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Get out alive ft Leon

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Albert Wesker
Albert Wesker
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Situation amoureuse : 6 sur l'echelle de Kinsley (very gay)
Métier : Officiellement à la tête d'une entreprise pharmaceutique (Big Pharma, c'est lui), officieucement dans un business lucratif et criminel centré sur les drogues en tout genre.
Type : Humain modifié
Particularités & Pouvoirs : Force, vitesse et longévité surhumaine, guérison rapide
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# 02.08.23 20:16
Wesker s’était efforcé de continuer à cacher ses pouvoirs durant ces quelques mois passés aux cotés de Leon. Au début, la démarche avait été de l’amener à lui faire confiance, et cela avait suffisamment marché pour que Leon accepte d’être son garde du corps.

Puis, il avait voulu garder un atout dans sa manche dans l’éventualité certain où Leon se mettrait à le trahir. Il savait qu’il ne lui faisait pas totalement confiance – et il aurait été idiot de le faire. Il savait aussi que malgré toute l’affection mutuelle qu’il se portait, ils n’arriveraient jamais à mettre de cotés leurs principes et ambitions. Il avait donc besoin d’avoir cet effet de surprise en cas de problème.

Enfin, il avait fini aussi par le cacher car il avait menti depuis bien trop longtemps et il serait désormais délicat de revenir en arrière et lui avouer la longévité de ce non dit. Bien sûr, il s’était montré un peu plus fort que la moyenne notamment dans leurs ébats afin de le porter et maintenir contre un mur. Beaucoup d’excuses auraient pu justifier cette capacité.

Non, Wesker n’avait pas prévu de dire la vérité à Leon mais il ne pouvait s’empêcher au fond de ressentir un petit pincement à l’idée que jamais il ne pourrait être totalement honnête avec l’autre homme.

Les deux hommes avaient passé ces quelques mois de plus en plus proches l’un de l’autre, rares étaient les moments nuit comme jour où ils étaient séparés. Ils étaient ensemble lorsque la vie était routinière, lorsqu’elle était ennuyante, lorsqu’elle devenait palpitante.

Et la vie ce soir avait décidé d’être palpitante.

Ce soir pas d’homme de Vasquez, pas d’immeuble en feu, pas de demoiselle en détresse, pas même de zombies – ils lui manquaient souvent. Non ce soir, le danger se présente sous la forme d’un conducteur alcoolisé.

Leon et Wesker rentrent d’une rare soirée ensemble passés à l’extérieur. Ils ont été mangé dans un restaurant qui ne payait pas de mine mais qui s’est révélé être une très bonne expérience. Ils ont profité de verres de vin mais pas suffisamment pour être alcoolisés. Wesker a pourtant les mains un peu baladeuses alors qu’il guide son compagnon jusqu’à sa voiture. Il les a toujours alors que Leon démarre le véhicule. Sa main est posée sur sa cuisse, ses mots se font séducteurs.

Distrait comme il est, il ne voit que trop tard du coin de l’œil l’autre voiture leur arrivée droit dessus. Il n’a pas le temps de prévenir Leon verbalement mais ne peut pas le laisser prendre le choc de plein fouet. Sans réfléchir, Wesker utilise sa force et sa rapidité hors du commun pour attraper Leon, défaire sa ceinture et les extraire du véhicule. C’est son corps qui prend la grand majorité de l’impact sur le bitume et tout l’air qu’il a emmagasiné dans ses poumons se fait la malle alors qu’il sent une douleur lui traverser les cotés et la hanche.

« Fuuuck. » grogne t’il douloureusement alors que son corps s’immobilise sur le dos, Leon sur son torse protégé dans le cocon de ses bras.

Il serre les dents douloureusement mais garde les yeux bien ouverts pour observer l’autre homme. Aucun blessure au niveau de la tête, il a l’air parfaitement conscient. Il le sent se debattre dans ses bras, rien n’a l’air d’être cassé. Il relâche son étau pour lui permettre de se déplacer sentant une douleur fulgurante le long de son bras gauche, le liquide épais de son sang tachant la manche de sa chemise. Il claque presque volontairement sa tête contre le sol pour étouffer la douleur quelques instants.

Tout va se remettre dans l’ordre. Cela va juste prendre plus de temps que d’habitude. Ses scientifiques ont fait quelques progrès sur les injections qu’il se fait de manière régulière. Il guérit un peu plus rapidement que lors de sa première rencontre avec Leon mais pas suffisamment pour pouvoir déjà se relever.

« Are you okay ? » demande t’il entre ses dents serrés pour essayer de se changer les idées le temps que le processus de guérison soit suffisamment avancé pour qu’il puisse à nouveau se mouvoir sans risque d’aggraver la situation.

Leon est un homme observateur, il est certain qu’il a compris comment ils avaient pu quitter le véhicule aussi rapidement. Son secret n’en est donc plus vraiment un.

Quant à la voiture ? Il peut la voir du coin de l’œil prendre lentement feu sous leur yeux. Celle de l’autre homme ? Il n’en à que faire.

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Leon S. Kennedy
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# 03.08.23 23:16
Somme toute, la vie a été clémente avec toi, dernièrement. Plus que tu n’y es habitué en tout cas. Et tout particulièrement en tenant compte de tes relations professionnelles - comme extra professionnelles. Ce n’est pas que tu t’ennuies, tu imagines que cela serait difficile en partageant ta couche avec quelqu’un comme Wesker. Mais comparé à ce que tu as connu ? Une vraie promenade.

Peut-être que tu deviens trop confortable dans ce mode de vie. Ce n’était jamais voué à durer, et tu le savais. Mais parfois, tu choisis d’ignorer certains signes. De rester dans le déni un peu plus longtemps. Tu n’es pourtant pas du genre à te voiler la face. Mais ce que tu as avec Wesker est incomparable. Le jour où idylle se brisera il n’y aura pas de retour en arrière possible. Et tant que tu le peux, tant que ton égoïsme ne condamne pas des vies, tu t’autorises à ne pas y mettre autant du tien que tu le devrais pour dévoiler ses projets, quels qu’ils soient.

Bien évidemment, le destin en décide autrement. Tu n’as pas le temps de voir grand chose arriver. Un instant tu es assis dans ta voiture, sur le point de démarrer le moteur, une main distrayante sur ta cuisse, et l’instant suivant tu es au sol, blotti contre Wesker, tandis que le crash se produit dans un terrible bruit de taule froissée.

Tu t’extrais de sa prise comme tu peux, te redresses tant bien que mal, titubant légèrement. Ta respiration est irrégulière alors que tu contemples la scène et que tu reconstruis les événements. Ton regard se pose sur Wesker, un mélange complexe d’émotions traversant ton visage.

Deux choses indéniables :

Il t’a sauvé la vie.

Il t’a menti.

Mais tu le savais déjà, pas vrai ? Tu l’avais soupçonné dès le premier jour, tu avais continué de le penser tout du long. Tu ne lui avais jamais fait totalement confiance, même pas lorsque tu l’avais laissé entrer dans ta vie et dans ton cœur. Tu n’as réellement aucune raison de te sentir si trahi.

Excepté que le savoir et en avoir la preuve sont deux choses différentes. Tout ce temps à te mentir de façon éhontée, à te garder à la distance parfaite - trop proche et pas assez. Excepté que tu ne sais pas où le mensonge commence et où il s’arrête. Quelle partie de lui a été sincère, tout ce temps ? Quelle partie ne cherchait qu’à te manipuler ?

