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Remember me - Sieg

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Armin Arlelt
Armin Arlelt
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# Dim 18 Fév - 21:46
La déception. Il ne pensait pas pouvoir la sentir étreindre avec une telle force son cœur, mais probablement n’est-elle que le reflet de la force de cet espoir foulé au pied. Le jeune homme s’efforce pourtant de ne pas la laisser paraître, laissant un sourire poli venir prendre place sur ses lèvres alors qu’il s’incline légèrement dans un salut respectueux. « Bonjour, commandant Jäger. » Les mèches blondes d’une frange désormais légèrement trop longues ne peuvent pourtant cacher ce dépit dans ces yeux trop bleus qui ont toujours été si faciles à lire. Car l’homme qui vient de lui ouvrir la porte, si loin des cheveux brun d’Eren, avec sa haute stature, ses cheveux et sa barbe presque aussi claires que ne l’est sa propre pilosité et les lunettes rondes vissées sur son nez n’est autre que Sieg Jäger. Et qu’Armin ne peut que constater qu’il a, encore une fois, échoué à retrouver son meilleur ami. Car cela fait des semaines qu’Armin est à sa recherche. Presque depuis son réveil en ce monde, en réalité. Parce qu’il s’était agit là de son objectif principal. Retrouver Eren. Et enfin tenter de comprendre, d’accepter, de pouvoir, enfin, parler, des tous derniers actes de celui qui avait pourtant été l’une des personnes les plus importantes de sa vie.

Car dès qu’il était sorti du foyer d’accueil dans lequel des bénévoles l’avaient recueilli le temps qu’il puisse se faire à ce nouveau monde, Armin s’était mis en tête de tenter de retrouver Eren. Rien ne lui disait, pourtant, que son ami était bien ici et il n’avait pas réussi à obtenir cette information auprès des autorités compétentes ; il n’était pas de sa famille et n’avait pas eu droit de savoir cela. Alors Armin avait tenté de mener son enquête. Il s’était rapproché du quartier de Juggernaut. Après tout, il avait vite compris que ses rues souvent étroites, ses routes pavées, son architecture même étaient ce qui se rapprochait le plus à l’île de Paradis où ils avaient tous les deux grandis, dans le district de Shiganshina, avant qu’ils ne trouvent un abri relatif au sein du mur Rosa. C’était là qu’ils avaient vécu toute leur vie. Là qu’ils avaient connu leurs plus grandes joies, leurs pires peines. Leurs plus grandioses espoirs. Et Armin voulait encore croire que le garçon qu’il avait toujours connu, que l’homme qu’Eren était devenu, celui qui s’était rendu coupable du pire des massacres pour les protéger eux, ses plus proches amis, ne pouvait retrouver un semblant de paix que dans la familiarité de ces lieux. Alors c’était là qu’il avait commencé à chercher. Sur ce quartier qu’il avait pris tous les renseignements possible, étudiant son fonctionnement, ses habitudes, l’esquisse des rapports de force qui régissaient les lieux.

Et puis il s’était décidé à se renseigner plus avant encore. Eren avait toujours eu comme but d’intégrer le bataillon d’exploration et Armin avait trouvé de nombreuses similitudes entre ce dernier et le bataillon de l’avant-garde, qui protégeait la ville de Nowhere d’attaques de créatures immenses, réveillant par-là même ce sentiment d’insécurité, ces peurs d’enfants, enfouies depuis longtemps au plus profond de lui-même. Pourtant, Armin avait fini par franchir le pas. Il avait fini par approcher de la caserne pour tenter, enfin, d’obtenir les renseignements qui lui manquaient. Et il en était reparti surpris, mais aussi plus motivé que jamais. Car dans cette caserne, après avoir pu gagner la confiance d’un membre du bataillon d’un naturel peut-être un peu trop confiant, il avait pu avoir l’adresse du Commandant Jäger.

Donc oui, quand Armin avait sonné à la porte de cet appartement de Juggernaut, il avait été persuadé de trouver Eren face à lui. Et la présence de Sieg avait soudain alourdit brutalement le cœur du jeune homme dans sa poitrine. Pour autant, il tient à rester poli, Armin. Après tout, Sieg était un homme qu’il avait pu respecter, à défaut d’avoir eu le temps de le connaître assez pour l’apprécier. Et il n’avait pas oublié cet instant unique. Cet instant crucial, oui ou, tous deux coincés dans l’Axe, leur discussion avait permis à l’homme de reprendre assez de combativité pour lui sauver la vie. Pour tous les sauver. Et pour, enfin, parvenir à combattre Ymir. A vaincre Eren…

Aussi, alors qu’Armin se redresse, c’est de la sincérité qui se reflète dans son regard lorsqu’il reprend la parole : « Je suis content de vous savoir en vie, Commandant. Comment allez-vous ? » Ca n’est pas lui qu’il est venu voir, non. Mais il s’intéresse réellement à celui qu’il a en face de lui. Et puis, après tout, peut-être en sait il également plus sur ce qui est advenu de son frère. Armin est prêt à suivre toute piste qui pourrait, éventuellement, le mener à son ami.
Sieg Jäger
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# Lun 19 Fév - 18:36
Une journée de repos. Sieg n'est pas habité par grand chose, son regard vide traverse la fenêtre pour goûter à cet après-midi ensoleillé. La chaleur du soleil touche sa peau sans réchauffer sa volonté. S'il s'essaie à consommer de la philosophie optimiste, une pile d'ouvrages reposée sur la table basse, il n'arrive pas vraiment à se convaincre d'autre chose que de la vacuité de l'existence - dont le but reste à ses yeux la multiplication, pour la stricte survie de l'espèce. Le capitaine n'est donc pas d'humeur jouasse et, pourtant, il essaie. Il passe une main nonchalante dans sa barbe négligemment taillée et repense, comme toujours, aux évènements qui se sont joués récemment. Il revoit encore Eren être déchiré en deux, cette image l'habite plus qu'il ne le dit. Il a eu l'occasion de constater, constate encore, à quel point il n'arrive pas à abdiquer de la chimère selon laquelle leur fraternité rime à quelque chose - peut-être est-ce à cause de la profonde solitude qui l'agrippe et qui approfondit sa perte de sens. Eren est peut-être bien un repère semi fallacieux, au milieu d'une houle d'insensé.

Il n'a pas oublié, pour autant, ce que l'ami d'Eren lui a fait entendre. Que certains moments, d'apparence insignifiants, pouvaient être porteurs d'une valeur émotionnelle. Il ressent encore, au creux de sa paume, la sensation d'une balle de baseball. Il admet encore qu'il aurait souhaité revivre si cela avait été pour partager des moments d'inconséquence avec Xaver. Mais cette nouvelle vie ? Elle ne fait qu'accentuer l'absurde de la première, ne fait que rendre tous ces bains de sang profondément inutiles. Le soleil est toujours haut et le vent léger fait crépiter des branches contre la vitre, il exhale un soupire.
Ces moments-là, il ne les mérite pas, pas après tout le sang très consciemment versé - pour rien, en plus, difficile de s'abuser. Il accorderait volontiers, à qui voudrait le point, que l'instant de contemplation qu'il dérobe actuellement n'est pas très juste. Mais la justice il n'y croit pas vraiment, au-delà de sa fonction de garde-fou social plus ou moins efficace, elle est bien moins palpable que l'est cette brise. Il en serait presque désolé. Mais, au fond, cela ne serait pas très utile.
Les êtres vivants sont préservés, souvent, par la peur de mourir. C'est peut-être ce principe qui l'enrobe lui-même dans une certaine forme de latence. Ou peut-être est-ce encore ce rôle qu'il se donne auprès de son petit frère.

On frappe à la porte et, comme un automate dévitalisé, le gradé se lève pour aller ouvrir. Il ne s'attendait pas à tomber sur ce visage du passé - celui même qui habite une part récurrente de ses réflexions philosophiques, qui lui sert de contradicteur idéel. Ses yeux bleus tanguent un instant et ses lèvres restent en suspend.
La surprise passée, le barbu comprend immédiatement ce que le jeune homme vient faire à sa porte - Eren. Leur lien était d'une force que Sieg peut à peine s'imaginer, s'expliquer, mais dont il a fait le constat.
Le capitaine se sent légèrement plus concerné, empoigné par la tangibilité du monde comme si cette présence sur son perron lui faisait revivre un épisode significatif.
Jäger constate la déception dans le regard sincère du plus jeune mais il ne s'en formalise pas. Il n'a jamais cherché à susciter l'émoi, trop dépersonnalisé, distant du relationnel et il analyse vite. L'ami d'Eren a sûrement été trompé par le nom de famille que son cadet et lui partagent.

