Les soirées commençaient souvent comme ça, d'abord, elle faisait un tour dans son hôtel pour voir si tout se passait bien, puis elle passait un moment au casino pour saluer les clients réguliers, boire un verre et parfois inciter certaines personnes à jouer plus. C'est qu'une présence féminine plutôt sexy avait souvent tendance à les faire jouer gros et prendre des risques. Ceci devait leur faire croire que ça pourrait séduire une déesse telle qu'elle. Manque de chance pour eux, c'est elle qui manipule, pas l'inverse. Après ça, si elle ne trouvait aucun nouveau client à inviter dans son club, elle s’éclipsait justement dans son club pour y finir la soirée. Là, son rôle était assez divers. Soit elle s'amusait à servir certain client, parfois elle ne faisait que discuter et le plus souvent les poussaient à la consommation d'un désir particulier...

Elle venait à peine d'arriver qu'elle remarqua du côté du bar une tête d'un habitué. Un certain John avec qui elle avait déjà eu l'occasion de discuter et sympathiser. Peut-être qu'elle devrait le mettre dans son lit, juste pour s'amuser, ou le pousser à passer la soirée avec l'une des filles ou des garçons présents parmi les employés. Attention, ici tout le monde est consentant et se plait à travailler dans ce qui pourrait être l'antre de la luxure, du moins, de manière cachée. Ainsi, elle avança non sans faire tourner les tête, sur ses hauts talons aiguilles noirs. Elle portait une robe verte foncé pailleté, le tout serré à la taille, et bien fendu sur toute la longueur de sa jambe droite, histoire que ce soit plus sexy, le haut bien décolleté pour faire profiter de sa belle poitrine. Difficile de rater Slan avec une telle tenue, chaque jour c'était un défilé, il était rare qu'elle mette deux fois la même robe (la robe). Le siège à côté John étant libre, elle prit place sans même en demander la permission. "Monsieur Constantine, c'est un plaisir de vous revoir. Ceci faisait un moment que vous n'étiez pas venu. J'espère que tout va bien ?" demande t'elle un peu aguicheuse. D'un signe de main gracieux, elle appela le barman pour qu'il vienne prendre la commande. Ce dernier arriva rapidement. "Que puis-je vous offrir ? C'est la maison qui offre !" annonce t'elle alors que derrière eux, la lumière se tamisait pour le début d'un spectacle sur scène. Ne pensait pas que ce soit du grand art, enfin si, c'est le cas, mais les plus pudiques trouveront ça grossier. Une strip teaseuse allait s'effeuiller devant les yeux des hommes et des femmes intéressaient par la beauté de ce corps encore caché par quelques vêtements.

Les regards curieux avaient glissé sur la belle jeune femme qui ne s'était pas arrêtée pour autant. Les pseudo admirateurs ici présent pourrait même créer un collectif pour attirer son attention, qu'elle ne s'arrêterait pas. Un client plus particulier était au bar et c'est à lui qu'elle voulait parler. Cet homme presque charmant était un habitué qu'elle n'avait pas vu depuis un certain temps. Les occupations de ce dernier l'avait tenu loin du bar. Slan se demandait quel genre d'activité il pouvait bien avoir ? Serait-il un Astronome étudiant les étoiles pour en percer de nouveau mystère ? Ou bien un grand docteur capable de faire des opérations dangereux comment changer un organe devenu défectueux par celui d'un donneur ? A moins qu'il ne fasse rien de particulier. Qu'importe ce qu'il est, elle était preneuse. Slan n'est pas du genre difficile et surtout elle s'amuse de tout. "Je suis heureuse de voir que vous pensez à moi, cela serait dommage de ne plus vous voir," assure t'elle avec sympathie en souriant.

