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(( panser les maux avec les mots )) — .・✧ luke & leia.

Leia Organa
Leia Organa
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Oeuvre d'origine : Star Wars.
Avatar : Carrie Fisher.
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Date d'inscription : 22/12/2023
Âge : 28 ans.
Quartier : The Heart.
Situation amoureuse : Mariée à l'horripilant, mais attachant Han Solo.
Métier : Padawan de Luke Skywalker, instructrice spécialisée s'occupant, à ses côtés, d'enfants aux capacités particulières qu'ils ne maîtrisent pas.
Type : Humaine sensible à la Force, fille de l'Elu.
Particularités & Pouvoirs : En pleine découverte de la Force qui coule en abondance et avec une certaine puissance dans ses veines.
Perso
https://the-collapse.forumactif.com/t765-leia-organa-star-wars

# Mar 2 Jan - 3:21

   
(( panser les maux avec les mots ))

   
Personne ne parlait des traumatismes liés à la guerre. La moindre souffrance que d’aucuns ressentaient était balayée d’un revers de la main par la sempiternelle rengaine « c’était la guerre, c’était comme ça. » À quoi bon s’épancher dessus alors que tous dans votre galaxie l’avaient vécu ? Et c’est bien cela que le bât blesse : ignorer les traumatismes, ça n’a pour seul effet que d’en créer davantage et de les ancrer profondément dans votre chair au point de vous rendre fou, au point d’être incapable de vous défaire de votre bataille intérieure et de sombrer. « Je n’ai pas besoin d’en parler. » répondais-tu avec désinvolture à quiconque osait te questionner sur ce sujet si épineux. Parce que le déni était plus facile. Parce que tu ne prenais pas tes absences ou tes sursauts au moindre bruit un peu trop brusques au sérieux alors qu’ils étaient de véritables cris du corps quant à cette souffrance enterrée au plus profond de toi. C’était la nuit qui se chargeait de te faire des piqures de rappel plus abominables les unes que les autres. Lorsque tu ne souffrais pas d’insomnies particulièrement tortueuses au cours desquels ton cerveau se complaisait dans la relecture de tes souvenirs les plus affreux, tu étais réveillée en sursaut, en sueur, par un souvenir aux allures de cauchemar. Tu revoyais très souvent Alderaan exploser sous tes yeux ou Lord Vador te torturer, entendant tes hurlements silencieux résonner dans ton crâne qui déchirait ta peau de violents frissons. Au réveil, c’était la panique qui te saisissait et tu étouffais tes suppliques dans tes mains pour tenter de reprendre le contrôle de tes émotions, pour les taire, pour rendre inaudible l’évidence — tu souffrais. Mais les réminiscences de cette période de ta vie étaient plus fortes, se mélangeaient même aux unes et aux autres pour créer un monstre de souvenirs encore plus effroyable au point de sombrer dans une crise d’angoisse — trouble du stress post-traumatique, voilà la tempête qui se manifestait depuis des semaines. Il te fallait toujours du temps pour farfouiller dans ta tête et trouver un souvenir heureux et te calmer de toi-même avec ce morceau de vie. Tu pensais souvent à Han dans ce genre de cas, parce que lui seul connaissait l’étendue de ta fragilité. Lui seul était le plus à même de comprendre cette détresse. Tu n’avais jamais voulu te montrer faible devant ton frère. Il fallait que tu restes ce pilier dans votre trio et la pudeur n’aidait en rien à te dévoiler.

Si tu pensais que la vie à Nowhere t’aiderait à caresser du bout des doigts ce doux rêve d’une vie tranquille, le destin se chargeait de te rappeler à l’ordre en te plongeant dans une situation encore plus angoissante que tes nuits. Ce jour-là, tu traversais simplement la cour intérieure de l’école tenue par ton frère quand tu aperçus en chair et en os le fruit de tes cauchemars au loin — Lord Vador, ou plutôt Anakin Skywalker, discutant avec Luke. Ton corps avait tout bonnement cessé de fonctionner suite à la violence de la confrontation avec ton bourreau. Tu avais cru savoir ce que c’était d’être habitée par le vide, mais le néant n’avait jamais été aussi profond qu’en ce jour. Ça te donnait le vertige au point que tu n’eus nul autre choix que de suivre les mouvements mécaniques de ton corps jusqu’à l’un pilier de la cour pour t’appuyer contre celui-ci et éviter de tomber. Tu n’avais toujours pas accepté la vérité — c’était ton père. Tu n’avais toujours pas guéri de tes affres si bien qu’il t’était impossible de les décrire tant la douleur était diffuse. Alors que tu glissais lentement le long du pilier. Cachée à la vue de tous, tu sentais l’angoisse gravir tes côtes et serrer ta gorge. Le souffle court, tu massais ton sternum dans une vaine tentative d’apaisement, mais les souvenirs douloureux s’en mêlaient. Tu le revoyais te torturer… Tu revoyais ta planète exploser… Tu imaginais les cris… Les pleurs… L’angoisse était si prenante que tu entendais ton cœur tambouriner dans tes tympans… C’était assourdissant.