Sieg ne s'attendait pas à découvrir par la suite dans la voix du jeune homme de l'intérêt, de la sollicitude. Ce gamin est définitivement poli - non c'est plus réel que ça. Et c'est surprenant. Le capitaine n'a pas souvent été salué avec autant de déférence. Content de le savoir en vie ? Voilà qui est étrangement précautionneux à l'égard de celui qui a été un ennemi jusqu'à la toute fin. "Bonjour, l'ami d'Eren." Répond sa voix de basse avec peut-être une once de chaleur qui contraste avec le fait qu'il ne lui a jamais demandé son nom. "Je vais bien et toi ? Je ne m'attendais pas à te revoir ici. " Ajoute t-il en passant un index sur son oreille, pensif. "Eren n'est pas là pour l'instant, mais tu peux rentrer, si tu veux." Sieg s'écarte d'un pas nonchalant et lui donne l'accès à l'intérieur d'un signe de la main. "Arrives tu à trouver ta place dans cette, hum, nouvelle existence ?" Il y a énormément de choses qu'il a envie de lui demander, étrangement. "Il me semble qu'un thé s'impose, qu'en dis-tu ?"

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Armin Arlelt
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# Lun 19 Fév - 19:40
Si le premier moment de surprise à voir Sieg, et non Eren, en face de lui, s’est vite envolé, il n’y en a aucune au surnom qu’il lui donne – il n’est pas certain, en effet, que l’homme ait même jamais su comment il s’appelait. Il ne vient pas pourtant à l’esprit d’Armin de le corriger, de se présenter, non. Tout juste ses lèvres étirent-elles un peu plus encore les coins de ses lèvres, accentuant un peu plus son sourire jusqu’alors juste poli et faisant naître sur ses traits un fragile équilibre oscillant entre douceur et amertume, comme si un peintre venait chercher de la pointe de son pinceau la nuance parfaite de ses couleurs. L’amertume, tout d’abord, parce que ce surnom, aussi légitime puisse-t-il être dans la bouche du Commandant Jäger, n’est autre que ce que tous, ou presque, ont toujours pensé qu’il était, que son rôle se limitait à cela : être l’ami d’Eren. Armin lui-même l’a très souvent cru, lui qui a toujours pensé n’être rien sans le brun, lui qui était plus petit que la moyenne, plus frêle, aussi et bien trop timide pour jamais s’imposer. Et même alors que le major Erwin, en tout premier lieu, puis nombre de ses supérieurs bien placés, avaient pu déceler en lui sa propre valeur, s’étaient servis de son intelligence et de ses capacités stratégiques, Armin avait eu encore du mal à lui-même croire en lui. Alors oui, pour beaucoup, il n’avait jamais été que cela, que l’ami d’Eren. Et être rappelé à cette condition aujourd’hui, d’autant plus après tout ce qui s’était passé, avait presque quelque chose de douloureux. Mais pas que, justement. Parce qu’il y avait aussi cette douceur. Celle de savoir que malgré tout cela, de la parole même du frère d’Eren, il pouvait toujours continuer à être considéré comme son ami. Cela changerait peut-être, une fois qu’ils auraient parlé, si jamais Eren était bel et bien ici. Mais Armin voulait y croire. Tout comme il n’avait jamais cessé, au fond et parfois presque malgré lui, de croire en Eren.

D’autant plus quand Sieg lui confirme qu’Eren est bien présent. Pas ici, pas directement chez eux, mais qu’il est, de ce que l’homme lui en dit, bien à Nowhere. Aussitôt, cette nouvelle regonfle le cœur d’Armin alors que Sieg, en quelques secondes à peine, fait exploser en lui un profond sentiment d’espoir. Un sentiment si fort, en réalité, qu’un instant, Armin ne sait pas le contenir, qu’il fait jouer ses pieds pour se retrouver sur la pointe, comme pour se propulser, repartir aussitôt à sa recherche : « Eren est bien ici ? » Le mouvement, pourtant, est aussitôt avorté, contenu par l’habituelle retenue du jeune homme et il réprime la joie qui vient de percer jusque dans sa voix. Il prend la peine, dès lors, de s’éclaircir la gorge avant de reprendre, d’un ton plus sérieux, qui le fait paraître moins enfantin que son précédent enthousiasme : « Je vous prie de m’excuser. Je vais bien, je vous remercie. Et je n’ai pas encore eu le temps de réellement m’adapter, pour tout vous avouer, je ne suis pas là depuis très longtemps et je suis encore hébergé en foyer. » S’il n’avoue pas encore que son premier acte a été de partir à la recherche de son ami d’enfance, comme si ce secret, au fond, n’appartenait qu’à eux deux, il peut au moins lui donner ces informations. Après tout, Armin n’a rien à cacher sur sa condition actuelle, d’autant plus quand Sieg a très certainement bien plus à lui apprendre sur ce monde que lui n’en sait déjà.

Alors qu’il répond à l’invitation en pénétrant dans le domicile de son hôte, Armin ne peut s’empêcher d’observer quelque peu ce qui l’entoure, souriant devant la pile de livres présentes dans la pièce. Il n’a aucun mal à imaginer cet homme, à la stature si droite, cet homme qui a toujours su inspirer le respect, posé dans ce fauteuil proche d’une fenêtre, perdu dans une lecture, de longues heures durant. Ils n’ont, malheureusement, jamais eu le temps de réellement échanger ensemble, mais Armin a toujours été convaincu qu’il aurait eut beaucoup à apprendre de lui. Une impression d’autant plus renforcée par leur expérience commune, cet échange connu de nul autre qu’eux, qui lui avait permis de convaincre Sieg… Parfois, Armin doutait même y avoir été réellement pour quelque chose, tant cet instant suspendu hors de tout temps, de tout espace, lui paraissait irréel. Et pourtant. Et pourtant il se souvenait encore de ce désespoir auquel il avait eu l’impression d’être physiquement confronté, dont il retrouvait encore l’ombre sur le visage de cet homme. Il se souvenait encore de cette voix désincarnée, qui résonnait comme un écho des paroles qu’ils échangeaient désormais. Mais il se souvenait aussi, surtout,  de cette main qu’il lui avait tendue et que l’autre avait saisie. Et de cette volonté capable de dépasser des montagnes qui leur avait, à tous, sauvé la vie. Alors oui, Sieg avait voulu les trahir, plusieurs fois. Mais Armin n’oublierait jamais non plus ce qu’il avait fait pour eux.

« Je prendrais volontiers un thé, oui. Je vous remercie. Je suppose que cela fait longtemps que vous-même êtes arrivé ici ? » Après tout, il semble bien installé, bien intégré, ce qui confirme l’impression d’Armin qu’il a probablement beaucoup à lui apprendre sur cette étrange ville. Et dans les propos du jeune homme, il n’est pas uniquement formules de politesses et autres simagrées, car Armin a réellement envie de pouvoir partager ce thé avec lui, pour enfin avoir cette chance qu’ils n’ont jamais eu. Celle d’échanger. Celle de le connaître, au moins un peu. Et s’il doit être honnête avec lui-même, il préfère même l’avoir ici que dans leur monde, ou pire, à Paradis. Après tout, Nowhere est un terrain neutre où chacun est libre de repartir vierge de ses crimes, si ce n’est ceux que contiennent sa mémoires – ceux donc, qui ont forgé chacun d’entre eux, Armin compris, lui qui se réveille encore avec l’explosion de la destruction du port, avec les visages de ses camarades périssant de ses mains. Car son fardeau est bel et bien présent, à chaque instant, dans sa tête. Et il sent, il sait qu’il en est de même pour l’autre homme. Mais peut-être qu’ensemble, ils pourraient y trouver un sens, si seulement il en existait un. Ou tout du moins apaiser ces brûlures de l’âme. Comme il a trouvé un sens, un apaisement dans cette simple feuille abandonnée au sol, comme un souffle de vie. Comme ils ont retrouvé, ensemble, le chemin de leur monde, pour en sauver tous les survivants.
Sieg Jäger
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# Lun 19 Fév - 19:41
L'attitude du plus jeune s'illumine drastiquement et le capitaine accueille cet élan de vitalité d'un œil entendu, pas regardant sur les formes pour un sou. Il n'est pas de ceux qui gardent longtemps les courtoisies ronflantes, dans tous les cas.
Il reconnait l'optimisme et l'abnégation qui font pulser le cœur de son interlocuteur - ce dernier s'est avéré être un fin contradicteur, a mobilisé ces qualités contre sa propre résignation et l'a emporté avec brio. Il peut avoir du respect pour ça et, peut-être même, de la reconnaissance. Après tout, le garçon l'a mis en mouvement et grâce à lui il a pu revoir son mentor une ultime fois.
Il sait également que cet ami, si spécial aux yeux de son frère, place un souvenir de leur enfance partagée au sommet de ses raisons d'être et d'avoir été - comme lui-même y place Xaver - Eren incarne certainement un fil d'Ariane, aussi, dans sa nouvelle existence dépourvue d'autres jalons. Amusant, se dit sans ardeur l'ainé Jäger qui s'adosse à la porte une fois le garçon rentré, son cadet représentant, pour lui aussi, un ancrage face à la perte de sens généralisée. Serait-il en train de se trouver un point commun avec le jeune homme ? Ce n'est pas habituel. Il ne tisse que peu de liant empathique.
En retrouvant Eren il a également retrouvé un brin de sens. La fraternité à laquelle il avait voulu croire n'était qu'illusion, voilà un fait indiscutable, mais, les cartes et les intérêts étant redistribués à Nowhere, peut-être reste t-elle à construire.

