voix se briser qu’il fait volteface vers lui à une vitesse qui aurait briser la nuque de n’importe quel autre homme. Il est … confus ? Il ne sait pas comment la situation à déraper mais il aurait préféré que Leon lui tire une balle dans la jambe. Son propre cœur se brise en même temps que la voix. Il pensait que l’autre homme le connaissait suffisamment mais ces quelques semaines séparés semblaient avoir fait perdre toute familiarité entre eux. Ils se faisaient souffrir mutuellement, inutilement, sans même le faire exprès.

Presque sans le vouloir son corps l’amène dans le dos de Leon. Ses mains se pose sur ses hanches alors qu’il colle son corps contre l’autre homme comme un simulacre d’embrassade, comme une fausse étreinte qu’il se force à ne pas performer. Il aurait voulu passer ses bras autour de lui, l’attirer si proche qu’ils pourraient sentir la chaleur de l’autre à travers leurs vêtements mais il a perdu ce privilège en perdant Leon. Alors il se contente de sa position, se penche pour lui murmurer à l’oreille ce qu’il n’aurait pas été capable de dire à voix haute.

« I was being stubborn my love. I hate losing control and I do whenever you’re around. I don’t care about the prototype. It was not important, not like you. »
Son front se pose brièvement sur son épaule alors qu’il profite de ce contact sans doute pour la dernière fois, ses lèvres se posent sur l’épaule habillé de Leon mais comme pour l’étreinte, il n’ose pas aller jusqu’au bout. N’ose pas y déposer un véritable baiser, il se force à seulement y déposer sa bouche comme posé là quelques instants. Puis il fait un pas, deux en arrière et regrette déjà d’avoir perdu ce contact.

Safe distance, en vérité Wesker peut déjà estimer qu’il n’y en aura pas vraiment. Que le tir du cocktail et du coup de feu même à distance et même avec leur précision mutuelle n’empêchera pas l’explosion d’être suffisamment importante pour les projeter en arrière. Peut-être pour les blesser. Lui s’en remettrait rapidement. Leon en revanche ? Les restes de la chaleur de ses hanches sont encore sur ses mains lorsqu’il se promet qu’il le protégera une fois de plus. Qu’il prendra le plus dur de l’explosion et fera en sorte qu’aucune brûlure n’atteigne l’autre homme. Pour lui ? Quelques heures de souffrance puis sa peau reviendra à son état normale. Pour Leon ? Les blessures ne guériraient jamais vraiment. Il lui devait bien cela, qu’avait il a faire d’un peu de souffrance si Leon s’en sortait indemne.

« Seems like a good plan. I’ll find the most pratical place to do that. Make your cocktail. »

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# Sam 2 Sep - 0:25
Le silence est soudain assourdissant dans ton dos. Un instant figé, où aucun de vous ne semble même respirer, et puis soudain. Ses mains sur toi, ses lèvres contre ton oreille. Tu n’étais pas prêt.

Tu lâches un son étranglé et plaintif contre ta volonté alors qu’il prononce le mot love. Tes yeux se ferment, entièrement concentré sur la sensation de ses doigts contre tes hanches, la chaleur dans ton dos. Les mots murmurés ; la confession que tu voulais entendre au fond et qui à présent te dévaste silencieusement. Réduit à une boule de nerfs, à fleur de peau, les émotions s’infiltrant partout, menaçant de te noyer.

Tu ne te retournes pas, tu ne bouges pas, tu ne parles pas. Tu ne t’autorises pas à te laisser aller contre lui comme tu le voudrais. A prendre ses mains et les glisser de force autour de toi pour en faire une vraie étreinte. A te retourner entre ses bras pour poser tes mains sur son visage. Mais il doit le sentir, sous ses doigts, ton cœur qui bat à s’en extraire de ta poitrine, la tension dans tes muscles, les tremblements que tu n’arrives pas à contenir. Tu as été ô combien arrogant de croire que tu pourrais sortir de cette rencontre sans être davantage brisé. Sans raviver ta flamme un peu plus.

Lorsqu’il rompt le contact entre vous, c’est une bonne chose que tu aies la table sous toi pour te soutenir, ou tu aurais simplement glissé au sol, pauvre marionnette aux fils coupés. Tu déglutis lentement, hoche la tête lorsqu’il valide ton plan, te faisant violence pour revenir à la raison de votre présence. Il te faut partir avant de faire quelque chose de regrettable, de voler une seconde de confort pour mieux vous condamner après.

Alors tu gardes tout en toi. Et pendant qu’il part en repérage, tu ne t’effondres pas, tu ne hurles pas, mais tu balances une série de fioles avec force, éprouvant une satisfaction trop temporaire à les voir s’écraser contre le sol.

Lorsque tu t’es suffisamment défoulé, la respiration saccadée, tu restes immobile quelques secondes avant de passer à l’action. D’abord, tu observes le laboratoire, lis les étiquettes de plusieurs produits, récupères au milieu des divers flacons un ballon, le remplis à moitié d’acétate d’éthyle. Après quoi tu travailles à récupérer des chiffons, les déchirer et les nouer entre eux, avant d’en placer un bout à l’intérieur du ballon. Plutôt que de lancer le cocktail, le tissu pourra vous donner une longueur d’avance si vous parvenez à allumer l’autre extrémité dans un endroit suffisamment loin de la source d’oxygène. Tu parviens à trouver une boîte d’allumettes que tu empoches aussitôt.

