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Don’t feed the troll - Pv Bill le DEMON

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Stanford Pines
Stanford Pines
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# Mar 12 Déc - 22:07
Mon quatrième journal est déjà presque arrivé à sa fin, j’en ai déjà préparé un cinquième dont la deuxième de couverture est déjà parsemé des mêmes symboles runiques que ceux du générateur de magie computationnel que nous avons au laboratoire. Je sais qu’il lui serra majoritairement dédié, l’objet dévoilant toujours plus de mystère après chaque avancé. Les recherches de l’ancien chercheur qui a travaillé dessus me donne une bonne base de travail, cependant il semble évident que la conception dépassait son créateur. Il estimait que cet outil permettrait de résoudre des problèmes complexes et qui, même avec la techno-magie la plus avancée semblaient insoluble. Certaines maladies, la dégénérescence des organismes voir même des anomalies congénitales.



Cependant la composition auto-modulatoire de l’outil et son fonctionnement basé sur le langage et l’apprentissage en font la clé pour résoudre d’autres questions encore plus vastes, comme celle de la composition même de l’univers. Cette question mis en lumière par Bill le jour même de notre rencontre.



Bill… Notre partenariat fonctionne. Étrangement. Et cela est d’autant plus troublant qu’il n’a jamais été question que ce soit le cas. A ma grande surprise, notre accord est tenu et les évocation de notre passé sont absentes de nos journées de labeur. Sa compagnie sucrée a un arrière goût désagréable mais c’est tout à fait digeste. Quelque chose cloche assurément dans cette entente mais je n’ai pas le temps de m’y pencher, car mes recherches accaparent tout mon temps. Mes tasses de cafés se répandent dans tous l’espace disponible du laboratoire (et quel espace) et le tableau est remplie d’annotations en évitant celles marquées par son ancien possesseur.



Le générateur de magie computationnel (GMC) est très demandant en énergie. Mon sang l’a fait prendre de l’ampleur et je sens comme un lien entre nous. Peut-être lié par une connexion magique grâce à ces dons de matières. Et c’est pour cela que je sens très bien qu’il n’est qu’un prototype, encore à peine un poussin sorti de sa coquille. Aujourd’hui je vois encore le soleil du printemps à travers la vitre terne du laboratoire, alors que la lumière violacée de mon objet d’étude englobe tout le coin dans lequel il a fait son nid. La nouvelle donnée dans ce décor est qu’une bonne odeur d’herbe musqué a envahis les lieux. Mes cheveux mouillés et mes vêtements fraîchement lavés sont en effet une première cette semaine. Trop accaparé dans mon travail, je n’ai pas vu l’intérêt de me doucher. Il n’y en avait aucun après tout.



Qu’est-ce qui a changé ? Et bien je dois sortir. En effet, mon sang ne suffit plus à produire la moindre stimulation sur l’artefact. J’ai lu dans les dossiers de l’auteur des notes – Oh, je n’avais pas remarqué, mais c’est un air de déjà-vu inversé assez coquasse il faut l’avouer – que certaines substances chimiques permettraient peut-être d’entrer en symbiose avec l’objet. C’est ici que les notes finisses. Cependant il a décrit la substance avec beaucoup de détail et a donné son nom : le shimmer. Je mets mon journal avec toutes les informations sur mon expédition dans ma poche intérieure et me tourne vers le bureau de mon compère pour lui annoncer mon départ.



« Bill, je... » C’est à cet instant que je remarque son absence. Bill est sorti ? Quand ça ? Etait-il au moins là ce matin ? Cette semaine ? Bon, nous verrons cela plus tard. Je prend mon pistolet à plasma et démarre la vieille cadillac que j’ai acheté pour une bouchée de pain. (Il est vrai que la conduire est en soi un saut de foi. Mais elle était vraiment donnée !)



Mes investigations me mènent non loin du marché noir magique du Sud de la ville. Je passe les détails mais il s’avère que je n’ai pas convaincu mes contacts qui ont décidés de me tuer pour prendre mes organes et me dépouiller. Classique. Je me retrouve dans une bien piètre situation. Il ne manque plus que Bill pour que la situation soit absolument parfaite. Sarcasme. Je bondis au dessus d’une poutre en acier utilisé comme gourdin par mon assaillant. Quelle force titanesque… Fascinant. Quand j’aperçois le démon je me retient de rouler mes yeux vers le ciel et me concentre sur ma survie. Surtout avec le flou qui accompagne chaque mouvement périphérique de ma vision, j’ai besoin de ma concentration à son maximum. J’avais cru que les vertiges que j’avais eu à plusieurs reprises sur le trajet n’était que la résultante de ma photosensibilité à la lumière. Après tout, je suis resté un certain temps sans contact directe avec le soleil. On ne peut pas dire que j’ai eu, ces derniers temps, l'occasion de batifoler au milieu des fleurs et de poser mon panier à pique nique dans le jardin de notre château de la connaissance. Ou l'envie.



Quel scélérat quand j’y pense. Bill était dans ce repaire d’illégalité, depuis combien de temps au juste ? Cela ne m’étonne pas de lui, sûrement en train de fomenter un plan abjecte. Ma vision s’est coloré de rouge quand l’arme improvisé de mon assaillait à toucher mon bras. Concentration ! Sur le vilain bâton d’acier et pas sur la carotte gâtée ! Heureusement que j’ai réussi à me baisser, sinon mon torse serait littéralement broyé, comme mon bras qui retombe mollement à mes côtés.



