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Standing on the edge face up • ft. Wesker

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Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
✦ Guardians
GénéralesGif : Standing on the edge face up • ft. Wesker - Page 2 A7710d44be2fb6132236be200af29796397187ac
Oeuvre d'origine : Resident Evil
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Crédits : ethereal
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Métier : agent de protection rapprochée
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Particularités & Pouvoirs : maîtrise des armes et de plusieurs styles de combats
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# Dim 3 Sep - 16:09
Tu ne fais pas plus de quelques pas qu’il est déjà de nouveau dans ton espace. A croire qu’il ne peut pas s’en empêcher. Peut-être est-ce simplement pour te faire réagir, alors tu fais de ton mieux pour ne pas te reculer ni afficher ouvertement ta répulsion. Sa remarque en revanche te laisse interdit. Essaie-t-il de te menacer et de flirter dans le même souffle ? Satisfait de lui-même, il se permet même de rire à ses propres propos et tu le dévisages comme s’il avait perdu l’esprit. Peut-être est-ce le cas. Peut-être est-il vivant depuis trop longtemps. Peut-être est-ce le manque de luminosité. La folie des hommes commence à l’atteindre. Peut-être que trancher sa gorge réglerait le problème. Tu te portes volontaire pour l’aider.

Quant à son sous-entendu… si c’était ce qu’il voulait, il aurait probablement pu aisément te dérober ton pagne. Il doit se douter que tu ne portes rien en dessous et ce n’est sûrement pas la considération qui le retient. Il n’en avait pas eu pour toi jusqu’ici. Bien évidemment, tu te retiens d’attirer ce fait à son attention. Tu n’es pas pudique, on ne peut pas l’être quand on grandit dans un village comme le tien, mais tu préfèrerais ne pas sentir son regard sur toi comme tu avais senti ses mains. Au moins, l’air est moins glacial ici bas.

« You must have them all swooning and falling at your feet » tu te contentes de répondre, le sarcasme coulant de tes mots.

Vraiment, qui n’appréciait pas se voir menacé d’une telle violence en guise de séduction ? Il devait être si populaire. Auprès de qui, de toute façon ? Des âmes prisonnières de ce royaume ? Car tu ne peux plus le nier à présent. Il est le dieu des morts, et vous êtes réellement en enfer. Ce qui est une très très mauvaise nouvelle pour toi. Cela signifie que si tu devais mettre fin à tes jours toi-même il pourrait continuer à te torturer dans l’au-delà. Une porte de secours qui se ferme. Ta seule alternative désormais, est de t’échapper ou de mourir sous ses mains.

Un bruit détourne ton attention et tu es aussitôt sur la défensive en voyant une masse noire courir vers vous, et s’arrêter devant le dieu. Incrédule, tu observes ce dernier sourire - le premier sourire dépourvu de moquerie ou de cruauté depuis qu’il est apparu sous tes yeux - et le caresser avec affection. Incroyable. Il brisera tous les os de ton corps au premier mot de travers, mais un arbre ou un molosse et il fond comme neige.

Tu te figes alors que la créature porte son attention sur toi. Ton regard la détaille de plus près ; les dents aiguisées, les flammes qui s’élèvent dans son dos, les pattes gigantesques. Tu n’étais pas tout à fait étranger aux animaux sauvages. Tu préférais les laisser en paix, mais tu avais souvent chassé des loups pour le village lors des hivers les plus rudes. On visualisait souvent, à tort, les loups comme des chiens sauvages. Ceux que tu avais affrontés n’étaient pas beaucoup plus petits que la bête qui se tenait devant toi. Certes moins… infernaux, cependant. Fasciné, poussé par le besoin aussi stupide qu’impérieux de caresser toute fourrure qui se présentera à toi, tu tends doucement la main en dépit du grondement menaçant qui émane de sa gueule.

Mais avant qu’elle ne puisse effleurer son pelage, au risque peut-être d’y perdre les quatre doigts qui te restent, le dieu rappelle la bête à lui et elle disparaît sans se faire prier. Tu supposes que tu n’as pas ces privilèges là non plus, mais c’est peut-être mieux ainsi. Ton instinct de survie n’est pas sans failles.

Tu hoches la tête à son explication même s’il ne peut s’empêcher de la ponctuer d’une nouvelle menace. Et d’une autre, plus voilée, alors qu’il t’invite à sa suite et te conseille de ne pas t’égarer. Tu lèves les yeux au ciel. Ou ce qui sert de ciel ici. Il se fait redondant.