Excepté qu’à présent, vous avez atteint le point de retour et tu ne peux plus fermer les yeux. Ce que cela signifie pour vous, pour votre avenir, tu ne le sais pas exactement. Après tout, il a préféré prendre le risque de se révéler que de te laisser mourir. Cela doit bien vouloir dire quelque chose, non ? Il ne t’a pas sauvé pour mieux te tuer derrière. Mais alors quoi ? Où est-ce que cela vous laisse ? Sans même parler de le tuer, es-tu encore capable de vivre sans lui ?

Debout, silencieux, respirant à grandes saccades, tu l’observes. Cet homme complexe et fascinant, capable du meilleur comme du pire, qui a renversé ton monde. Et tu notes le sang.

Il a subi tout l’impact en essayant de te sauver. Quel idiot. Tu es bouleversé, tu es furieux. Ton premier réflexe est de t’approcher pour voir ses blessures, pour l’aider, pour faire quelque chose, mais tu te sens rapidement stupide. Tu sais ce que ce qu’il vient d’accomplir signifie. Tu sais que vitesse et résistance ne sont pas les seules propriétés du virus Ouroboros. Il n’est pas en danger, même s’il ressent toujours la douleur. Le fait que tu aies malgré tout envie de lui venir en aide ne te fait qu’assombrir ton humeur davantage.

Le fait qu’il se soucie tout autant de toi, qu’il ose te demander comment tu vas, se soucier de toi après la tombée des masques, est la goutte de trop. Si seulement tu pouvais revenir en arrière, rester un peu plus longtemps dans le restaurant, rentrer à pied, changer le cours des choses, retourner dans l’ignorance.

« No, I’m not okay. »

Tu t’approches lentement. Il n’est visiblement pas encore en état de se redresser. Ce serait une parfaite occasion si tu souhaitais te venger. Ce n’est pas juste le mensonge - c’est ce que cela signifie. Qu’il soit en possession de ses capacités d’antan n’est pas quelque chose qui te trouble, au contraire. Une pensée pour un autre jour. Mais il ne t’aurait pas menti sur ça s’il n’avait rien d’autre à cacher.

Tu t’accroupis à ses côtés, mais sans le toucher, distant jusque dans ton attitude. Tu as le cœur brisé, au fond. L’idiot c’est bien toi. Tu savais comment cela finirait. Tu repenses à tous vos échanges, tous vos moments passés ensemble. Ce soir où tout avait bousculé. Où tu avais tenté de le protéger alors qu’il aurait pu aisément écraser vos assaillants avant qu’ils n’aient le temps d’appuyer sur la gâchette. Quelle sinistre parodie de garde de corps tu fais.

« You really are an ass. How much of it was part of your plan ? Were you ever going to tell me before trying to wipe out the entire city ? »

Tu détailles son corps de long en large avant d’ajouter : « Are you in pain ? » Tu hoches la tête en te relevant. « Good. »

Mensonges, mensonges. Même maintenant, tu crèves d’envie de lui venir en aide. Tu ne sais pas s’il voit clair en toi, mais pas question de te montrer aussi vulnérable que tu l’es réellement. Peu importe combien tu avais vu ce moment venir, tu te sens meurtri. Plus que lui, c’est toi-même qui t’es trahi en mettant ta main dans la gueule du tigre en espérant qu’il ne mordrait pas. Et maintenant tu es dévasté de sentir ses crocs. Tu as une envie absurde de rire et de pleurer à la fois. Tu n’en fais rien. Non, tu t’accroches au sentiment destructeur qui se soulève en toi. La colère est facile. Le provoquer, le forcer à faire un faux pas, engourdir ta peine sous l’indignation. Peut-être que s’il avouait t’avoir utilisé depuis le départ tu pourrais plus aisément retourner à votre dynamique initiale. Prêt à égorger le tigre.

« Should I be thankful that you saved me now so you can watch me die later ? Would you even do it yourself when I become too much of an inconvenience or would you just send an army of BOWs ? » Tu fais les cent pas, te lui tournes momentanément le dos pour ne pas avoir à le regarder. Pour qu’il ne te regarde pas. Le mal est déjà fait, autant arracher le sparadrap complètement. Retour case départ. « Let’s get it over, then. Get up. »

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still alive
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# 04.08.23 23:37
Il ne s’était pas vraiment attendu à ce que Leon réagisse bien à cette découverte. Il ne pensait pas que celle-ci se ferait dans ce genre de circonstances. A vrai dire, il aurait préféré qu’il n’y ait pas de découverte tout court mais il était évident que le secret allait finir par lui exploser au visage à un moment ou à un autre.

Il ne s’était pas attendu non plus à ce que sa relation avec Leon se passe si bien, qu’il se sente si heureux à ses côtés. Il n’avait jamais pensé qu’il puisse être heureux avec quelqu’un comme il l’était depuis plusieurs mois. Et pourtant Leon avait brisé la majorité de ses barrières, il était un soutien, un divertissement, une personne importante pour lui.

Il n’avait jamais appris comment exprimer ses sentiments, il n’avait jamais vraiment eu besoin de le faire. Et même s’il avait fait le constat de ses émotions envers l’autre homme, même s’il savait qu’il était inéluctablement tombé amoureux de lui, il n’avait pas su comment faire face à cela et comment l’exprimer vis à vis de Leon. Il s’était même convaincu que cela ne valait pas la peine, que Leon jamais ne pourrait retourner ses sentiments. Qu’il le tournerait en ridicule, se moquerait de lui d’une manière ou d’une autre.

Le constat de leur relation avait été simple : celle-ci était vouée à l’échec.

Tout paranoïaque qu’il était, il avait trébuché sur chaque marche, douté à chaque moment de silence de Leon, à chaque geste. Il n’avait pas l’habitude d’être vulnérable comme il l’était avec lui. Il n’avait pas l’habitude d’être vulnérable tout court. Mais il n’avait pas pu s’empêcher de continuer, pas pu s’empêcher de lui faire confiance, pas pu s’empêcher de prendre plaisir en sa présence, ses mots, ses yeux, son corps.

Et maintenant, tout allait voler en éclat et c’était bien trop tôt pour cela. Il n’avait pas pu en profiter assez.

Mais qu’aurait il pu faire à part le sauver ? Le laisser mourir ? La situation aurait sans doute été beaucoup plus simple pour lui mais il n’avait pas pu s’y résoudre, n’avait même pas pu réfléchir à autre chose que de le sortir de cette voiture. Il était devenu trop important, il était devenu une pièce centrale de son monde. Et maintenant ?

Son cerveau est pâteux, embrumé par la douleur. Il n’entend que vaguement ce que lui répond Leon, il essaye de faire sens des sons pour reformer ses mots. Quand il y parvient, il jette un regard acéré à l’autre homme, le scrute, vérifie chaque partie visible de son corps. Non, il est debout et semble allait bien. Physiquement. Il laisse échapper un souffle douloureux, bien sûr il ne parle pas de son corps.

« I’m not trying to wipe the fucking city out » crache t’il presque. On excusera son vocabulaire fleuri provoqué par la douleur. « Of course I didn’t tell you about my power, you would never had trusted me otherwise. I never thought we would end up together. Did you want me to tell you while we were fucking or while we were cuddling of the fucking couch ? » Il arrête sa phrase là alors qu’une toux ensanglantée le prend brièvement.

La situation l’agace en vérité. Il aurait préféré que la découverte ne se fasse pas du tout ou au moins qu’il puisse contrôler celle-ci. Il n’avait aucun contrôle ici. Son propre corps refusant encore de coopérer pleinement. Il retrouve lentement le contrôle du haut de son corps malgré la douleur dans ses cotes et sa respiration sifflotante. Et ce qui l’agace particulièrement est le fait que sa remarque sur la douleur lui fait encore plus mal que la véritable douleur. Son cœur se contracte douloureusement à son good. Il ferme brièvement les yeux, tente de se calmer, de repousser cette douleur fantôme qu’il ne comprend pas. Lui n’a jamais eu le cœur brisé, n’a jamais eu de déception amoureuse qui l’ont marqué. Et pourtant, il s’est entiché de Leon et lui a donné le pouvoir de lui faire du mal.

