A heart without dreams is like a bird without feathers [Pv Hawks]

Le corps d’Enji était étalé sur leur lit, son bras reposait sur son ventre qui montait et descendait par l’action de sa respiration lourde et profonde. Assommé par la fatigue des derniers jours et dans la chaleur de leur nid de couvertures et de plumes, son esprit n’avait pas mis longtemps à glisser vers le sommeil.  Le bruit de la ville provenant de l’extérieur venait à eux, à peine étouffé par les murs mal isolés, les pneus des véhicules éclaboussaient les trottoirs suite à l’averse qui avait éclaté, les alarmes et sirènes tonnaient à intervalle régulier. Le lampadaire découpait un carré de lumière dans la pièce.

Parfois l’homme de feu ouvrait un œil vitreux et s’étirait vers l’aigle avant de refermer ses yeux dans un souffle bruyant. Cette fois-ci Il souleva sa paupière dans le processus et tomba sur l’armoire en contre-plaqué contre le mur. Il passa une main lourde sur son menton et se retourna pour retrouver Hawks. Ses deux yeux s’ouvrirent en un éclair quand il tomba sur son oreiller vide. Endeavor tourna rapidement la tête vers le pied du lit, tendu. Il fut surpris de trouver son compagnon lui faire dos. L’oiseau avait les cheveux aplatis, dépourvu de gel qui leur donnait l’aspect d’une crinière dru et aiguisé. Sans sa veste, sa carrure était bien moins épaisse, sa peau était pâle et il semblait être écrasé par la grandeur de la pièce alors que ses ailes étaient encore une fois brûlées et réduite à peu de chose. A cause d’Enji.

Le plus âgé se rassit lentement sur le lit, les sourcils fronçaient alors qu’il ne voyait pas l’éclairage du portable du garçon éclairait son visage. Il tendit sa main vers lui et posa sa paume chaude contre la peau de son dos. « Hawks, tout va bien ? »    

Enji ne s’attendit pas au mouvement de recul de l’aigle. Comme brûlé, l’oiseau s’écarta de son contact et percuta un meuble, désorienté, comme une bête sauvage terrifiée qui découvrait un nouvel environnement trop humain pour ne pas être effroyablement dangereux. L’homme de flamme se redressa encore plus, pensant l’avoir inintentionnellement blessé, mais le regard fébrile et mordoré de son compagnon, ce qu’il y lisait, le figea sur place. Son visage était hébété mais sa fine cage thoracique affolée. Son attitude corporelle était dysharmonieuse, ses mouvements traduisaient sa tension, son contrôle. Ce n’était pas une réaction qu’aurait eu Hawks si Endeavor l’avait blessé, aussi douloureux cela avait été.

Le plus âgé se sentit soudain plus alerte, plus anxieux en voyant ce regard perdu qui d’habitude savait le guider. Juste un cauchemar, c'est rien. Absolument pas. Non. Il fronça ses sourcils sur ses yeux plissés. Il cherchait à lire dans les mouvements stressés de son amant, mais il n’y trouvait qu’une peur à laquelle il se sentait relié. Pas de danger immédiat, juste une cause intérieure. Qu'est-ce que tu fais réveillé à une heure pareille ? Je sais que t'es pas un gros dormeur, mais quand même. Mauvais rêve aussi ?

Enji cherchait la raison. Il entendait Hawks mais cherchait à mieux l’entendre, entendre ce qu’il ne disait pas. Il était convaincu d’une chose, c’était un traumatisme auquel il venait d’assister. Ils étaient tous les deux des héros, les héros étaient sûrement nombreux à avoir des traumatismes. Mais plus que cette certitude à laquelle Enji ne pouvait pas honnêtement s’attacher car ses souvenirs étaient encore vacillants, c’était ses propres nuits de terreur familiale qu’il connaissait. La maison froide, les yeux effrayés, la photo toujours à la même place.