C’est extrêmement douloureux. Je dois le reconnaître. Pendant un instant je me retrouve dans l’espace, je revois le triangle me tendre la main alors que les étoiles brillent avec douceurs autour de nous. Oh… oui je perds connaissance. En effet, je divague. Je réussi à rouler au sol pour éviter un autre coup alors qu’un de mes agresseurs hurle sur celui à la matraque improvisée « PAS SUR LE TORSE IMBECILE ! Tu casse la marchandise ! »



Quand je vomis mes œufs brouillé au sol -attendez, je n'ai pas manger d'oeufs brouillés ce matin alors...- je sens la présence de mon ennemi dans mon dos. Je lance un regard à Bill et lui fait glisser mon journal d’un regard que je n’espère pas trop quémandeur. J’aimerais que mes recherches restent intacts, c’est tout ce que j’ai fais dans ma vie. Et peut-être qu’il les continu, mais ça c’est de la gourmandise.
Bill Cipher
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Particularités & Pouvoirs : Ses yeux d'un jaune puissant, fendus de pupilles étroites et longues. Lorsqu'il manifeste sa colère lesdites pupilles virent au blanc carnelé de rouge. Bill porte souvent haut-de-forme, nœud papillon et parfois une cane, attaché à son apparence de gentleman. /// Lévitation, télékinésie, pyrokinésie, capable d'infiltrer les rêves, de manipuler de la matière et le temps, de modifier son apparence, il peut également avoir une influence sur l'esprit de ceux avec qui il contracte.
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# Mar 12 Déc - 22:09
Les coups portés sont grossiers et c'est bien dommage, Sixer parvient approximativement à les esquiver malgré son allure claudicante. Le démon-rêve bat des cils bien peu empressés, presque contemplatifs.
Tiens? Ford ne porte plus les frusques nauséabondes dans lesquelles il s'est pourtant échoué toute la semaine. Un rendez-vous important?
Bill balaye le mot, quelconque et quel qu'il soit, qui allait inopinément jaillir de la bouche de son acolyte, ne voulant pas être dérangé pendant qu'il observe la course de haies à laquelle son imprudent de partenaire se trouve contraint. Il apprécie de le voir se tortiller dans tous les sens puisqu'il ne peut pas le malmener, pas aussi ouvertement du moins, dans le quotidien de leur accord bien rangé. Cela ferait désordre car le scientifique est une bêbête aussi sensible que bornée, mieux vaut attendre qu'il finisse de se lier pour lui au GMC (qui, étrangement, n'est pas friand de ce avec quoi le démon peut le nourrir).
L'Axolotl (maudit soit-il) sait à quel point il aime voir Fordsy en baver, même pas besoin d'aigreur c'est seulement divertissant, vivant, réel. Faute de savoir comment trouver ça autrement il apprécie ces réactions, les siennes plus que la moyenne, dans ces moments si vrais et intenses - il aimerait encore plus les provoquer lui-même.
N'est-ce pas? Le triangle humanoïde ricane en dent de scie, alternance d'aigus et de graves.
Ford arrête tout à coup de se démener comme un beau diable, il s'est finalement pris un coup bien senti. Bill voit distinctement sa tête tourner, son regard partir à la dérive, une dysfonction contagieuse car là où il devrait continuer à ressentir de l'hilarité il sent autre chose. Sa fréquence cardiaque qui s'accélère en faisant monter le sang à ses tempes, marque de la colère qu'il n'avait pas anticipée mais qu'il décide d'accepter par-dessus l'épaule. N'est-ce pas ? Son torse est un peu erratique s'il n'accueille qu'une émotion aussi permissive que l'est la colère. Il y a une inconnue dans l'équation.
Il ricane et c'est guttural cette fois, ses iris sont écarlates.
Il ne va pas laisser le clou du spectacle - ou son joujou utile - à quiconque.
C'est terminé, on tombe les rideaux, on rempile.
Bill claque bruyamment dans ses mains et puis s'exclame à tue-tête, guilleret. Tes jambes flageolent Stanford, aurais-tu encore oublié tes besoins physiologiques primaires? Raille t-il d'une voix roucoulante, tendre selon une acception détraquée, en interrompant outrancièrement le passage à tabac dont il s'approche d'ailleurs à grandes enjambées. Il ne regarde que Ford. Sa réputation dans la clandestinité du milieu magique le précède et il surfe dessus, pourtant le plus buriné des assaillants meugle un cris sourd à son encontre que Bill accueille en faisant mine de se déboucher une oreille, les paupières tombantes et la mine exaspérée. Gentiment réprobateur.
On ne vous a jamais appris à prendre un ticket et à faire la queue? Je parle à mon partenaire, alors on patiente et on fait ça sagement, gentlemen. Il aperçoit son nouvel homme de main se statufier dans sa vision périphérique et se l'imagine bien glapir, ce qui le fait marrer sans modération. Le démon-rêve s'étire gracieusement, tournoie de l'index, noue ses doigts arachnéens sur sa nuque et sifflote - un champ de force s'abat de sorte à former une frontière qui suit le tracé de son geste précédent,  entre le scientifique et ses assaillants. Voilà qui lui donnera le temps de récupérer son paquetage.
Stanford n'a plus l'air bien conscient du monde environnant, le triangle humanoïde se penche sur lui - mains appuyées sur ses genoux, posture d'écoute exagérée - lorsque ce dernier lui confie - cela ressemble à une dernière volonté, impayable - son nouveau recueil de découvertes.
Une décharge d'émotions contraires le démange quelque peu. Il n'apprécie pas de voir Ford abdiquer sa vie si facilement. Où est donc passée son opiniâtreté horripilante mais non moins séduisante? N'a t-il plus rien à quoi tenir si ce n'est à ce journal? Cette réflexion le courrouce encore plus. Allô, Pinetree et Shooting Star te demandent à l'accueil? Lâche t-il avec plus de véhémence que de bienveillance - si seulement il en avait en lui, le monde pourrait se payer des vacances. Et, pourtant, il y a quelque chose de rassérénant dans le fait d'être celui à qui il confie ledit journal (même si cela reste inadmissible qu'il le fasse si facilement), quelque chose qui relève du comique d'ironie d'ailleurs puisqu'il a cramé les précédents et qu'il recommencera sans doute. Pendant qu'il dévisage son humain réduit à l'état larvesque, les colosses cognent à poings fermés contre le bouclier psychique qui tient au prix d'un ou deux vaisseaux sanguins explosés au coin de l'œil de votre serviteur.
Tu plaisantes? Il y a une trouzaine de choses que tu ne voudrais pas que j'apprenne là-dedans - je t'ai vu croquer mon meilleur profil, tu sais? Je préfère te les arracher sous la torture plutôt que de me spoiler. Récupère donc ton machin, l'Auteur. Chantonne t-il sur un fond rêche. Sans grande précaution il soulève Ford, le ballotte télékinésiquement à l'effleurement du sol et le ramène à lui - là il glisse un bras sous son épaule et le stabilise contre lui. Avant de lui refourguer abruptement son ouvrage, qu'il avait ramassé, en le lui écrasant contre le torse histoire de le faire percuter. C'est le moment où tu me dis que tu connais leur faiblesse, héros? Susurre t-il au creux de l'oreille de son partenaire. Sans être particulièrement jouasse.