Puis le silence revint. Plus abrutissant et terrifiant que jamais. Contre toute attente, la raison avait repris le dessus. Tandis que tu étais en train de te calmer progressivement, tu tournais la tête pour voir si Luke et Anakin étaient encore là, à plusieurs mètres, toujours camouflée derrière ton pilier. Ta crise d’angoisse t’avait donné l’impression qu’un quart d’heure s’était écoulé alors que cela se réduisait à un tiers en réalité. Tu réfléchissais plus clairement, au moins, même si ton cerveau s’était mis en mode survit et qu’il avait statué sur trois solutions possibles pour surmonter le choc. La fuite était la plus logique. Fondre sur ton géniteur et l’attaquer avec ton sabre était plus radical et séduisant dans tes fantasmes, mais répondait à une pulsion dont tu n’étais pas digne. La troisième demandait plus de courage et de sagesse : s’avancer vers eux et lui parler, lui vomir tout ce que tu avais à lui confesser une bonne fois pour toutes et ne plus jamais lui adresser la parole de toute ton existence. Tu cédas à la facilité en optant pour la première solution.

Faire comme si cet événement n’avait pas existé ne t’aida pas, au contraire. Te taire et prendre sur toi t’avaient plongé dans une tristesse infinie qui couvait une colère sourde. Pourquoi Luke avait réussi à lui accorder ce sacro-saint droit du pardon et pas toi ? Il avait pourtant perdu autant durant la guerre. Il s’était retrouvé orphelin lui aussi ! Peut-être avait-il fait cette concession justement parce qu’il n’avait pas eu de père, jamais, contrairement à toi. Peut-être qu’il avait besoin de combler quelque chose alors que toi tu n’avais plus que l’absence parentale en guise de cadeau — Anakin n’arrivera pas à combler ce trou béant qu’avait foré la mort de Bail dans ta vie. Ça te tracassait, t’isolait. Le jardin de l’école et les marches qui y menaient étaient devenus ton refuge. C’était d’ailleurs là encore que tu te trouvais aujourd’hui, ruminant ta peine. Le manque de Han se faisait particulièrement ressentir, ces derniers temps. Rien n’était fait pour te faciliter la tâche à l’idée de t’en sortir.

Jusqu’à ce que tu sentes cette présence réconfortante arriver dans ton dos. Avant même que tu ne tournes la tête pour en avoir la confirmation, tu savais qu’il s’agissait de ton jumeau. Tu lui adressais un maigre sourire, pourtant rempli de toute l’affection que tu lui portais, avant de retourner à ta préoccupation première : cette fleur dont tu retirais les pétales fanés dans un bosquet. Il y eu un petit silence. Tu cherchais tes mots, ceux qui l’endormiraient assez pour l’empêcher de creuser un peu trop dans ta psyché comme tu étais distante depuis des jours et qu’il t’était difficile aujourd’hui de camoufler tes états d’âme : ton visage était tiré par la fatigue. Occupée avec ta fleur, tu tentais, cryptique : « J’admire beaucoup ta sagesse et ton abnégation, tu sais. » Tu lui jettes un regard puis clarifiait, une fois le nez dans un autre bosquet. « C’était bien avec ton père que tu discutais la dernière fois, non ? » Ton, et pas notre. Parce que tu n’étais pas prête à associer le monstre avec toi. Parce que tu n’étais pas prête à le faire coexister avec Bail sur la même marche du podium dans ton cœur. Parce que toi, tu n’avais pas guéri de tes traumatismes, pas pardonné. Et tu t’y refusais pour le moment. C’était trop difficile, encore trop à vif… Tu décidais d’abandonner tes fleurs pour enfin t’attarder sur lui.

