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Bloody Mary [PV Bill]

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Stanford Pines
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# Jeu 22 Juin - 1:57

Bloody Mary




Il ne m’a jamais était donné la possibilité de voir l’étendu total des pouvoirs de Bill, leur avant goût se heurtant à la barrière magnétique singulière de Gravity Fall. L’étendu de ses capacités ne semblait alors pas connaître de réelle limite. J’ai pu remplir une partie conséquente de mon quatrième journal (près de la moitié) en rassemblant toutes les données possibles de son passage sur terre, ainsi que celui de ses sbires. En préméditant le jour où, malheureusement, ces informations viendraient à être à nouveau nécessaire dans un futur que je ne souhaitais pas. Comme celui-ci. J’ai évidemment dissimulé certaines informations sensibles, comme la nature de nos interactions entre Cipher et moi ou encore mes doutes quand à sa mort. Comme à leur habitude, mes recherches sont émaillés de mes pensées projetés sur le papier en codes qui me donnent la fausse impression de les avoir protégées.

Et comme à son habitude, même diminué, il m’est impossible de délimiter les frontières des facultés de Bill. Je ne peux que spéculer avec une quasi-certitude qu’il est dans l’incapacité de faire de cet endroit son terrain de jeu. Connaissant son impatience, il n’aurait pas tardé à investir les lieux et à s’auto-proclamer roi de cette dimension dans le cas contraire. Et cela tend à se confirmer alors que le démon scrutateur nous laisse une fausse intimité que j’accueille avec soulagement et révulsion. Sa façon de chercher à flatter mon égo en affirmant ma nécessité pour son objectif et en tendant des réponses riches en carotène -rapport à l’expression et non à l’anecdote cité plus tôt – est si insultante.

Je connais aujourd’hui mes faiblesses et Bill Cipher en fait parti, c’est pourquoi, même si toutes ces questions courent sous ma peau et brûlent de frustration mon esprit, je ne céderais pas.  Quand il se penche sur moi, je m’interroge. Est-ce que seul son corps est organique ou ses apparats (vêtements et chapeaux inclus) font partis également de sa structure biologique ? Fascinant...

Stanford Pines, le monde dépend du fait que tu ne cède pas à tes plus bas instinct de scientifique !

Je mets la cire des souvenirs passés dans mes oreilles pour ne pas entendre son chant de la sirène. Travailler avec Bill ? Jamais. Le tenir à l’oeil le temps de trouver un moyen de le mettre définitivement hors d’état de nuire ? Evidemment. Qui d’autre le ferait ? Qui d’autre connaîtrait ce démon comme je le connais ?

Cette muse qui m’a usée et abusée et qui ment pour son propre amusement.  

Si au passage je glane les réponses aux nombreuses questions qui me taraudent – comment a t’il réchappé à la mort (question importante pour que cela n’arrive plus) ? Comment a-t-il regagné un corps matériel ? Que sait-il de cette dimension?- alors cela ne sera qu’un plus dans ma quête. Je le fixe en flottant statiquement et je regarde sa main avec une grande défiance. Est-ce que la parole de Bill peut-elle faire foi ? Non, évidemment que non. Jamais. Ses mots ne sont au mieu que des cordes de fer pour se flageller avec une fois qu’il nous a trompé. Nous laissant repentant pour notre stupidité. Alors d’un mouvement vif je lève le bras, prenant de l’élan dans ma chute infinie simulée, avant d’abattre ma paume ganté contre celle du démon dans un tape-m’en-six-quart qui ne donne aucune promesse.