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# Mar 12 Déc - 22:10
A une époque j’ai cru qu’il serait mon salut, la nouvelle chance de mes opportunités manquées – mieux que mes opportunités manquées. Qu’il remplacerait sans peine mes ambitions piétinés et occuperait la place du confident que j’avais perdu longtemps auparavant, plus puissant, plus … parfait. Oh évidemment, Bill et moi ne partagions pas un rapport fraternel, c’était bien pire que cela. Derrière l’idolâtrie, je lui vouais des sentiments encore plus dangereux que mon fanatisme. Vœux loin d’être pieux que je lui adressais comme on envoie des prières, sans aucune chance qu’elles soient retournées. Les gens comme moi fantasmaient sur les groupes qui cartonnaient : Queen, Bowie ou même le tout nouveau groupe Depeche Mode, mais pour ma part j’étais loin de ce genre de considération en 33 tours. J’avais trouver mon émulation dans une autre forme de merveille géométrique.



Quelle erreur. Quelle erreur de chercher son salut dans un être aussi retors. Et pourtant, je suis obligé de l’accueillir, sa voix lointaine me parvient trop clairement malgré l’évidence d’un traumatisme crânien qui a du laisser des traces. Son visage se détache de l’environnement, comme si le reste du décor était hors du champs de netteté mais pas lui. Je cherche le terme exacte mais il m’échappe. Ce qui ne m’échappe pas c’est ce regard, à la fois salvateur et trahissant ses véritables intentions. Un œil aux reflets d’or attirant la convoitise et l’autre voyant ses dorures se déchirer de rouge.



Pourquoi évoquer les enfants ? Cela donne un petit élan à mon esprit qui essaye de se remettre sur les rails. Si c’est pour me laisser mourir avec des regrets, cela atteindrait un niveau de vilenie encore jamais atteint. Enfin peut-être pas jamais atteint, mais je m’attendais à mieux. Je tourne mon regard vers lui et je vois derrière lui la lueur magique qui l’entoure. Je rationalise. Ce n’est pas une auréole ou un bout de ciel arraché à la réalité mais un bouclier érigé par le démon. Peu importe pourquoi il parle de ma famille, il est parfaitement vrai que je ne peux pas les laisser ainsi sans comprendre ce qui se passe ici. Je tente de me redresser sans grand succès.



Je ne retiens pas mon hurlement quand Bill s’occupe de me relever par lui même et je me contorsionne pour évite tout mouvement non nécessaire sur mon bras. Est-il encore là d’ailleurs ? Je me penche et le remarque, je peux donc exclure la douleur fantôme.



Le démon fait preuve d’une étrange précaution à mon égard, refusant même le fruit de mes recherches sans les détruire pour une humiliation gratuite et … j’apprécie cela. Je sais que j’étais grandement fautif de ce qui s’est passé avec Stanley la dernière fois que je lui ai donné le travail de toute ma vie, mais mon esprit ne peux s’empêcher de faire la comparaison. Il est difficile de le dompter alors que j’entends dans ma tête un bruit sourd cogner les parois de mon esprit. Oh… attendez. Ca cogne vraiment ? Visiblement mes adversaires n’apprécie pas le bouclier qui les empêche de faire leur besogne et-



Ah ! Mon journal ! Bill le pousse contre mon torse, mais cette fois sans risque pour moi de finir 30 ans loin d’un milieu hospitalier, et je ne peux pas l’attraper avec mon bras invalide. Alors je penche ma tête et le cale entre mon menton et mon plexus solaire, précieusement. Sans vraiment savoir comment, avec un coup de semelle et de dent j’arrive à le faire glisser dans ma veste et souffle de soulagement. Je serais presque reconnaissant au démon. Quelle hérésie.



Sa question me laisse pantois. Son murmure me fait frisonner. « Les pommes de pins »



Non Stanford, tu te trompe de page. Reprend toi mon vieux.



« Je veux dire, le feu, les éclairs ou la lumière. Un des trois ou les trois en même temps. Ce n’est que purement théorique pour tout dire... » Quand je le vois d’aussi près, je remarque les cernes sous ses yeux sanglants et ses joues qui se creusent. Ses lèvres ont elles été toujours si crevassées ?