   
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Luke Skywalker
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Métier : Maître Jedi, Instituteur, s'occupe particulièrement des enfants présentant des capacités spéciales et ayant du mal à les maîtriser
Particularités & Pouvoirs : Luke maitrise la Force, avec laquelle il a une très puissante connexion. Il a été formé par Obi-Wan Kenobi et Maître Yoda, mais son enseignement fut lacunaire et il dû le compléter de façon autodidacte. Excellent épéiste, il maîtrise également le contrôle mental et la télékinésie. Il a certaines visions du futur, même s'il tente de ne pas s'y fier totalement. Luke est très empathe et parvient facilement à comprendre les gens. S'il peut lire leurs émotions au travers de la Force, il fait surtout preuve d'une immense compassion. Il est toujours enclin à voir le bon chez tout le monde. Tout comme son père, Luke est un excellent pilote et un excellent mécanicien. Après s'être fait coupé la main par Dark Vador, on lui a posé une main cybernétique. Il porte le plus souvent un gant noir sur cette main, même si la nouvelle fait parfaitement illusion.
Perso

# Mar 6 Fév - 17:35
S’il y avait un point indéniable que personne, amis comme ennemis, n’aurait pu nier concernant Leia, c’était l’incroyable force de caractère dont elle était dotée – et il se refusait à reprendre les mots désobligeants que certains en travers de la route de qui elle s’était mise pourraient employer pour la décrire. C’était même ce qui avait éblouit Luke la première fois qu’il l’avait croisé, ce qu’il avait pu admirer chez elle, bien au-delà de sa beauté : la jeune femme ne semblait impressionnée par rien, avoir réponse à tout et pouvoir se sortir seule de n’importe quelle situation. Loin d’être une princesse fragile élevée dans une tour d’ivoire, Leia n’hésitait pas à riposter, par les mots ou par les armes. Lui qui n’avait connu jusqu’alors que la relative tranquillité de la ferme d’humidité de Tatooine avait vu en elle une guerrière intrépide, qui n’avait peur de rien. Dire qu’il en avait alors été impressionné aurait été un euphémisme, tant le sentiment était loin de la réalité.

Et puis il avait vu ses failles. Il avait appris à la connaître, à mesure qu’ils finissaient de grandir tous deux dans la Rébellion, de changer. Qu’ils combattaient ensemble, même en suivant des chemins différents, mais qui finissaient toujours par se rejoindre. Il avait appris à voir au-delà des apparences, à mesure qu’il maîtrisait mieux son lien avec la Force. Il avait appris à voir les fragilités derrière ses airs déterminés, à apercevoir ses doutes, à l’entendre confier sur certaines de ses faiblesses. L’admiration qu’il avait ressentie pour elle dès leur première rencontre n’en avait alors été que décuplée à mesure que se tissaient entre eux un véritable lien, une profonde amitié, sans comprendre à l’époque qu’ils étaient en réalité liés depuis bien avant leur naissance. Découvrir que Leia était sa sœur n’avait été qu’un renforcement de ce lien, au-delà du bonheur qu’il avait pu ressentir alors. Parce que ce qu’il avait pris pour des débuts de sentiments amoureux n’était en réalité que les prémices de leur relation actuelle. Parce que Leia était une partie de lui, comme il n’aurait pu l’imaginer avant d’enfin comprendre. Parce qu’elle était sa sœur, sa jumelle, et qu’il ne pouvait envisager qu’ils s’éloignent un jour.

Pour autant, Leia restait secrète, même avec lui. Pour autant, il y avait ces peurs qui parfois la rongeaient, ces traumatismes qui l’avaient profondément marqué et dont elle ne s’ouvrait jamais. Même à lui. Et Luke savait parfaitement qu’il y avait, dans ces cas-là, une seule personne capable de la soutenir : Han Solo. C’était d’ailleurs une des raisons qui faisait regretter au jeune Jedi que leur ami ne soit pas présent sur Nowhere – pas encore présent, car Luke se refusait de croire qu’il ne finirait pas par apparaître, comme apparaissait tant d’autres en ville, jour après jour. Bien sûr, il souhaitait en premier lieu le revoir, car il aimait profondément Han, d’une amitié sincère, comme on pouvait aimer un frère et il ne pouvait se résoudre à mettre fin à cet attachement. Mais, surtout, il espérait le voir apparaître pour sa sœur. Parce qu’il savait le pilier qu’il était pour elle, malgré leur relation bien souvent des plus tumultueuse. Et parce que s’il y avait des choses que Leia ne voulait, ne pouvait pas lui dire, il espérait qu’elle pourrait s’en ouvrir à celui qu’elle avait fini par épouser. A Han. Si seulement il était ici…