Pour marquer son retour, elle offrait un verre, celui de son choix. Il ne fera que reprendre la même chose, quant à elle, c'est une verre de Champagne qu'elle demanda. Faut savoir apprécier les bonnes choses, ça serait dommage qu'un alcool aussi raffiné finisse à la benne. Le barman se chargeait donc de préparer les deux verres, ce qui lui prendra juste deux petites minutes. Les paroles de l'homme l’amusée, elle était assez mystérieuse pour qu'il se pose des questions dont il n'aura pas spécialement de réponse. Le barman posa les deux verres, avant d'aller vers un client qui disait être originaire de Turquie, ce qui ne disait pas grand chose aux personnes vivant ici. "Je crois que c'est à vous de juger cela mon cher. Mais j'aime garder une part de mystère, alors je doute que vous puissiez avoir la réponse ce soir," l'informe t'elle avec malice. S'il savait... Mais peut-on dire que Slan on foncièrement mauvaise ? Que ce soit elle où les autres membres de la main de dieu ne sont que les fruits de la causalité. Un destin tracé qui les guides et auquel, ils ne peuvent pas se soustraire. Bien sûr, personne ne connait réellement leur but, mais ils servent quelque chose de bien plus grand qu'eux encore. "Vous allez donc devoir vous contenter de l'extérieur pour le moment..." conclu t-elle avec un petit air séducteur. Faut dire que la demoiselle était belle, de jolis formes, un joli minois, rien qui pourrait déplaire, même pas une horrible verrue. Pliant du bout des doigts la petite serviette en papier que le barman avait déposé avec leurs verres, elle s'amusait à faire une petite origami. "Si vous êtes dans le coin, j'imagine que c'est surement pour affaire ? Le plus souvent, c'est pour ça, non ?" questionne t'elle en toute innocence. On pourrait la prendre pour une petite chenille qui essai de s’immiscer pour en savoir plus, bien que sa question restait évasive et ne demandait pas une réponse détaillée. La réponse devra attendre car un client un peu trop saoul venait de tomber alors qu'il essayait de toucher la danseuse en plein show. Slan savait qu'elle n'aurait pas dû autoriser ce jaugeur à entrer dans son club. D'habitude, elle sélectionne toujours des gens plus respectable comme des banquiers, des hommes d'affaires. Mais lui... une erreur surement. "Veuillez m'excuser," déclare t'elle en se levant pour rejoindre l'homme qui était déjà entouré par deux hommes de la sécurité. Elle lui parla, chuchotant à son oreille, personne ne pouvait entendre ses paroles et par la suite l'homme fut mené à l'extérieur sans problème. De retour sur son tabouret, elle reprit comme si de rien n'était : "Où en étions nous ?"

Si elle le peut, la membre de main de dieu fait son possible pour garder les bons clients. C'est toujours mieux d'avoir une certaine fidélisation, ça lui permet disons d'avoir des bases solides et puis ce club ce veut privé et non ouvert à tous. John était une personne choisit parmi tant d'autres. Pourquoi lui alors qu'il ne semble pas spécialement plein aux as ? C'est que la demoiselle ne cherche pas que les fortunés, mais aussi les personnes pouvant être attirées par le spectacle se déroulant ici et pouvant se faire manipuler par elle que ce soit pas ses belles paroles ou son doux pouvoir. Faut croire que John avait un petit quelque chose qui marchait dans tout ça, même si elle n'a rien fait. Le simple fait qu'il vienne de temps à autre était déjà une réussite pour elle. "J'espère bien que j'ai les plus jolies perles, je me donne du mal pour les dénicher," assure t'elle, comme pour prouver qu'elle ne faisait pas son travail à moitié.

Après une brève interruption, elle revient comme si c'était parfaitement normal. Gérer ce genre de petits incidents voir pire n'est pas rare. L'alcool a souvent tendance à faire quelques ravages sur les personnes. Heureusement qu'on impressionne pas la patronne comme ça et surtout qu'elle est bien plus qu'une simple femme. Si certains pensent pouvoir la sous-estimer, il ferait mieux en réalité de se mettre à genou devant elle et de la vénérer. Oui, c'est ce qu'il devrait faire, vu qu'elle est une déesse. Dommage qu'ils l'ignorent. Parfois, elle aimerait dire à tout le monde qui elle est et être de nouveau tout en haut. Mais bon, la discrétion est pour le moment de mise. Si jamais elle retrouve les autres membres de la God Hand, les choses pourraient changer. Bref, elle revenait au sujet précédent, s'intéressant de nouveau à Constantine. l'homme n'était pas là pour affaire, du coup, il était plutôt là pour le plaisir si on pouvait le dire ainsi. Un sourire élargie ses lèvres, c'était le genre de réponse qu'elle aimait. "C'est bien plus intéressant qu'on on vient ici pour le plaisir ! Faut savoir se détendre aussi," déclare t'elle en jouant avec une mèche de cheveux. Ce petit regard qu'il lui portait, elle aimait ça. De toute manière, dès qu'on la regardait ça lui plaisait. "Les affaires marches, je ne peux pas le cacher. Je ne veux pas non plus qu'on voit mon club comme "LE" lieu branché de Nowhere. Ça reste un club privé et je suis la seule à accepter où non un nouveau membre. Je ne voudrais pas que ça devienne n'importe quoi. Bien que j'ai dû faire une erreur..." La déesse faisait référence à l'homme de tout à l'heure qu'elle avait fait mettre dehors. "A vos mains dénuées d'alliance, j'en déduis que vous n'êtes pas marié et pour venir dans un club comme le mien, j'imagine que vous êtes... célibataire ?" questionne t'elle un peu aguicheuse. Faut bien se renseigner et puis ce genre de personne est une cible parfaite pour faire marcher la luxure.

