Choke yourself to sleep - ft Leon Kennedy

Il ne peut s’empêcher de remarquer le petit mouvement arrêté, les muscles qui se contractent comme s’il s’était retenu de bouger. Qui n’aurait pas cette envie face à un prédateur ? Et n’était ce pas ce qu’il était ? Une arme, un être surhumain qui aurait pu s’il le souhaitait se débarrasser de Leon sans vraiment beaucoup d’effort. S’il ne l’aimait pas autant, cela aurait été le moment parfait pour le faire. Et pourtant, il serait complètement incapable de lui faire le moindre mal, surtout maintenant. Au moins son Leon pouvait trouver un moyen de se défendre contre lui, de répondre à ses attaques. Mais celui-ci ? Il était sous sa responsabilité, vulnérable et il était hors de question qu’on lui fasse le moindre mal et surtout pas qu’il lui en fasse.

En réponse, il se tend lui aussi. Ses muscles sont prêts à bondir, s’éloigner, encaisser le coup que ses mots, sa réaction pourrait lui infliger. Il écoute silencieusement chacune des paroles, il n’a pas l’air inquiet, pas l’air totalement dégoûté par ce qu’il lui montre – il ne lui a pas montré ce qu’il pouvait sortir de son bras. Sa réaction n’est pas de se cacher, pas d’avoir peur mais il n’aurait jamais attendu cette réaction de Leon, même sans ses souvenirs il avait toujours eu de bons instincts. Il sentait sûrement que Wesker ne lui ferait aucun mal, pas volontairement. Jamais volontairement.

« You’ve always been an adrenaline junkie. » lui répond t’il avec une certaine affection, une preuve de plus que son Leon était là quelque part, essayant de remonter à la surface. Ou bien chaque Leon était fait pour voir en lui quelque chose de dangereux mais qu’il pourrait dompter s’il le voulait. Il était certain que s’il avait été un vampire, un loup garou, une banshee ou un dieu de la mort, Leon aurait essayé de le séduire.

« I...I’m... » il tourne son visage vers lui clairement confus par la question. Était il ok ? Dans quel sens ? Physiquement ? Parfaitement, même plus que 99 % des habitants de cette ville y compris Leon lui-même. Mentalement ? Psychologiquement ? Le terrain était glissant et il n’était pas sûr de vouloir prendre cette route. N’était pas sûr d’être prêt à ouvrir cette boite de pandore. Mais pour Leon ? Ne méritait il pas quelqu’un qui serait capable d’évoluer, de réfléchir sur soi même, de faire de son mieux ?

Alors, il prend quelques secondes pour réfléchir sérieusement à cette question et à ce qu’elle implique. Ne pas être capable de parler de ses émotions les plus basiques ? Not ok. Réagir par la colère plutôt que par des émotions plus saines à la moindre contrariété ? Not ok. Son enfance, au fond probablement not ok. Mais quoi du reste ? De ses plans ? De ses expériences ? Il ne savait faire que cela, n’avait envie de faire que cela mais peut être car c’était la seule chose qu’il avait jamais fait. Redevenir complètement humain ? Il n’est pas sûr qu’il le supporterait. Mais que faire alors s’il n’était plus ce que l’on avait voulu de lui ? A quoi serait il bon ? Qu’est ce qui ferait palpiter son cœur d’une adrénaline à laquelle lui aussi inspiré ?

Il ne se voyait pas dans un travail stable et calme derrière un bureau. Il supportait mal de travailler avec des gens qu’il voyait comme particulièrement stupide. Il n’avait pas l’altruisme de Leon pour protéger quelqu’un d’autre que lui même – et Leon. Alors quoi ? Un boulot plan-plan, métro boulot dodo de 8h à 17h tous les jours ? Très peu pour lui. Même s’il voulait être l’homme parfait pour Leon, pour ce Leon ou pour celui avec sa mémoire toujours intact, il ne le pourrait pas. Leon serait il même capable de toujours l’aimer s’il changeait aussi drastiquement ?