Mais pour le moment, ça n’était pas le cas, et Luke devait bien s’avouer à lui-même qu’il se sentait parfois impuissant à aider sa sœur. S’il ne montrait en général qu’un certain détachement face à tout cela, ça ne l’empêchait pas de ressentir une réelle peine à la voir, parfois, prise dans ce mal-être auquel il lui semblait ne rien pouvoir faire. Pour autant, il ne voulait se montrer trop intrusif, Luke, et ne voulait la forcer à dévoiler ce qu’elle ne voulait pas. Mais il voulait lui montrer, plus que tout, qu’il était là et le serait toujours, pour elle. Et que si elle voulait lui parler, se confier, elle le pouvait. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour aider Leia.

C’est pour cela qu’une fois la classe terminée, une fois les locaux en ordre et tout étranger à l’école désormais parti, il décide de la rejoindre, dans ce jardin qu’ils ont aménagé pour que tous les enfants puissent en profiter. Il fait doux, en cette fin d’après-midi, et même si l’on entend qu’à peine le bruit de ses chaussures frottant sur les pavés, tant il a appris à être discret, il sait que Leia sait, elle aussi, qu’il est là. Qu’elle pourrait sentir sa présence peu importe où ils se trouvent l’un et l’autre, comme lui peut la sentir, elle, et c’est d’ailleurs grâce à cela qu’ils se sont si facilement retrouvés, ici, à Nowhere. Et qu’il savait exactement où la trouver, en cet instant où elle semblait en proie à des sentiments les plus sombres. Douloureux… Une douleur qu’il voudrait tant pouvoir apaiser. Alors il est là, Luke. Pour elle. Même si lorsqu’il répond à son sourire de l’un des siens, sincère, plein de cette bienveillance qui le caractérise, ce dernier est quelque peu troublé par les rides d’inquiétudes qui barrent légèrement son front. Luke ne prend pourtant pas la parole. Il attend, en silence. Il attend à ce qu’elle se décide d’elle-même à lui ouvrir son cœur. Même si, quand elle se décide enfin à prendre la parole, le sien vient s’alourdir d’une certaine dose de culpabilité.

Luke n’avait pas eu grand mal à deviner que le sujet de leur mal-être était la présence de leur père à Nowhere. Il se souvenait, avec une précision parfaite, d’avoir ressenti ce trouble dans la Force au moment où il l’avait retrouvé. Un trouble qu’il n’avait pu identifier alors qu’il avait dû s’y fermé volontairement pour pouvoir garder son équilibre et mener à son terme ladite conversation. Mais il s’était douté, néanmoins, qu’il venait de Leia. Et pour être tout à fait honnête avec lui-même, il ne savait pas comment l’en soulager. Il pourrait l’accompagner, oui. Mais encore fallait-il qu’elle ressente l’envie qu’il le fasse. Luke, cependant, ne cesserait jamais de tendre métaphoriquement une main pour l’aider, dans ce chemin, comme dans tout autre. « C’était bien lui, oui. » La voix du Jedi est douce, presque un filet qui pourrait se perdre dans l’air, alors qu’il vient s’assoir à ses côtés. Que son regard ne la quitte pas, même quand le sien fuit vers les fleurs, avant qu’il ne vienne la retrouver. Il ne prend pas la peine de la reprendre sur l’emploi du pronom ; il comprend, plus que tout autre, ce poids qui est le sien et qu’elle se refuse pour le moment de porter. Cet homme leur a donné la vie, oui. Mais les horreurs commises à côtés pourraient être des excuses bien assez suffisantes pour lui retirer tout droit à se réclamer leur père aujourd’hui.