Il aimerait penser que Leon ment, qu’il n’est pas capable d’avoir des émotions aussi négatives. Et pourtant, Wesker sait qu’il n’a jamais hésité à se débarrasser d’un ennemi encombrant, que sa morale se fait la malle lorsque son esprit considère qu’il est face à une menace. Il est sûr qu’il le voit désormais comme une menace. La réalisation n’aide pas les contractions douloureuses. Wesker savait qu’il devrait peut être un jour le tuer et même dans ses réflexions sombres il ne s’était jamais laissé même penser une seule seconde le faire souffrir. Pas après tout ce qu’il lui avait apporté. Il était même certain qu’il regretterait l’acte toute sa vie, qu’il garderait le souvenir de ces quelques mois heureux avec lui sans jamais pouvoir s’en défaire. La remarque le blesse et il a envie de répliquer, de lui faire du mal lui aussi mais tout ce qui sort est un « Fuck you Leon » qui lui coûte plus qu’il ne le voudrait tant il aimerait pouvoir se montrer vicieux.

Lentement, il teste ses jambes, son corps. S’assoit. Il pose la main de son bras non blessée sur le sol pour se relever. Le mouvement fait bouger ses cotes toujours cassées, il remarque que l’os de son bras a percé la peau et ses gestes provoquent un long filet de sang qui s’écrase sur le sol. Avec une moue presque dégoûtée, il remet l’os douloureusement en place ne pouvant s’empêcher de laisser échapper un gémissement de douleur qu’il stoppe en serrant les mâchoires si fort qu’il aurait pu se les briser.

Ses yeux se plissent alors qu’il observe toujours Leon, il fait les cents pas face à lui. Sa démarche est énervée, agressive. Dans d’autres circonstances, il aurait flirté, lui aurait proposé de passer son agression sur lui.

Il n’a pas tort dans ses questions. Wesker n’a aucune envie de le voir mourir. Il est certain que s’il trouve un moyen de protéger ses plans et de garder Leon à ses cotés, il le fera. Quant à envoyer des BOWs, l’idée est tentante. Ces créations lui manquent bien souvent, il aime leur désordre, leurs capacités. Elles rendent les choses si divertissantes. Il est certain que Leon serait capable d’en tuer un certain nombre et que le spectacle serait tout à fait passionnant à observer. Il est aussi certain que Wesker n’a aucune envie d’être cruel avec lui. Il comprend ses doutes, il les a lui-même eu. Il ne devrait pas se sentir blesser par ses accusations qui ont pourtant du sens. Et pourtant.

Leon vient de balayer en quelques secondes des mois de relation, des mois de bonheur. Plus aucun bénéfice du doute, plus aucune affection. Il veut montrer les dents, grogner, l’invectiver. Lui confirmer ce qu’il dit, lui dire qu’il n’a jamais compté, qu’il s’est joué de lui depuis des mois, qu’il se sert de lui, qu’il n’a pas apprécié une seule seconde de leur temps passé ensemble.

Mensonges, mensonges.

Les mots restent bloqués dans sa gorge, sont tellement faux qu’il n’arrive pas à formuler une phrase cohérente pour lui jeter au visage. Pour lui rendre coup pour coup. Il est épuisé, blessé. Et pour quoi ? Peut être aurait il du le laisser mourir.

La simple pensée lui transperce douloureusement le cœur.

« Fuck you » répète t’il avec plus de véhémence cette fois. L’originalité ne semble pas être son fort ce soir. « I don’t want you to be thankful, I did what I had to do to make sure you were alive. And you are. I would not have bother to save you if I didn’t want you to be alive. » Il se déplace légèrement, s’appuie sur un lampadaire non loin. Essaye de rendre sa pose nonchalante mais il a besoin du support pour rester debout. « What did you expect Leon ? You’re with me because you like danger, you knew exactly with whom you were spending your nights. I never lied about who I am. »

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# 05.08.23 13:38
Dans les situations de stress, tu es habitué au traditionnel dilemme : fight or flight. Le plus souvent, tu choisis la première option. Malgré tout, il est parfois plus sage d’opter pour la seconde et tu sais habituellement faire la différence. Mais que faire quand ni l’une ni l’autre ne sont des solutions convenables ? Tu n’as pas envie de fuir. Tu n’as pas envie de te battre non plus. Pas contre lui. Pas comme ça.

Pourtant, tu tentes de provoquer un combat sans porter le premier coup - pas physique, tout du moins. Car ta langue, en revanche, frappe. Probablement vainement. Wesker n’est pas homme à se laisser atteindre par des mots. Ou peut-être que c’est ce que tu aimes à penser pour te rassurer. Tu essaies de vous repousser sur un territoire familier, un où tu n’auras pas à réfléchir et ressentir. S’il tentait de te tuer, les réflexes prendraient le dessus. La survie avant tout.

Car le poids de tout ce que tu ressens pour lui est terrifiant. Il l’était déjà avant, mais d’autant plus maintenant que le balance est rompue et penche très clairement en sa faveur. Vous n’avez jamais été sur un pied d’égalité, mais il te l’avait suffisamment laissé croire, et tu avais été content d’acheter son mensonge en dépit de ton bon sens.

Son regard se tourne vers toi, s’assure que tu vas bien. Lui, à terre, et toi debout. Tu as envie de tomber à genoux devant lui, d’implorer, de pardonner. D’oublier. Mais tu ne peux pas.

Tu ne sais quoi faire de ses protestations. Tu n’as rien trouvé qui prouve quoique ce soit de réellement compromettant, mais tu as découvert suffisamment de zones d’ombres pour que le doute soit permis et même raisonnable. Il tente d’arguer qu’il t’a menti parce que tu ne lui aurais pas fait confiance autrement, mais si c’est vrai, il s’est donné beaucoup de peine pour pas grand chose. Tu ne lui as jamais fait entièrement confiance. Plus que tu ne l’aurais pensé, c’est vrai. Plus que tu ne le voulais. Mais pas avec ta vie, et certainement pas celle d’autres personnes. Et à présent cette confiance fragile était en train de voler comme un château de cartes.

« Anytime would have been fine. I wouldn’t have trusted you anyway, you know that. »

Mais peut-être aurait-il pu te montrer que tu le pouvais. Est-ce que cela aurait fonctionné ? Peut-être. Pas entièrement, mais la vérité aurait été appréciée. Dans un sens, tu sais que c’est sûrement réciproque. Que lui non plus ne te fais pas entièrement confiance - à raison. Mais tu ne t’en étais jamais caché. S’il t’avait posé la question, tu aurais répondu honnêtement, sans hésiter. Tu ne t’étais jamais caché de ses employés, de ses caméras. Il savait exactement ce que tu faisais lorsque tu n’étais pas à ses côtés.

Tu ne peux pas en dire autant. Tu n’as jamais su ce sur quoi il travaillait quand tes yeux n’étaient pas posés sur lui. Les laboratoires cachés, les employés spéciaux, les dépenses inexpliquées. Ses plans, ses projets, les éléments de son planning qu’il ne soumettait pas à ton attention. Ce n’était pas faute de poser les questions. Pour ne rien obtenir de plus que lors de votre première rencontre : des réponses évasives, balayant le sujet négligemment. Au fond, tu ne sais pas grand chose de lui. Tu ne sais même pas si ce que tu crois savoir est vrai.