« Don’t breathe the wrong way or you’ll be disproportionately punished » tu marmonnes entre tes dents en une piètre imitation de l’entité alors que tu lui emboîtes le pas. « I think I got the gist, thank you. »

Faisant par la même occasion preuve d’une irrévérence qui aurait suggéré tout le contraire. Tes yeux, quant à eux, prêtent une attention particulière au décor alors que vous avancez vers une destination inconnue mais probablement peu plaisante. Tu n’auras peut-être pas l’occasion de les revoir de sitôt et si tu souhaites t’échapper - si c’est même possible - il te faut une connaissance du terrain. C’est très exactement ce qu’il t’avertit de ne pas faire, en résumé. Mais il ne peut pas te châtier s’il n’est plus de ce monde à ce moment-là. Chaque chose en son temps.


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still alive
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Albert Wesker
Albert Wesker
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Situation amoureuse : 6 sur l'echelle de Kinsley (very gay)
Métier : Officiellement à la tête d'une entreprise pharmaceutique (Big Pharma, c'est lui), officieucement dans un business lucratif et criminel centré sur les drogues en tout genre.
Type : Humain modifié
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# Dim 3 Sep - 17:53
Wesker est quasiment certain que sur toutes les phrases prononcées lors de leur rencontre aucune d’elles n’avaient un ton neutre. Toujours du sarcasme, toujours de l’agressivité. Au moins, il ne s’était pas jeté à ses pieds pour le supplier. Bien que l’idée puisse avoir un certain attrait. La remarque est presque vexante. Comme s’il ne voyait pas l’intérêt qu’on pourrait avoir envers lui. Il était plutôt charmant physiquement, certainement pas quelqu’un de laid. Sa personnalité ? Elle pouvait être compliquée à gérer pour certaines personnes mais de là à penser qu’il faisait preuve d’une chasteté forcée ? Ce n’était pas lui le vierge des deux.

« They do actually, you should give it a try » répond t’il sur le même ton.

Il ne manquait pas de proposition, que ce soit pour son statut ou pour ressentir un certain frisson d’excitation. La chose avait fini par l’ennuyer profondément, ses sujets étaient eux aussi complètement bloqués dans le monde souterrain avec aucune possibilité de nouveauté à part le sacrifié annuel. Il était certain qu’aucun d’eux n’essaierait de le séduire au risque de représailles de leur seigneur. Lui-même avait fini par s’ennuyer des rapports sexuelles. Il avait fini par s’ennuyer de tout. On ne l’avait certainement pas vu aussi animé depuis plusieurs décennies.

Il gérait son royaume d’une main de fer, ne déléguait que très peu mais les problèmes avaient toujours été les mêmes. Les querelles répétitives. Tant et si bien qu’il avait fini par se montrer extrêmement cruel pour l’exemple une fois ou deux jusqu’à ce que ses sujets apprennent à se débrouiller seuls sans l’importuner avec des problèmes artificiels. Beaucoup le craignaient mais certains semblaient avoir une affection véritable pour leur leader. Il n’avait au fond pas leur malheur comme but, bien au contraire. Il avait réussi à rebâtir son empire, à l’améliorer, à faire coexister vivants, morts et créatures dans une semblant d’harmonie alors qu’ils étaient tous condamnés à rester enfermer.

Il guide l’autre homme dans son domaine sans jeter un regard en arrière, son odeur, le bruit de ses pas sont suffisants pour savoir qu’il le suit. Il est perdu dans ses pensées, dans ce que cette arrivée pouvait signifier pour son royaume. Sans doute rien, sans doute une déception de plus pour lui et ses sujets. Il avait été perturbé par le geste avorté de l’humain, par sa main se tendant vers Cerbere qui était alors loin d’être amical. Il n’avait pas semblé avoir peur, pas semblé être dégoûté par lui comme beaucoup l’avait été avant. Il avait été courageux et inconscient mais il avait su voir outre son aspect infernal, outre le monstre que beaucoup aurait choisi de voir. La notion le perturbe, fait un peu trop écho aux mots de sa prophétie mais il secoue la tête à cette idée. Arrivé à sa destination, il se retourne vers l’autre homme dans un mouvement ample et dramatique pour lui montrer la cellule qu’il ouvre à distance et lui montre de la main.