Pourtant c’était la première fois qu’il voyait ça chez l’aigle. Peut-être avait-il laissé échapper ses moments dans son propre sommeil, laissant Hawks seul témoin et victime? Cette pensée le glaçait. Peut-être également qu’ils n’avaient pas encore eu lieu ? Si ce n’était pas une coïncidence, alors quelque chose avait réveillé chez Hawks ces plaies. Alors même qu’Endeavor dormait avec lui, le héro ailé cultivait un mal que le plus âgé ne percevait même pas.

« Non, juste un œil ouvert. Tu as l’air à bout de souffle Hawks. Quel était ce cauchemar ? » Il n’osa pas approcher le garçon mais alluma une flamme entre eux pour les éclairer. Qu’est-ce qui avait pu faire bondir Hawks ainsi ? « Je t’écoute si tu le souhaite. »  

Endeavor observa le mouvement hâtif de Hawks, son comportement féral, son visage fautif. Ses paupières disparurent pour laisser son regard s’exposer sous l’effet de la révélation. Les flammes s’étouffèrent dans une dernière arabesque alors que l’aigle tentait de recouvrir la vérité de petits bouts de mensonge sacrificiel. Il n’était plus qu’éclairés par la lumière froide des lampadaires.  Lumière qui marquait les crevasses et les reliefs de la peau rougit du jeune adulte.

Je vais bien.

Cette phrase à elle seule, dite avec autant de conviction, permis à Enji de comprendre à quel point il ne connaissait pas le héros ailé, à quel point il n’avait pas cherché à le faire. Il y avait un évident mensonge dans leur relation, un mensonge en sa faveur. L’amnésie avait été une bonne excuse pour ne pas s’inquiéter du manque d’information qu’il avait sur le blond

Enji serra son poing contre sa cuisse et reprit une respiration profonde pour remplir ses poumons vidés. Ses pupilles bleues cherchèrent le regard doré de son compagnon, il y voyait à présent un voile impossible à percer.

T'es vraiment un hypocrite, Keigo Takami.

C’était ses mots. Cette blessure était son œuvre. Dabi était juste sa conséquence. Et pourtant, Toya en savait plus sur Hawks qu’Endeavor n’en saurait jamais, et l’utilisait pour le blesser, brûler sa peau, abraser son esprit, grâce au feu qu’avait alimenté l’homme de flamme. L’aigle avait tout pris sur ses épaules fumantes, comme à son habitude, à coup de sourire et de parole assuré. Il rayonnait.  Enji voulu passer sa main sur sa joue, la leva pour amorcer le geste et la laissa tomber avec fatalité. Il le sentait au fond de lui.

« Qu’est-ce que tu raconte Hawks ? Ca n’a aucun sens... » Il s’écroulait. Devant Hawks. Il n’avait pas ce droit. Il tourna la tête et continua de le fixer en coin, les sourcils froncés.  «Pourquoi tu te sens obligé de mentir ? » Il serra les dents « C’est Toya… Notre dernière altercation. » Il souffla comme un bœuf. « Tu as été encore blessé. Tu… Tu n’es pas sincère... »

Sous ses yeux se dévoila le visage de craie de Hawks, ses mèches aux pointes anarchiques pendaient sur son front et son regard doré le cherchait à tord. Dans le fin miroir accroché au mur il voyait son reflet, revêche. Ses rouges sombres cheveux basculaient vers l’avant, sa carrure tendue mettait en avant sa musculature, ses petites pupilles bleus cherchaient à trouver dans cette image un sens. Devant cet amas de muscle inutile, il y avait cette silhouette fine et élancée de l’aigle, trop recroquevillée pour que ce soit usuelle, les ailes rachitiques au rouge écarlate recourbées contre lui. Presque irréellement menue à ses côtés.

Hawks utilisait sa voix, celle douce mais ferme, celle du guide. Celle de celui qui prendrait en charge.

 Je suis bien avec toi.

Il y avait presque une demande dans cette phrase. Enji ferma les yeux en respirant lourdement, avalant un air qu’il sentait acide avant de se tourner totalement vers le blond. Si Hawks était bien avec lui, alors pourquoi c’était le héros ailé qui était agenouillé à ces côtés et non l’inverse ?