La toux qui le saisit soudain a presque raison de ton self control. Sa respiration est sifflante, son inconfort évident. Tu amorces un pas vers lui, mais te retiens aussitôt. Ne sois pas stupide, Leon. Dans quelques heures il ne gardera même pas de trace de cet incident. Inutile de lui montrer que même maintenant, tu es faible face à lui. Qu’il s’est immiscé sous ta peau tant et si bien que tu saignes à l’en faire sortir.

La faible insulte qui s’échappe de ses lèvres en retour est un regrettable choix de mots qui te font remémorer des images inappropriées. Des images que tu ignores aussitôt.

« You’ve already done plenty of that » tu rétorques, mais ta voix est amère, dépourvue d’humour.

Pas de tentative de flirt cette fois. Ce n’est pas l’envie qui manque. Recourir à la séduction pour ignorer ce qui vient de se passer. L’entraîner dans un coin sombre pour taire les voix dans ta tête. La culpabilité, le doute, la peur. Noyer ta douleur dans le plaisir. Cela avait trop bien marché jusqu’ici, et c’était là le problème.

L’os qui dépasse de son bras te fait détourner le regard. Tu as vu tellement d’atrocités, dans la vie. Des choses que personne ne devrait jamais voir. De quoi hanter tes rêves jusqu’à ta mort. Mais ta réaction a rarement été aussi viscérale que face à ce spectacle. C’est à cause de toi qu’il est blessé. C’est pour te sauver qu’il s’est exposé. Pourquoi ? Il sait que tôt ou tard, tu deviendras une épine dans son pied. Autant se débarrasser de toi maintenant qu’il le peut. Il n’aurait même pas eu à se salir les mains. Cela n’a aucun sens.

Tes mains à toi ont fait plus de mal que de bien, tué plus qu’elles n’ont soigné. Pourtant, en cet instant, c’est cet instinct qui prédomine. Protéger. Prendre soin. Réparer, et non pas détruire. Ce ne sont pas seulement ses os qui sont brisés. Et tu n’es pas certain de pouvoir sauver ce qui doit l’être.

Alors qu’il se redresse lentement, faiblement, la réponse de Wesker est loin d’avoir le mordant de tes propres paroles. Peut-être parce qu’il est souffrant, il ne semble pas vouloir s’opposer à toi avec la même agression.

Tu passes une main dans tes cheveux. Épuisé, toi aussi. Il te veut vivant. Pourquoi ? Est-ce que cela fait partie du plan ? Est-ce que malgré tout il s’est attaché à toi comme on s’attache à un animal de compagnie tout en sachant que son espérance de vie est cruellement courte ? Tu lâches un petit rire sans joie alors qu’il affirme ne pas avoir menti sur qui il était, choisissant de te concentrer sur ça.

« But you did. You lied from the start. It’s not just the virus. I honestly don’t care that you can lift a fucking car or run faster than a bullet can hit its target. » Non, tu pourrais même trouver cela très attirant dans un certain contexte. Mais le moment n’est plus à ce genre de réflexions. « But I care what you do with it. I care about your intentions. You also know that. »

Il t’a peut-être menti au départ pour endormir ta méfiance. Mais il a bien dû réaliser avec le temps que tu n’étais pas ce genre de personne, que pour toi ce qui définissait une personne étaient ses actions. D'autant que tu avais toi-même été infecté d’un virus qui avait servi de base à la création de l’Uruboros. Ce simple élément n’aurait pas eu de vraie signification à tes yeux si tu croyais sincèrement qu’il avait changé.

Ce qui ne peut vouloir dire qu’une chose : il t’a menti pour cacher quelque chose de plus important, quelque chose qui te poserait réellement problème. Quelque chose qui ferait de toi un véritable obstacle à éliminer. C’est la confirmation de ce que tu soupçonnes : que ses projets sont loin d’être aussi innocents qu’il le prétend.

Mais il a raison, à quoi tu t’attendais ? Tu l’avais anticipé dès le départ. Tu n’avais jamais perdu cette idée de vue. Tu avais simplement espéré te tromper davantage avec le temps. Ne pas te retrouver là où tu étais à présent. Quel idiot.

« I expected nothing. » Faux. Au départ, peut-être. Mais même maintenant, tu espérais encore tant. Prendre tout ce qu’il te donnerait. Et lui donner davantage encore. Il n’avait même pas eu besoin de t’enchaîner, tu avais refermé les chaînes sur toi tout seul.

« You're right. I was in for the danger. Turns out, I’m only comfortable when I’m the one dealing with it. »

Un autre mensonge, bien que partiel. L’attraction avait commencé de cette façon, certes. Mais vous aviez passé ce point depuis suffisamment longtemps. Il doit sûrement le voir. Pourquoi serais-tu dans de tels états si tu n’attendais vraiment rien d’autre ?

Mais si tu acceptes aisément l’idée de mourir à tout moment, tu es loin d’accepter avec une telle désinvolture que d’autres que toi puissent mourir. Surtout pas en conséquence de ton inaction. De ton association avec lui. En conséquence de l’affection que tu lui portais là où tu n’aurais rien dû lui donner d’autres que des poings. Tu ne parviens pas à regretter ton choix, mais quelqu’un le paiera tôt ou tard, et sauras-tu vivre avec ? Ta culpabilité te ronge déjà suffisamment. Tu peux détourner le regard de bien des choses, mais pas de ça.

« So what do you want ? You had a plan when you asked me to work for you. What was it ? Keep your friends close and your enemies closer ? And now ? I need to know where we stand. »

C'est là la vraie question. Si vous devez redevenir ennemis, autant asséner le coup final tout de suite. Souffler sur la flamme de tes espoirs maintenant. Il est déjà trop tard pour reprendre ton cœur, mais tu peux peut-être encore sauver ton honneur.

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# 05.08.23 14:43
Wesker le trouve injuste sur certains points. S’il lui avait dit des le début qu’il avait ses pouvoirs ? S’il l’avait avoué plus tard ? Cela n’aurait rien changé, il ne lui aurait jamais fait confiance. Pourquoi aurait il eu besoin d’un garde du corps s’il était plus rapide que la plupart des personnes de ce monde ? Plus fort ? Plus résistant ?

Leon savait depuis le début que quelque chose se tramait dans son dos, il n’avait pas caché ses recherches. Wesker en avait été amusé, avait observé ses expéditions et c’était même parfois divertie en lui tendant quelques petits pièges comme des dossiers sur son ordinateur.

« You never fully trusted me and I never fully trusted you. You can’t act like this is a surprise. We both now what we were getting into. »

Et pourtant même en sachant la fin programmée, Wesker n’avait pas pu s’empêcher d’espérer, de retarder l’échéance, de ralentir ses propres plans pour profiter un peu plus. Il n’avait pas réussi à protéger son cœur, à ne pas s’attacher, à ne pas aimer Leon même dans ses manies les plus agaçantes.

« I didn’t tell you because I didn’t want it to end »

Voilà, il avoue. Il est aussi honnête qu’il peut l’être avec Leon. Et pourtant, ses pouvoirs n’étaient qu’une petite partie de ce qu’il cachait, c’était presque insignifiant en comparaison du reste. Il lui en voulait de se braquer, de mettre un coup de guillotine dans leur relation alors qu’il ne s’agissait pour l’instant que d’un détail. Pourquoi ne pouvait il pas fermer les yeux un peu plus longtemps ? Passer à autre chose ? Attendre qu'il soit trop tard pour tout abandonner. Il leur volait encore des mois, peut être des années à être heureux.