Nous allons peut-être mourir ici. Enfin, les statistiques sont en ma grande défaveur, ma muse – mon ancienne muse – a bien plus de chance de s’en sortir.



« Bill je... » Je ne l’ai jamais remercié. Stanley. Jamais sans une contrainte. Sans qu'il soit trop tard. « ... je te remer- »



Mais Bill n’est pas Stanley enfin ! Il n’est pas un allié, il n’est pas un ancien ami ! Je retiens mes mots et serre les dents. « je dois avoir des bombes incendiaires à ma ceinture. »



Son visage est si net dans le contre jour.



Un Bokeh. Ah oui, c’est ce mot que je cherchais.
Bill Cipher
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# Mar 12 Déc - 22:12
Les pommes de pin. Bien sûûr. Cipher, malgré le danger qui ébrèche de mieux en mieux leur planche de salut (et maintenant avec un gourdin), prend le temps de battre des paupières à plusieurs reprises, histoire de bien marquer son scepticisme. Le démon voudrait expulser un rire qui ne daigne pas se décrocher de sa gorge, étrangement sèche. Il constate avoir sous-estimé l'état de délabrement de son partenaire de recherches - et il se surprend même à réévaluer à la hausse la persévérance tenace de Sixer lorsqu'il le voit se tortiller, malgré sa conscience savonneuse, pour protéger son ouvrage. Bill n'a jamais vu aussi buté en un trilliard d'années d'existence, généralement quand on est exsangue, qu'on a le crâne traumatisé et le bras réduit en lambeaux, on ne pense plus à protéger sa postérité. Vraiment impayable celui-là. Peut-être bien que ces recherches revêtent à ses yeux une importance que le démon avait clairement mésestimée, par désintérêt, vous savez celui qui vient du fait qu'on a pas de liant très empathique. Ce qui est plutôt un avantage pour la domination globale. Il savait que Ford défendrait ses travaux au prix de sa vie mais de là à le voir le faire alors que son esprit n'est même pas en face des trous... De là à le voir lui confier, à LUI, son journal (c'est dire à quel point le bonhomme en est à un haut niveau d'incohérence).
Sans rien en dire ou en penser, il l'a aidé à rengainer son maudit journal - juste un petit coup de main.
Et il faut que Fordsy complique encore le tout ; Cipher s'arrête net lorsqu'il devine, facilement, le remerciement que le scientifique a manqué de lui adresser. Voilà qui est un chouia surprenant mais parfaitement délicieux, si ce n'est émulant. N'est-ce pas ? Aller quoi, on peut se payer une bonne poilade là ! Ford est de nouveau énamouré comme un lycéen.
Le rouge sanguin de ses yeux se calme au profit du retour d'un doré luisant et égayé, curieux et dont la possessivité est accentuée par le fait que Sixer le regarde, à travers les limbes, comme un phare. C'est toujours appréciable d'être révéré, il n'a jamais craché sur un ou deux autels (surtout qu'ils lui conféraient un meilleur ancrage dans le monde matériel). On retombe dans des vieux patterns Sixer? Le démon pourrait se moquer mais c'est, au fond, un sentiment avec plus d'aspérités qui le touche.
Alors peut-être que ce n'est pas trop tard, répète une pensée impie qui  revient le parasiter, elle ne ressemblait qu'à une suggestion au début et la voilà qui devient beuglante comme un besoin. Cipher parvient enfin à ricaner. Pourquoi compliquer les choses quand tout lui tombe tout cuit dans la bouche, hein?
Et pourtant il n'aime pas voir le scientifique perdre tout son mordant, pas comme ça, pas à cause d'un stupide traumatisme crânien. C'est peut-être bien le point de bascule. Peut-être qu'il sent un peu trop le corps de Ford perdre tout tonus musculaire, son souffle s'atténuer, peut-être qu'une balbutiante peur de perdre ricoche en lui.
Le démon-rêve tend une main impérative en direction des assaillants dont le tintamarre est tout à coup un chouia inexcusable et, derrière l'égide dangereusement effilée par les coups, les colosses sont emportés dans un ouragan psychique, culbutent dans un copieux volplané. Accroche-toi Fordsy, sinon je te le ferai regretter. Murmure t-il doucereusement à l'oreille de l'homme échoué contre lui et dont il n'arrive pas à railler la faiblesse, pour l'instant. Au prolongement de ses mains une impulsion télékinésique manifestée par un halo au bleu luminescent élève progressivement Ford. Une fois l'homme chargé dans les airs, Bill plonge un bras sous ses cuisses et le porte comme s'il était sa mariée. Ah-ah, ça c'est drôle.
L'un des assaillants se redresse, totalement échevelé, et fonce comme un dératé pour se fracasser de tout son poids contre la barrière qui finit par céder dans un bruit de fracas et une nuée de triangles holographiques. Le démon grince un râle strident, la vision tout à coup brouillée par un afflux sanguin non-désiré et glisse le temps d'un pas de recul. Cipher secoue le visage comme le beau diable qu'il est et resserre sa prise sur Ford. C'est une belle journée pour un feu de joie, tu ne trouves pas? Minaude t-il en dénudant ses dents pointues dans un sourire qui l'est tout autant. Une colonne de flammes bleues s'élève hors du sol qui se fissure, jaillit entre les deux colosses qui se tapissent soudain l'un contre l'autre, comme deux chérubins qui rechercheraient les jupons de leur mère.