Le cocktail prêt, tu t’en empares et sors rejoindre Wesker. Dans un élan de maladresse qui t’es peu caractéristique, tu manques le percuter en quittant la pièce, et dans un vain effort de ne pas chuter avec l’ester dans tes bras, tu te rattrapes tant bien que mal contre son torse. Une fois redressé, le visage seulement à quelques centimètres du sien, tu le relâches aussitôt, comme brûlé.

Tu marmonnes une excuse avant de lui indiquer de te montrer la voie, le suivant sans un mot de plus vers le centre médical évoqué quelques minutes plus tôt. Tu t’affaires à mettre en place le matériel dans un silence oppressant, commence à dérouler tes mètres de chiffons jusqu’à la porte. Tu as un mauvais pressentiment, pour être honnête. Lorsque tu te tournes vers Wesker, tu as le sentiment de devoir dire quelque chose. Que c’est ici et maintenant, que tu n’auras plus la chance plus tard.

« I know it's too late for that, but for what it’s worth... I want you to know that any ambition I had, I would have given up instantly, for you. Anything I had, anyone I knew, I would have forsaken, for you. But I can't stop being who I am. I care. A lot. About the world, and the people living in it, and most importantly about you, but all those things too. And I can't just... stop caring like you switch off a light. I would do it, if I could. If I could forget everything just to be with you again, I would. »

Cela ne change rien, bien sûr. Mais cette admission - que tu serais prêt à te perdre toi-même pour mieux le retrouver si c’était une possibilité - tu ne te l’étais pas faite même à toi-même, dans le sanctuaire de tes pensées. A présent énoncée à haute voix, tu ne peux la désavouer. Oui, si tu pouvais cesser de te soucier du monde, tu le ferais. Tu ferais le choix d’être égoïste si tu pouvais. Tu avais déjà tant donné, ne méritais-tu pas de prendre, toi aussi ? Mais ce n’est pas toi, ce ne sera jamais toi. C’est bien pour ça que ce n’est pas un choix. Tu l’aurais forcément choisi, lui. Tu exhales doucement.

« Let’s blow this place up. »


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# Sam 2 Sep - 15:28
Wesker profite de ces quelques moments seul pour se remettre les idées en place. Il aurait du partir immédiatement en voyant Leon dans les parages. Il n’aurait pas eu besoin de lui pour détruire le prototype et faire exploser le building et il n’aurait pas eu lui à se battre avec ses propres émotions. Il avait essayé de les contenir depuis des semaines, il s’était même promis qu’il résisterait à Leon en cas de rencontre impromptue. Et au final, il l’avait embrassé, lui avait avoué qu’il lui manquait et qu’il était important pour lui. Vraiment, un échec presque critique.

Excepté que Leon n’aurait pas pu détruire le bâtiment seul, se serait peut être retrouvé sans moyen de sortir du laboratoire. Il n’avait pas semblé avoir le code d’accès du prototype, s’il avait fait une tentative, il était certain que le laboratoire se serait refermé sur lui et qu’il aurait été retrouvé quelques heures plus tard par les hommes de Vasquez.

Après tout, s’il n’était pas venu Leon serait peut être mort et lui aurait été libéré de sa tourmente.

Il secoue la tête à cette pensée, incapable de se mentir à lui même à ce point. Si Leon était mort, il aurait mis le feu à la ville entiere. Il n’avait pas menti en disant qu’il était important, il était même trop important du point de vue de Wesker. Il n’aurait jamais du s’attacher à lui, jamais du lui laisser l’opportunité de se rapprocher autant de son cœur. Il avait été stupide et naïf à l’idée qu’il aurait un quelconque contrôle sur cette relation. Leon avait toujours eu toutes les cartes en main. Quoi qu’aurait voulu Wesker, c’était Leon qui aurait de toute manière mis fin à leur idylle d’une manière ou d’une autre. Wesker savait exactement qui il était, l’avait accepté tel qu’il était avec sa morale et son entêtement. Leon savait en théorie qui il était mais à la première trace réelle, il avait plié, l’avait quitté.

Et pire que tout, il semblait presque l’avoir fait contre sa propre volonté. Il avait senti son coeur battant contre lui, sa peau tremblante sous la sienne dans le laboratoire. Il souffrait lui aussi de cette séparation et le fait qu’ils soient tous les deux malheureux séparément alors qu’ils auraient pu être heureux ensemble ? Cette situation le rendait presque fou de rage. Leon avait essayé de voir outre qui il était, l’avait aimé en dépit de cela mais il n’avait pas pu se voiler la face très longtemps. Ils étaient parfaits l’un pour l’autre et pourtant ils étaient condamnés à vivre chacun de leur côté.

Lorsque Leon revient à lui, il a réussi à reprendre un peu le contrôle sur lui-même. Il le rattrape doucement alors qu’il s’écrase contre son torse. Il voudrait le maintenir là à jamais bien au chaud et protéger contre son cœur, là où il ne pouvait plus partir. Mais Leon recule, ses propres mains tombent comme les bras d’une marionnette. Il ne dit rien alors qu’il met en place le matériel, il ne regarde même plus dans sa direction. N’avait il pas déjà trop dit ? N’avait il pas déjà tout dit ?