« You understand of course that I can’t let you roam freely in my little domain. Not yet anyway. »

Cette fois, ce ne sont pas ses mains qui font avancer Leon mais les volutes ténébreuses qui le pousse inexorablement vers sa destination. Lorsqu’il est à quelques centimètres de la porte et donc de Wesker, il s’approche une dernière fois.

« Oh one last thing. » lui annonce t’il avec un sourire narquois aux lèvres. Sa main se baisse rapidement et attrape la poignée du couteau accroché à la cuisse qui est désormais d’autant plus visible alors que le pagne du mortel a perdu une partie de son tissu. « I would not want you to hurt yourself after all, my darling boy. » or hurt anybody else, or use it to try to escape his cell. Cette fois, c’est sa main qui le pousse un peu brutalement vers l’intérieur. La porte se referme rapidement et brutalement alors qu’il se retourne et sans un regard de plus s’éloigne du mortel.

Les jours suivants, il ne prend pas la peine de visiter l’autre homme, il le laisse lentement baigner dans sa nouvelle situation. Ses ordres ont été clair, personne n’a le droit de lui adresser la parole, pas les gardes ni les serviteurs qui lui apportent son repas. S’il veut que les choses fonctionnent, s’il veut qu’il soit suffisamment intéressant il a besoin de le mettre dans un état d’esprit propice à cela. Il avait ordonné qu’on lui serve deux repas par jour, qu’on l’autorise à se laver et qu’on lui donne des vêtements plus confortables que son triste pagne déchiré. C’est le cinquième jour, lorsqu’un des servants lui fait son rapport qu’il lui indique que son doigt semble être en plutôt mauvais état, qu’il se décide enfin à lui rendre visite.

L’autre homme a en effet l’air un peu maladif, un peu trop pale, un peu trop fiévreux. Il l’observe silencieusement quelques instants. Il avait mérité qu’il lui brise le doigt, surtout considérant la satisfaction qu’il semblait avoir eu à le voir saigner. Il était aussi conscient, qu’il aurait préféré installer une relation qui ne nécessitait pas de le faire souffrir pour obtenir ce qu’il voulait. Le message était passé, il avait été clair. Il avait sans doute compris.

« Darling boy » il susurre en s’approchant des barreaux de sa prison. « You seems to be suffering. » il ajoute en faisant gigoter ses propres doigts devant lui. « Let's make a deal. If you give me your name, I’ll heal your finger for you. »

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# Dim 3 Sep - 21:29
Tu ne te donnes pas la peine de répondre à sa suggestion. Si toutes ses relations suivent le même schéma que le vôtre, le rapport de force doit être sacrément déséquilibré, mais tu préfères ne pas commenter sur la question. Oui, il est attirant, mais pour toi ça n’a jamais été un critère suffisant, et sa personnalité est loin d’être aussi reluisante. Ou pas avec les mortels qu’on lui sacrifie, en tout cas.

Mais difficile de gagner des points quand il est établi dès le départ qu’une personne n’est là que pour le bénéfice de l’autre. Si encore il était un hôte affable et généreux. Après avoir été trahi par les siens comme tu l’avais été, une main tendue aurait fait des montagnes de différence pour n’importe qui. Mais il n’était qu’avertissements et menaces, cruauté et mépris. Il s’était assuré que tu ne te ferais pas d’idées sur ton rôle et ta place. S’il s’attendait à ce que ses tentatives de séduction fassent mouche dans un tel contexte, il surestimait grandement son charme. Tu n’avais pas spécialement envie de trouver de nouvelles façons de te soumettre à lui.

Tu le suis jusqu’au cachot qui seras visiblement ta nouvelle résidence pour un futur indéterminé. Tu ne réponds rien à sa remarque purement rhétorique - il serait après tout inconscient de te laisser errer librement dans son royaume, mais tu ne vas pas lui donner raison, surtout quand il ajoute à ta grande surprise not yet anyway. Est-ce que cela signifie qu’un jour… ? Non, mieux vaut ne pas trop espérer. Il te faudrait pour cela faire sage figure et tu ne penses pas en être capable quand ton sang bouille à sa simple proximité, appelant à des élans de violence enfouis en toi.