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# Mar 12 Déc - 22:22
Les tremblements des doigts de Bill percute mon corps en suspension et me ramène sur terre comme une ancre me traînant au fond de la mer. Je parviens à soulever mon menton lourd vers le démon pour confirmer ce mouvement de faiblesse. Par les grands esprits, depuis quand est-il si près et depuis quand mes jambes ne touchent elles plus le sol ? J’ignore si mon corps est encore en état de "piquer un fard", j’espère que non et que mon cerveau s’occupe à maintenir des fonctions autrement plus vitals. L’avantage est que d’ici il n’est pas dur de voir son visage effacé de ses attraits, les couleurs ayant coulé sur sa peau en laissant derrières elles une peau blême et inégale. Ses yeux sont nervés de rouges, éclatés de nouveau par des failles sanguines.



Et pourtant le voir si assuré, dissimulant sa souffrance évidente derrière une attitude charmeuse me trouble. Je ne saurais dire si c’est cette vision ou mes nausées qui remuent le plus mon cœur en pleine ouragan. Je sais en tout cas que jamais je ne perdrais ainsi le contrôle de mes émotions en tant normal. Le savoir ne veut pas forcément dire savoir résoudre le problème.



J’ai toujours été l’adulte dans la famille. Celui qui arguait qu’il fallait « grandir », « évoluer », qu’on ne pouvait pas tout sacrifier pour « des rêves d’enfants. » Alors, dès que j’en ai eu l’occasion, j’ai tout sacrifié pour mes rêves d’enfants. Je suis parti à Gravity Falls et j’ai découvert ce qu’était la liberté. La vrai liberté. Une fois toute ma bourse consommée, les dettes étaient parfois des rappels à la réalité froide et bancaire de nos existences, mais je rangeais ces préoccupations dans un coin de mon esprit. J’ai passé un marché avec le diable pour continuer à jamais le rêve et avoir mon nom inscrit dans les étoiles. Mais cela n’a pas suffisamment durée et je me suis retrouvé entre plusieurs mondes, basculant et basculant dans des centaines de dimensions sans m’arrêter une seconde.



Je crois qu’au fond j’ai toujours voulu rester jeune mais vivre dans un monde imaginaire ne m’attirait pas. J’étais coincé entre désirs d’enfant et ambitions d’adulte. Et à presque 60 ans, je me rend compte que je veux toujours goûter ce que je n’ai jamais eu. Vivre une nouvelle aventure. Embrasser des variables inconnues.



Je lève ma main maintenant libre vers le démon et passa mes 5 doigts sur son visage humide alors que mon pouce glisse dans son cou. J’ai tellement raté d'expérience. Je sais que je ne suis pas le seul, mais… j’aurais voulu connaître autre chose que la solitude. Je divague mais…



Je me redresse en gémissant de douleur, et m’avance près du visage du démon. Le temps en suspension. Cependant, un bruit léger attire mon attention et je tourne la tête. Je plonge mes pupilles bleus dans le regard encore plus clair d’un gaillard à moins de trois mètres et je bondis, hurlant de douleur dans l’agitation.



« PAR TOUS LES SAINTS ! Bill, qui est cet individu ?! »
Bill Cipher
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# Sam 18 Mai - 23:54
Son feu et la fissure qui prétendait ouvrir le sol n'étaient rien de plus qu'un trompe l'œil qui, d'ailleurs, s'efface dès lors que Gargantua et Goliath prennent leurs jambes à leur cou hypertrophié. Si de la lumière crue s'en dégageait bel et bien (simple diffraction), son attaque n'aurait pas carbonisé qui que ce soit. Il s'agissait d'un coup de bluff.
Bill rit à gorge déployée autant par sincère hilarité que pour couvrir le fait, embarrassant, que ses jambes tanguent dans une gigue non-contrôlée - il emporte d'ailleurs Stanford, dont le poids commence à peser, dans cette danse erratique. Il les sent âprement, les limites de son corps organique faiblard et nécessiteux en attentions.
Les sons cognent contre ses tempes, une sueur glacée serpente le long de sa colonne. Et la main de Sixer contre sa glotte diffuse comme une décharge électrique. S'il ne le portait pas en s'appuyant sur sa magie, il ne pourrait plus soutenir la charge. C'est rageant de se sentir aussi stupidement diminué. La douleur est exaltante quand elle est vive et brutale, pas lorsqu'elle est latente et qu'elle embourbe.
Attendez, quoi ? Bill réalise après une légère latence que le visage de Ford, mi clos et dont l'expression se veut abandonnée, se dirige difficilement mais sûrement vers ses propres lèvres. Une fois la surprise mise de côté, le triangle humanoïde se frotte métaphoriquement les mains ; le scientifique n'a jamais à ce point cédé à ses passions, même lorsqu'il était jeune et fanatisé (pourtant il lui a érigé un culte et lui a voué des dizaines d'artéfacts). Stanford n'a jamais passé cette limite, que Bill aurait sans mal accepté de briser - à l'époque par jeu curieux - si l'occasion s'était présentée. Si l'homme de science versait dans l'adoration dévote il ne s'autorisait pas ce qu'il devait considérer comme offensant à l'égard d'une figure érigée en dieu multiversel. Cipher regrette presque d'avoir embrassé ce jeu, qui le faisait marrer sur le moment, d'avoir prétendu ne pas remarquer ses envies passionnelles histoire de le faire bouillonner dans ses hormones. Il n'aurait peut-être pas du prendre le parti du surplomb, peut-être qu'avec quelques petites affections en plus... Tout aurait pu être différent.
Bien sûr, après la découverte du pot aux roses Stanford était bien trop revanchard et auto-investi d'une mission pour infléchir sa croisade avec un zeste de romantisme noir (cela aurait ajouté du sel sur son cœur brisé).
Mais maintenant c'est le bon moment. Sixer l'a visiblement humanisé et peut sauter à pieds joints. Peut-être que la commotion cérébrale n'y est pas pour rien.
Bill, les yeux luisants, avance également ses lèvres jusqu'au souffle de Ford. C'est un nouveau marché qu'il brûle d'essayer.
Mais Sixer s'arrête en si bon chemin !
Quelle n'est pas sa déception, étrangement c'est de l'ampleur d'une douche froide, lorsque sa marionnette se pointe inopinément. D'instinct mauvais, le démon braque un index vers le brun charbonneux qui est venu déranger - prêt à oblitérer.
Il se souvient in-extremis qu'il porte le plus fâcheux des témoins et, plus dérangeant encore, que ses pouvoirs ont été trop poussés. Ses yeux roulent ostensiblement, puis Bill tire la tronche. S'il veut charmer (encore davantage) Ford et ajouter du complexe sur la complexité de leur relation, faire l'expérience de ces émotions bouillantes jusqu'à s'en lasser, il sait exactement ce qu'il ne doit pas faire : céder à son envie autoritaire de l'embrasser goulument. Il pourrait le contraindre mais Cipher commence à admettre que c'est un peu moins marrant (enfin ça dépend, le sadisme propose de belles choses mais il a déjà eu l'occasion d'essayer ça avec le scientifique - contrairement à l'affectif). Il soupire donc. Tututut. Ne remue pas comme une truite sortie de l'eau, Fordsy. Tu vas te faire mal. C'est vrai que ce serait fâcheux. Il minaude en asticotant le nez rond du scientifique à la pointe de son pouce. Voici Frédéric, une relation de travail. Frédéric, voici Stanford Pines mon partenaire. Les présentations sont faites en jouant sur l'ambiguïté du terme et sans autoriser le principal concerné à quitter ses bras, pour autant Bill se retient de pousser le bouchon plus loin. Nous discutions un peu plus tôt et il a du avoir l'heureuse idée de me suivre. Son sourire se fige de manière menaçante mais, contre toute attente, le susnommé Frédéric (ce n'est sûrement pas son nom) a le courage (ou la bêtise) de passer outre et d'ouvrir son clapet. Vous devriez... L'amener à l'hosto.
Heureusement pour le génie gominé, Cipher est un être dont la versatilité peut réserver de belles surprises. L'idée se tient. Tu viens de gagner une promotion. Il mime pourtant un coup de revolver avec ses doigts. Sois mignon et appelle-nous une ambulance, mon grand.