«  Ne crois pas que je te donne la moindre once de confiance Bill. Mais tu as raison, nous sommes tous les deux dans l’ignorance et pour une fois ce n’est pas toi qui tire les ficelles. » Je me met en tailleur et pose ma main sous mon menton pour réfléchir. «  J’imagine que tu as déjà ton idée sur qui est derrière tout ça. J’imagine que c’est la personne qui t’a fait revenir, je me trompe ? Peut-être même la personne qui te gouverne depuis toujours. » Je me souviens de l’entité qui semblait présider toutes les autres selon les habitants de la dimension des cauchemars. Une croyance sans fondement... ... Jusqu'ici. «  Peut-être une divinité amphibienne qui t’es bien supérieure ? »



Bill Cipher
Bill Cipher
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Particularités & Pouvoirs : Ses yeux d'un jaune puissant, fendus de pupilles étroites et longues. Lorsqu'il manifeste sa colère lesdites pupilles virent au blanc carnelé de rouge. Bill porte souvent haut-de-forme, nœud papillon et parfois une cane, attaché à son apparence de gentleman. /// Lévitation, télékinésie, pyrokinésie, capable d'infiltrer les rêves, de manipuler de la matière et le temps, de modifier son apparence, il peut également avoir une influence sur l'esprit de ceux avec qui il contracte.
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# Jeu 22 Juin - 1:57
Le tape m'en six-dans-quatre le laisse un chouia dubitatif mais l'humeur pivote vers de l'hilarité coupée au couteau, Cipher lâche un rire qui se situe à équidistance entre l'écho de catacombes et le larsen, s'empoigne les côtes avant d'essuyer une larme fictive d'un revers de gant.
Ford ne lui voue, à l'évidence, pas la moindre confiance et si c'est entendable d'un point de vue raisonnable Bill ne l'est absolument pas, raisonnable. Voilà qui serait bien barbant.
Ford pourrait croire en sa compétence, au moins. Il l'a bien connue après tout. Et même en matière de torture.
Sixer pourrait avoir la délicatesse de saisir une offre qui vaut le détour sans tirer cette sale tronche (je sais que je t'ai manqué), après tout Bill n'est même pas le méchant ici (fastoche de céder, alors). Et, avouons-le, c'est déjà ô combien contrariant de ne pas l'être - ça risque de lui demander des ajustements...
ENFIN pourquoi s'embarrasser avec ces choses-là? Des titres, des rôles, une continuité logique? Il trouve Ford bien terre-à-terre pour quelqu'un dont le pyjama de chairs a été décorporé et réintégré dans un univers possédant ses propres dimensions d'espace et de temps, univers qui plus est engendré par une volonté arbitraire et totalement inconnue au bataillon.
Aussi il n'apprécie pas grandement les résistances de Ford quand bien même il les avaient anticipées. Heureusement il n'a pas besoin qu'il soit de bonne composition tant que sa cervelle est, elle, toujours bien composée. Peut-être aurait-il seulement, de loin, voulu qu'il comprenne un point essentiel : leur différend appartient à un autre temps, un autre lieu Bloody Mary [PV Bill] - Page 2 Captur11
Je suis ton meilleur atout.
Peut-être a t-il pensé que le scientifique craquerait plus facilement ainsi confronté à l'envie, à n'en point douter galopante, d'en savoir davantage à son sujet.
Mais Fordsy est un vrai héros, n'est-ce pas? Voilà qu'il lui dégaine une répartie parfaitement outrageante.
Des couleurs inverses et effrénées se succèdent en flashs au pourtour de son iris, comme s'il visitait toutes les humeurs avant d'en choisir une - comme on tergiverserait sur le choix du meilleur nœud-papillon un soir de dernier show. C'est pour toi chère audience ~
Ford en sait beaucoup trop et joue le frondeur. C'est cette réflexion qui finit par l'emporter dans un nouveau rire amène et charmant, quoi qu'un peu revanchard, en atteste son mouvement abrupt (mais non moins élégant) de cane qui retire prestement les entraves télékinésiques et fait conséquemment basculer le scientifique trop assuré vers l'arrière. Tu es vraiment incorrigible, mon ami. Roucoule t-il en faisant rouler son pommeau entre ses quatre doigts impeccablement gantés. Je crois que tu as un peu trop écouté aux portes durant ton passage dans la 52ème dimension. Il ne voit que ça. Ce sont sans doute ces abrutis de réfugiés trans-dimensionnels, qui avaient la sottise de le défier plutôt que d'embrasser leur libération (de vrais fanatiques), qui ont vendu la mèche. C'est là qu'il avait perdu sa trace.
Bill comprend bien que son estimé interlocuteur cherche à le piquer dans son égo pour en savoir davantage. Bien supérieure ? Pourtant j'ai pu lui cacher tout un tas de choses intéressantes... Si tu savais. Qu'il minaude en époussetant la poignée de sa canne, il essaie de le torturer un peu, amuse-bouche. Il ne s'énerve étrangement pas et, pourtant, l'accusation du vieillard le laisse un peu embêté.
Et si c'était le nouveau lieu, sa pénitence ? Le démon constate que la commissure de son œil perd quelques gouttes de rouge. Un test pour lui apprendre la bonne conduite, un usage parcimonieux (et atrophié) de ses pouvoirs? Voilà qui serait anxiogène si ce n'est claustrophobique. Est-il condamné ici ?
Nope ça ne ferait pas de sens. Ils devaient certes se retrouver, tous les deux, mais l'Axolotl n'aurait jamais créé une distorsion pareille, son but est l'ordre et pas de barbouiller son sillage de chaos - l'animal est, après tout, sa force contraire. Une erreur magistrale Stanford Pines. Décrète t-il d'une voix pointue pour couper court à ses élucubrations intérieures et comme s'il était légèrement déçu. Quelque chose l'est, il est secoué.
Bill le toise, toujours élevé à quelques centimètres du sol, dépose posément sa seconde main au-dessus de la première sur le dessus de son pommeau. N'as-tu donc aucune idée de l'ampleur du chaos qui coule dans cette Ville ? Ma Bizarrapocalypse avait au moins le mérite d'afficher la couleur ! Il n'aurait jamais fait une chose aussi hilarante. Menteur, il ne trouve pas ça hilarant. J'accepte de passer outre ta petite bravade, disons que c'est de bonne guerre, mais si tu veux vraiment en savoir plus... Tu vas devoir prendre un risque. Il lui tend une nouvelle fois la main, sourire sardonique. C'est plus qu'une envie. Dernière chance avant que je ne recherche un nouveau partenaire - t'ai-je dit que j'ai déjà un labo? Marchandage.