Mais le pire dans cette question, était la façon dont il la posait. Comme s’il était véritablement inquiet, comme si la question avait plus d’importance que tout le reste, que tout ce qu’il aurait pu lui dire. Et pour lui ? Elle l’était sans aucun doute. C’était ca qui lui donnait envie de s’enfouir dans les bras de Leon et ne jamais le laisser s’échapper, de jamais le laissé desserrer les bras de son étreinte. Parce que Leon en avait quelque chose à faire de lui, de comment il allait. Ce Leon, l’autre Leon. Il en aurait presque envie d’essayer d’être un homme bien.

« Of course I’m ok, why would I not be ? » demande t’il alors que sa voix se brise légèrement sur le ok car même lui sait que son mensonge est trop évident, trop visible. Il l’observe prendre Whisker dans ses bras et il est une fois de plus jaloux de ce stupide animal qui ne lui avait absolument pas manqué et pour qui il avait acheté un arbre à chat avant d’aller chercher Leon à l’hôpital. Puis car, il s’était promis d’être honnête avec Leon il ajoute.

« But I don’t understand why you choose me in the first place. » Maybe I’m not ok. « You’ve always been the better man. »

Bien sur, il avait un physique avantageux, de l’argent mais sur le fond il savait que ces choses importaient peu pour Leon. Que même sans cela il aurait pu l’aimer et être avec lui. Il connaissait toutes les raisons qui faisaient que ses sentiments pour Leon étaient véritables, il les avait listé. Mais celles de Leon était bien plus floues et ce n’était pas celui face à lui qui pourrait l’éclaircir sur le sujet.

« You taking things slow, doesn’t mean you can’t sleep in my bed tonight. » Une pause, une réflexion. « If it’s still something you want of course. » puis récupérant ses lunettes du comptoir, il les reposent gentiment sur ses yeux, les cachant au monde extérieur, reprenant un semblant de normalité qu’il sait n’être qu’une illusion. « I confess I sleep in very little, take that into consideration. »

Si tu doutais encore de ses sentiments pour toi, tes incertitudes seraient toutes tombées en le voyant ainsi. Tendu, farouche, comme prêt à anticiper un coup qui ne vient jamais. Ce pouvoir de lui faire mal, tu ne l’as pas physiquement, il vient de te le prouver. Non, il craint ta réaction. Il s’est montré vulnérable en exhibant sa force. C’est un paradoxe intéressant, mais cela montre surtout que tu exerces une forme de pouvoir sur lui. Mais tu n’en doutais déjà plus même si, plus que jamais, tu te demandes comment tu as accompli ça.

Adrenaline junkie. Est-ce là l’explication ? Une attirance pour le danger ? Tu avais vu un prédateur et décidé de l’apprivoiser au lieu de le craindre ? Peut-être. Si tel est réellement le cas, rien n’a changé. Tu as toujours envie d’aller vers lui, poussé dans sa direction comme un papillon de nuit serait attiré par la lumière. Tu as toujours envie de tendre la main, d’apaiser plutôt que de heurter.

Ta question semble le rendre confus. Comme s’il ne savait pas vraiment quoi y répondre, comme s’il n’avait pas l’habitude qu’on lui la pose. Comme s’il ne savait pas bien lui-même s’il allait bien ou non. C’est au fond, toute la réponse dont tu as besoin. Ce moment flottant d’indécision, le silence qui suit, et enfin la réponse qui se veut finale mais trahie par une voix légèrement flanchante.