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# Sam 18 Mai - 23:54
Je ne suis pas en joie, c’est le moins que l’on puisse dire. Le seul avantage à ma situation c’est que j’ai enfin la tranquillité d’esprit pour écrire dans mon journal et sur une table de surcroît. Ce qui rend les choses infiniment plus simples vu que ma main directrice se trouve sous plâtre, comme le reste de mon bras.  Le décor immaculé de cet endroit n’est pas celui qui me met le plus à l’aise, j’ai rarement été dans un complexe hospitalier aussi imposant. Les seules fois où c’est arrivée c’était concernant ma polydactylie postaxiale, que je préfère appeler ma singularité anormale, quand j’étais très jeune garçon. Les soins coûtent chers et ni mes parents à leur époque ni moi dans mes années de maturité n’avons juger bons d’y avoir recours plus que de raison. J’ai parfois eu à me déplacer dans des petites cliniques, quand je ne savais pas encore faire mes sutures par moi-même, mais ce n’est vraiment pas la même ambiance.

Et me voilà aujourd’hui dans une chambre d’hôpital, à écrire frénétiquement sur le papier alors que j’attends de passer des examens supplémentaires. Oh j’ai bien essayé de réclamer la décharge pour pouvoir éviter ces inepties inutiles mais Bill a prit soin de poster son Frédrique ou je ne sais qui devant ma porte ! Et je connais ce démon, il ne lâchera rien. Et je ne peux pas m’enlever de l’esprit son visage trop proche du mien. Suite à mon initiative. Alors j’écris ce qu’il s’est passé aujourd’hui.

Bill se rend dans les territoires les plus magiques et illégaux que cache cette ville. Je dois rester méfiant. Sa capacité à influencer sur les esprits a traversé cette dimension et il en a fait l’expérience sur son nouveau pantin. J’ai peu de peine pour lui, c’est un être sans foi ni loi qui a accepté de bon cœur le marché de Cipher.

Cependant une question se pose encore au vu de ces nouveaux éléments : pourquoi Bill a refusé ma poignet de main si elle pouvait lui permettre de me contrôler ? Peut-être me contrôle t’il déjà ?


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Je tourne les pages et regarde mes anciens croquis, certains du nouveau corps du démon, fait de chair et d’os mais aussi de défaut si caractéristique de notre espèce. Et je ne peux m’empêcher d’y voir un nouveau mystère, un nouveau désir. Tu déraisonne Ford. Tu es même complètement tapé.  