Pourtant, il secoue légèrement la tête, Luke, refusant de se faire passer pour plus sage qu’il n’est, même et surtout aux yeux de sa sœur. Il secoue la tête, dans un signe de dénégation, avant de reprendre : « Il ne s’agit pas d’abnégation. L’homme avec qui j’ai discuté n’est pas Dark Vador. Pour être honnête, il a perdu la mémoire, et n’est même pas vraiment Anakin Skywalker. Mais même s’il l’était… » Un instant, son cœur se serre et le poids de la culpabilité ressentit précédemment vient se transformer en plomb, plus lourd, plus brûlant encore : « Même s’il l’était, je tenterais de le sauver. Je te l’ai dit, même après toutes ces décennies passées du Côté Obscur, il y avait encore du bon en lui. Et sa rédemption est passée par sa mort, même si cette dernière ne suffira jamais à le laver de tous ses crimes. Mais celui que j’ai croisé n’a pas vécu cela. N’a pas commis toutes ces horreurs. Alors, oui, je veux croire qu’il est encore possible de le sauver. » Un instant, l’air semble empli de cette odeur de métal et de carburant caractéristique de l’étoile de la Mort en train de s’écrouler, un instant, ce sont les alarmes qui résonnent à ses oreilles, de nouveau, alors qu’il tente de ramener le corps agonisant de son père sur un vaisseau pour fuir les lieux. Mais Leia, elle, n’a pas connu cela. Leia n’a pas vu le bien revenir en lui. Elle n’a pas vu son fantôme briller de nouveau dans le côté Lumineux. Et il voudrait pouvoir le lui montrer, Luke. Pouvoir lui montrer tous ces sentiments d’alors, ambivalents, oui, mais bien réel. Peut-être qu’un jour il pourra, au travers de la Force, si elle l’accepte. Mais pour le moment, ils n’en sont pas là, loin s’en faut. Pour le moment, il veut juste lui assurer de sa présence à ses côtés. « Rien ne t’obliges à suivre cette route également, petite sœur. Tout le monde comprendrait que tu ne veuille jamais rien avoir à faire avec lui. » Un surnom qu’il utilise rarement, comme pour la mettre en confiance, la rassurer. Personne ne pourrait jamais reprocher cela à Leia. Et lui, moins que les autres. Parce que tout ce qui compte, pour le Jedi, en cet instant, c’est de protéger la femme qui, à ce jour, est la plus chère à son cœur.
Leia Organa
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# Dim 31 Mar - 16:01

   
(( panser les maux avec les mots ))

   
Malheureusement pour ce frère si prévenant et délicat dans ses paroles, il ne parvint pas à te rassurer. Au contraire, ces mots te plongèrent dans une colère si profonde qu’un pétale céda entre tes doigts, laissant la plante à l’agonie. Pour autant, tu n’exprimas pas ta grogne, la contenant dans tes entrailles parce que Luke ne méritait pas la volée de bois verts destinée à votre géniteur. Dans ce que Luke interprétait comme une amnésie, toi tu ne voyais qu’une ruse de la part de Lord Vador pour se racheter auprès de vous. Tu étais pourtant du même avis de Luke, que tout un chacun avait sa part de lumière qui ne demandait qu’à refaire surface lorsqu’elle était un peu trop enfouie. Ainsi, n’importe qui méritait une seconde chance et d’avoir les moyens de se racheter. Tu l’avais fait avec Han, par exemple, qui était loin d’être un modèle de loyauté lorsque tu l’avais rencontré. En ce qui concernait Anakin Skywalker que Luke s’acharnait encore à différencier de Dark Vador, tu ne pouvais pas suivre le même cheminement. Où était donc cette bonté au moment de détruire ta planète ? Où était le père au moment où le monstre s’était acharné à te torturer ? Oh oui, Luke pourrait argumenter en sa faveur en prétextant qu’il n’était pas au courant (le pauvre) que tu étais le fruit de tes entrailles. Ce n’était pas une excuse pour toi, parce que Luke et toi vous aviez deviné le lien qui vous unissait avant même que Yoda le mette sur ce chemin.