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⠀☽ DREAM DEMON⠀
Don't they want to broaden their horizons so can find the things that might re-shape the lies of history.
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# Jeu 22 Juin - 1:58

Bloody Mary




L’avantage avec Bill, c’est que son orgueil l’empêche souvent de dissimuler les informations qui ne sont pas à sont avantages, y préférant le besoin de rassurer son égo remis en cause.

Incroyable, l’étrange loi magnétique de Gravity Falls ! J’ai étudié ça il y a des années...

As tu trouvé un moyen de la vaincre ?

Bien sûr avec une simple équation.

Bien sûr,  à travers ces souvenirs inopinés, il ne semble pas que je sois mieux que lui concernant ce point. Mais nous n’avons  rien à voir.

Je suis habitué à ses mouvements d’humeurs, j’ai donc vite récupérer mon équilibre malgré sa mesquine revanche.  Un léger tremblement parcours tout de même mon échine,  souvenir conditionné de nos dernières altercations. Là où trente ans d’errance interdimensionnelle n’avait fait que renforcé ma volonté féroce d’en finir une bonne foi pour toute avec Bill Cipher, les dernières années, douces et réparatrices, ont fait mûrir mes regrets et ma nostalgie dans une sorte de résilience -presque- pacifique. Je ne peux pas dire que je n’ai pas envie de voir Bill disparaître, pour les problèmes qu’il a causé et qu’il causera à l’avenir. Cependant devant sa nouvelle apparence, cette envie se retrouve balayé derrière ma curiosité et une sorte de Vague à l'âme trouvant ses racines dans un passé révolu. De plus je remarque le sang qui s’écoule de son œil. Intriguant puisque le démon m’a confirmé que ce corps était bien le sien et pas un possédé. Serait-il possible qu’il en soit autrement et qu’il ne le sache même pas ?