Que pensait il qu’il se passerait ? La situation au finale n’allait faire qu’accélérer ses plans. Il s’était volontairement ralenti, ne s’était pas trop impliqué dans ses plans parce qu’il voulait vivre encore un peu dans son insouciance, dans la chaleur de Leon. Et maintenant ? S’il le tue, il n’aura plus rien pour le stopper, pour le faire ralentir. Et s’il ne le tue pas ? Sans Leon, il n’avait aucune raison de remettre ses plans au lendemain.

La seule manière de le faire s’arrêter maintenant serait de le tuer lui. Il était sûr que Leon ferait de son mieux s’il se sentait obligé. Il était certain aussi que Wesker ne se laisserait pas tuer sans réagir et qu’il y avait très peu de chance que l’autre homme réussisse. Surtout maintenant.

A sa réponse à son fuck you, il souffle du nez de manière méprisante. Son insulte n’avait pas été original, il n’avait pas réussi à en faire plus mais celle-ci volait sans doute encore plus bas. Il regrette les moments où il aurait pu flirter face à cette réponse, il le pourrait maintenant par principe mais le moment est critique et se serait presque être trop cheap par rapport a ce que leur relation avait été.

« The only thing I lied about was my capacities. » Le reste, il n’avait pas clairement menti, il n’avait simplement rien dit, refusé de répondre aux questions de Leon, cachait ses plans. Mais il n’avait jamais dit qu’il ne faisait rien, n’avait jamais nié qu’il avait d’autres projets. Mensonge par omission sans doute. « I was nearly a demi god, did you think I would not want to have my powers back ? Of course I’ve been working on that. And succeeding. You’ve been a fool if you thought I would go back to being purely human. »

S’il n’avait pas eu ses pouvoirs Leon serait mort et sans doute lui aussi. Sans ses pouvoirs, il serait encore au sol en train de se vider de son sang. Non, il avait toujours été hors de question qu’il retrouve un corps fragile et vulnérable. Il avait toujours été hors de question qu’il n’essaye pas de transcender sa vie humaine, qu’il est une vie paresseuse. A travailler, rentrer le soir voir son petit mari, partir en week end à la mer, fonder une famille, acheter un break, adopter un labrador puis attendre patiemment l’age de la retraite pour mourir au soleil.

Cette vie n’avait jamais été pour lui. Pas depuis son enfance et certainement pas à l’age adulte.

Et pourtant, pendant quelques mois il l’avait presque envisagé. Il aurait pu se voir rentrer le soir pour finir dans les bras de Leon. Mais il avait senti presque inconsciemment son corps, son esprit se rebeller à cette idée. Alors même qu’il succombait au sommeil dans les bras de l’autre homme, il avait su qu’il ne pourrait jamais vivre toute sa vie comme cela, qu’il ne se sentait pas complet, qu’il était destiné à des choses beaucoup plus importantes que cela.

Il aimait pourtant Leon, il était temps de se l’avouer. Il aurait préféré pouvoir le faire changer d’avis, pouvoir le rallier à sa cause. Mais il savait que la cause était perdue d’avance et il l’aimait aussi pour ses principes, pour qui il était réellement. Et lui dans tout ca ? Il ne pouvait pas se sentir si trahi sans rien ressentir à son égard ? Il devait aussi savoir qu’il l’appréciait pour qui il était, en dépit de ses défauts, en dépit de ses plans. Il ne serait pas resté sans une affection pour lui. Il était resté en connaissance de cause.

« The truth ? I wanted to be close in case your little s.t.a.r.s friends made a came back here. I wanted to be able to have a closer look at you after everything I’ve heard. »

Il peut sentir ses cotes lentement guérir et il peut enfin se redresser sans avoir besoin de s’appuyer contre le lampadaire. Il fait un pas puis deux vers Leon.

« But then, you got so deep into my life I’ve nearly forgotten all about it. It was my goal at first and then you changed everything about it with your stupids jokes, your stupid eyes and your fucking hair. » Les mots sont presque au bord de ses lèvres mais il les ravale durement, douloureusement.

Pourquoi Leon ne pouvait il pas oublier ? Revenir en arrière ? Vivre dans le déni encore quelques mois, leur laisser le temps de vivre encore heureux ? Pourquoi rendait il les choses si difficiles ?

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# 05.08.23 22:00
Évidemment qu’il met le doigt sur ce qui fait mal. Non, ce n’est pas une surprise. Oui, tu savais qui il était et tu n’avais aucune raison de penser qu’il avait réellement changé. Et pourtant, en avoir la confirmation fait mal quand même. Pourtant, tu ne peux blâmer que toi-même de t’être laissé rêver à une histoire impossible.

Il met des mots sur ce que tu sais déjà. Vous avez marché à reculons, mais vous alliez toujours atteindre votre but tôt ou tard. Toutes ces heures à réfléchir à une façon de l’éviter, à un compromis si vous ne le pouviez pas. Mais il n’y a pas réellement de solution, pas pour vous. Ce n’est pas un conte de fées. Dans la vraie vie, il n'y a pas de fin heureuse lorsque le prince s'éprend du monstre.

« You’re right. It’s not a surprise, but it is an ending. I didn’t want that either. »

Il y a quelque chose de réconfortant à savoir qu’il ne souhaitait pas en arriver là plus que toi, mais ça ne change rien au final. Il n’arrêtera pas ses projets pour toi et tu ne rangeras pas ta morale pour lui. Pas après tout ce que tu as vécu. Tu en as envie, pourtant. De le laisser faire ce qu’il veut en toute impunité. De rester à ses côtés et de laisser le monde se détruire si les choses en viennent là. Pour tout le bien qu’il a pu t’apporter.

Mais tu ne pourrais pas vivre avec toi-même si tu ne faisais rien. Tu ne serais pas Leon Kennedy. Tu t’y perdrais complètement. Tu n’aurais rien à offrir et nul doute que lui-même n’irait pas s’encombrer d’un être qui n’est que l’ombre de lui-même. Et ce nouveau monde n’est pas celui que tu as connu non plus. Dans celui-ci, les différents virus relâchés par égoïsme et convoitise n’avaient pas condamné des centaines, milliers de vies sans raison. Tu y avais vu une seconde chance. Et maintenant ?

Il s’obstine à dire qu’il n’a pas menti et tu le toises de ta distance. Non, pas de mensonges ? Toutes ses affirmations qu’il n’était plus le même homme, qu’il avait changé ? Dès votre rencontre. Des mensonges vagues, mais qui avaient eu pour but de te laisser penser qu’il avait choisi un mode de vie plus honnête. Non, tu ne l’avais pas cru mais cela ne signifiait pas qu’il n’avait pas essayé.

Il s’entête à parler de ses capacités, mais réellement tu n’en as rien à faire. Qu’il devienne invincible, immortel, si ça lui chante. Cette histoire, tu la connais. Tous pensent que le virus les rendra plus puissants. Tous ont succombé. Wesker est intelligent ; il pourra retarder les choses, améliorer ses compétences jusqu’à dépasser l’entendement. Mais le but d’un virus est de se développer, de se répandre, de survivre, et il se soucie peu de ses hôtes.

Et même s’il obtient ce qu’il veut, que se passera-t-il après ? Son monde parfait où les faibles périssent ? Où tous devront accepter de vivre avec ce virus ou mourir ? Dans quel but ? Qu’accomplira-t-il, du haut de son piédestal ? S’il s’agissait simplement de lui-même, tu le laisserais faire. Au fond, ça t’est bien égal qu’il cherche à expérimenter sur lui-même, qu’il souhaite revenir à sa puissance d’antan. Ce n’est pas quelque chose que tu comprends spécialement, mais du moment que le reste de l’humanité ne souffre pas de son ambition, ce n’est pas toi qui ira le stopper.