Leon se met à parler et il garde résolument les yeux fixés sur le bâtiment face à eux alors qu’il sent son propre cœur se fissurer un peu plus à chaque phrase. Il trouve la situation tellement injuste. Dans un monde idéal, Wesker aurait pu lui répondre qu’il abandonnerait aussi toutes ses ambitions pour lui et parfois il se surprend à penser qu’il le devrait peut être. Dans un monde idéal, Leon n’aurait pas a vouloir sacrifier ce qui fait de lui ce qu’il est pour qu’ils puissent rester ensemble. Si Wesker était un homme idéal, il aurait tout abandonné pour lui et se serait rangé, aurait probablement fini par l’épouser. Leon ne lui demandait même pas de changer qui il était, de se sacrifier pour lui. Mais changer, abandonner les projets de toute une vie ? Que serait il sans cela ? Il avait été élevé à Umbrella, il avait appris là bas, avait évolué dans les murs d’un laboratoire. La vérité est qu’il a été formaté pour devenir ce qu’il était depuis toujours, il en est conscient, il aurait pu retourner sa veste complètement et devenir quelqu’un que Leon aurait considéré comme bien. Mais alors il ne se serait même pas retourné sur son passage car Wesker n’aurait été rien du tout. L’idée d’abandonner ses projets le terrifie au fond, car lui même sait qu’il ne sera plus rien sans eux, qu’il n’aura plus aucune valeur. Qu’il n’a jamais été empathique, n’a jamais voulu aider son prochain. Quoi qu’il fasse, il ne sera jamais du bon côté de la balance pour Leon et il se perdra lui-même.

Il laisse échapper un souffle douloureux alors que ses yeux se posent enfin sur Leon.

« I would not wish that for you. » Pour lui même ? Oui. Leon à ses cotés pour toujours mais un Leon brisé par les fantômes de tout ce qu’il a abandonné, brisé par sa morale qui ne s’en remettrait jamais. S’il oubliait tout, il ne serait plus jamais lui même. Leon était quelqu’un qui aimait avec ton son cœur, tout son corps et toute son âme. Le forcer à perdre tout cela pour lui se serait le détruire. Aussi conscient de sa propre valeur qu’il peut l’être, il était certain qu’il n’avait jamais mérité un être comme lui. Il s’était offert quelques mois à toucher du doigt la lune, à explorer les étoiles mais la gravité allait toujours le ramener sur terre. « I do care just not as much as you do, but enough to know you don’t deserve a life without care, empathy. I should have left you alone from the beginning but I was too selfish not to try. »

Il détourne à nouveau son regard mais s’approche suffisamment de Leon pour le sortir de là au moment de la détonation. Il le regarde allumer son bout de tissus, regarde la flamme lentement voyager vers sa destination. Il ne laisse pas le choix à Leon, pas avec sa propre vie. Il l’attrape, son propre dos face au bâtiment alors qu’il commence à s’éloigner. Il ne sait pas si le produit était trop inflammable, si le tissus était trop court mais l’explosion retentit rapidement, trop rapidement. Et alors qu’il les éloigne du danger, il est projeté en avant violemment par le souffle de l’explosion. Tant et si bien que ses mains glissent, perdent le contrôle et Leon se retrouve projeter brutalement contre un mur à quelques mètres de lui.

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# Sam 2 Sep - 17:31
Il ne le souhaitait pas pour toi, mais ne le souhaitait probablement pas pour lui-même non plus. Tu ne serais pas le Leon qu’il avait connu, pour lequel il avait ressenti quelque chose, si tu n’avais plus ça. Et tu ne pouvais pas cesser de te soucier du monde sans également cesser de te soucier de lui, ça ne marchait pas comme ça. Ta capacité à aimer ne pouvait pas être découpée pour ne choisir que les morceaux que tu voulais garder. C’est précisément parce que tu es cette personne que tu as pu passer outre le monstre que tu voyais pour l’apprivoiser et l’aimer. Tu sais que d’autres ne lui auraient pas donné cette chance. Jill, Chris, Claire, Rebecca - tu ne peux pas les blâmer. Ils avaient vécu pire que toi entre ses mains.

Il parlait d’égoïsme, mais cet égoïsme t’avait sauvé. Et même là, il ne s’était pas imposé à toi. Il aurait pu faire comme avec Jill. Te faire subir un lavage de cerveau, te garder prisonnier, te contrôler, pour que tu restes à ses côtés pour toujours. Mais qu’aurait-il gagné ? On ne force pas l’amour d’une personne en la gardant dans une cage. Et il n’avait pas voulu ça pour toi, non plus.

Tu as envie de lui dire, que tu as été privé de choses pire que ça. Ta liberté, ta vie, tes choix. Tu avais été une arme, que quelqu’un d’autre manipulait, en te plaçant dans la bonne direction, en tirant sur la gâchette, mais rien d’autre. Ironiquement, même après ses mensonges, tu peux reconnaître que c’est auprès de lui que pour la première fois tu t’es senti libéré de tes chaînes.

« I’m glad you were » tu murmures, parce que tu ne renonceras pas à ça, aux souvenir de ses quelques mois.

Et ce sont tes derniers mots avant la détonation, avant que Wesker ne s’empare de toi et ne s’éloigne avec sa vitesse surhumaine. Et pourtant pas assez rapide pour échapper à la déflagration qui fait trembler tout le bâtiment, le souffle d’air brûlant qui frôle ton dos et vous sépare violemment. Après ça, tu es projeté avec force contre quelque chose, et tu as à peine le temps de penser à Wesker que ta tête percute quelque chose de dur, et les ténèbres s’emparent de toi.

***

Lorsque tu rouvres les yeux, la lumière blafarde qui t’accueille te fait ciller plusieurs fois, levant faiblement une main pour te protéger de tout ce blanc. Quelque chose d’autre bouge avec toi, de longs tuyaux reliés à une machine qui émet un bip régulier. Tu te sens faible et épuisé, comme si tu venais de courir un marathon. Alors que tes yeux parviennent peu à peu à s’ajuster, les contours de la pièce se dessinent peu à peu.