Peut-être que Sieg ne veut, dans le fond, pas être seul et qu'il n'a ni l'envie ni assez de force pour se lier à quelqu'un à partir de zéro, à des inconnus à qui il devrait mentir ne serait-ce que par omission comme il l'a fait toute sa vie. Il reçoit les politesses et précautions du garçon avec une certaine nonchalance mais, dans le fond, il n'est pas totalement inerte ou insensible. Son interlocuteur lui confie, sans fard et comme s'il n'avait rien à lui cacher, plus d'informations sur sa situation. "Tu dois être déboussolé, ce monde n'a pas grand chose à voir avec le notre." Sa voix de basse est factuelle est pourtant teintée d'une fine considération. Il a entendu parler des structures d'accueil et sait qu'elles sont débordées, pourvoyeuses d'un confort souvent minimal - l'ami d'Eren doit être habitué à vivre dans des conditions spartiates cela dit, mais quelque chose lui donne l'envie de creuser. De s'intéresser. "As-tu entendu parler du bataillon de l'avant-garde ?" Il le demande par curiosité, peut-être même pour sonder les aspirations du plus jeune. Faisait il partie du bataillon d'exploration par choix personnel ou pour suivre ses amis comme lors de cette course vers l'arbre ? Jäger s'étire sans grâce, pensif. "En tout cas si tu as besoin de quelque chose, hum, tu sais où j'habite." Il le regarde directement pour la première fois de la conversation. "Enfin peut-être vaudrait il mieux que tu revois Eren avant. Son cadet ne voudrait sans doute pas tomber sur son ami en ouvrant la porte un beau matin.
Sieg, pourtant, finit par confirmer sa présence sur un ton familier et direct, il est trop tard pour garder le secret et, quelque chose lui murmure que le jeune soldat mérite à la fois de le savoir et d'être prévenu. Peut-être que son frère gagnera également à faire cette découverte après un rien de préparation. Sieg ne s'attendait pas à jouer les entremetteurs. Mais pourquoi pas.

Jäger observe un instant de silence et passe une main vague dans sa barbe, drue, joignant le geste à la réflexion. Si son frère se comporte généralement de manière désincarnée, depuis son arrivée, le gradé se souvient de la colère palpitante qu'il a trouvé dans ses yeux lorsqu'il a théorisé comme probable l'arrivée de ses amis en ville. Cette colère il n'a pas cherché à la contrer mais à la comprendre et suppose y être partiellement arrivé ; Eren ne veut pas que ses amis soient là. Encagés dans une nouvelle prison à ciel ouvert. Peut-être est-il même effrayé ; il est peu probable qu'il ait seulement pensé survire au Grand Terrassement, assez longtemps pour être confronté aux répercussions lisibles dans le regard de ceux qui comptent.
Le capitaine se dirige d'un pas tranquille vers le plan de travail où il met de l'eau à bouillir et désigne le canapé d'une main accueillante. "Installe-toi si tu veux." Il saisit des tasses et des sachets puis s'appuie au comptoir. Il est surpris de l'intérêt que lui porte le jeune homme alors qu'il pourrait se concentrer sur son cadet. "Je suis là depuis un bout de temps. J'ai rejoint l'Avant-garde dont je te parlais plus tôt. Etonnant de me voir rempiler, hein ?" Un sourire flegmatique est dans sa voix. Le barbu fait couler l'eau bouillante dans les récipients, sans empressement, il fait ensuite glisser la tasse sérigraphiée devant son interlocuteur et saisit la sienne qu'il porte jusqu'à ses lèvres. "Eren ne voudrait pas que tu sois là." C'est brute, dit entre deux gorgées, alors que son regard est devenu plus sérieux et focalisé. "Le Grand Terrassement aura définitivement été bien vain. Eren sera mortifié de te savoir prisonnier de ce nouveau monde et aura peut-être même peur de ce que tu penses, désormais, de lui. Je ne pense pas qu'il s'attendait à survivre pour le découvrir. Il risque de te fuir." Sieg souffle sur sa tasse.

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Armin Arlelt
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# Mar 20 Fév - 12:23
« Notre monde n’avait pas grand-chose à voir avec celui dans lequel j’ai grandi. » Chez toute autre personne, nul doute que l’on aurait pu entendre dans ces mots des relents d’ironie, voire même une accusation sous-jacente. Après tout, Sieg avait participé toute sa vie au système d’oppression de Paradis, même si Armin avait bien conscience que lui aussi en avait été victime. Mais les mots du petit blond ne résonnent d’aucune intention négative ; c’est juste un constat, loin de toute possible amertume. Car si toute sa vie s’est retrouvée bouleversée à la lecture du journal du père d’Eren et de Sieg, de cet homme qu’il avait connu et admiré et qui leur avait, à tous, caché la vérité, Armin n’en avait pas réellement ressenti d’aigreur, à l’époque. Il avait bien été horrifié, sur le moment, des révélations ainsi faites. Mais très vite, ce sentiment avait été remplacé par une profonde curiosité, doublée d’un réel espoir. Ils allaient découvrir tout un autre monde, oui. Ils allaient découvrir l’océan. Et ils allaient le faire ensemble.

Encore une fois, ses pensées le ramènent à Mikasa et surtout à Eren ; comment pourrait-il en être autrement, alors qu’il a vécu toute sa vie à leurs côtés, et plus encore après la chute de Rosa ? Mais il est bien conscient que, désormais, les choses ont changé. Que même s’il a retrouvé Eren, que même si Mikasa était elle aussi présente, ce qu’il espère de tout son cœur, dans ce monde, rien ne serait jamais plus comme avant. Eren avait déjà donné le ton, en les repoussant si violemment au début du coup d’Etat. Et Armin savait désormais que, même s’ils devaient se retrouver ici-même, rien ne serait plus jamais comme avant. Qu’il devait désormais vivre sa propre vie. Et que cela passerait aussi par explorer tous les quartiers de Nowhere, par tenter de comprendre leurs spécificités, leurs centres d’intérêts, toutes ces nouvelles technologies… Mais Armin avait le temps, pour cela. Et c’était peut-être là la plus grande adaptation qu’il devrait vivre. Découvrir qu’il avait du temps. Ne plus survivre au gré des attaques, des urgences. Juste vivre. Enfin.

Et cela commençait dès à présent, alors que son intérêt n’est plus porté uniquement vers son ami, même s’il est impatient d’en savoir plus, mais bien sur l’aîné de ce dernier. Une fois de plus, cependant, Armin est bien obligé de reconnaître son ignorance, secouant la tête d’un petit signe négatif. « Non, pas encore, j’en ai simplement entendu parler et j’ai cru pouvoir y retrouver Eren. Quelles en sont les missions, exactement ? » Une fois de plus, l’intérêt n’est pas feint et le regard du plus jeune brille de cette curiosité dévorante qu’il porte sur toute nouveauté. Il n’a jamais été le plus aventureux de leur trio d’enfance, mais s’il a bien hérité un trait de caractère de ses parents, c’est cette envie d’apprendre. Et s’il n’a jamais eu l’admiration que pouvait avoir son ami pour le bataillon d’exploration de leur monde, il a tout de même toujours été conscient de l’importance du rôle vital qu’ils remplissaient. Nul doute cependant que, seul, il ne l’aurait jamais intégré. Mais Armin ne savait pas réellement vivre seul, à l’époque. Et une fois de plus, il sait que cela doit changer. Sauf qu’alors qu’il s’apprête à remercier son hôte de quelques heures pour l’aide qu’il lui propose, il ne peut qu’opiner du chef quand celui-ci conditionne son aide à sa future entrevue avec Eren. Il peut comprendre, oui. D’autant plus qu’il ne s’agit pas pour Armin de prendre son ami en traître, bien au contraire. Il veut seulement lui parler.