Je n'ai jamais été aussi sincère. Je ne sais pas faire, m'arrêter sur ces trucs-là, en fait ça n'a jamais été nécessaire. On ne me le demandais pas, tu vois...

L’aigle n’était pas facile à cerner, oiseau de proie qui accomplissait ses missions sans distraction il n’en demeurait pas moins accessible. Accessible n’était pourtant pas la même chose que compréhensible. On en usait, en abusait et le reposait sans avoir pu cerner le moindre des mécanismes complexes qui le composaient. Comme un outil particulièrement efficace, on se fichait si il était esquinté tant qu’il fonctionnait. Cependant l’aîné commençait tout juste à les considérer, ces marques d’usures, les résultats d’un usage détourné, les marques du temps sur la machine. Discerner celles qui lui pré-existaient et celles qu’il avait lui même taillés. Endeavor pencha doucement la tête, dans une parodie d’écoute, imitant ce qu’il voyait en face de lui.  

 T'es le premier à le faire. Merci 

Peut-être… Enji le considéra. Cela pouvait expliquer la maturité de son partenaire, sa capacité à tout assumer, les mystères qui ne s’exposaient jamais. C’était une pensée effroyable de penser que le héros de flamme pouvait être sa première écoute de par leur relation. Il voyait le visage de Hawks se fendre d’un éclat timide, son sourire était doux, semblait être le résultat d’un souvenir chéri. Le plus âgé resserra ses poings comme pour étouffer la boule qui l’avait prit à la gorge en contemplant l’optimisme mis dans une cage de solitude.

T'as vu juste, c'est ça. C'est Dabi.   Il m'a pas loupé une fois, c'est pas notre dernière altercation, ça me revient juste de temps en temps. C'est juste passager, on connait tous ça hein ?

Enji ne connaissait plus cela sans Hawks, il ne l’avait jamais connu depuis son arrivé en ville, avait regagné ses souvenirs toujours avec ce point de départ. Les reminiscence du héro ailé après l’évènement évoqué étaient flous, blancs, recouverts de pansements épais et opaques. Il y avait dans les déclarations du blond une rigidité que l’homme de flamme cherchait à analyser. Il ne voulait plus être sauvé. Il ne voulait plus que ses yeux humides soient une excuse pour ne pas comprendre le jeune adulte.

Ça pourrait être lui ou un autre vilain. Et c'est moins lui que le contexte - j'ai pas été au top cette fois-là.

Le roux sentait qu’il mettait le doigt sur quelque chose. Il voyait en Hawks une exigence exacerbée envers lui-même qui pouvait passer inaperçu sous ses airs impertinents et parfois grande gueule. L’aigle avait cette façon de savoir remettre à leur place les discours d’auto-congratulation, il pouvait avoir l’air sévère envers les autres. Cependant, il n’en était rien face à rigueur qu’il imposait à lui-même. Hawks tenait un cap, il n’en dérogeait pas.  Il s’en voulait de cette altercation, du fait qu’elle est laissé des marques.

 Si tu as des questions tu peux y aller. J'suis largement assez à l'aise.

Volontaire, l’aigle acceptait de répondre à ses questions, comme un héros sous les flash des journalistes mais Enji se rendait compte qu’il ignorait quoi lui demander. Je veux savoir comment t’aider C’était ce qu’il voulait réclamer. C’était malhonnête et encore une fois demande son assistance pour que le héros aux plumes écarlates règle lui même ce qui pourrait lui faire du mal -ou le taise comme à son habitude. Endeavor lui lança un regard timide, cherchant l’approbation avant de se durcir. Il allait examiner cette machine, comprendre sa valeur non pas seulement au travers de son action mais aussi de sa fabrication. Et si il faisait -quand il ferait- le constat de ce qu’il avait brisé, il agirait pour s’en écarter.