Alors, chacune des paroles qu’il formulait dans son plaidoyer pour votre géniteur était d’une violence particulièrement cruelle pour toi, aussi sèche qu’un coup de fouet. Tu n’en voulais pas pour autant à ton frère, même si une partie de toi était passablement amère. « Tu ne t’es pas dit que c’était une tactique de sa part, cette histoire d’amnésie ? Tu t’entêtes à séparer Anakin Skywalker de Dark Vador, mais je pense que c’est une erreur. C’est bien trop facile de s’acquitter de ses crimes en rejetant tout ce qui nous déplait sur cet autre. Les deux sont malins, manipulateurs… Fais attention, Luke. Ta confiance aveugle te jouera des tours, un jour. » C’était peut-être injuste de ta part de supputer qu’Anakin était en tout point semblable au Seigneur Sith et de ne point chercher la moindre nuance dans ton discours. Mais tu avais besoin de preuves et de temps comme Luke l’avait si judicieusement souligné. Avoir entrevu la lumière chez lui n’en était pas une pour toi. La preuve, ta grogne était encore bien pugnace, surtout lorsqu’il expliquait, avec un aplomb incroyable : « Mais celui que j’ai croisé n’a pas vécu cela. N’a pas commis toutes ces horreurs. Alors, oui, je veux croire qu’il est encore possible de le sauver. » Tu explosais. Enfin, tu ne t’emportais pas dans une colère furieuse parce que cela ne te ressemblait pas, mais les flammes dansaient dans ce regard noir que tu lançais à ton frère. « Tout ce que je vois, moi, Luke, c’est que ce sont ces mêmes mains qui m’ont torturé, qui ont détruit ma planète, qui m’ont pris Han et qui l’ont vendu comme un chien ! On a été séparé à cause de lui et des décisions catastrophiques et égoïstes qu’il a prises. J’ai un vide abyssal à cause de lui, comme si je n’arriverais jamais à le combler parce qu’il nous a tout pris ! Je… ! » Tu t’en fichais de sa lumière. Tu soupirais, passant tes mains sur ton visage quand Luke te tempéra en objectant qu’il avait parfaitement compris ta détresse et qu’absolument rien ne t’obligeait à fréquenter cet homme qui te faisait encore tant souffrir. La tête brièvement dans tes mains, tu retenais tes sanglots. Tu ne voulais pas te donner en spectacle, ni même offrir une seule de tes larmes à Lord Vador. Mais tu aimerais tellement que Luke voit les choses de la même manière que toi. Oui, tu voulais qu’il lui voue la même haine dont tu ne parvenais point à te dépêtrer, qu’il cesse de faire ce distinguo entre le Jedi et le Sith que tu voyais comme une seule et même personne. Or, comme un grand sage l’avait dit une fois : la haine ne mène à rien, elle pave simplement le chemin vers les forces obscures. Elles étaient si réconfortantes, que voulez-vous…

Un bref silence régna. Pendant plusieurs minutes. Le vent fit danser les feuilles, insufflant une dose de sérénité dans cet orage intérieur qui te ravageait. Il grondait moins fort quand tu ravalas un sanglot silencieux et que tu trouvas le courage d’alléger ton fardeau auprès de ton frère. Enfin tu te confiais. Un peu. Ta voix était étranglée, se résumant à un souffle lorsque tu regardais ton frère, du coin de l’œil. Ils étaient larmoyants. « Est-ce que, toi aussi, tu fais des cauchemars toutes les nuits ? » Tu précisais ta pensée sans te rendre compte que des larmes silencieuses roulaient le long de tes joues. Ton cœur en revanche te remerciait de lui retirer quelques tourments. « Je le vois tout le temps. Partout. » Ton débit de paroles était lent, détaché. Tu revivais tes maux en même temps que tu cherchais tes mots. « J’entends les hurlements de ses victimes. J’entends les miens. » Tu marques une pause. Ton regard se fixait sur le papillon qui virevoltait entre les fleurs juste devant vous. Tu pensais que cela t’aiderait à faire le vide, que nenni ! Les images inondaient tes pensées sous la forme de flashs barbares. « Je le revois me torturer, me sommer d’avouer des choses que j’ignore. Parfois… » Tu déglutis. Les traumatismes étaient si profonds et niés depuis si longtemps que ton cerveau, tortionnaire, se complaisait à inventer des scènes plus effroyables encore, au gré de tes cauchemars, au milieu de souvenirs bien réels. « … il me prend Han. Et je suis là, impuissante, je ne peux rien faire. Juste le voir mourir sous mes yeux alors qu’il m’appelle à l’aide. » Ta voix se brisait sur la fin, incapable d’empêcher tes lèvres de trembloter. Tu regardais toujours en face de toi pour ne point offrir ce triste spectacle de ta personne à ton frère. Dans tes rêves, Han était l’incarnation, la métaphore de tout ce qui comptait pour toi dans ton existence, comprenant Luke, Bail et Breha, ta planète et Han lui-même. C’est ce que tu avais été, finalement, une témoin impuissante : tu n’avais rien pu faire pour empêcher la mort de tes parents d’adoption et de ton peuple. Tu n’avais rien pu faire pour épargner à Luke la perte de sa main, les tortures de Palpatine au travers de ses éclairs et tout un tas d’autres affres. Tu n’avais rien pu faire pour Han au sujet de sa capture, des tortures et de son emprisonnement sous carbonite. Au travers de ta haine pour Anakin Skywalker, c’était également le poids de la culpabilité qui t’écrasait. « Je suis fatiguée, Luke. » concluais-tu en lui lançant un regard aussi las que ton sourire après avoir séché tes larmes du plat de la main.