Obéissant, Armin prend place sur le canapé dont il ne peut qu’apprécier le côté confortable, bien plus que le lit de camp qu’on a bien voulu lui attribuer au foyer. Un nouveau sourire vient fleurir sur ses lèvres quand il le remercie, se réchauffant les mains autour de cette tasse brûlante. Cela fait longtemps qu’il n’a pas simplement pris le temps de déguster un bon thé et il se sent étrangement heureux de pouvoir le faire en compagnie de cet homme qui l’intrigue tant. Il se sent bien, ici, Armin. Assez pour se permettre de lui répondre avec ce qui pour lui pourrait presque être de l’insolence : « Pas tant que ça, en réalité… Vous n’avez toujours été que soldat, n’est-ce pas ? » Ça n’est pas là une critique, d’autant moins que c’est la carrière qu’il a lui-même choisi, même si un peu par défaut. Une simple constatation, tout au plus, avec toujours cet intérêt qu’il ne dissimule pas. La réponse l’intéresse réellement, si l’autre accepte de lui en donner une. Mais quoi qu’il en soit, retrouver le nom de Jäger accolé au titre de commandant et apprendre ensuite qu’il s’agissait de Sieg n’a pas en soit était une réelle surprise. Cela lui va bien. Reste à savoir s’il a fait ce choix pour de bonnes raisons, mais seul lui saurait en juger.

Les pensées d’Armin sont cependant soudain stoppées dans leur dérive par la brutalité des mots de Sieg et c’est comme si le temps, soudain, venait de s’arrêter. Comme si le monde autour de lui disparaissait alors que c’est son monde intérieur qui s’écroule. Et alors que ses mains se crispent sur sa tasse, alors que son souffle se coupe, alors que sur lui est posé le regard perçant de Sieg Jäger, les yeux d’Armin se ferment, ses paupières soudain trop lourdes pour supporter le poids qui vient de s’abattre sur son cœur. Eren ne veut pas qu’il soit ici. Eren ne veut pas le voir.. Et dans la bouche du jeune homme revient le goût de la violence de la dernière entrevue avec leur ami. Qui ressemble bien trop, pour le petit blond, au goût de la trahison. Il lui faut de longues secondes, pour parvenir à se remettre de ce choc. De longues secondes pendant lesquels ses yeux restent fermés, même s’il écoute chaque mot que prononce Sieg. Parce qu’Eren le fuit, encore. Mais qu’une fois de plus, Armin est bien décidé à ne pas le laisser faire. « Je sais pourquoi il a fait tout ça. J’ai mis du temps à le comprendre, mais je le sais, désormais. Je sais que j’en porte même, au fond, ma part de responsabilité. Parce qu’il la fait pour nous. Pour Paradis. Pour Mikasa, pour Jean, pour Connie. Pour moi. » Pour sa famille. a failli rajouter Armin, mais malgré l’émotion qui lui étreint toujours la gorge et fait légèrement trembler sa voix, il a la lucidité de s’arrêter au bon moment, peu désireux de blesser Sieg avec ces mots, lui qui est sa véritable famille de sang. Il a rouvert les yeux, également, Armin, plantant sans honte son regard trop brillant d’une humidité difficilement contenue.

« Je veux simplement le voir pour lui dire cela. Pour qu’on puisse en parler. Si, par la suite, il refuse de me voir de nouveau, je le laisserai faire. Mais je veux au moins le voir une dernière fois. » La voix d’Armin s’est raffermie, reflet de la détermination qui l’anime. Peu importe s’il doit traquer Eren jusqu’à ce qu’il accepte, s’il doit même le piéger pour ça. Après tout ce qu’il s’est passé, après tout ce qu’ils ont vécu, c’est tout ce qu’il lui demande. Et si cela doit être la dernière fois, eh bien soit. Mais il veut au moins pouvoir lui parler.
Sieg Jäger
Sieg Jäger
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Oeuvre d'origine : Snk.
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Quartier : The Juggernaut.
Métier : Capitaine du bataillon de l'avant-garde.
Type : Eldien, détenteur du Bestial.
Particularités & Pouvoirs : Peut se transformer en titan simiesque haut de 17mètres, pensant, doté de la parole.
Perso

# Dim 25 Fév - 15:29
"Le huis clos dans lequel vous étiez était injuste. Beaucoup de vies ont été gâchées, pour rien." Vacuité. Concède le barbu qui ne prend pas ombrage de la remarque du plus jeune, au contraire il l'accueille avec une forme d'intérêt ouvert, malgré son implication dans ce passé sale. Jäger n'a pas senti d'amertume ou de résignation dans les mots du garçon et cela le fait réfléchir. Ils semblent être des opposés polaires.
Le capitaine sent au creux de sa main, évasivement, le poids des pierres jetées.

Sieg a fauché les vies du bataillon d'exploration à regret, considérant ces pauvres âmes comme abusées par un vain espoir à cause de leur mémoire des faits effacée. S'il s'est montré cruel c'était le résultat d'une puissante désindividualisation de l'Autre, permise par son objectif qui, en bout de course, devait valoir le prix et les libérer tous. Aujourd'hui, son plan appartient au passé et, avec lui, Sieg a perdu à la fois une raison de vivre et une ligne de mire lui permettant d'atténuer ses regrets, ses actes.

Le regard de Sieg s'égare dans sa tasse de thé, il ne ressent pas distinctement de la honte, encore convaincu que l'éradication douce était la seule issue, mais plutôt une forme d'apathie par manque de sens. C'est la voix de l'ami d'Eren qui, une fois de plus, le réactive quelque peu. La manière qu'a le petit blond de s'intéresser à lui l'interpelle de nouveau, d'autant que cela ne ressemble pas à de la simple politesse mais davantage à de l'implication. Le jeune homme a donc, encore, suffisamment de force pour s'investir et rechercher du sens et des explications, alors pourtant qu'ils se trouvent dans un monde nouveau qui invalide, par sa seule existence, leurs actions passées et surtout leur raison d'être. Oh, sûrement que le garçon ne le voit pas comme ça - pour ce que Sieg le connait, il lui semble d'un naturel curieux et profondément optimiste. Sûrement, d'ailleurs, qu'il lui reste une raison suffisante d'avancer en la personne d'Eren. Cela force le respect.

"L'Avant-Garde a pour mission de protéger la ville des menaces en provenance de l'Au-Delà, particulièrement des Mastodontes. Des créatures, hum, qui font un peu penser à des titans. Ironique, n'est-ce pas ? Enfin, je comprends pourquoi tu as pensé qu'Eren pourrait en faire partie... Seulement il n'est plus exactement le même depuis son arrivée ici." Son cadet est éteint, dépourvu de cette flamme combative qui irradiait dans ses yeux et dans ses actions. Son ami blond, cependant, ne semble pas avoir changé d'un pouce et dans ses grands yeux clairs, Sieg perçoit des émotions à la fois sincères et puissantes. Il comprend que le jeune garçon n'est pas éteint comme ils le sont et que, peut-être finalement, il pourrait amener Eren vers ce déclic qu'il a déjà provoqué chez lui. Une goulée de thé dévale sa gorge. "Effectivement, mais ce n'était pas un choix personnel, au début. Et toi ? As-tu décidé de t'engager ?" Sieg ne sait pas bien pourquoi il confie en filigranes une partie de son passé, peut-être est-ce parce que personne ne lui a jamais témoigné un intérêt aussi sincère et que le garçon l'intéresse en retour. Dans l'Axe, ils ont partagé un moment de réelle mise à nu alors que, toute sa vie, Jäger a été contraint de mentir. Cela ne peut que laisser des traces.

La physionomie du petit blond change drastiquement, ses yeux clairs sont agités par une douleur si vive que Sieg ne comprend pas bien comment il parvient à la contenir. Et puis ses paupières se ferment comme pour sceller l'effondrement. Il n'est pourtant pas réellement étonné de le voir dans cet état, ayant bien compris qu'Eren représentait l'une de ses plus solides raisons de vivre, depuis toujours et encore aujourd'hui dans ce monde sans repères. Il l'avait, un peu, mis à l'épreuve avec sa révélation brutale. Le barbu focalise davantage son regard sur le plus petit, sortant de son absence réflexive et vaporeuse. Il dépose sa tasse sur la table basse et se penche légèrement vers son interlocuteur.  "Quel est ton nom ?" Tranche t-il soudain avant de répondre à quoi que ce soit d'autre. C'est une façon de l'individualiser, de lui dire qu'il existe bel et bien à ses yeux. L'aîné remonte ses lunettes sur l'arrête de son nez, focalisé, donc.
Il l'écoute attentivement, le voit progressivement reprendre du poil de la bête. Peut-être même qu'il n'est pas insensible devant l'humidité qui s'est frayé un chemin dans ce regard d'ordinaire si convaincu. "Je vois que les amis d'Eren sont acharnés." Ce n'est pas un reproche, c'est factuel et un peu chaud.
Il pointe finalement un index vers le jeune homme comme pour lui signifier qu'il a marqué un point. "Il voulait vous sauver. Tu admettras que c'est un peu gâché par le fait que tu sois coincé dans un monde aussi insensé que l'est Nowhere. C'est ça qui risque de le contrarier... Peut-être faudra t-il lui démontrer que cette vie, même étrange, peut être belle. Si c'est à ça que tu crois." Ses yeux ne quittent pas le plus jeune et sa voix de basse est plutôt chaleureuse malgré son flegme. "Il m'est avis que vous devriez vous voir dans un lieu neutre pour commencer... J'ai peut-être une ou deux idées."