« So, not okay at all » tu murmures doucement en te rapprochant un peu plus pour glisser Whisker entre ses bras, à défaut de le faire toi-même. « If there's anything I can do to help, will you let me know ? »

Tu aurais peut-être dû prétendre que tu avalais ses mots, le laisser garder son masque, mais tu décides d'être honnête. Moins pour le confronter à son mensonge que pour lui faire comprendre qu’il ne te trompe pas, et que ce n’est pas grave, qu’il a le droit de ne pas aller bien. Qui pourrait l’en blâmer ? Il tente de développer, mais le point qu’il soulève te semble bien insignifiant du reste, de tout ce qu’il a vécu. Peut-être que tu n’as pas été assez clair, avant. Peut-être que tu n’as jamais eu de vraie conversation avec lui pour lui expliquer les raisons pour lesquelles tu l’aimais. Et maintenant, tu n’étais plus capable de te souvenir de ce qui vous avait amené à ce point.

« I can’t give a good answer to that, since I can’t remember but… does it really matter ? Does love need a reason ? Can it always be explained ? What matters is that it’s here. And better seems subjective. Maybe you’re just right for me. Maybe that’s all I needed. Need. »

Et même si c’était vrai. Même si tu étais réellement un meilleur homme que lui. Même s’il avait réellement commis des choses regrettables comme il semblait le dire. Tu l’avais su, et tu l’avais accepté, sans tenter de le changer. Cela signifiait que tu étais juste assez égoïste, juste assez amoral pour l’aimer malgré tout. Et lui, juste assez bon, juste assez noble pour te rencontrer à mi-chemin sans vouloir te changer. Chacun capable de voir le meilleur en l’autre.

Alors qu’il reprend ses lunettes, tu te retiens de justesse de simplement interrompre son geste. Tu ne lui retireras pas cette armure s’il se sent mieux avec. Et peut-être que leur utilité n’est pas qu’esthétique, que son confort visuel en dépend aussi. Malgré tout, tu aurais espéré continuer à le voir sans.

« You don’t have to wear them around me, you know. Unless you need to, or are just more comfortable that way, but don’t do it on my account, please. You have beautiful eyes. »

En dépit, ou peut-être même à cause de leur étrangeté. Probablement à cause. Et il est ici chez lui, après tout. Tu veux au moins t’assurer qu’il soit toujours à l’aise dans cet espace que vous partagez. Que le fait que tu sois à présent amnésique ne change rien à votre précédente routine, mais surtout ses habitudes et son confort.

Et tu souris à nouveau alors qu’il t’autorise malgré ta promesse à dormir dans son lit. Nul doute toujours dans l’idée de garder une distance respectable entre vous. ...Ou pas ? La phrase qu'il ajoute te laisse soudain confus quant à ses intentions. Essaie-t-il soudain de flirter avec toi ? Est-ce un avertissement, une promesse ? Very little à quel point exactement ? Tu te racles légèrement la gorge.

« Well. That's not exactly dissuasive now, is it. I'm sure I wouldn't mind that view either. I, uh. Promise to behave ? I think. »

A sa conclusion, les épaules retombent un peu défait. Bien sûr que son mensonge avait été évident pour eux deux. Mais il ne pouvait pas se résoudre à penser qu’il n’allait pas vraiment bien. Il n’était pas dépressif, il n’était pas suicidaire, il tenait même particulièrement à rester en vie le plus longtemps possible. Il avait réussi à aimer et être aimé non ? Même si la relation était vouée à l’échec, cela ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas exister. Cela ne voulait pas dire que leurs sentiments n’avaient pas été réel.

S’il n’allait pas pleinement bien, c’était surtout car Leon n’était plus là à ses cotés, plus là à l’aider à penser à autre chose, à se trouver de la valeur hors de ses plans pour le monde. Car avec lui, il en avait eu. Il avait été un amant, un partenaire, il avait apprécié ses occasionnels tentatives d’humour, il avait même reussi à le calmer quand il s’agacait en lui permettant de se reposer calmement dans ses bras. Et maintenant qu’il n’avait plus ca ? Ou bien un simulacre avec un Leon qui ne se souvenait plus de rien, plus de lui mais qui semblait pourtant l’aimer comme s’il n’y avait aucune différence.