Un lit d’hôpital. Une chambre composée de ce même blanc impersonnel. Tu tentes de te redresser, grimaces à l’élan de douleur qui traverse ton corps et le soudain tournis qui s’empare de toi. Quelque part de façon lointaine, tu entends quelqu’un chuchoter he’s finally awake et tu supposes qu’on parle de toi.

Toi ? Tu marques une pause. Ton esprit est embrumé. Tu observes ce que tu peux voir de ton corps, la blouse blanche, les cicatrices qui couvrent ta peau - la plupart vieilles, certaines plus récentes. Et tu fronces les sourcils. Tu ne reconnais pas ce corps. Tu ne connais pas ton nom. Tu ne sais pas comment tu es arrivé là. Tu n’as aucune idée de qui tu es.

Tu tentes d’ouvrir la bouche pour parler, mais elle te semble pâteuse. Tout te paraît distant. Tu tentes de t’extirper des draps, les mouvements lents et maladroits, et tu arraches les fils qui te retiennent d’un coup sec avant de te redresser. Et de tomber aussitôt.

Une infirmière ? docteure ? s’approche immédiatement de toi pour t’aider à te relever.

« M. Kennedy, are you alright ? You shouldn’t leave your bed yet. Your fiancé shouldn’t be long, he was just getting something to eat. You were very lucky he was there, you recovered pretty well thanks to him. »

Tu fronces les sourcils en t’appuyant sur elle pour te relever et t’asseoir au bord du lit. M. Kennedy ? Toi, tu présumes. Et tu as un fiancé, apparemment. L’idée te soulage et te terrifie à la fois. Quelqu'un est là pour t’aider, quelqu’un qui te connaît, qui se soucie de toi. Tu n’es pas livré à toi-même, seul et confus. Enfin, tu es confus. Mais pas seul. Et d’un autre côté… que se passera-t-il si tu ne le reconnais pas non plus ? Que se passera-t-il si tu n’arrives à te souvenir de rien ? Et que s’est-il passé pour que tu finisses ici ?

Elle t’amène un verre d’eau, puis te fait passer quelques tests rapides et tu apprends ainsi que tu es inconscient depuis quatre jours et que tes plaies sont globalement superficielles mais que tu as subi un traumatisme crânien. Satisfaite par le résultat de ces quelques examens, elle commence à te poser quelques questions sur toi. Tu réponds de façon incertaine, et elle se met à froncer des sourcils en réalisant que tu ne connais ni ton nom, ni ta date de naissance et que tu n’as aucune idée de l’année dans laquelle vous êtes.

Lorsque que la porte s’ouvre, elle sort avant que la personne n’ait pu rentrer, et tu l’entends s’entretenir de l’autre côté avec celui que tu présumes être ton fiancé. Probablement pour lui annoncer que ta mémoire est une cassette VHS remplie de neige. Pas une seule image dessus. Pas exactement vierge, mais illisible. Inexploitable. Que va-t-il penser de ça ? Est-il soulagé que tu sois en vie, dévasté que tu aies tout oublié ?

Tu attends plusieurs minutes, et lorsqu’il rentre dans la pièce, tu sens des papillons s’agiter dans ton ventre. C’est donc lui ton fiancé ? Tu espères que oui, car cela voudrait dire que tu as très bon goût. En tout cas, il n’a pas l’air de travailler ici et il semble te reconnaître. De ton côté, tu es prêt à l’épouser sans poser de questions. Tu as probablement une expression idiote sur le visage alors que tu le regardes s’approcher en retenant ton souffle. Semblable à celle d’un chiot dans une cage qui attend d’être choisi et adopté, et de recevoir plein de câlins. Tu ne dirais pas non de sa part.

Malheureusement sa vision n’éveille aucun souvenir en toi. Tu n’as aucune idée de qui il est, mais tu as du mal à croire ta chance de partager ta vie avec lui. Il doit avoir mauvais caractère, pas vrai ? Il ne peut pas être aussi beau et avoir bon caractère, ce serait bouleverser des lois fondamentales de l’univers, tu en es sûr. Mais si tu as choisi de l’épouser ça ne peut pas être le cas.

« Hey. » Tu murmures, la voix encore un peu sèche. « Are you the fiancé ? I really hope you are. »

Tu ne devrais peut-être pas dire ça, dans l’éventualité où ce n’est pas lui, mais les mots sont sortis avant que tu ne puisses les retenir.

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# Sam 2 Sep - 23:44
Wesker aussi s’était pris de plein fouet un mur, il avait été sonné mais son corps à l’anatomie supérieure lui avait permis de se mettre en mouvement immédiatement pour se rapprocher de l’endroit où Leon avait atterri. Groggy, dans des gestes lents, il avait vérifié s’il respirait et pour son plus grand soulagement la réponse était oui. Ses mains parcourent rapidement son corps pour s’assurer que rien ne soit cassé mais Leon reste obstinément inconscient. C’est lorsqu’il passe ses mains à l’arrière de son crane et qu’il sent un liquide poisseux couvrir ses cheveux d’habitude si soyeux qu’il commence à paniquer vraiment. Sans vraiment réfléchir, il le le prend dans ses bras, une main fermement appuyé sur son crane pour le maintenir le plus stablement possible et il fonce à toute vitesse vers l’hôpital le plus proche.