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Armin Arlelt
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# Lun 26 Fév - 23:09
Si Armin approuve l’analyse de Sieg d’un geste de la tête, il le fait en conservant aux lèvres un sourire où perce toujours cette douce bienveillance qui éclaire ses traits. Il ne prend, cependant, pas la peine de répondre. Après tout, à quoi bon ? Il n’a nulle envie de continuer sur une voie qui pourrait les mener à des reproches ; Sieg a fait parti des assaillants de Paradis, oui. Sieg avait même été responsable de nombre de morts, plus, probablement, que Armin en ait même conscient. Mais malgré le poids qu’il semblait peser sur ses épaules, jusque dans son regard en partie éteint, le jeune homme se refuser de considérer que cela pouvait relever de son entière responsabilité. Au fond, l’homme n’avait jamais été qu’un engrenage dans le plan des Mahr. Un engrenage qui avait même fini par dérailler, bien loin du rôle qu’ils avaient toujours cru lui donner à jouer. Car même si son plan avait pu être perfectible, s’il sous-entendait, à terme, leur éradication, Sieg avait tenté, au fond, à l’instar d’Eren, de tous les sauver. Pour qu’il n’y ai jamais plus jamais de vies gâchées. Mais cela avait-il, de toute façon, encore une grande importance aujourd’hui ? Plus dans ce monde où Paradis n’existait pas. Plus dans ce monde où ces inimitiés, cette haine ancienne avait disparu en même temps que leur monde. Ils avaient tous réussi à la dépasser pour arrêter le Grand Terrassement d’Eren, chacun d’eux dupé à sa façon par les agissements de son ami ; ça n’était certainement pas pour, maintenant qu’ils n’avaient plus de raison de s’opposer, se mettre à ressasser ce passé révolu.

Un passé qui pourtant le rattrape, l’espace d’un instant, quand tout son corps entraîné depuis sa plus petite enfance à craindre les titans se tend à l’énoncée des missions qui sont celle de l’avant-garde. Le petit blond a presque l’impression soudain d’être propulsé des années en arrière, se croyant à l’abri derrière des murs qui, au fond, n’était qu’un piège enfermant une population plus ou moins consentante. Bien sûr, au foyer, on l’avait mis en garde sur le danger de franchir l’enceinte, sur les créatures qui rôdaient au-delà. Mais entendre de la bouche même d’une personne qui avait connu son monde et ses dangers, pire, de Sieg qui avait pu les commander, que les mastodontes étaient comparables aux Titans était purement et simplement glaçant. Luttant une seconde pour calmer son souffle, prenant le temps de tremper ses lèvres dans le breuvage encore chaud pour chasser cette sensation qui menaçait de paralyser son corps, il prend le temps de se ressaisir avant d’interroger : « Que sait-on exactement de ces mastodontes ? » Qu’il regrettait, en cet instant, de ne pas avoir à ses côtés Hansi qui, tout à son enthousiasme habituel, lui aurait probablement fait un exposé par le menu des connaissances des habitants de Nowhere sur le sujet ! La pensée qui le dirige vers la personne qui, à ses yeux, avait été lea dernier.e major du bataillon d’exploration vient le réchauffer un peu plus encore que la gorgée de thé précédente, amenant en lui ce réconfort que seuls les souvenirs de ses anciens compagnons de lutte pouvaient lui procurer. Car même s’il se souvenait de la douleur de son sacrifice, il savait surtout quelle personne formidable iel avait pu être et la chance qu’il avait eu de lea connaître, pendant toutes ces années.

Un optimisme débordant, une fois de plus, quelque peu assombri par les changements que Sieg évoque chez son cadet. Les traits d’Armin se déforment à ces mots d’un froncement de sourcils inquiet. Il sait déjà, qu’Eren a changé. Il se souvient bien trop vivement de ces discussions trop longtemps oubliées, de la rage désespérée qu’il a vue alors habiter tout l’être de l’autre homme pour ne pas le comprendre. Il ne retrouvera jamais le Eren auprès de qui il a grandi. Mais cela ne saurait jamais lui retirer son amitié pour autant.

Même si le chemin de ses réflexions, alimenté par le frère d’Eren en personne, n’a de cesse de le ramener toujours à son ami, Armin n’en écoute pas moins avec une réelle attention les propos de Sieg et ne peut s’empêcher d’interroger, saisissant au vol chaque information que l’autre accepte de lui donner, tout en dévoilant ce qu’il n’a de toute façon absolument jamais cherché à cacher : « Qu’est-ce qui vous a poussé à le faire, alors ? » Il est conscient que l’autre pourrait ne pas vouloir lui répondre, que c’est peut-être trop personnel, mais il tente quand même sa chance, Armin. Et comme pour lui démontrer qu’un silence ne serait pas pris comme une offense, il continue sur sa lancée : « Je me suis engagé pour suivre Eren et Mikasa. Enfin, disons que nous avons plutôt tous les deux suivi Eren. C’était son rêve à lui, depuis tout petit, moi… J’étais un peu trop peureux pour cela. Mais au fond, c’était aussi parce que je savais que je ne survivrais pas, sans eux. » Parce qu’ils étaient tout ce qui lui restaient, à ce moment-là, et même encore maintenant, en réalité. Jean et Connie auraient probablement ajoutés, s’ils avaient été présents, que les deux autres et particulièrement cet idiot de suicidaire n’auraient pas survécus sans lui, mais Armin ne saurait s’accorder à lui-même cette valeur-là.

Mais toute envie de sourire disparaît soudain chez Armin, devant la violence des propos de Sieg. Pourtant, malgré la douleur provoquée, il n’aurait pas voulu le voir prendre avec lui des pincettes qui n’ont pas lieu d’être. Il n’est plus un enfant, il n’est plus aussi vulnérable qu’il a pu l’être alors. Et s’il doit prendre la réalité de plein fouet, il préfère que ce soit le cas, plutôt que de vivre encore dans le mensonge comme il a vécu toutes les premières années de sa vie. Pourtant, une fois de plus, Sieg le surprend quand, au lieu de lui répondre directement, de probablement le renvoyer là d’où il vient, ce qui aurait été une réaction logique pour protéger son frère, il lui pose une question, qui, si elle semble anodine, lui semble presque brutale dans le contexte de leur conversation. Il faut bien quelques secondes à Armin pour parvenir à la comprendre et autant pour y répondre, coupant l’émotion qui lui étreignait la gorge et le cœur. Dans un geste réflexe, sa posture se fait plus droite encore, comme s’il avait à faire à un supérieur : « Arlelt, Commandant. Armin Arlelt. » Que c’est étrange, de tout juste se présenter maintenant à cet homme dont il a tant entendu parler, lorsqu’ils pensaient mener à bien son plan. Cet homme qu’il a tant admiré, pendant un temps, même sans l’avoir jamais vu. Cet homme à qui il a donné, l’espace d’un instant qui aurait pu durer une éternité, dans l’Axe, une raison de se battre encore un peu.

Si l’étonnement est présent à cette soudaine interruption de leur conversation, cette dernière a surtout provoqué en lui un certain apaisement, sans qu’il ne sache exactement dire pourquoi. Et si l’émotion est toujours présente, le sourire revient au milieu des larmes retenues qu’il vient sécher d’un geste lent de la main quand Sieg se borne, tout d’abord, à constater son acharnement : « Il fallait bien que lui et moi ayons un point commun. Il a toujours été allumé d’un feu immense, je ne peux pas croire qu’il se soit totalement éteint. » Calmé, peut-être, mais c’est Eren dont il est question. Armin ne peut probablement pas imaginer à quel point son ami peut être traumatisé, non. Mais il peut essayer de l’aider à traverser cela. « De ce que j’ai pu comprendre, notre monde a de toute façon disparu, alors je préfère être ici qu’avoir disparu avec lui. Et bien sûr, que j’y crois. Il a rendu ma vie bien plus belle, avant. C’est peut-être à moi de lui rendre la pareille, aujourd’hui. » De lui montrer à quel point ils pouvaient encore être vivant, oui. Apprécier les joies simples. Aller admirer l’océan. Tout en sachant que, cette fois, au bout, il n’y avait personne pour vouloir à tout prix les exterminer.