Mais il n’avait pas besoin de sa pitié, pas quand il ne se considerait pas non plus malheureux. Avait il été heureux un jour ? Diverti certainement, il avait eu de quoi jubiler, il avait pu attiser sa curiosité et son intelligence. Mais heureux ?

« You’re already doing a lot Leon with or without your memories. But I’m fine, I’m not going to fall apart. »

Il jette un regard à la créature dans ses bras qui au lieu de vouloir sauter et partir loin de lui comme tout être censé, s’installe confortablement contre lui et frotte sa tête contre son avant bras. En cet instant, il est difficile pour lui de le relacher. Alors il le laisse contre lui et passe une main douce sur son poil soyeux quelques fois avant d’arreter.

« I know you can’t answer it, I should not burden you with it. » Lui repond t’il en tournant son regard vers lui plutot que Whisker. « But it does matter because you deserve much better than I can give you. » Il le savait et il savait aussi que c’était pour cela que son Leon avait fini par le quitter. Car même s’il ne voulait pas lui demander de changer, même s’il ne s’était pas résolu à le faire tout comme Wesker ne l’avait pas vraiment souhaité pour Leon non plus, Leon restait quelqu’un d’exceptionnel qui méritait quelqu’un pouvant se donner à lui sans reserve. Et il n’avait pas pu l’être et ne pourrait sans doute jamais le devenir. C’était bien ca le plus cruel. Son envie d’être cet homme mais son incapacité à le devenir sans se détruire au passage. « You are just right for me, a perfect fit » fait il cependant écho à ses paroles car c’est la plus violente des vérités.

Ne trouvant pas l’attention qu’il mérite, Whisker saute à nouveau sur la table, en descend puis s’éloigne d’eux pour s’installer près de la fenêtre. La remarque de Leon sur ses yeux le fait sourire, il n’a pas honte de ses yeux les trouvent même fascinant mais sait qu’il s’agit d’une curiosité, de quelque chose d’inhabituel. Il avait toujours eu les yeux sensibles, avait déjà porté ses lunettes comme une armure quand ses yeux avaient eu leurs apparences humaines. Mais il savait aussi que son partenaire – ex partenaire malheureusement – les avait particulièrement apprécié et avait maintenu des contacts visuels presque gênant lors de certains de leurs ébats tant il semblait les trouver fascinant et sexy.

« I wear them most of the time, but duly noted. » puis en le regardant par dessus ses lunettes il ajoute. « You said you find them hot and I wouldn’t want to deprave you of their sight. »

Sa confusion l’amuse également, il savait qu’il battait le chaud et le froid, que cela devait rendre toute cette situation encore plus perturbante pour Leon mais il aimait changer le sujet avec des flirts invétérés, c’était presque un mécanisme de défense à ce stade.

« I wasn’t trying to be dissuasive, I’ve missed you. » il ne précise pas qu’il parle de semaines, le laisse penser qu’il ne s’agit que des quelques jours à l’hopital. « But you’re only touching with your eyes. »

« No, I don’t think you will » tu acquiesces doucement.

Car non, il ne te semble pas être le genre d'homme qui baissera les bras aisément ou qui s’apitoiera sur son sort. Au contraire, même. Il te donne le sentiment d’être une de ses personnes qui se jetterai un peu plus dans leur travail, ignorant leurs besoins, dans de telles situations. Ce qui ne veut pas dire qu’il va bien, ou que tout ça ne le rattrapera pas un jour. Mais ce n’est pas ce qu’il a besoin d’entendre en cet instant, et tu espères que la situation sera réglée avant ça, qu’il puisse retrouver une routine confortable à tes côtés.

Tu ne sais toujours pas comment tu as eu ton accident et tu n’es pas certain de vouloir poser cette question, tu ne sais pas même comment vous vous êtes retrouvés ici, ou quelle vie il peut bien mener avec ses expériences sur lui-même… mais tu te doutes que cela n’a rien de très banal. Peut-être pas même de légal. Et ton rôle dans tout ça ? Tu connaissais son histoire, et tu as avais choisi d’être à ses côtés. Avais-tu pris des risques pour lui ? A cause de lui ? Le referais-tu ? Probablement.