« Jesus, I don’t care about the Uroboros. You want to be a god ? Be my guest. But I’ve heard it’s lonely at the top. »

Tout dieu qu’il souhaite devenir, il a des émotions bien humaines. Peut-être cherche-t-il à éliminer, ça aussi. Il le faudra bien, s’il pense qu’être seul au sommet ne le pèsera pas. Peut-être avait-il réussi à se convaincre du contraire, mais tu l’as vu. Tu sais comment il réagit aux caresses, aux mots doux. Tu connais aussi son histoire. Personne ne te fera croire qu’il est insensible.

La vérité lorsqu’il te l’accorde, ne te surprend pas. Tu ne peux pas prétendre être blessé qu’il ne t’aie approché que dans l’espoir tôt ou tard de se servir de toi pour atteindre Chris ou Jill. Il ne te connaissait pas personnellement. Tout ce qu’il savait de toi, il l’avait découvert à travers un écran. Qu’aurait-il bien pu te vouloir d’autre ? Si eux avaient été là, peut-être qu’au moins ils auraient su t’avertir. Peut-être que les choses auraient dégénéré entre eux avant que tu ne puisses vraiment le voir sous une autre lumière. Peut-être.

Tu l’observes se redresser, confirmant que ses capacités régénératrices ont bien progressé depuis la fois où tu avais mis ton couteau sous sa gorge. Dans ton monde, quelqu’un aurait travaillé à développer un vaccin. Mais ici, personne à l’exception d’une poignée de gens travaillant pour Wesker ne connaissaient même l’existence du virus. Et tu n’es pas un scientifique. De là où tu venais, tu aurais eu les bons outils pour le vaincre. Peut-être même sans avoir à le tuer. Mais ici, tu n’as rien. Tu as battu des chances qui penchaient plus lourdement en ta défaveur, mais jamais auparavant tu avais eu si peu le désir de faire du mal, sans même parler de détruire, un ennemi.

Tu n’arrives même pas proprement à penser à lui en ses termes. Tu l’as laissé rentrer dans ta vie un peu trop pour n’être plus que ça. Employeur, ami, amant, tu l’aurais laissé devenir plus. Non, tu ne souhaites pas sa mort. Ni même la tienne, malgré ton penchant pour le danger et ta façon désinvolte de jouer avec la vie.

Il continue de parler, et le poids sur tes épaules se fait plus accablant. Que tu aies réussi, même temporairement, à le distraire. A l’éloigner de ses plans. C’est plus que tu n’en avais espéré lorsque tu avais accepté son offre d’emploi. Et maintenant cela te semble si peu. Si vain.

Il s’avance vers toi, et tu recules en même temps. Pas question de le laisser s’approcher. Ce n’est pas que tu ne veux pas le voir de près, c’est que tu le veux un peu trop, et tu ne peux pas te faire confiance. Qui sait ce qu’il accomplirait si tu pouvais sentir sa peau contre la tienne et deviner son odeur ? Tu es déjà vulnérable comme ça. Compromis, est le mot que le gouvernement aurait utilisé pour parler de toi. Compromis.

« I wish you had really forgotten it. I guess part of me was hoping you would. Maybe that’s why I’m feeling betrayed. »

Ton dos heurte un mur. Tu t’avachis légèrement contre ce support. A son honnêteté, tu choisis une nouvelle fois de répondre en lui offrant la même courtoisie. En admettant que si tu te sens trahi, c’est avant tout par toi-même. Toi qui a pénétré dans l’antre du monstre et qui y a abandonné ton cœur.

« But the real betrayal is from within. I've always had a traitorous heart. You'd think I'd be smarter by now but I never learn. One way or another, you're going to be the death of me. »



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# 05.08.23 22:57
Il l’avait lui même plus ou moins dit mais la confirmation de Leon sur la fin de leur histoire est comme un couperet qui s’abat sur l’arrière de sa nuque. Il a l’impression que cette simple affirmation est un coup de poing directement dans la poitrine. Il l’avait su, il l’avait anticipé. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de vouloir tomber à genoux et lui demander de lui pardonner, de lui offrir tout ce qu’il a s’il le souhaite.

Mais il n’est pas dans un monde idéal, il n’est lui même pas l’homme parfait. Et ses ambitions avaient toujours mené sa vie, il ne pouvait pas changer tout cela. Même pour Leon. Même pour ses douces heures dans un entre deux qu’ils avaient vécu. Pas pour la douceur de ses cheveux sous ses doigts, pas pour les mots tendres murmurés dans son oreille. Pas pour le plaisir de se réveiller dans ses bras. Non, pas même pour tout ça. Pas même si l’idée de se retrouver à nouveau seul lui donne envie d’hurler.

Les prochains mots le frappent également, il vacille presque physiquement. Il avait toujours été seul, toujours vécu dans une solitude qu’il s’était forcé à ne pas toucher. Il n’avait jamais eu d’amis proches durant son enfance même pas les autres enfants du programme. Il avait été proche de Birkin mais toujours le second après son épouse puis le troisième après sa fille. Il avait tenu tout le monde à distance toute sa vie, plus facile de trahir sans attache. Et ici ? Ici, il avait succombé à une romance, il s’était laissé trop approcher Il avait trop joué avec le feu. Et rien de bon ne ressortirait de tout cela. Pas pour lui.

Il savait qu’il avait raison, qu’il serait seul toute sa vie s’il ne changeait pas mais l’idée de le faire le répugne. L’idée de se perdre complètement pour un autre, d’abandonner ses buts, de changer pour quelqu’un ? Il trouve cela ridicule, Leon ne l’aimerait pas non plus s’il n’était pas lui même. Il ne serait qu’un ersatz de qui il était, il n’aura plus d’aura de danger et alors quoi ?

« It would not be if you go with me. » Ne peut il s’empêcher de lui proposer, balayant toute émotion de sa voix par peur de se montrer suppliant. It will be if you don’t come. Se retient il d’ajouter. Leon aurait toujours au moins Ashley mais il savait qu’il était tout aussi seul que lui dans ce monde. Et qu’il n’avait jamais tout à fait trouver sa place dans l’ancien. « You would never be lonely either, Leon »

Il essaye même s’il sait la cause vaine, il a besoin d’essayer pour ne pas totalement regretter. Leon, il le sait n’acceptera jamais de le suivre, n’acceptera jamais de lui abandonner sa morale aussi ennuyeuse soit elle. C’était aussi pour cela qu’il s’était attaché à lui mais il la détestait aujourd’hui comme il n’avait jamais rien détesté de sa vie.

L’idée est attirante, Leon à ses cotés, ses conseils, son expérience. Leon qui ne le quittera plus. Wesker était conscient d’être obsessionnel, d’avoir noté chaque seconde de la vie de Leon, de l’avoir considéré comme partir intégrante de ses affaires. C’était signe de sentiments réels de sa part qu’il n’essaie pas d’envisager de le contraindre à rester.

« I’ve change for you, little by little. I’ve been more patient, less ambitious. More aware of your feelings than I have ever been with anyone else. But you’re asking for too much. We always knew we were both hoping for too much. »

Il avait même pris sur lui avec Ashley malgré le manque évident de respect qu’elle avait eu pour lui. Il avait pris sur lui car elle était importante pour Leon. Il avait fait de son mieux les peu de fois où ils s’étaient croisés pour se montrer courtois et patient. Avec Leon, il avait fait l’impasse sur ses défauts, les avaient même parfois trouvé charmant. Il ne l’avait pas considéré comme parfait.

Mais parfait pour lui.