Et dans la voix d’Armin, il y a cette conviction, profonde. La même qui l’a guidé dans l’Axe, la même qui l’a aidé à sortir Sieg de sa résignation. Et c’est cet homme qu’il a l’impression de retrouver, soudain. Celui qui a refait naître l’espoir dans son cœur quand, jusqu’alors assit au sol, désespéré, il s’est soudain relever pour lutter. Peut-être qu’il l’aidera, cette fois encore, à mener à bien son entreprise. A tenter de sauver Eren. « Dites-moi, s’il vous plait. Je suis prêt à tout faire pour le retrouver. » Et à eux deux, fins stratèges comme ils l’étaient, il ne pouvait qu’élaborer un plan parfait.
Sieg Jäger
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# Mar 27 Fév - 16:59
Le garçon ne renchérit pas sur le passé qui les a opposés, ni même sur l'implication du Bestial dans ses nombreuses pertes, Sieg ne s'y attendait qu'à moitié. Il était prêt à en à débattre sur fond d'atonie mais il n'est pas complètement étonné de trouver, dans la réaction du plus jeune, de la lucidité peut-être plus bienveillante qu'il ne le mériterait. Le petit blond est perspicace, il aura sans doute compris une large partie du conflit millénaire entre Mahr et Eldia et, quelque part, dialoguer avec lui est conséquemment plus simple que s'il se heurtait, encore, à une opposition purement émotionnelle. Jäger ne se dédouane pas de ses actes et sait qu'il ne mérite pas grande indulgence mais il est plaisant de rencontrer quelqu'un qui prend le contexte global en considération, même s'il concède que l'exercice ne doit pas être simple et qu'il doit demander une grande abstraction après tout ce que son interlocuteur a du perdre. Le plus petit semble se concentrer sur le présent qui les déracine tous les deux, être en mouvement vers l'avant et ne pas cultiver de rancœurs même si elles auraient été entendables. A ce point là c'en est presque déstabilisant et, le capitaine observe celui qui aurait pu être un contradicteur avec des yeux moins dans le flou, moins vagues. Il l'observe comme une chose bien curieuse et, en même temps, retrouve la sagesse de cœur de celui qu'il a rencontré dans l'Axe.

Le souffle de son interlocuteur se saccade à l'évocation des Mastodontes et le barbu comprend, coule sur lui un regard tempéré et presque encourageant, cette réaction doit être conditionnée par une peur acquise dès l'enfance mais également par une impression de redite, d'emprisonnement. Le capitaine Jäger exhale un souffle contrarié, le sort réservé aux Eldiens de Paradis lui déplaît et c'est d'autant plus vrai maintenant qu'il constate à hauteur d'homme l'ampleur du traumatisme causé à un esprit pourtant si pragmatique. Il aurait souhaité y mettre un terme, selon ses standards, plus humain. Mais cela, comme le reste, appartient au passé. Désormais, rien ne mérite le moindre empressement, tout ou presque est déjà joué ou écarté de son contrôle. Voilà qui abaisse, peut-être confortablement, la valeur des choses. Qui contribue à la fois à l'absurde et au détachement. Sieg est flegmatique même si, pourtant, la considération qu'il porte au garçon renforce le regret jusqu'alors détaché qui le lancinait.
Il admet que l'angoisse peut bel et bien saisir ceux qui ont connu la vérité derrière la création des Titans ; Sieg lui-même s'est demandé si des intérêts inconnus commandaient aux Mastodontes de déferler sur les frontières de Juggernaut. "Il s'agit de formes de vie humanoïdes mues par un instinct primaire et, hum, certaines portent des écailles solides comme du roc." Il montre nonchalamment, sur son propre corps, les endroits où ces créatures sont armurées. "Mais, si ça peut te rassurer, il s'agit de poids lourds et pas de coquilles vides comme les Titans de notre monde. " Tout porte à croire qu'il s'agit de créatures endogènes et pas d'humains transformés et Sieg le mentionne, peut-être, pour atténuer le choc. Il n'aurait pas eu cette précaution avec n'importe qui, il n'y aurait pas songé à part si cela avait été pour servir un objectif. "Nous essayons actuellement de localiser l'endroit d'où elles proviennent et le projet de voie ferrée devrait nous y aider."

L'aîné Jäger voit les changements dans l'expression du blondinet, il les suit sans arriver à toutes les appareiller à une déduction formelle et c'est toujours cet optimisme débordant, malgré la teneur de leurs discussions, qui le laisse interrogatif. Il ne s'attendait pas non plus à ce que le garçon rebondisse sur la confidence qu'il avait entrebâillée. Le Bestial se frotte l'oreille de l'index, pensif, cela fait bien longtemps qu'il n'a pas exhumé ces souvenirs là et il ne pense pas les avoir déjà confiés à un autre que Xaver. Cependant il n'a aucune raison de garder le secret face à celui qui semble, à ce point, conscient des enjeux de leur histoire. "Je ne m'attendais pas à éveiller ta curiosité." Lâche t-il, à la fois plat et taquin. Son regard retombe dans le vide lorsqu'il reprend la parole. "Mes parents étaient des restaurationnistes pro-Eldia. Ils ont fait en sorte que j'intègre le programme des Guerriers pour que je puisse hériter d'un primordial. Je n'étais pas très bon soldat, à leur grand dam." Il le dit sans s'apitoyer, presque froidement. Il pense à parler de Xaver et de l'aide qu'il a reçue de lui mais ne s'étend pas davantage, plus intrigué par l'honnêteté et le profil du jeune homme. "Tu n'étais pas plus attiré par la guerre, à ce que je vois." Est-il en train de tisser un parallèle ? Un sourire sans joie a germé sur ses lèvres. "Je sais à quel point Eren peut être convainquant. Il a toujours été intenable, c'est pourquoi il a eu de la chance de vous avoir." C'est dit avec une rare tendresse et, pourtant, il a remonté la vie de son cadet pour découvrir les scènes les plus cruelles et sordides. Le terme "intenable" est fort désuet, mais c'est à la mesure de Sieg, décadencé.
Les amis d'Eren l'ont suivi depuis toujours et jusqu'à la fin, Armin, ça se voit, a toujours la plus grande affection à l'égard de son cadet et va jusqu'à comprendre le pourquoi derrière ses actes, à vouloir endosser une part de la responsabilité. Ils sont, sans doute tous les deux, mauvais juges à l'égard d'Eren. "Il n'aurait pas non plus survécu sans vous." Sieg est convaincu du fait que son frère s'est appuyé sur eux pour trouver une raison de vivre et, qu'ici, c'est peut-être cette même raison qui lui manque. Sa voix est catégorique, contre d'avance la mauvaise estime qu'il devine chez son interlocuteur.
Il se courbe davantage par-dessus la table. "Enchanté Arlelt, Armin Arlelt." Sa voix grave est étonnamment douce malgré la légère boutade - celle-ci n'a vocation qu'à le dissuader de s'adresser à lui avec autant de respect, de formalités.
Puis, Jäger soupire comme pour ponctuer une lourde pensée. "Tu as donc entendu parler de la théorie de la fin des mondes." Il ne sait pas bien quoi en penser mais cela aurait tendance à l'abattre plus qu'à l'inciter à jouir d'une nouvelle chance. Seulement il comprend comment Armin peut trouver en Eren une raison de continuer et, d'une certaine façon, ça le touche assez pour qu'il accepte d'intercéder en sa faveur. "Je ne sais pas dire si la vie, ici ou ailleurs, peut-être belle mais il faudra au moins cet optimisme là pour sortir Eren de sa torpeur." Un temps de réflexion. "Il s'isole souvent au bord d'un lac, le matin. Dis-lui que tu viens de ma part, ça l'énervera juste ce qu'il faut pour l'ancrer dans le réel. " Il le dit sérieusement même si sa voix est mollassonne.

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# Jeu 29 Fév - 15:35
Armin sent sur lui le regard scrutateur de Sieg Jäger. Il ne sait si ce sont ces lunettes, dont il ne devrait pourtant pas avoir besoin, qui lui donne un air plus sérieux, plus perçant, ou si ce sont ses propos qui provoquent chez le plus vieux ce qu’il pourrait considérer comme un regain d’intérêt. Ses propos, d’ailleurs, ou plutôt son absence de réponse, puisqu’il refuse de rouvrir un débat qui, à son sens, n’a plus sa place entre eux désormais. Malgré cette décision réfléchie, le petit blond ne peut s’empêcher de douter de sa légitimité sous ces yeux ternis par des années de tourments. Il se retient même, de justesse, de ne pas s’agiter sur le fauteuil, signe d’un malaise évident, contenant ce réflexe de pure nervosité. Au contraire, sans quitter réellement l’autre homme des yeux, lui aussi attentif, il se contente de boire quelques forgées du thé refroidissant servi plus tôt, savourant ce liquide qui, comme toujours, vient réchauffer aussi bien son corps que son esprit.