Je ne peux me permettre de dévier de mon plan avec pour raison que le démon est momentanément dépourvu de sa terriblement dangereuse force de frappe. Ne connaissant pas son potentiel, je n’ai pas d’autre choix que de le surveiller tout en travaillant sur un réel moyen de mettre fin à son règne, sans retour possible. Et Bill me donne la piste dont j’avais besoin, me confirmant l’existence de ce que je pensais être une croyance monothéiste local ; cet être supérieur similaire à un axolotl que j’ai vu sur les murs de l’oracle et dont les réfugiés m’ont parlé.  Mais une divinité non omnisciente selon les dires du triangle aux angles froissés.

Cette nouvelle variable fait pétiller mes yeux, cela pourrait être la dernière clé de ma GRANDE THEORIE DE L'UNIFICATION DU BIZARRE et je me souviens avec une amertume envieuse mon passage dans la dimension parallèle que j’ai sobrement intitulé « un monde meilleur ». Où mon double parallèle a pu être reconnu mondialement en tant que spécialiste en étrangesologie car ce Stanley avait… Enfin, peu importe.

Le Stanford Pines que je suis est le frère d’un héros… et je peux vivre avec. Il est hors de question que je retourne en arrière. Je regarde le visage juvénile de Bill, à la peau diaphane et au sourire aiguisé et je me rend compte que sa seul présence réussi à me faire replonger dans mes anciens travers. Il est peut-être facile de tout mettre sur le dos du terrible démon qui a faillit détruire mon monde et toute ma famille… Mais je peux vivre avec aussi. Il n’a cependant pas tord. Le nombre d’anomalie au kilomètre carré dans une ville de cette superficie est absolument phénoménal. J’entends, d’anomalies selon les référentiels même de ses habitants, sinon toutes les dimensions parallèles que j’ai visité serait des étrangetés. Or ce n’est pas le cas, en tout cas d’un point de vu objectif. Être en forme de M dans la M dimension est absolument logique, par contre être un N reviens à être une bizarrerie dans le panorama. Dans ce paysage urbain, il n’y a pas de règles définis et l’espace temps semble y être d’une instabilité solide.

La commissure de mes lèvres se tourne résolument vers le sol quand je revois sa main gantée. Le triangle veut un marché carré, mais je décide tout de suite d’arrondir les angles. « Je refuse ta proposition de poignée de main Bill. J’ai appris que ne faire confiance à personne était une hérésie, il s’agit de laisser une chance de la gagner. Cependant, tu as eu bien des chances et à l’instant présent, je ne te l’accorderais pas. » J’ignore si il s’agit réellement d’un de ses tours ou plutôt d’une vexation personnelle qu’il ne peut supporter, mais le risque est trop lourd. Et puis, je n’ai aucune envie d’apaiser son esprit susceptible. Même si sa proposition de laboratoire faire frétiller mes doigts.

« Es tu sûr de trouver un autre partenaire qui a déjà réussi à créer un passage entre les dimensions ? Je ne penses pas. La base de la confiance c’est de ne pas faire de chantage avec son partenaire. »

Je récupère en nageant dans l’air le lourd journal que j’avais laissé sur le comptoir et je couche les mots sur le papier. Puis d’un mouvement leste j’arrache la page et la tend à Bill.

Moi Stanford Pines atteste sur l’honneur travailler à résoudre les mystères de cette ville avec Bill Cipher et lui promet un regard sur mes recherches concernant ce seul sujet.

Je signe et lui tend le papier et le stylo.

«Voilà ce que je te propose. Et toi ? »