« J’ai tellement de question Hawks, je ne sais même pas quelle demande formuler. Mais je les formulerais. Je ne sais pas comment t’aider. Mais je t’aiderai ». Il fronça les sourcils et avec une grande incertitude, il passa ses mains sur ses bras frêles.  « Tu es quelqu’un de fascinant, Hawks. Tu es quelqu’un que je veux connaître. Je veux savoir qui est Keigo Takami, même si il ne m’intéresse pas, il n’est pas ce que je cherche. C’est toi. Juste toi.  »

Il se sentait ridicule dans ses demandes mais continua tout de même. « Pourrais tu me dire… Comment tu es devenu un héros ? Un grand héros. Tu es un grand héros. »

Endeavor accueillit sa venue d’un souffle échappé alors que son corps frêle se projetait contre son torse. Sous son nez, il sentait les cheveux de son partenaire, mélange de gel et de savon. Une odeur devenue familière et confortable.  Enji n’était pas habituer à ce genre de contact, à soutenir quelqu’un dans les gestes physiques, à soutenir quelqu’un tout simplement. Cependant, Hawks était contre lui, sa joue contre son épaule, ses mouvements à venir étaient donc évident. Il passa ses doigts épais sur la peau douce de sa nuque, glissant sous les mèches éparses et lumineuses. Il n’en fit pas plus, il écoutait Hawks, les mots qui sortaient de ses lèvres ; ses mots, ceux qu’il avait choisi. Oscillant entre humour et récit distant.

« Ce nom-là a été effacé des registres, en fait il signifie pas grand-chose, il me provoque pas de l'urticaire. Il est juste uh, daté. J'étais... J'étais enfermé dans une cage. Fils de criminel, tu le sais déjà. Je pensais pas pouvoir en sortir mais j'ai eu une aide extérieure, une motivation pour me secouer les plumes. Tu vois de quoi je parle ? J'ai laissé ça derrière, mes origines, j'ai coupé les liens jusqu'à ce que Dabi déterre le sujet en cuisinant ma mère. T'en fais pas elle s'en est tirée. »

Enji ne bougea pas alors que le surnom de son fils était évoqué, il plissa les lèvres sans un mots. Il n’y avait aucun détail dans le récit de Hawks, pas de lieu, pas de nom, pas de date, très peu de sentiments. Et l’aigle lui demandais ensuite de combler les trous de lui-même de sa question innocente, laissant au héros de Flammes le soin d’imaginer une histoire qui collerait à sa propre vision. C’était très malin, miroir, miroir, son partenaire lui renvoyait d’une certaine façon ce qu’il voulait voir. Sans en dire trop pour laisser passer un tant soit peu de dissonance. Le plus âgé aurait du mal à dire si c’était intentionnel ou pas.

« La Commission a été une seconde cage, j'étais pas libre de mes mouvements, mais j'étais plus proche de mon objectif et ça m'allait. J'ai été récupéré à l'âge de 10 ans, à peu près. J'ai été bien dressé. »

Encore une fois ‘son objectif’, pas plus d’explication sur ce qui avait pu pousser un enfant de 10 ans à se mettre sans rébellion au service d’une organisation de sécurité intérieure. La Commission, Endeavor avait pour souvenir de la considérer comme une organisation de technocrates ingérants, peut-être un mal nécessaire faute de mieux, jusqu’à leur chute. Sauf que c’était plus que ça, c’était un véritable centre de décision et d’action à travers un héros comme Hawks. Un héros dressé comme disait le blond, même si ce n’était pas l’image qu’il renvoyait. Ou ils étaient tous les deux dressés, car l’aigle n’était pas moins insoumis que lui, au contraire ; mais ils n’agissaient pas en dehors des clous. Enfin… Hawks un peu plus.