Un bien maigre réconfort à l’évocation des créatures portant malgré elles bien trop de souvenirs traumatiques d'une enfance conditionnée par la peur. Il ne lui semble cependant pas déceler, que ce soit dans l'attitude ou dans les mots de Sieg, le moindre jugement. Combien, pourtant, auraient pu rire de ce léger tremblement de sa main, de sa poitrine un instant paralysée ? Armin avait été trop souvent le sujet de moqueries pour ne pas s'attendre à ne serait-ce qu'un regard amusé, ou tout du moins porteur d’un certain apitoiement. Car il ne fait aucun doute pour le jeune homme que son interlocuteur a remarqué tous ces signes qu'il tente de cacher et, pourtant, qui ne trompent pas. Sieg Jäger ne semble pas porter d'intérêt à qui, ni à quoi que ce soit, errant dans une réalité faites uniquement d'ombre, dont il n'était que l'un des composants. Mais Armin est loin d'être stupide et on ne devient pas capitaine d'une armée qui vous méprise depuis bien avant votre naissance sans pouvoir être à l'affut de ce type de détail. D'autant plus que, même s'il ne représentait clairement pas un danger, il se savait, de façon assez surprenante, mais pas inconfortable, sujet actuelle de toute son attention.

Il prend même le temps, Sieg, de répondre aux question d’un Armin dont les lèvres se pincent aux premières explication, mais qui se détend enfin quelque peu quand l’autre homme tente de le rassurer – ce qui, donc, fonctionne. S’il est bien une personne capable de différencier le comportement des Titans de ceux d’autres créatures, c’est bien, à ses yeux, celui qui lui fait face. Après tout, il les a commandés, plus d’une fois ; à cause de lui, un bataillon entier a même été massacré. Alors s’il peut voir des différences, c’est qu’il y en a. Et qu’elles sont assez nombreuses pour ne pas voir l’histoire se répéter, encore. Armin hoche distraitement la tête, tout à l’écoute de ces explications, même si son sourire poli se transforme un instant plus en rictus teinté d’amertume à l’évocation du chemin de fer ; l’histoire ne se répète pas, mais uniquement dans une certaine limite, visiblement, même si le petit blond ne peut que reconnaître l’efficacité d’un tel procédé. « Avez-vous déjà réussi à en capturer un pour l’étudier, vivant ou mort ? » La question le taraude car, même s’il n’a jamais vraiment compris l’enthousiasme de saon major pour ces études, il reconnaît que grâce aux observations menées par Hansi sur des sujets toujours en vie – si on pouvait appeler cela une vie – Paradis avait, avant de découvrir les secrets si longtemps dissimulés, largement avancé sur sa connaissance des Titans. Il ne peut donc s’empêcher de se demander ce qui a été déjà fait sur les Mastodons, même s’il ne doute pas vraiment que Sieg, s’il n’est pas forcément le plus haut gradé, ait déjà pensé à se poser ce type de questions et mener des actions en conséquence. Il n’a rien à lui apprendre de son métier, à n’en pas douter. Mais pour sa propre compréhension, toute information est bonne à prendre.

La discussion cependant, aussi intéressante puisse-t-elle être, ne tarde pas à porter sur un registre plus personnel et Armin a l’impression, l’espace d’un instant, de se retrouver pris en porte-à-faux à la remarque de Sieg. Déjà, ses joues se colorent d’une jolies teintes rosées, signe évident de sa gêne qu’il ne peut cette fois dissimulée, quand son interlocuteur souligne la curiosité dont il vient de s’enhardir.  Pourtant, contre toute attente, Sieg livre, un peu, quelques bribes de son histoire. Rien que Armin ne sache déjà, au fond, secrets révélés sous la plumes de Grishka dans ce carnet enfoui dans une cave de son ancienne maison, caché aux yeux de tous. Un récit que l’adolescent qu’il était alors avait eu le plus grand mal à attribuer à la vie de cet homme de qui ils s’étaient alliés. Mais même si l’histoire est succincte, même si Sieg n’en révèle pas plus que de raison, Armin ressent bien plus d’émotion dans ces quelques mots que dans ceux qu’il a pu lire, plusieurs années auparavant. Comme si les traits de l’homme qui se dessinaient sous ses yeux prenaient enfin vie, sur le visage mangé par la barbe de Sieg Jäger, derrière ses petites lunettes rondes. Une seconde, le plus jeune hésite à interroger plus en avant, comprendre plus en détail sa vie, ses motivations. Mais il n’a aucun mal à se figurer du côté intrusif d’un questionnement plus poussé, aussi se contente-t-il de constater, la douceur dans sa voix venant s’imprégner d’un peu plus de chaleur qu’avant : « Cela a bien changé, visiblement. » Il laisse ainsi à Sieg l’opportunité, s’il souhaite en dire plus, de le faire ; une fois de plus, Armin se refuse de porter le moindre jugement, pas en sachant les lacunes qui sont siennes sur la vie de cette homme, sur la vie de ceux de leur peuple en Marh. Eux-mêmes, en étant enfermés à Paradis, à la merci des Titans, ont vécu une situation des plus injustes, oui. Mais il sait qu’ils ne sont pas les seuls, loin de là. Et il ne saurait imaginer la vie qu’ont eu ces hommes et ces femmes, traités comme pire encore que des déchets tout au long de leur existence.

Son regard clair se fait légèrement plus vague alors qu’il replonge dans ses souvenirs, que son sourire, une fois de plus, s’élargit à l’évocation d’Eren. La tasse, reposée sur la table, dégage toujours une légère fumée qu’il ne peut s’empêcher de suivre du regard. « Moi, j’étais attiré par l’extérieur, mais je n’aurai jamais osé m’y risquer sans Eren à mes côtés. Depuis tous petits, on se disait… On voulait juste voir l’océan. C’était notre rêve, à tous les deux. Et notre secret. »  Parce que parler de l’extérieur était mal vu ; parce qu’on avait assez traité ses parents de fous, quand ils s’étaient enfuis de la citadelle qui leur servait de refuge et de protection à tous, pour que leur fils ne prenne pas se risque à son tour. Le sourire s’accentue un peu aux paroles de Sieg, même s’il reste quelque peu tremblant, reflet d’une tristesse longtemps refoulée. S’il avait pu, bien sûr qu’il aurait protesté, mais Sieg ne lui en laisse pas la possibilité. Et peut-être qu’il a raison, au fond, même sans le connaître ; c’est un débat qu’ils ont déjà eu avec Mikasa, après la trahison d’Eren. Parce qu’ils ont toujours été là pour lui, tous les deux. Parce qu’ils ont toujours voulu le sortir des pires situations, entraînant parfois leurs camarades à la mort pour ça, tout en en portant le poids par la suite, sans pouvoir vraiment le regretter. Mais parce que c’était Eren. Intenable, oui. Peut-être n’y aurait-il pas eu d’autres mots pouvant mieux lui correspondre que celui-ci. « Je ne veux plus qu’il survive, désormais. Je veux qu’il vive la vie qu’il mérite. » Et pour Armin, ça n’était pas celle de la mort et des regrets. Car Eren méritait bien mieux que cela.

Il relève la tête, de nouveau, vers son interlocuteur, touché malgré lui comme un épéiste dans un combat d’escrime, et lui offre de nouveau un sourire quelque peu désolé. Il se rend bien compte que ses manières semble de trop, mais il ne saurait faire sans, pas sans en avoir obtenu préalablement l’autorisation : « Puis-je vous appelez par votre prénom, Mr Jäger ? » Il a bien compris le message, pas de titre, pas de commandant dans cette discussion, et l’appeler indéfiniment Mr Jäger serait vraiment étrange, puisque dans son esprit cela se rapporte au père d’Eren. Mais peut-être que, même sans se connaître réellement, ils ont atteint ce niveau de familiarité suffisant pour l’utilisation de leurs prénoms. Le tutoiement de Sieg, ces petites taquineries qui ressortent de sa voix, sont en tout cas suffisant aux yeux d’Armin pour tenter ce qui, au vu de son attitude habituelle, pourrait presque être de l’effronterie. Parce que oui, Armin a déjà trouvé le courage de s’opposer à des ordres, de tenir tête à des supérieurs, mais c’était toujours en vue d’enjeux bien plus grands. Il n’y a aucun enjeu, ici, si ce n’est parvenir à gagner un peu de confiance de cet homme si secret.