Bill Cipher
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# Jeu 22 Juin - 1:58
Se voir refuser une première poignée de main passe encore, mais une seconde alors que ses arguments étaient aussi percutants? Désagréable. Ses yeux- quel luxe d'en avoir deux définitivement, c'est doublement expressif - se froncent un peu, le temps d'une délibération qu'il marque d'un dodelinement de tête.
Il se souvient de leurs petites péripéties dans les traits absurdes de la dimension Quadrangle of Qonfusion. Bill n'admet qu'à moitié d'avoir été acculé dans le Royaume du non-sens et n'arrive pas à s'arrêter, malgré une ou deux tentatives, sur une émotion parfaitement stable à ce sujet. Il ne lui en tient pas vraiment rigueur, après tout ce serait contre-identitaire de prendre quelque chose trop à cœur, ou pire, au sérieux. Son seul but étant de s'amuser et, au fond, jouer à chat aura été divertissant n'est-ce pas?
Comme l'est le nouveau refus d'un Sixer qui ferait pourtant mieux d'abandonner parce qu'il peut l'y contraindre - sûrement. Ford ne semble pas craindre le doute raisonnable. Correction : il ne l'a jamais observé et cela a bien fait son affaire.
Tandis qu'il feint de réfléchir des images défilent à vitesse soutenue sur son iris qui scrute assidument le scientifique, comme un écran voudrait aspirer son téléspectateur ; ces images consécutives et effrénées font la rétrospective de leurs affrontements selon le prisme qui est le sien : bariolé de péripéties et d'inconséquence, sans lourdeur superflue. Sans émotionnel précis. C'est pourtant une forme de menace gentillette, de rappel, pour signifier qu'il n'est pas le seul à avoir enquiquiné l'autre.
Mais mettons qu'il veuille aplanir les choses (ironique quand on connait son amour de la platitude), sur un coup de lubie, que faudrait-il pour qu'ils soient quittes aux yeux de Ford? Drôle de question n'est-ce pas? La réponse paraît encore plus capillotractée alors il ne s'acharne pas plus en conjectures.
Et passe rapidement à autre chose même si la dernière image sur laquelle son œil s'arrête en est une bien singulière dans le contexte : une partie d'échecs interdimensionnels qui n'avait rien de belliqueuse. Mais qui n'en avait pas moins été... Divertissante.
Ford a toujours été et sera toujours (aussi longtemps qu'il respirera s'entend) un incroyable buté, prêt à aller aux confins du spéculatif et du dangereux pour empocher sa petite revanche sur lui - il dirait sûrement, en bon héros de l'histoire, qu'il s'agissait de faire justice et pas d'accomplir une vengeance. Admettons. Même si le concept de justice, comme l'ensemble des concepts d'ailleurs, est aussi borné qu'ennuyeux. Le triangle humanoïde est plus relatif que ça et c'est sûrement pour ça qu'il ne cherche même pas à différencier le bien du mal (le mal fait même du bien, si on va par là - ça chatouille, ça se vit!).  
Cipher s'assoit sur le comptoir et croise élégamment les jambes, battant l'air d'un revers de gant comme on autoriserait une banalité à advenir et, en l'occurrence, Fordsy à faire ses machins. Il lui permet donc de gribouiller et saisit par la télékinésie le contrat tel qu'il a été rédigé.
Ce seul sujet ? Tu ne risques pas de le regretter quand tu bloqueras sur d'autres enquiquinantes questions Fordsy? Enfin, j'imagine que tu veux garder ton jardin secret histoire d'y échafauder un plan pour me supprimer. Il n'en doute pas vraiment et le dit sur un ton tout à fait entendu et, pourtant, quelque chose le contrarie indistinctement. Ford a de la chance d'être effectivement très utile. Il badine en envoyant ses longues jambes d'avant en arrière. Ouuh du chantage carrément? J'essayais juste de te faire réagir IQ, ne fais pas ton gros jaloux. Tu ne sais pas que tu es parfaitement irremplaçable? Après avoir fait traîner les choses à dessein, Bill incante un stylo au creux d'une germe de feu bleu, psychique, dont la chaleur ne brûle pas et signe de son écriture ronde avant de ré-expédier le contrat à l'autre partie. Pinnetree serait extatique s'il te voyait reprendre du service, Monsieur l'Auteur. Il faut croire que les vieilles habitudes ont la peau dure et que les vieux pots sont durs à casser. Il bondit sur ses pieds dans un saut enthousiaste, contourne la silhouette du vieil avachi, l'aggripe par-dessous les épaules et d'une poussée télékinésique le remet sur ses guiboles comme s'il ne s'agissait que d'un pas de danse. Le démon-rêve reste odieusement à l'effleurement de son oreille. A qui voudras-tu transmettre toutes ces connaissances, hein? Tu n'as pas peur de m'agiter ton précieeeux sous le nez? Cipher rigole chaleureusement avant de lui flanquer une tape sur l'épaule. Et ce labo, ça te branche de le découvrir?

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