Je dois sortir d’ici. Prendre mes recherche, le GMC et m’éloigner de Bill, le temps de trouver une solution. Je dois absolument partir. Je commence à m’acharner sur le bouton d’appel. Dès que la porte est ouverte, je renverse le personnel (et m’excuserait par lettre plus tard) et me sauve dans l’allée. Pas mon plan le plus brillant mais pour ma défense, je suis sous haute dose de morphine.
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# Sam 18 Mai - 23:55
Freddy est un bon lascar, hardi lorsqu'il veut satisfaire et pas rusé pour un sou. Il a l'étoffe de la parfaite chair à canon, celle à envoyer de droite à gauche pour boucher un trou quelconque dans le personnel. Cipher est plutôt satisfait de son acquisition - enfin cela reste très égotique, il se félicite plus que ce qu'il félicite Freddo. Et pourtant. Une fois que le démon s'est bien gargarisé la saveur reste, désagréablement, insipide. Il l'envoie faire le piquet devant la chambrée de Fordsy après avoir tapoté son épaule carrée. Il voit son regard s'illuminer. Gentil toutou.
Trop facile, vraiment.
Il a pu vérifier ses pouvoirs et même les accroitre par le proxy de cette nouvelle influence mais quelque chose n'est pas satisfaisant. Le triangle humanoïde repense à l'une de ses petites discussions avec Sixer et les paniers percés lui reviennent en tête.
Bill a l'impression de moins bien tolérer la frustration maintenant qu'il possède son propre corps aussi matériel que sinistrement humain - il ne se souvient pas d'avoir ressenti du manque avant, ou alors si, mais il ne peinait pas à l'occuper encore et encore avec du fun en intraveineuse, l'instabilité de sa dimension dansait dans son corps en deux dimensions. Tout semble un peu plus lourdingue maintenant.
Le démon-rêve darde une œillade évasivement courroucée sur son gobelet de café viennois (qui lui aurait coûté un bras s'il n'avait pas fait les poches de Fred), il se fait la remarque en observant son reflet dans le distributeur que l'humanité est trop attachée au matériel pour ne pas être alourdie dans ses réflexions et dans ses affects. Heureusement pour lui, il est au-delà de ça, il compte bien retourner le problème et en tirer le meilleur parti. Il lui semble que les petits humains parviennent à ressentir des émotions follement puissantes (aussi étriquées et locales soient-elles) et il compte bien goûter les produits locaux avant de retrouver sa condition d'être pleinement supérieur. Il compte déguster Ford en premier lieu. Ce vieillard le frustre et, quelque part, c'est stimulant en l'attente de plus grand - le GMC ne devrait pas trop tarder à lui fournir l'énergie dont il a besoin pour ébrécher le continuum de poche dans lequel ils sont retenus.
En attendant le baiser qui ne s'est pas produit le frustre et, honnêtement, il peut vivre en l'admettant. Il admet même que devoir attendre, comme un démon en cage, les résultats de Sixer motive et son humeur noire et toutes les critiques qu'il adresse à la faillibilité humaine. Ce qu'il n'admet pas, par contre et parce que cela ne fait pas partie du registre qu'il peut observer, c'est qu'il s'interroge jusqu'à presque s'inquiéter.
Lorsqu'il entend une bousculade à l'autre bout du couloir 4D, ses yeux roulent vers le plafond avec un zeste de tendresse surplombante. C'était évident.
Comme c'est évident qu'il ne laissera pas fuir l'objet de sa convoitise.
Sans empressement ses doigts gantés commandent un chocolat chaud outrancièrement sucré (si Fredfred fait bien son travail - et il a intérêt à bien le faire - Sixer risque d'être retardé quelques secondes avant de débouler ici-même, sous bonne escorte). Le démon se saisit du second gobelet en sifflotant.
Bill donne une pichenette télépathique à Freddy (qui avait eu la faiblesse de piquer un roupillon et qui bondit sur ses pieds comme un pantin sur ressorts) et action-réaction, le golgoth s'élance comme un dératé à la poursuite de Fordsy qu'il parvient - non sans mal - à réceptionner peu avant l'angle où Bill les attendait et où il les accueille, adossé contre le mur beige et jambes gracieusement croisées. Merci mon grand, tu peux nous laisser. Le bon chien est satisfait d'avoir eu sa petite félicitation et il se carapate. Bill tournoie alors autour du scientifique - dont il constate la semi nudité, sa tenue de patient ayant le dos au bas mot échancré - et lui tend gentiment le chocolat. Après une course pareille je me suis dit que tu aurais besoin de sucre. Ses yeux luisent d'un semi reproche contrasté par une douceur se voulant suave et amusée. Le fait que la peau de Ford soit exposée à l'air libre, alors pourtant qu'il ne s'agit que de matière organique, ne quitte pas le fil de sa pensée. Bill dénoue sa redingote et la passe d'autorité sur les épaules du scientifique qu'il observe ensuite de pied en cap. Tu as déjà meilleure allure, si on omet ton teint cireux. Tu crois vraiment que tu serais allé loin, comme ça? Il frictionne langoureusement ses épaules en le surplombant non sans rétrécir la distance qui les sépare. Inutile de me fuir, partenaire.

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# Hier à 0:02
Cipher ne s’entoure pas très bien quand il s’agit de recruter des larbins, voués à faire ses sales besognes. J’ai déjà eu l’occasion de le remarquer lors de la Bizzarpocalypse. 8 ball n’était pas un démon très futé et la plupart avait l’air du même acabit. Alors quand je passe à côté de ce nouveau sous-fifre sans difficulté, profitant de sa sieste improvisée, je ne suis pas plus étonné. Cela confirme une de mes hypothèses ; même en ayant le choix et n’étant pas restreint à un territoire donné, Bill n’a aucun talents pour détecter le potentiel. Moi étant une exception.

Mes pieds nus sur le sol en lino se mettent en mouvement sans tarder dès que j’en ai l’occasion et je me hâte. Le démon remarquera très rapidement ma fuite et il est bien plus puissant que moi en ce moment. J’ai arraché ma perfusion mais j’ai encore un cathéter qui flotte derrière moi, relié à mon bras,  et je ne me suis pas encore débarrassé de tous les appareils de mesures dont on m’a affublé. Cela devra pourtant attendre. J’entends derrière moi les pas lourds de Federico (toujours pas ça, mais impossible de me remémorer les présentations) et j’accélère. Le monde court un grave danger. Jamais, Jamais je n’aurais dû accepter de collaborer avec ce démon. Je me rassure tout de même d’une chose, sans cela, je n’aurais jamais découvert le GMC et alors, personne ne serait en mesure de l’extraire de la poigne de Bill.