La douce annonce que lui fait John la fait sourire. Bien sûr qu'elle est la plus belle, qui d'autre saurait avec une beauté plut parfaite que la sienne ? "Je l’espère bien ! Que serait une patronne de ce genre de lieu, si elle n'est pas d'une beauté incomparable !" Slan se savait belle, mais elle est une déesse après tout, une déesse démoniaque qui même sous sa forme originelle est loin d'être l'aide. Mais elle est plus que la beauté, il ne faut pas s'arrêter à ça, car elle est intelligente et son pouvoir n'est pas à sous-estimer.

C'est avec un plaisir particulier qu'elle boit les paroles de John qui parle de son club. Au moins, elle sait que plus d'une personne apprécie les lieux, même si c'est loin d'être classique et ouvert à tout le monde. Un endroit secret qui est loin d'être un festival de visiteur en tout genre. Pour y entrer, il faut avoir été sélectionné par Slan. Tout le monde a sa chance, du moment qu'il est correspond à ce qu'elle cherche. "Sachez que je suis toujours à l'écoute des clients pour améliorer le club si besoin. Alors si vous avez une suggestion un jour, n'hésitez pas à m'en faire part," précise la jeune femme ne voulant pas que ce lieu devienne l'équivalent d'une taverne. Ici, c'était plus classe, plus luxueux, plus privé et surtout un peu plus porté sur la luxure son péché favoris, celui qu'elle incarne d'ailleurs. "Vous y avez votre place et je suis heureuse d'apprendre que vous vous y sentez bien. Vous devriez tester un jour un des salons privés si ce n'est pas déjà fait. Ils sont encore plus confortable," propose t'elle bien que ce soit plus pour avoir le droit à une danse privée ou pouvoir parler tranquillement avec quelqu'un. Il n'est pas question d'y faire des folies, pour ça, des chambres sont réservées à un étage spécial. Tout est prévu, histoire d'éviter que ça s'agite n'importe comment dans l’hôtel.

Pour changer de sujet, elle contrastait que Constantine n'avait pas d'alliance. Ceci ne voulait pas spécialement dire grand chose, aussi bien, il avait une petite amie qui verrait surement jaune si elle apprenait qu'il trainait dans ce genre de lieu. En tout cas, son doigt n'avait pas de marque singulière d'une alliance, donc il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à enlever ce précieux bijou pour indiquer faussement qu'il était célibataire. Plus ou moins confirmé, être en effet ce qu'on peut appeler un célibataire. "J'aime m'intéresser à mes clients. Mais j'aime par dessous tout me faire une idée sur les gens. Vous savez, des hommes mariés, il y en a des tas qui viennent ici. Un moyen pour eux de chercher un peu d'excitation et d'exotisme j'imagine. J'en vois aussi qui cache le fait d'être marié en retirant leur alliance. Je ne porte aucun jugement, c'est un simple constat. J'apprécie toutefois la sincérité." Les menteurs étaient intéressant pour elle, si facilement manipulable, combien en a t'elle poussée à la luxure ? Le simple fait d'y penser l'amusait. A croire qu'être marié et aimer quelqu'un n'était même pas un "antibiotiques" suffisant pour lutter contre la tentation. A croire que le seul capable de résister à son pouvoir était ce bon vieux Guts. Ah, Guts ! Rien que de penser à lui et ses biceps ça l'excitait. C'est qu'elle avait une obsession pour cet homme. Pauvre survivant de l'éclipse, qui a juré de se venger de la main de dieu. Une peine perdue, mais son combat était si beau et louable tout comme sa mission d'essayer de redonner la mémoire à sa bien aimée. Tout ça, toute cette histoire, c'est tout ce qu'elle aimait, l'amour, la haine, la violence, la vengeance... un si beau spectacle, une averse d'émotions qu'elle aimait beaucoup trop. "Je crains que le mariage ne soit pas pour moi. Je ne suis pas le genre de personne à qui ça pourrait convenir. Et je ne pense pas être à même de supporter la jalousie de quelqu'un. Vu mon travail, je rencontre beaucoup de monde, je suis certaine que ça pourrait faire tourner la tête de celui près à m'aimer !" avoue t'elle clairement. Si on pèse tout ça dans une balance ça serait des plus désagréable au final de gérer ça. Alors qu'être libre et indépendante lui assurait de pouvoir faire ce qu'elle voulait et même de passer une où plusieurs nuits avec qui elle veut aussi, sans le moindre engagement. C'est une déesse démoniaque, aimer ce n'est pas son genre. Sauf si la causalité en décide un jour le contraire. "Vous trouvez ça surprenant qu'une femme comme moi soit toujours célibataire ?" demande t'elle à John par curiosité. Elle sait qu'ici ou même juste en ville, beaucoup la convoite, mais aucun n'ont jamais réussi à faire chavirer son cœur.