Lorsque les infirmières emportent la civière sur laquelle se trouve Leon, il ne peut s’empêcher de faire quelques pas en avant pour le suivre. Un docteur lui bloque la route, pose une main ferme sur son torse et il n’a même pas la force de la regarder avec dégoût. Il ne se souvient pas vraiment de l’excuse qu’il a utilisé pour justifier l’état de Leon mais il se rappelle que lorsqu’on lui a demandé qui il était par rapport à lui, il n’avait pas hésité un seul instant à répondre « His fiancé ». Solution la plus simple sans vérification légale pour qu’on lui donne accès aux informations concernant sa santé. Cette ville était si particulière que la plupart des gens n’avaient pas de familles et ce critère n’était donc pas spécialement retenu.

Lorsque son état se stabilise assez pour qu’on le laisse entrer dans sa chambre d’hôpital, il fait une ligne droite jusqu’à lui et reste plusieurs minutes debout à ses cotés sans oser bouger. On l’avait prévenu que le réveil pouvait être long, que les chocs à la tête étaient à surveiller. On lui avait même dit qu’il pourrait ne jamais se réveiller du tout ce qu’il refusait d’envisager. Il s’était ensuite assis à ses cotés, avait pris sa main dans la sienne et avait commencé à réfléchir. Il était certain que l’Uruboros pourrait permettre à l’autre homme de guérir, de se réveiller. Il était aussi certain pour Wesker que Leon détesterait cela. Aussi, avait il pesé le pour et le contre de la manœuvre et décidé d’attendre qu’il se réveille. S’il ne se réveillait pas d’ici plusieurs semaines ? Et bien, Wesker pourrait potentiellement faire preuve d’égoïsme une fois de plus et le forcer à revenir dans leur monde qu’il le veuille ou non.

Il avait l’habitude de dormir très peu, aussi lorsque les infirmières le lendemain matin étaient arrivées pour vérifier les constantes de Leon, il n’avait pas fermé les yeux une seule seconde. Il n’avait pratiquement pas bougé à vrai dire à part pour prendre la main de Leon, y déposer parfois un baiser et poser une main réconfortante sur son front.

Il ne méritait pas vraiment d’être là. Pas après toute la souffrance qu’il avait causé à Leon, pas après n’avoir pas été capable de le protéger durant l’explosion. Et pourtant, il refuse de bouger. Il ne peut pas bouger. Que Leon lui en veuille, qu’il le déteste pour tout ca, il n’aura qu’à se réveiller pour le lui dire.

Ce n’est que le troisième jour que les docteurs finissent par le chasser de la chambre d’hôpital. Il se laisse faire car il a besoin d’aller vérifier que le petit monstre qui vit chez Leon est toujours en vie. Leon ne lui pardonnera pas si ce fichu chat se retrouvait mort. Aussi, pour lui, il fait l’effort d’aller voir la bête. Les clés récupérées dans les affaires de Leon tournent dans la porte quand la boule de poil arrive en courant pour se frotter à ses jambes. Il change son eau, nettoie sa litière, lui remet des croquettes mais Whiskers continue de le suivre dans la pièce en miaulant pour avoir de l’attention. Excédé, il attrape le chat qui se love immédiatement dans ses bras en ronronnant. Wesker lui jette un coup d’œil faussement agacé puis commence à le caresser. « You’re as stubborn as he is, you little demon. » Il blâme la fatigue et l’inquiétude mais la présence de ce petit être contre sa poitrine le fait se sentir un peu mieux. Tant et si bien qu’il lui embrasse le front rapidement et discrètement comme s’il avait peur d’être pris en flagrant délit en plein geste d’affection. C’est sur le lit si familier de Leon, bercé par son odeur avec la petite créature contre lui qu’il trouve le sommeil pour quelques heures.

A son réveil, il retourne immédiatement à l’hôpital. Leon ne s’est toujours pas réveillé mais les médecins ne sont pas encore inquiets. Aussi continue t’il de veiller sur lui. Il lui déplace les jambes et les bras pour s’assurer que ses muscles ne pâtissent pas trop de cette immobilité puis reprend sa place sur la chaise inconfortable à ses cotés. Bien sûr malgré les heures à passer sur cette chaise, Leon choisit de se réveiller lorsqu’il n’est pas à ses cotés. Typical.

Lorsqu’il revient vers la chambre, la docteure qui s’occupe de Leon le prend à part pour lui annoncer qu’il s’est réveillé. Elle lui indique également que son patient ne semble se rappeler d’absolument rien y compris sa propre identité. Elle lui indique qu’il ne doit pas le brusquer et qu’il doit le laisser retrouver la mémoire par lui même en la stimulant mais sans trop lui en dévoiler. On lui indique aussi qu’il ne peut pas rester seul trop longtemps, qu’il aurait besoin d’aide pendant quelques temps pour se rehabituer à sa vie. Mais qu’il pourra sortir de l’hôpital des demain. Wesker hoche la tête à la fois dépité et heureux. Heureux à l’idée que Leon s’est réveillé de son propre chef. Dépité, il l’est encore plus alors que le regard perdu de Leon se pose sur lui, sa question est presque comme un uppercut directement dans le thorax. Il avale difficilement sa salive.

Bien sur, son petit mensonge allait revenir lui mordre les fesses. Il s’approche rapidement de lui, ne dément pas sa demande. Il lui attrape la main dans les deux siennes et y dépose un baiser rassuré. Il aurait préféré le prendre dans ses bras, l’embrasser mais il avait perdu ce privilège.