Son homme de main cherche à me ceinturer mais je prend appuie d’un coup de pied contre le mur et bondit hors de sa porté avant de lui lancer un brancard. Cependant, j’ai grandement surestimé mes capacités  et un vertige me ramène rapidement contre le mur alors que je tourne sur moi-même pour relancer ma trajectoire. Trop tard, je suis piégé, comme un lapin se débattant dans son panier. Je sens ses bras puissants encercler mon torse avec la puissance d’un ours et je vois surtout le regard d’or et de poison de mon démon personnel.

Il est en parfait contrôle et n’a eu qu’a attendre pour que son piège se resserre sur moi. Bill est très fort, très très fort. Et ce malgré la perte d’une partie conséquente de ses pouvoirs. Je fronce les sourcils, le souffle court alors que je le vois s’approcher de moi avec sa tasse aux odeurs chocolatés. Il est trop dangereux. Pour moi. Pour ce monde. J’ai peur de devenir à nouveau son arme pour accomplir ses noirs dessins et je me retrouve comme avant, perdu entre quatre lignes d’encres, à seulement pouvoir écrire mes spéculations pour ne pas qu’elles me rendent folles.

J’hésite à balayer sa boisson mais il y a du monde autour de nous et je ne voudrais pas risquer l’internement contraint. Je pense déjà être sur la celette. Alors je serre les dents. Sa veste sur mes épaules c’est l’affront de trop. Dans un faux geste romantique, le démon m’humilie une nouvelle fois et pourtant, je ne peux m’empêcher d’analyser la chaleur qui se dégage du tissus et d’humer son odeur de fleurs.

Je marmonne «  Ne fais pas passer ton piège pour de la précaution, nous savons tous les deux que ce n’est pas le cas.  » Des médecins arrivent au loin alors j’attrape le gobelet en carton comme si de rien était. Je frisonne alors que ses mains (si douces et fines) passent sur mes épaules. Je ne peux pas risquer une esclandre, surtout pas avec autant de civils autour de moi. J’ignore quoi faire. Si seulement j’avais quelqu’un à qui demander conseil. Même à Stanley…

«  Je veux reprendre mes recherches pour moi et moi seul Bill. Je veux arrêter notre collaboration. Il n’est pas licite que tu es fais un autre marché en parallèle avec ce gaillard dénué de facultés intellectuelles moyennes ! Ce n’était pas notre accord !  »
Bill Cipher
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# Hier à 0:02
Je veux reprendre mes recherches pour moi et moi seul Bill.
Ah-ah. Hors de question.
Le démon ne s'attendait pas à cette réaction de la part de Ford - qu'il couve pourtant d'attentions, quel vieillard ingrat. Sous son sourire feutré la réponse est nette et catégorique, peut-être un peu trop, elle doit être trahie par son regard qui s'obscurcit le temps d'un coup de cils outragé.
De la colère grimpe comme du lierre venimeux, Bill ne tolère pas cet abandon (et s'arrête un instant sur ce drôle de choix de mot qui le recourrouce). Alors qu'il se plie à des efforts contre-nature (afin de servir une fin tout à fait conforme à sa nature, certes) comment peut-il essuyer un tel rejet? Tous les ingrédients sont pourtant réunis alors Ford devrait craquer sous ses charmes - il l'a vu s'empourprer lorsqu'il le portait tel sa dulcinée et sait parfaitement que la chimie joue en sa faveur - son cortex orbifrontal l'associe indubitablement au désir et Bill est persuadé que l'ocytocine, hormone de la dépendance, est de nouveau présente dans leur complexe équation relationnelle. Alors qu'est-ce qui ne fonctionne plus?
S'il balaye un sourire charmant vers le personnel soignant afin de l'enjoindre à aller voir ailleurs, dès lors que la distraction visuelle est hors-champ sa main démoniaque enserre vivement la blouse du patient et s'apprête à le plaquer contre le mur.
Mais il comprend avant de s'abaisser à avouer son désarroi (quel désarroi y a-t-il dans le fait d'asseoir sa domination?). C'est la faute de Freddy.
Ford serait-il un gros jaloux insécurisé? Voilà bien une hypothèse qui anime quelque chose de vigoureux chez le démon opportuniste.
Il relâche subitement Ford et s'en détache, prétendument frappé de désintérêt. Je te rappelle que nous n'avons conclu aucun contrat formel, Stanford Pines. Bill secoue une main lascive comme on congédierait une sottise. Il décide de souffler le froid en premier mais de laisser flotter l'ambiguité. Je l'ai refusé. Pourquoi selon toi, vieillard? Pourquoi est-ce que je m'acoquine avec le tout-venant alors que j'ai refusé ta poignée de main? Il ne revient même pas sur sa folle envie d'émancipation, suffisamment égotique pour être persuadé que le nœud du problème ne se joue même pas là. Il se doute que l'affectif émoussé du scientifique doit danser une lambada houleuse - Ford avait jadis peur de perdre ce quelque chose qui le rendait particulier, singulier, à ses yeux et Bill a bien envie de croire que cette peur vicieuse ne l'a finalement jamais quitté. Tu n'es pourtant pas un idiot. Lâche t-il de manière soudain plus douce, murmurée. Il efface la distance qu'il avait lui-même instaurée et vient cueillir le visage exténué du scientifique comme s'il s'agissait de fleurs précieuses. Je ne contrôle pas l'esprit de Fred-Fred, aucun intérêt. J'ai bidouillé son contrat de travail sur un coin de table, avec son accord - si ça peut rassurer tes précieuses valeurs morales - j'avais envie de tester. Tester mes pouvoirs dans cette Ville.

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