   
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Luke Skywalker
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# Jeu 18 Avr - 20:08
Il n’a pas besoin de voir ce pétale se briser pour savoir, Luke. Pas besoin de cette fleure amputée d’une partie d’elle-même pour comprendre. Il ressent, même s’il ne le veut pas, cette colère qui émane de Leïa. Et il sait alors que ses mots ont échoué. Que ses paroles n’ont pu la calmer. Que sa présence n’est pas assez forte pour la rassurer, face à cet être qui aurait dû être leur père et qui n’a été, en réalité, que leur bourreau, à eux, mais plus largement à une galaxie toute entière. Et il ne peut lui en vouloir pour cela. Ils n’ont jamais parlé de la captivité de la jeune femme sur l’Etoile de la Mort dont ils l’ont délivré ; ils n’en ont pas eu besoin. Ils ont compris, Han, Chewbacca et lui, les tortures qu’on lui avait fait subir, sans qu’elle n’ait jamais à les évoquer. Et si elle lui a plus d’une fois parlé de ses parents adoptifs, de la grandeur d’âme de Bail Organa, de la sagesse de Breha, de l’amour qu’ils lui portaient, elle n’a jamais évoqué avec lui cet instant fatidique où Dark Vador avait donné l’ordre de détruire le monde qui l’avait vu grandir. Sans compter tout le reste, bien sûr. Sans compter toutes les atrocités commises par le seigneur Sith, le malheur et la mort répandue sur toute une galaxie au nom d’un Empire destructeur. Que pouvaient donc faire ces mots, alors, face au malheur répandu pendant de si nombreuses années ?

Rien, visiblement. Rien, alors que la voix qui s’élève prend des accents de détresse, que ces mots qui deviennent des cris le touchent en plein cœur. Que ses propres pensées se répercutent dans ces accusations qu’elle lance à son encontre sans que, il le sait, il n’en soit réellement le responsable. Mais il porte ce poids, lui aussi. De par sa simple existence, déjà, tout comme elle enfant issue de cette relation qu’Anakin Skywalker a entretenu avec Padmé Amidala. De par cette nouvelle qu’il lui a apporté, ensuite, la tirant de cette ignorance qu’elle aurait probablement préféré conservée toute sa vie. De par son attitude actuelle, enfin, et cette haine dont il refusait d’accabler leur père, que ce soit en paroles, face à elle, ou en actes, face à lui. Cette haine qu’il voudrait parvenir à apaiser dans le cœur de sa sœur également, oui. Mais à quel prix.

Il sait bien qu’en temps que maître Jedi, il devrait lui enjoindre de se calmer. Qu’il devrait la raisonner, lui exposer les dangers de tels sentiments sur la voie du Côté Obscur. L’entraîner à la méditation, même, pour qu’elle y déverse ce surplus d’émotions négatives jusqu’à presque les oublier ; pas les enfouir, non, mais parvenir, enfin, à s’en débarrasser. Il devrait, oui. Mais en tant que frère, il en est tout bonnement incapable. Parce qu’il s’agit de Leïa, parce qu’il s’agit de sa sœur. Parce que ce lien qui les unis est bien plus fort que toutes ses allégeances, même celle à l’Ordre. Parce que sa présence dans la Force n’est rien sans elle et que cela a toujours été vrai, bien avant qu’il n’apprenne quoi que ce soit sur la voie qu’il suit désormais, bien avant qu’on apprenne même la possibilité de leur existence quand leur mère a compris être enceinte. Alors non, il ne peut pas simplement lui demander cela, Luke. Tout ce qu’il peut faire, en réalité, c’est l’aider à traverser ce moment. A déverser ces sentiments sans lui donner l’impression qu’il voudrait les lui voir enfouir, ce qui serait tellement faux. C’est venir poser une main légère, à peine une caresse esquissée, quand il la voit enfouir son visage entre ses mains pour retenir ou cacher ses larmes ; à ses côtés, bien sûr qu’elle peut pleurer. C’est, enfin, effleurer son esprit dans la Force, non pas pour la contraindre à quoi que ce soit, non pas pour atténuer sentiments et ressentis, mais simplement pour le lui assurer, une fois de plus : il est là. Pour elle, il est là. Quoi qu’il arrive.