« I don’t think you get to decide that. What I deserve, or don’t. It’s not fair to either of us. »

Tu tends une main, la passe doucement sur ses cheveux, en admirant la texture contre tes doigts. Non, tu ne crois pas qu’en amour il soit question de mériter quoi que ce soit. Peut-être que tu n’en sais rien, que tu te montres naïf car tu as oublié. Mais le plus important à tes yeux est que vous soyez bien ensemble, que vous sachiez chacun faire une place à l’autre dans votre vie. Et en ce qui le concerne, c’est visiblement le cas. Il te respecte, il se soucie de toi, il fait des efforts pour toi. Et tu devrais attendre plus de lui ? Non. Ta main glisse sur sa joue avant de retomber.

« If I am a perfect fit for you, then it has to be because you’re a perfect fit for me. It works both ways. »

Et lorsqu’il n’énonce pas des phrases d’un romantisme qui ferait rougir Jane Austen, il joue avec tes nerfs. Comme maintenant. Il ne retire pas ses lunettes, mais te regarde par-dessus avec une remarque qui montre qu’il est conscient de l’effet que ses yeux ont sur toi. Il te demande de garder tes distances, mais t’invite dans son lit en précisant qu’il dort quasiment nu. Si c’est un test de self control, il risque d’être déçu. Tu peux lui faire toutes les promesses qu’il désire à la lueur du jour, mais tu ne jures de rien une fois les lumières éteintes. Si son corps est confortable et que tu viens t’envelopper dans sa chaleur, qui pourra t’en vouloir ? Non, tu n’as pas oublié sa réaction quelques secondes plus tôt. Si tu tombes du lit, tu l’auras sûrement un peu cherché aussi, mais à souffler le chaud et le froid il n’aura que lui à blâmer.

« You’re such a tease. But, duly noted. I’ll cuddle Whisker instead. »

Un petit sourire. L’image même de l’innocence. On te donnerait le bon dieu sans confession mais tu sais déjà que tu n’essayeras pas trop fort. Advienne que pourra.


Ce soir là, après une bonne douche pour retirer de toi cette odeur persistante d’antiseptiques, après un petit dîner en tête à tête simple mais agréable, tu te retires le premier, rapidement épuisé. Tu es déjà endormi lorsqu’il te rejoint, et si tu gravites vers lui c’est uniquement dans ton sommeil. Mais derrière tes paupières, des images d’anciens événements reviennent te hanter. Raccoon City, la Maison Blanche, Valdelobos, parmi d'autres. Des visages que tu ne reconnais pas. Des fragments, qui ne font pas sens, mais suffisamment vivaces pour que tu gémisses et t’agites dans tous les sens dans un vain effort d'échapper à une menace incessante. Suffisamment réels pour que tu connaisses encore les gestes, viser, tirer, courir.

Lorsque tu te réveilles, c’est parce qu’une voix parle contre ta peau, une main nouée autour de toi, le pouce dessinant des ronds sur ta peau de façon à la fois répétitive et réconfortante. Tes yeux restent ouverts, le cœur encore battant, observant la partie de sa tête et de son corps que tu devines dans l’obscurité, les contours dessinés par les rayons de la lune. Tu restes figé un long moment.

Tu ne sais toujours pas qui il est, mais là, enlacé contre lui, tu sais que tu as survécu à plus qu’un traumatisme crânien, et affronté des mutations génétiques plus inquiétantes que lui. Tes bras se referment autour de lui alors que tu te demandes si tu tiens vraiment à en savoir plus de ton passé. Ce qu'il t'en coûtera de savoir qui tu es réellement, et ce que cela signifie pour vous deux. Tu te blottis un peu plus contre lui.