« I am. »
 Son exclamation lui aurait presque fait gonflé le torse s’il n’était pas aussi épuisé moralement et physiquement. Heureux de savoir que même sans sa mémoire Leon le trouvait à son goût. « You had me really scared for a minute there Leon. »

Il observe d’un œil critique le bandage toujours présent sur le crane de Leon même si plus petit qu’il ne l’avait été. Il enlève une de ses mains de celle de Leon et y passe un pouce affectueux. « You don’t remember me at all do you ? »

Il ne sait pas trop quoi en penser. D’un côté, il était hors de question que quelqu’un d’autre que lui s’occupe de Leon. Qui l’aurait fait à part lui ? Ashley ? Il se retient d’exprimer une expression égouttée à l’idée. Elle l’envelopperait probablement dans du coton et l’empêcherait de se mouvoir sous ses yeux toujours vigilants et fixés sur lui. Non, Wesker était le choix idéal pour l’aider à retrouver la mémoire. D’un autre coté, le fait qu’il ne se souvienne de rien fait écho à sa déclaration juste avant l’explosion et il ne peut s’empêcher de penser Be careful what you wish for. Il l’avait obtenu. Un monde où il ne se souvenait de rien, ni de personne. Ni des mensonges de Wesker, ni de ce dont il était capable. Il n’avait jamais voulu ca, ni pour Leon, ni pour lui-même. Il remonte ses lunettes sur son nez, cache son regard sanguin à l’autre homme. Il n’avait même pas conscience de la couleur de ses yeux.

« I’m Wesker. Does it ring any bell ? »

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# Dim 3 Sep - 15:22
Un sourire naît sur tes lèvres alors qu’il s’avance vers toi et confirme son statut, non sans avoir préalablement pris une de tes mains dans les siennes pour y déposer un baiser. Tu devrais peut-être être révolté, offusqué, dégoûté. Après tout, c’est un parfait inconnu à tes yeux. Tu ne connais pas même son nom. Tu ne vois pas non plus de bagues à vos doigts. Tu es obligé de croire sur parole ce que les autres disent de toi, de ta vie. Cela devrait éveiller ta méfiance, te rendre distant.

Mais rien de tout ça. Au contraire, un délicieux frisson te parcourt l’échine au contact. Non, tu ne le reconnais pas, mais l’avoir à tes côtés te donne le sentiment que tu es à ta place. Comme si c’était naturel, comme si ton corps se souvenait de ses lèvres et de ses doigts. Peut-être qu’une part de toi le reconnaît, une part plus essentielle que la mémoire. Son geste est même plutôt dans la retenue tout bien considéré, peut-être pour te ménager.

Son soulagement est visible. La fatigue marque ses traits. Peut-être est-ce pour ça qu’il cache ses yeux derrière des lunettes, pour ne pas que tu voies les cernes. A-t-il passé ces quatre jours rongé par l’inquiétude ? De ce que tu avais compris, il avait passé la majeure partie du temps ici, à tes côtés, à veiller. Tu es touché par l’attention. Quelque peu distrait par les mains qui retiennent toujours la tienne. Tu ne tentes pas de la retirer.

Leon ? Tu relèves ce qui doit être ton prénom. Tu supposes que cela pourrait être pire. Tu pourrais t’appeler Albert. Leon Kennedy. Non, ça ne te dit rien, mais tu décides que tu aimes la sonorité.

« I’m sorry. »

Tu l’es, désolé. De l’avoir autant inquiété. Mais tu ne sais pas quoi dire de plus, tu ne sais même pas comment tu as fini ici. Si c’était, au moins partiellement, une conséquence de tes actions. Ou si tu avais simplement été au mauvais endroit au mauvais moment et que ce n’était aucunement de ta faute.

Une de ses mains te lâche pour se poser doucement sur ta tête, son regard porté sur ton bandage. Tu sens qu’il est là, mais tu ne sais toi-même pas à quoi tu ressembles. Tu espères ne pas faire trop peur à voir. Sa question te brise un peu le cœur. Qu’est-ce que ça doit faire, d’aimer quelqu’un et qu’un jour cette personne se réveille et ne voie qu’un inconnu face à elle ? Tu ne peux pas imaginer, mais nul doute que cela le peine.

Il se présente sous le nom de Wesker. Tu ajoutes la nouvelle information avidement dans un coin de ta tête. Leon et Wesker. Tu secoues légèrement la tête en réponse à ses questions, mais tu t’arrêtes bien vite quand tout commence à nouveau à tourner autour de toi.

« No. I don’t remember anything. I didn’t even know what my name was. Sorry » tu répètes une nouvelle fois.

Tu as tant de questions, tu ne sais pas par où commencer. Que s’est-il passé, quand et comment vous êtes-vous rencontrés, quand est-ce que le mariage est prévu, que fais-tu dans la vie, avez-vous des enfants, peut-il retirer ses lunettes, pourquoi n’avez-vous pas d'alliances, pourquoi as-tu autant de cicatrices - des questions importantes, des choses que tu as besoin de comprendre. Mais il est fatigué et tu ne veux pas l’assaillir avec tes interrogations. Tu risques d’être un fardeau pour lui dans les jours qui suivent, tu en as conscience. Tu ne peux pas y faire grand chose. Mais peut-être y a-t-il d’autres personnes qui peuvent prendre le relais ? Tu as sûrement de la famille, des parents ? D’autres questions que tu ne poses pas.

Alors au lieu de ça, tu ajoutes :

« The doctor said that it could have been much worse if you hadn’t been there to help me. I’m not sure what happened, but… thank you ? For saving my ass. I feel pretty lucky » tu ajoutes en le regardant, le double-sens de tes mots évident.