Spoiler:

La demoiselle était contente de savoir que son club n'avait pas besoin d'amélioration pour le moment. Ceci restait à voir. On peut toujours améliorer en mieux ce qu'on a. Un jour, elle pense qu'elle va changer toute la déco, histoire de surprendre et parce que garder la même décoration à un côté lassant au bout d'un moment. Pour le reste, elle réfléchit à comment améliorer le tout. Il y a déjà un étage de son hôtel réservée aux clients du club pour des affaires privées, si vous voyez ce que je veux dire. Slan envisage de faire des chambres un peu plus à thème, laissez votre imagination travailler pour avoir quelques idées de ce que ça pourrait devenir et du genre de jouet que certaines pourraient posséder. John parla des salons privés qu'il n'avait pas testé. C'était encore différent des chambres, mais il devrait un jour tester, les personnes qui y passent son toujours satisfait. "Oh, je serais ravis d'avoir de vos nouvelles sur mes salons privés. Pour la peine, la prestation vous sera même gratuite, vous avez peut-être repéré une danseuse que vous aimeriez voir à l’œuvre où quelqu'un d'autre ?" demande t'elle, le quelqu'un d'autre étant destiné à sa personne, car elle pourrait très bien s'amuser avec lui. N'oublions pas que Slan est avant tout la luxure. Alors s'amuser à danser devant lui, à se dévêtir pour voir dans les yeux de l'homme une lueur d'excitation, ça lui ferait plaisir. Ce n'es pas comme si en plus de ça, elle était pudique. Sa vraie apparence le prouve par son corps quasiment nu, si on oublie l'espèce de corset qu'elle porte à la taille, mais ne cachant aucune partie intime de son corps.

Constantine avait compris que l'endroit était sécurisé et que le nom des clients ne risquaient pas de s'ébruiter. De même, aucun n'allait vendre l'un d'eux en dehors, au risque de lui même voir son nom dans les gros titres. Bien qu'elle ne le dise pas, Slan se voit en position de force ici. Après tout, elle pourrait détruire des tas de vies si l'envie lui prenait. Que deviendrait un mariage, si la douce moitié apprenait que son autre moitié fréquentait ce genre d'endroit. Oh oui, le pouvoir, elle le détient au creux de sa main, sans qu'aucun de ces insouciants ne se doute de quoi que ce soit. "J"assure en effet une forme de sécurité et d’anonymat à mes clients. C'est le mieux que je puisse faire pour que les affaires marche. Mais une fuite pourrait très bien arriver un jour. Hélas, je ne peux rien garantir à 100%. Par contre les représailles seraient réelle dans ce cas là." Bien qu'elle n'allait pas jusqu'au bout, le fond de l'histoire était bien plus sombre. Des représailles violentes, si ce n'est mortel. On ne joue pas avec Slan comme ça, elle reste une femme puissante et surtout dangereuse.

Le deux boivent leur verre comme s'ils étaient de vieux amis. C'était agréable de discuter avec John, il était bien moins coincé et sérieux que certains hommes qui venaient ici. Peut-être parce qu'il n'a pas l'air d'un homme d'affaire qui gère des milliards. Le sujet revenant sur elle et son potentiel célibat, elle s'amusa de la réponse de John. "Vous avez vu juste ! Le mariage me semble impensable. J'ignore si je suis faite pour aimer. En fait, je crois que je ne pourrais jamais me destiner à une seule et unique personne. Je suis trop volage pour ça. Et puis... j'aime beaucoup trop le plaisir de la chair si vous voyez ce que je veux dire. A quoi bon se contenter d'un partenaire, quand on peut s'amuser avec tout le monde," déclare t'elle en croisant les jambes. Définitivement, elle ne sera jamais amoureuse. Elle est la luxure, le désir et le plaisir c'est ça qui la fait vibrer. "D'une certaine manière... on peut dire que je donne mon amour à tout le monde. C'est plutôt beau, non ?" se dit-elle après une courte réflexion. Elle peut passer pour une femme aux mœurs légères, ce n'est pas faux et elle c'en fiche.