« I don’t want to be. » Un monde sans Leon serait une véritable perte pour lui comme pour les autres. Combien de vies avait il sauvé ? Combien de fois avait il été prêt à se sacrifier pour sauver des inconnus qui ne l’auraient probablement même pas remercié ? Pourquoi maintenant ne faisait il pas ce sacrifice ultime, pour lui ? « I’m the real fool, I never loved anyone. I’ve never been loved and yet I let myself fall for you. And if I had to choose, I would probably do it all over again just to spend those few months with you. »

C’était ça la terrible vérité. Wesker n’avait pas de regret. Pas d’avoir offert son cœur sur un plateau à Leon, pas même si celui-ci allait le piétiner. Il savait qu’au fond, ils partageaient cette souffrance, qu’aucun des deux ne voulait faire du mal à l’autre, que leur affection était réelle et réciproque. Et pourtant, ils n’étaient pas destinés à continuer leur idylle. C’était ça le plus dur à encaisser. Ca qui faisait le plus mal.

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# 06.08.23 13:27
En dépit de tout, une partie de toi avait continué à penser que même si tu décidais de ne pas t’opposer à lui, ultimement il n’aurait que faire de toi à ses côtés. Tu ne partageais pas sa vision, ses ambitions. Tu n’avais absolument aucun désir de te voir un jour injecter un nouveau virus. Tu te souviens de ce que tu avais ressenti la première fois. La façon dont peu à peu tu avais perdu le contrôle. A lutter contre toi-même et voir ton corps ne pas t’obéir. A devenir prisonnier de celui-ci - un simple hôte. Il s’en était fallu de peu pour que ce soit le cas définitivement.

Et que pouvais-tu lui apporter de plus ? Rien qu’il ne pouvait obtenir autrement. Sauf, peut-être, une compagnie qui ne soit pas éphémère ni intéressée. Tu aurais été là, tu aurais demandé si peu et en retour tu l’aurais toujours fait passer avant toi. Personne ne t’avait vraiment laissé avoir ce rôle là mais au fond, comme un labrador en mal d’amour, tu étais tout prêt à t’y plier.

Tu avais peut-être sous-estimé à quel point cela pouvait avoir de la valeur pour lui, mais il te prouve aussitôt. Ouvre une porte tout en sachant que tu vas la refermer aussitôt. Tu as envie de l’y suivre, pourtant. Désespérément. Mais tu ne peux pas.

« Wesker… » Ta voix se brise légèrement. Un seul mot - un plaidoyer à lui tout seul. « I want to say yes. Anywhere else, I’d follow you. Anything you ask, I’d gladly give you, including my life. » C’est la stricte vérité. Mais ça ne suffit pas. Ce n’est pas ta personne qu’il te demande de sacrifier. Tu exhales doucement. « But where you’re going I can’t follow. »

Au final, vous avez atteint le statu quo. Aucun compromis possible. Vous avez fait les efforts que vous pouviez, respectivement, pour en arriver là. Vous y aviez laissé plus que vous ne le pensiez. Tu avais abandonné une partie de tes principes pour l’accepter sans questions. Tu avais risqué ta vie pour le sauver quand il n’avait même pas besoin de ton aide, tu avais choisi de ne pas toujours suivre de près les informations potentiellement compromettantes que tu trouvais. Tu avais retardé les choses, toi aussi. Et peut-être auriez-vous pu ainsi rester ensemble quelques mois, quelques années de plus.

L’accident avait précipité les choses, comme quelqu’un qui t'aurait pris par le menton et forcé à regarder en face qui Wesker était. Qui tu avais toujours su il était. Et que tu aimais malgré tout. Tu ne peux pas détourner le visage, prétendre ne pas avoir vu. Tu aimerais, mais tu ne peux pas continuer à être crédule à ce point sans perdre tout respect pour toi-même.

La colère t’a déserté, remplacée uniquement par le chagrin. Le temps passé, et celui que vous auriez pu avoir. Les vraies victimes de cet accident.

Tu lâches un rire, sans joie, aux accents un peu humides. Sans le mur derrière toi, tu serais certainement au sol tant tu as l’impression d’être une marionnette dont on aurait coupé les fils. Car le mot est prononcé, le L majuscule, indirect mais indéniable. Ce mot autour duquel vous avez tourné tout ce temps. Tragique ironie que ce soit maintenant.

« We’re both fools, then. I would do it all over again too. Despite everything, I would choose you again. »

Quelle est l’expression, déjà ? Better to have loved and lost than never to have loved at all. Oui, elle est appropriée. Même si la fin fait mal, tu as eu quelques mois de bonheur. Tu as pu goûter à une vie différente.

« We had a good run, didn’t we ? In another life, maybe we got our happy ending. »

Dans un univers où vous n’aviez pas le même passé, pas les mêmes convictions, où vous pouviez vous modeler l’un aux attentes de l’autre sans avoir à y sacrifier qui vous êtes. Tu envies les Wesker et Leon de ces univers.

Et parce que tu ne peux pas t’en empêcher, parce que vous savez déjà avoir atteint une impasse, tu te soulèves tant bien que mal, tu avances vers lui. Profiter une dernière fois de sa chaleur, de sa sensation, de son odeur. Tu t’appuies entièrement contre lui alors que tu l’enlaces, mais ton cœur est dans ta gorge. L’étreinte a un goût d’adieu.

« No matter what happens, I want you to know that this doesn’t change my feelings. We can’t be together but what we had was still real. When you feel lonely, remember that. As long as I’m alive, there will be someone who loves you in this world. »

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# 06.08.23 14:20
Au final, ce n’est pas une question de volonté. Car Wesker voudrait pouvoir tout laisser tomber et rester avec Leon. Il voudrait être capable de se renier entièrement pour lui. Mais il ne peut pas, ce n’est pas dans sa nature de faire autant de sacrifices, tous ses instincts se rebellent à l’idée d’avoir une vie bien rangée, gentille. Il n’est pas fait pour ça, ne l’a jamais été. S’est bercé d’illusion en croyant pour avoir cela avec Leon pour un peu plus longtemps. Il s’était accroché des deux mains à lui pour le maintenir contre lui et l’empêcher de s’échapper. Pour lui donner un peu plus longtemps sa chaleur. Il ne pouvait pas sacrifier qui il était et pourtant le sacrifice qu’on lui demandait désormais été presque trop important pour qu’il le fasse aussi.

Au fond, malgré toutes leurs différences, il n’avait jamais rien reproché à Leon. Pas sa morale, pas sa gentillesse, pas même son humour. Il ne lui en avait pas voulu d’être son opposé. La seule chose sur laquelle ils se retrouvaient pleinement été cette incapacité à sacrifier cette dernière partie de leur âme pour l’autre malgré une volonté évidente et réciproque de le faire. Ils étaient trop similaires sur ce point pour que les choses se finissent bien. Ils l’avaient dit et su dès leurs premières nuits ensemble. Leur échec n’était pas une surprise et pourtant il restait douloureux.

Aussi douloureuse soit la révélation, il ne peut pas en vouloir à Leon. Il ne peut pas s’en vouloir à lui même non plus. Ils avaient essayé, fait du mieux qu’ils pouvaient. S’étaient créés un petit oasis, un moment entre deux catastrophes. S’étaient aimés quoi qu’on puisse en penser. Même si les mots venaient tardivement, même si les confessions auraient dû arrivées plus tôt et pas au moment même où leur relation volait en éclat. Les gestes, les actions avaient été là des deux côtés.

Il ne pouvait pas en vouloir à Leon d’être en train de briser en mille morceaux ce qui restait déjà de son cœur. Bien sûr qu’il ne le suivrait pas. Il l’avait su avant même de le proposer.