« Mais ça m'a pas rendu facile à vivre pour autant. Et après top dix, top cinq, agence montée à dix-huit-ans et blablabla, on nous le rabâchait à chaque prime time ça. Ce qui s'est moins su c'est que la Commission m'avait fait intégrer l'Alliance des super-vilains - oui le nom est à la ramasse - et c'est là que je l'ai côtoyé, Dabi. »

Endeavor ne dit rien, tiquant légèrement au dénigrement que l’aigle se portait. Hawks était la personne la plus facile avec qui il avait jamais travaillé. Et avec qui il n’avait jamais lié de relation. Certes, l’aigle pouvait facilement passer pour un vulgaire impertinent, mais c’était une attitude en public qui n’enlevait rien de ses idéaux et de sa capacité à tout faire pour y parvenir. Il y avait dans le jeune garçon une lumière, un optimisme qui était le berceau de son héroïsme et aussi de sa popularité. A l’entendre, elle était volée. Il n’y avait rien de plus inconstant que la notoriété, mais Hawks était un héros accessible. De proximité souvent.
L’alliance. Il s’en souvenait, évidement Enji s’en souvenait. La chronologie était encore difficile à faire, il s’était noté l’ordre des évènements. C’était après leur rencontre, plusieurs mois après, Hawks était un infiltré dans l’agence ; celle où il y avait Toya. Ils avaient attaqué avant que le groupe de libération para-humain ne lance un coup d’état sanglant dans tout le japon, grâce aux informations de l’aigle. Ca avait été l’hécatombe au japon, leur intervention avait peut-être limité les dégâts, mais pas les morts en masse. C’était à l’hôpital de Jaku, l’échec d’Endeavor, la perte de confiance des civil, le mensonge dissolu alors que la teinture coulait et que la vérité se révélait ; immaculée.  

Enji plissa le front, ses sourcils formant une crevasse qui marquait son visage. Dabi… Ses doigts dans la nuque du plus jeune effleurèrent sa peau marquée, abrasée par la guérison lente d’une brûlure profonde.  Toya. Il ignorait ce qu’il voulait savoir de ce que Hawks avait vu quand il avait pu le côtoyer comme un ‘allié’ mais il savait que tout de suite il ne souhaitait pas que l’aigle soit son informateur. L’informateur qui lui permettrait de se complaire dans la culpabilité. Il voulait être l’enquêteur qui comprendrait un peu mieux le cas Hawks, son partenaire.

« Je vois. C’était à peu près ce que j’avais cru comprendre. » Sa paume glissa plus haut, vers la joue de l’oiseau, le dos de sa main effleurant la peau pâle.

La violence faisait tellement partie de sa vie qu’il l’a fait sans se poser de question. Son père était un tueur et un meurtrier multirécidiviste. C’était la voix de Toya. C’est vrai, c’était ces mots à la télévision. Les péchés du père qui coule sur son fils. Hawks ne semblait pas imperméable à cette idée. Il précisait son ascendance, la première information de son histoire. Peut-être que c’était une vision qui lui collait à la peau par le regard des autres. Ou par son propre regard. Ce père, arrêté par Endeavor. Le héros de flamme mentirait s’il disait qu’il s’en souvenait. C’était totalement faux.  Cependant, il ne pensait pas que, il ne pensait plus, que les enfants étaient le fruit des parents. Sa mère, par contre Hawks n’en parlait pas souvent.

« Tu as donc étais recruté par la commission après que ton père ait été arrêté. Comment t’ont-ils approché ? Tu n’es pas allé dans une école héroïque et à 10 ans il n’y a qu’un registre partiel des alter dans les écoles primaires et secondaire. Ce sont eux qui t’ont approché ? »

Il y avait peu de chance que l’enfant de 10 ans se mette en quête d’un organisme qui ressemblait bien trop à organisme de l’état formel et bureaucratique.

« Et donc, ta motivation vient du fait que ton père ait été appréhendé ? » Cela ne traduisait pas d’un amour filial, Hawks ne semblait pas avoir des sentiments ambigus pour son père, il semblait plutôt froid. Difficile de savoir si c’était des actions ou des offenses peut-être trop souvent essuyées qui provoquait ça.
« J’ai l’impression que la commission a beaucoup baliser ton chemin avant ton arrivé dans la ligue des super vilains. A quel âge a tu commencé à agir ? »