Tu ne peux pas faire grand chose pour lui, pour le rassurer quant à tes souvenirs alors qu’il ne t’en reste rien. Tu supposes que c’est déjà une bonne chose de ne pas avoir oublié le langage ou tes connaissances sur le monde, que cela pourrait être pire. Mais tu peux essayer de le consoler sur le fait que même avec ta mémoire effacée tu valides tes choix le concernant. D’autant plus qu’il ne semble pas avoir mauvais caractère comme tu avais pu le supposer. Même épuisé et inquiet, il trouve le moyen de prendre en considération tes sentiments. Il devait vraiment t’aimer.

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# Dim 3 Sep - 17:22
L’idée qu’il ne le reconnaisse pas lui fait un certain mal mais peut être était ce mieux pour lui ? Il n’avait pas l’air malheureux de le rencontrer, il avait même cette petite expression de golden retriever que Wesker aimait beaucoup lorsqu’il était un peu trop eager. Leon n’avait plus de souvenirs de toutes les souffrances qu’il avait enduré depuis si longtemps, plus de souvenirs de leurs anciens mondes, plus de souvenirs du mal qu’on avait pu lui causer. C’était peut-être l’occasion pour lui de recommencer une nouvelle vie, une page blanche prête à écrire dans laquelle il ne serait plus jamais réveillé par d’horribles cauchemars. Wesker s’était réveillé chaque nuit à heure fixe en pensant à Leon, en s’inquiétant du fait que personne n’était là pour le prendre dans ses bras et le rassurer alors qu’il se réveillait en panique. Il n’avait pas été parfait pour lui mais il avait au moins eu le mérite de l’aimer sincèrement malgré ou peut être même grâce à toutes ses fissures. Et Leon en avait fait de même. Il avait supporté son attitude parfois un peu trop froide, il avait supporté le fait qu’il avait du mal à exprimer ses émotions, négatives comme positives. Il avait supporté ses sautes d’humeur, ses obsessions par moment pendant des heures sur le même sujet. Leon l’avait aimé en dépit de tout cela.

C’était peut être l’occasion parfaite pour finir par s’effacer et laisser Leon reprendre le contrôle de sa vie, s’en créé une nouvelle où il serait heureux et se sentirait complet. Il ne comptait pas l’abandonner maintenant non, il resterait à ses cotés jusqu’à ce qu’il puisse s’envoler de ses propres ailes. Mais un jour ? Il avait du entendre dans l’un des films que Leon lui avait montré une idée préconçue sur le fait que si on aimait quelqu’un il fallait parfois lui permettre de partir. C’était sans doute la meilleure chance pour Leon. Une vie sans complication, sans lui.

Et si Leon finissait par se rappeler ? Peut-être aurait il réussi à construire quelque chose en attendant qui lui permettrait de retomber sur ses pieds. Peut-être allait t’il rencontrer d’autres personnes, se faire des amis, trouver quelqu’un pour le remplacer. Quelqu’un capable d’avoir autant d’empathie que lui, quelqu’un qui ne lui ferait pas de mal, quelqu’un capable de lui donner tout son être sans aucun compromis.

« Don’t be sorry, it’s not your fault » lui répond t’il presque mécaniquement. Non, ce qui était arrivé n’était pas de la faute de Leon. Il n’aurait pu rien faire de plus. C’était Wesker qui avait proposé ce plan, Wesker qui s’était promis de sortir Leon indemne de l’explosion, Wesker qui l’avait lâché au moment où le souffle l’avait poussé en avant.

« It will come back, give it time » Lui répond il en enlevant finalement la main qui lui touchait le haut du crane. Son autre main lâche presque précipitamment sa prise sur celle de Leon. Il recule d’un pas, puis deux puis se laisse tomber sur la chaise où il avait passé ces quelques dernières jours. Il avait eu besoin de se rassurer, d’être sûr que Leon allait bien désormais, qu’il était en vie, qu’il s’était réveillé. Mais il ne se sentait pas la permission d’établir ce genre de contact avec lui désormais. Il avait l’impression d’utiliser un moment de faiblesse de l’autre homme pour assouvir ses propres besoins d’affection. Ce Leon ne le connaissait pas et le vrai Leon n’aurait certainement pas envie qu’il se permette ce genre de choses avec lui.

Il y avait aussi cette question de fiancé. Le personnel médical avait du lui donner cette information et il ne pouvait plus vraiment la nier désormais. Mais cela impliquait une intimité qu’ils n’avaient plus. Il était le seul point d’ancrage de Leon dans ce monde à l’heure actuelle et il ne profiterait pas de la situation pour en tirer avantage. Pas avec lui, jamais avec lui

Il grimace aux remerciements de Leon, bien sûr il allait supposer le meilleur de lui même dans cette situation mais il ne peut pas lui mentir, pas entièrement. « You would have been luckier if I was fast enough. I’m the one who’s sorry, you’re in this state because of me. »

Quoi qu’il en pense, quoi qu’il en dise. L’enchaînement de circonstances depuis leur toute première rencontre avait amené à cette situation. Et si Wesker n’avait pas cherché à le connaître ? À le rencontrer ? S’il ne l’avait pas amené dans ses problèmes, s’il ne s’était pas dévoilé à lui ? Sa vie aurait eu une autre trajectoire. Il n’aurait pas été dans cette immeuble, il n’aurait pas été distrait par sa présence. Il ne serait pas dans ce lit d’hôpital. Il n’avait pas l’habitude de la culpabilité, ni de l’échec mais Leon devait avoir eu bien plus d’influence qu’ils ne le pensaient sur lui. Il en était venu à en avoir quelque chose à faire des autres ou plutôt d’un autre en particulier et ce en dépit de lui même. Tous les gens qui l’avaient connu dans sa vie d’avant auraient ri à cette notion. Lui-même en aurait ri quelques années plus tôt.