« I wish I could be what you need. »
Il ne s’excuse pas de ne pas l’être, il est conscient de qui il est, fier même un peu de manière irrationnelle de la personne qu’il est malgré tout. Mais il aurait tant aimé pouvoir être tout ce que Leon désirait, pouvoir le rendre heureux, lui offrir la vie qu’il mérite. S’il avait pu changer aussi radicalement, c’est pour lui qu’il l’aurait fait et pour personne d’autre. Il laissait passer sa chance d’être heureux en ne pouvant pas être quelqu’un d’autre.

L’autre homme echo son sentiment. Et le sentiment qu’il provoque est doux amer. Savoir qu’ils étaient si bien avec l’autre, si bien ensemble et que tout cela n’avait pas suffit. Ils avaient eu beau se bercer d’illusion, vivre dans le déni. Ëtre chaque jour ensemble comme s’ils avaient un avenir possible. Leurs sentiments mutuels n’y changeaient rien.

« Maybe we’ll see each other in the next one. »
L’idée est romantique loin de ce qu’on aurait pu penser de lui. Mais Wesker avait vécu dans trois mondes complètement différents les uns des autres. Il n’avait pas d’illusion  sur un quelconque paradis ou enfer. Mais il n’avait jamais cru possible de changer d’univers et pourtant la chose s’était produite et répété. Que peut-être pourrait il y retrouver Leon, ce Leon là et pas un autre. Car c’était cette version qui était la sienne, pas une version naïve qu’il pourrait manipuler pour être ce qu’il aurait attendu de lui. Non, il voulait le Leon face à lui avec toutes ses blessures, tout son parcours, toute sa capacité à l’aimer. Pas un clone, pas un pantin qu’il aurait façonné. Il voulait ce Leon et c’était peut être le seul qu’il n’aurait jamais pleinement.

Les bras de Leon qui se referment contre lui sont presque trop. Il n’avait pas pleuré depuis son enfance mais il aurait pu le faire maintenant. Il n’en est pas capable mais les émotions lui tordent quand même l’estomac et le cœur. La déclaration, le L word à la fois attendu et inattendu. C’est peut être ça qui le frappe le plus fort au fond. Ses propres bras se referment comme un étau contre lui car il sait.

C’est la dernière fois qu’il pourra l’avoir dans ses bras, c’est leur adieu. Et contrairement a beaucoup, il est conscient de cette dernière fois. Alors il profite de son odeur, de la douceur de sa peau. Sa main s’abat presque par habitude dans ses cheveux. Il mémorise la sensation de son corps contre le sien. Et il ne peut malgré tout sentir une injustice profonde à l’idée qu’il n’aura plus jamais ça.

Alors là, caché dans son corps. A l’abri de son regard. Il lui murmure les mots les plus importants de sa vie. « I love you Leon, in this world and in the next. I’ll miss you terribly. »

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# 06.08.23 22:34
« So do I. »

Tu aurais aimé qu’il soit ce dont tu avais besoin. Tu aurais aimé être ce dont il avait besoin. Peu importe dans quel sens. La finalité était simplement que vous puissiez être ensemble. Tu n’attendais pas de lui un sacrifice auquel tu n’étais toi-même pas prêt. Tu n’essayais pas de le changer non plus. Au fond, tu t’étais épris de lui tout en sachant ce qu’il avait fait, ce dont il était capable. Il serait hypocrite de ta part de lui demander d’être quelqu’un d’autre. Mais c’est cruel d’échouer si proche du succès.

Y a-t-il plus tragique que d’écrire une histoire qui se finit ainsi ? They loved each other and it wasn’t enough. Si c’était un des films que vous aviez regardé ensemble, tu l’aurais détesté. Tu as un faible pour les histoires qui finissent bien. Celles où les sacrifices sont récompensés, où l’amour triomphe en dépit de tout. C’est que de ton expérience, la vie ne fait pas de cadeau. Vous en êtes la preuve.

Mais c’était une histoire impossible dès le départ. Vous n’auriez même pas dû vous rencontrer. Dans ton monde, il était mort. Il avait fallu rien de moins qu’un nouveau monde pour que vous puissiez seulement vous rencontrer. Sans même parler de joindre vos mains. Une belle parenthèse, mais qui devait toujours se finir.

Alors oui, peut-être que vous vous retrouverez dans un autre monde. Peut-être que vous écrirez un épilogue différent. C’est tout ce que vous avez, à présent. Rien que de savoir qu’il sera là, quelque part dans ce monde, si proche et si loin à la fois, parfaitement inaccessible, est une pensée qui te hante. De l’imaginer seul, de faire ses journées sans toi à ses côtés. Toute aussi insurmontable, la pensée qu’il ne soit pas seul. Tu ne le souhaites pas d’être malheureux à vie, loin de là. Mais l’idée d’être remplacé te soulève l’estomac.

Tu peux déjà te voir, pensant le voir partout, le croiser à chaque rue, hanté par son fantôme. Pourtant, en toute probabilité, la prochaine fois que vous vous retrouverez ne sera pas une coïncidence. Tu seras là pour le stopper. Tu ne t’imagines pas le tuer ; même si c’est la chose à faire, tu n’en es plus capable. Ni même le mettre derrière des barreaux où son esprit dépérirait. Mais que peux-tu faire d’autre ? T’opposer à lui éternellement, sans jamais le mettre réellement en état de nuire. Un peu comme Batman se refusant à tuer le Joker, et portant sur ses mains le sang de tous les innocents morts en conséquence indirecte de cette décision.

Tu auras les mains sales quoiqu’il arrive, mais tu préfèrerais que ce ne soit pas de son sang. Si vos chemins doivent se séparer, tu trouveras confort dans le fait qu’il existe quelque part. Même si ça fait de toi quelqu’un d’égoïste. Mais si un jour il n’était plus là ? Que te restera-t-il ? Ce monde n’a pas besoin de toi. Il y a bien Ashley, et tu seras toujours là pour elle, mais au fond même elle pourrait se débrouiller sans toi.

Une main se pose sur tes cheveux, familière, réconfortante. Tu ne fais qu’éterniser les adieux, tu le sais, mais tu profites de chaque instant, les graves dans ta mémoire. S’il ne doit te rester que ça, alors tu savoureras jusqu’au dernier instant.

Les mots soufflés contre toi te brisent un peu plus. Tu le serres un peu trop fort, tu respires un peu trop vite, les yeux fermés alors que tu luttes pour ne pas pleurer comme un enfant.

Tu as vu tant de gens mourir, et ce n’est jamais facile, mais tu as appris à compartimentaliser, à mettre de côté, à endurer, et pourtant en ce moment précis tu n’es pas certain de savoir encore comment faire. Mais tu ne veux pas rendre les choses plus difficiles qu’elles le sont. Tu ne veux pas qu’il te voie ainsi non plus. Pas tellement par dignité - mais peut-être que si tu parviens à partir la tête haute, sans te retourner, peut-être que tu peux faire croire à lui, et à toi-même, que tout ira bien.

« I love you too. I hope the next world will be kinder to us. »

A peine plus qu’un chuchotement. Quelqu’un d’autre que lui ne t’aurait peut-être pas entendu. C’est la seule façon pour toi de ne pas laisser ta voix se briser davantage, de forcer les mots à passer malgré ta gorge serrée.

Lorsque tu le relâches, après une seconde ou une éternité, à contrecœur, tu te hisses légèrement sur tes pieds pour l’embrasser. Un baiser tendre mais simple, un au-revoir et un je t’aime à la fois, souffles mêlés. Tout est dit. Tu n’as aucune raison de prolonger l’instant, mais tes jambes refusent de coopérer.

Pars maintenant, ou tu ne partiras jamais. Tu recules d'un pas.

« Thank you. For everything. »

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


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