Un hochement de tête, une main qui vient passer dans des cheveux décidément bien court, et un ton plus grave, presque malgré lui : « Oui, j’en ai entendu parler. Je ne sais pas si tout est vrai, mais si ça l’est… Au fond, tout ça aura été bien vain. Alors autant reprendre nos nouvelles vies sur de bonnes bases, car personne ne sait ce qui arrivera demain. » Et s’il doit vivre chaque jour dans cette idée, il veut le faire comme si c’était le dernier. Pleinement, oui. De tout son cœur. Avec sur les lèvres ce sourire qui illumine tout son visage à cette information primordiale : « Quel lac ? Comment le trouver ? » L’espoir, de nouveau, qui vient gonfler son cœur. Armin a l’impression d’être dans l’un de ses appareils volants, des avions, montant et descendant sur le chemin de ses propres émotions trop rapidement pour même pouvoir les suivre. Car la déception ressentie plus tôt n’est peut-être pas, tout compte fait, définitive, et Sieg lui donne même les clés pour avancer. Même si cette fois, c’est Armin qui permet à une once de plaisanterie de filtrer dans sa voix, même si cette dernière garde les échos de la vérité : « Vous êtes sûr ? Je ne voudrais pas créer de problèmes entre vous. Pas avec quelqu’un d’aussi… intenable qu’Eren. » Parce qu’il connaît son ami, il connaît ses colères et ses contrariétés. Et il se doute que la relation entre lui et son frère ne doit pas être qu’un long fleuve tranquille, loin de là. Aussi veut-il être certain que Sieg soit conscient des conséquences que cela pourrait lui apporter. Car si Armin se fiche des conséquences pour lui, il ne saurait en être de même pour quelqu’un se proposant ainsi de l’aider.
Sieg Jäger
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Âge : 31 ans.
Quartier : The Juggernaut.
Métier : Capitaine du bataillon de l'avant-garde.
Type : Eldien, détenteur du Bestial.
Particularités & Pouvoirs : Peut se transformer en titan simiesque haut de 17mètres, pensant, doté de la parole.
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# Lun 4 Mar - 19:07
Jäger n'a pas vraiment l'habitude de converser avec un interlocuteur aussi ouvert, qui ne maquille ni ses intentions ni ses réactions - bien qu'il y ait cette gêne perceptible en filigranes, à l'angle d'un sourire un peu tremblant. Il se doute que son regard appuyé n'y est pas pour rien.
Sieg, derrière sa nonchalance ostentatoire, passe les autres au crible et les évalue pour déterminer leurs faiblesses et atouts. S'il trouve chez le garçon une certaine sensibilité il est bien placé pour ne pas la confondre avec de la vulnérabilité.
Le petit blond n'est pas sans lui rappeler Kord, d'une certaine manière. Celui qui devait lui succéder en tant que détenteur du Bestial s'adressait à lui avec respect et spontanéité et avait indéniablement bon cœur, sûrement trop pour que ça lui porte bonheur. Le regard du capitaine se dévie, un instant, plonge dans le liquide ambré à moitié consommé. Est-il en droit de recevoir, de nouveau, de la bienveillance ?
Peut-être est-ce parce qu'il se trouve face à celui qui a réussi à rompre son abdication une fois, lorsqu'elle en était à un stade critique, peut-être qu'il est suffisamment réanimé par cette présence, teintée de bonne influence, pour ressentir au-delà des limbes, aussi le regret s'en rappelle à lui. Ses paupières se referment avec tristesse et il boit une nouvelle gorgée contrite. Il n'avait pas le choix, c'est ce qu'il se dit, lorsqu'il a poussé le cri qui a coûté la vie de celui que certains considéraient comme son protégé. Une part de lui espère qu'il retrouvera également la vie dans ce nouveau monde aux côtés de son jeune frère, car ils le mériteraient et sauraient sûrement en profiter - contrairement à lui.

Il voit l'expression du plus jeune se plisser avant de se ressaisir, il n'est pas étonné par cette capacité d'adaptation et d'analyse mais l'est davantage par le fait d'être cru sur parole. Ses yeux atones remontent vers ceux d'Arlelt. "Nous avons, récemment, mis la main sur un spécimen. Mort." Les informations qu'il s'apprête à lui confier sont sensibles et il se serait gardé de les divulguer à quelqu'un qui aurait pu le mettre dans l'embarras mais, paradoxalement, il ne voit pas le garçon répandre la nouvelle et ne prend même pas le soin de spécifier ouvertement leur niveau de confidentialité car il estime que son interlocuteur comprendra par lui-même. "Juggernaut jouit d'une position particulière auprès des autres quartiers, puisque son avant-garde assure la première ligne de défense de Nowhere. Pour l'heure, il a été décidé que cette affaire serait traitée en, hum, interne. Nexus n'est pas dans la confidence. " Ils gagneraient certainement du temps en partageant cette prise avec le quartier du Progrès car celui-ci mettrait, à coup sûr, ses laboratoires de pointe sur l'affaire. Cependant la rivalité entre Nexus et Juggernaut est forte, le promontoire de pierre entend continuer à assurer la défense sans ingérence et, pourquoi pas, bénéficier de connaissances supplémentaires qui renforceraient ses prérogatives.
Si Jäger lui dit une part du contexte politique c'est parce qu'il tient en estime sa déduction et parce qu'il est, ouvertement, curieux de recueillir ses impressions sur la situation.

Les joues du garçon s'empourprent subitement et le capitaine, sans fard, exhale un "oh?" pour ponctuer son étonnement et pour signifier qu'il n'est pas le moins du monde contrarié. Peut-être un peu taquin, par contre.
Comment ce jeune homme peut-il garder une âme si vive, si prompte à s'émouvoir, alors qu'il a été confronté à de pareilles horreurs ? Voilà qui le laisse bien interrogatif, mais qui n'est pas déplaisant à côtoyer. D'ailleurs la précaution de son interlocuteur est évidente, malgré l'intérêt qui se lit dans ses yeux céruléens, Armin n'a qu'un mot de réconfort et pas de questions sur l'intime de Jäger. Le barbu a la nette impression qu'on lui laisse le choix du dévoilement et cela n'est pas bien fréquent - qu'on s'intéresse à lui au-delà de ses fonctions et assez pour réfléchir à comment ne pas le brusquer. Armin aurait, pourtant, toutes les raisons de se concentrer sur Eren, sur cette raison de vivre, plutôt que de confier son attention à un homme tel que lui. Sieg prend toutefois le compliment en exhalant un rire rond, presque chaud. Il a, enfant, désespérément voulu faire la fierté de ses parents - et n'a pas été insensible aux excuses pleurées par Grisha sur son épaule, même adulte - mais s'il a cherché à être un bon soldat cela a été, pendant des années, pour servir un objectif calculé et pas par loyauté à Mahr. De plus, il y a quelque chose d'ironique dans le fait de recevoir pareille éloge de la part de quelqu'un qui était, par la force des choses, un adversaire. Armin est définitivement pourvu d'un grand relativisme et avant tout d'une empathie sans fond. "Cela n'aura pas suffit pour mettre mon plan à exécution." C'est dit sans âpreté, dans le sens de la discussion, sans retenue non plus. "Mais cela n'a plus beaucoup d'importance aujourd'hui. Je suppose."

Leur rêve. Sieg observe méticuleusement le visage du garçon lorsque celui-ci s'illumine d'un espoir encore battant. "Est-ce que l'océan a été à la hauteur de vos attentes ?" Demande t-il de sa voix de basse, paisible mais finement sceptique. Malheureusement si assouvir ce rêve avait suffit, Eren n'en serait certainement jamais venu à faire ce qu'il a fait. L'aîné Jâger pousse un soupir pour lui-même et se frotte une nouvelle fois l'oreille. Et, soudain, un éclair de compréhension traverse son regard clair. "Eren a été déçu par ce qui se trouvait de l'autre côté." Ce n'est pas une question mais une déduction brute. Ses mots sont légèrement noués. C'est peut-être la seconde raison qui a motivé l'action destructrice de son cadet et il met enfin le doigt dessus.  
La question du petit blond le ramène au moment présent, il ne l'attendait pas. "Tu peux. "Mr Jäger" ça me fait penser à mon père et ça me donne un sacré coup de vieux." Ses yeux ne sourient peut-être pas tout à fait mais ses lèvres le font chaleureusement, c'est déjà bien plus que ce qu'on peut d'ordinaire lui soutirer. Sa voix s'est faite accueillante et familière et il s'est même penché vers son interlocuteur pour dire à quel point il consent à baisser toutes ces inutiles barrières. "Pour en revenir à ce que tu me disais... Est-ce que découvrir Nowhere te fait autant envie que lorsqu'il s'agissait de l'océan ?" La question lui vient spontanément lorsque le plus jeune lui dit sa volonté de vivre au présent, c'est peut-être une façon de tester l'ampleur de sa volonté - car celle-ci est, encore une fois, si contraire à son apathie généralisée. "Comment arrives tu à vivre sans perspective sur demain ?" Une question honnête.
Un nouveau rire, réactionnel et sincère, lorsqu'Armin s'inquiète pour lui. "Eren et moi n'avons pas exactement une relation simple." Ses yeux sont pondérés et pourtant, à bien y regarder, il serait possible de déceler une fine pellicule de peine. Il se lève tranquillement, se dirige vers le plan de travail et ouvre la fenêtre située au-dessus avant de sortir une cigarette de son paquet et de l'allumer. Il inspire une profonde goulée de nicotine et crache la fumée en-dehors de la pièce. "N'aie pas peur de dégrader quoi que ce soit." Une nouvelle inspiration, le sujet est sensible. "Le lac se trouve à une quinzaine de minutes d'ici. Je te le montrerai, si tu veux."

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