Il avait été le produit d’un monde en chute libre, d’une enfance dans un espace froid où l’affection n’avait jamais été l’élément principal. Que serait il devenu s’il avait eu une famille aimante ? Leon lui avait donné sa chance malgré tout, avait été sa famille aimante pendant un certain temps. Il s’était attaché à lui bien plus qu’il ne le pensait. S’il avait lui même su l’intensité qu’auraient ses émotions, il se serait enfui au premier regard.

« Visitation will be over soon. But I’ll be back tomorrow to take you home. »


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# Dim 3 Sep - 20:39
Tu l’observes alors qu’il reste silencieux un moment, et tu peux presque voir les rouages à l’intérieur de sa tête tourner. Il ne s’était sûrement pas préparé à ça, doit déjà être en train d’imaginer tout ce que cela signifie pour lui, pour toi, et toutes les façons dont il va devoir réajuster votre existence autour de cette nouvelle donnée. Tu ne sais pas exactement ce que cela implique. A quoi ressemblait une journée typique pour vous deux. Tu n’es probablement pas en état de reprendre ton travail, quel qu’il soit.

Mais pas question d’être un fardeau pour qui que ce soit. Tu réapprendras le nécessaire. Tu as conscience qu’il y a beaucoup de vides à combler, que tu ne peux pas espérer résumer une existence entière en quelques jours. Que tu auras peut-être toujours ce sentiment d’être dans des chaussures qui ne sont pas vraiment à ta taille. Tantôt trop grandes, tantôt trop petites. Et peut-être même d’occuper une vie qui n’est pas la tienne, que tu n’as pas choisie.

Tu ne sais rien de ton passé, mais il t’a certainement défini de manière déterminante. A présent que tu n’en as aucun souvenir, seras-tu la même personne ? Avec les mêmes préoccupations et les mêmes envies ? Les mêmes peurs et les mêmes joies ? Que se passera-t-il, s’il s’avère que tu n’aimes pas ta vie actuelle ? Si tu la trouves ennuyeuse, ou si tu n’aimes pas ton travail, ou si finalement tu ne comprends pas pourquoi tu as choisi d’épouser Wesker hors de son physique à tomber par terre ? Que se passe-t-il s'il n'aime pas le nouveau toi ? Tu risques de ruiner la vie de gens autour de toi. Et que se passera-t-il si tu retrouves ta mémoire bien plus tard et que tu dois réconcilier ces deux parties de toi ? Que se passe-t-il si tu ne la retrouves jamais ?

Beaucoup de et si auxquels tu n’as pas de réponses. Wesker tente de son côté de te rassurer, mais le réponse est presque mécanique, et ses deux mains se détachent. Il s’éloigne soudain de toi pour aller s’asseoir sur une chaise plus loin. La distance entre vous te rend confus. Les choses ne devaient pas aller si bien entre vous, pas vrai ? Il y a forcément une raison pour laquelle vous n’avez pas de bagues de fiançailles. Pour laquelle il ne souhaite pas rester à côté de toi.

« I hope so » tu réponds doucement.

Tes sourcils se froncent légèrement alors qu’il parle de ce qu’il aurait pu faire de plus, de mieux, pour te sauver. Il se blâme pour les événements. Est-ce réellement de sa faute, ou se blâme-t-il simplement parce qu’il n’a pas su complètement t’épargner ? A part quelques lésions mineures et ton souci d'amnésie, tu t'en sors bien. Et il se sent trop coupable pour avoir voulu te faire du mal sciemment. Mais peut-être que les choses allaient réellement mal, que la situation a dérapé. Une querelle de couple qui se serait mal finie. Un accident est si vite arrivé.

Tu décides pourtant de suivre ton instinct, qui est de le rassurer. Tu ne peux pas ressentir un tel besoin de soulager sa peine sans raison. Tu es certain que le Leon qui est en toi devait l’aimer aussi. Ta main désormais libre repose sur l’espace du lit entre lui et toi, même s’il te semble désormais être à des années lumière.

« Hey, it’s okay. I’m sure you did your best. I don’t blame you. »

Quelque chose en lui te rend triste, même si tu ne saurais pas dire quoi. Tu as envie de te lever et de le prendre dans tes bras, mais tu dois te rappeler qu’au fond tu ne le connais pas, que tu n’as que sa version des événements, encore très largement incomplète. Et qu’il a mis de la distance entre vous pour une raison. Ton expression se fait un peu attristée lorsqu’il annonce que les heures de visites sont bientôt terminées, mais l’espoir revient aussitôt à l’idée de rentrer à la maison. Où que ce soit. Tu n’as pas spécialement envie de rester seul ici plus longtemps, dans cet espace blanc et impersonnel, perdu, la tête pleine de questions et de doutes.

« Right. I’ll… be waiting for you. »

Que peux-tu faire d’autre ? Tu esquisses un sourire qui se veut rassurant. Ce ne sont que quelques heures. Il aura bien assez de toi sur les bras dans les prochains jours. Et il a besoin de sommeil.

« Doctor said you barely left my side. You’ve done enough. You should rest and take care of yourself tonight. I’ll be fine. »

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