C’est pour cela qu’il se refuse à répondre à ses premières phrases, qu’il encaisse, sans un mot. Parce qu’il n’a rien à redire à cela. Parce qu’il se refuse, contrairement à ce qu’elle pourrait le penser, à prendre la défense de leur père. Ce qu’a commis Dark Vador est indéfendable et même si cet homme-là est bien trop jeune pour avoir commis toutes ces atrocités, Luke reste bien conscient de cette force de destruction, cette source de mal à l’état pur qu’il est capable d’être. Il veut simplement parvenir à retrouver la Lumière au fond de lui, c’est tout. Tout en sachant parfaitement que Leïa ne saurait le suivre sur ce chemin-là.

Et puis, enfin, elle reprend la parole. D’une voix plus calme, assourdie par le poids de ce qu’elle porte depuis tout ce temps. D’une voix profonde, qui remue Luke bien plus encore. Il n’y a plus de sourire, sur les lèvres du blond, même s’il ne s’est pas fermé. Mais si ses yeux bleus brillent encore, ce n’est plus d’une quelconque joie, mais de ces larmes qu’il refuse à son tour de laisser couler devant elle. Il n’a pas vécu ce qu’elle a subi, n’a jamais perdu autant qu’elle, même s’il a senti dans la Force les millions de souffrance qui ont plus d’une fois manqué le rendre fou, une fois qu’il s’y était enfin ouvert. Mais rien n’également jamais ces souvenirs qui la hante. Et la souffrance qu’il sent émaner d’elle alors qu’elle se confie, enfin, à lui. Alors il lui faut un temps, à lui aussi, pour reprendre la parole. Pour laisser glisser ce nœud menaçant de se former dans sa gorge. Quelques secondes pour ravaler son émotion et que sa voix ne manque pas de se briser quand il reprend la parole, son regard à son tour plus lointain, se plongeant dans de vieux souvenirs : « Il m’est arrivé d’en faire, oui, particulièrement après la cité des Nuages. De rêver, encore et encore, de cette révélation qu’il m’a jeté au visage alors qu’il venait de me prendre ma main. De ressentir dans ce membre disparu la brûlure de sa présence, encore et encore. Et de m’en vouloir, tellement souvent, de n’être pas arrivée à temps… » Pour elle, quand elle était prisonnière, alors même qu’il ne la connaissait même pas encore. Pour eux, quand Han et Leïa ont subit ce déchirement de la trahison et de cet adieu terrible. Pour Han, enfin, quand celui-ci a été plongé dans la carbonite, puis ressorti juste pour croire mourir encore. Pour tous ceux, enfin, qu’il n’avait pas pu sauver…

Un instant, Luke ferme les yeux, avant de les reprendre, peut-être un peu plus sûr de lui malgré tout : « Je ne peux le condamner pour ces actes qu’il n’a pas commis, mais je ne te porterais jamais rigueur que toi, tu le fasses. Parce que rien, ni mes mots, ni cette version de Dark Vador plus jeune, ni même la lumière qui existe encore au fond de lui n’effaceront jamais ce que tu as vécu. Tout ce que je peux faire, c’est tenter de t’aider à rendre cela moins lourds à porter. » La main qui s’était posée sur son épaule vient se passer désormais autour de son dos, dans une étreinte toute fraternelle, empli de cet amour qu’il lui porte, qu’ils partagent. Et ce ne sont pas là des paroles en l’air, bien au contraire. C’est une promesse qu’il lui fait, un serment silencieux. Quoi qu’il arrive, elle passera avant lui, avant tout. C’est sa sœur, sa jumelle, et rien ne saurait avoir plus d’importance à ses yeux. « J’ai arrêté de faire ces cauchemars, tu sais ? Grâce à la Force. Je peux t’apprendre comment les atténuer, au moins un peu. Ca n’enlèvera pas les souvenirs et peut-être même que ça ne les effacera pas tous pour autant. Mais cela pourrait t’aider à retrouver le sommeil, à te reposer, un peu. Qu’en dis-tu ? » Il ne s’agit pas de détourner le sujet et Luke est tout prêt à continuer de parler de leur père, si elle le désire. Mais ce qu’il veut avant tout, c’est l’aider. Et il espère que, malgré leurs différents points de vue, elle le laissera toujours faire cela, pour elle. Pour cette sœur au caractère si bien trempé.
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