Il te force à l’intérieur, cette fois sans te toucher (un progrès) mais tu redoutes un mauvais coup quand il s’attarde, et à raison. Tu n’as pas le temps de même songer à le stopper qu'il te dérobe ton couteau. Voilà ton arme, aussi misérable soit-elle, perdue. Tu n’aurais pas dû espérer la garder sur toi, mais pour quelqu’un qui aimait les challenges, il n’était pas très enclin à te laisser les outils pour lui en poser un. Tu aurais probablement su en trouver des usages trop inventifs à son goût. Puis il te pousse pour de bon, cette fois avec sa main (adieu progrès).

Après ça, il disparaît. Les jours suivants, il envoie des serviteurs te nourrir, des gardes te surveiller, mais tous refusent de te répondre quand tu leur adresses la parole, et ce n'est pas faute d'essayer. Stupidement obéissants à leur maître. Mais de lui, aucune trace.

Tu tournes en rond, rejettes d’un coup de pied les plateaux qu’on te dépose, tambourines en vain contre la porte de ta cellule. Tu acceptes de porter les vêtements, pour des raisons pratiques, mais seulement après deux jours à les avoir toisés d'un air furieux, refusant de porter un peu plus sa marque en enfilant les vêtements proposés. Le troisième jour, tu finis par également céder à la soif et boire le pichet entier qui t’es apporté. Tu n’as pas encore exclu qu’il puisse chercher à te droguer, ne serait-ce que pour te rendre plus docile, mais entre mourir de soif et t’exposer à un quelconque poison, il te faut faire un choix.

Tu ne touches en revanche toujours pas à ton repas. Il y a quelque chose de sacré à manger une nourriture venue pas seulement d'ailleurs, mais du royaume des morts. Chez toi, certains contes avertissaient même contre ce genre de choses. Et, obstinément, tu te rappelles du fait qu'il ne voyait rien d'amusant à te tuer aussi vite. Que peut-être si tu faisais en sorte de lui retirer son jouet trop vite, il finirait par sortir de l'ombre. Pour faire quoi ? Tu ne sais pas vraiment. Pour quelqu'un qui voulait s'amuser de ta présence, il n'a beaucoup de temps à te consacrer, et même ce dédain t'irrite. En vérité, tu t'ennuies. Tu n'es pas fait pour rester enfermé à ne rien faire, tes seules pensées pour compagnie. Peut-être que même sa compagnie à lui te serait divertissante en retour.

Au final, le vrai souci vient de ton doigt, qui refuse de guérir correctement, probablement peu aidé par tes conditions actuelles et ton refus de manger quoique ce soit. Lorsqu’il daigne enfin se montrer, tu es plus affaibli et fatigué que tu ne l’aurais souhaité pour lui tenir tête. Alors qu’il constate à haute voix ton piteux état, tu le fusilles du regard. La faute à qui ? Avait-il pensé qu’en te laissant quatre jours seul, enfermé, à tourner comme un lion en cage, souffrant, il te trouverait plus disposé à courber l’échine ? Grossière erreur. Pourtant, ton intérêt s'éveille. Enfin quelque chose qui se passe. Quelqu'un qui te parle et te regarde, qui n'ignore pas ta présence. Peut-être que cela avait été ton plan dès le départ, de t'ennuyer au point que tu cherches même sa présence. Ce qui signifie pas que tu es plus docile pour autant.

« I’d rather you break another finger. I can even make a suggestion as to which one » tu réponds, mais avec moins de mordant qu’avant, et sans réellement lever ton majeur pour appuyer tes propos (uniquement parce que ton index réagirait très mal à ce mouvement).

En l’absence de lame pour faciliter les choses, tu en étais à des considérations plutôt sinistres pour que ton doigt, à présent bien gonflé, cesse de pulser de douleur. L’alternative s’était réduite à devoir le couper à l’aide soit de tes dents, soit en utilisant un des plateaux qu’on t’apportait (il n’y avait évidemment pas de couverts avec tes repas), mais étant en bois cela prendrait probablement un certain temps. Aucune des alternatives n'était plaisante, et aucune n’était sans complications, notamment en termes d’infection.

Tu refuses de lever les yeux vers lui ou même de te redresser pour lui faire face. Après tant de jours sans signe de vie, il s'attend sûrement à ce que son arrivée soit reçue comme une bénédiction dont tu devrais être honoré. Tu ne peux nier une part de soulagement après avoir commencé à craindre qu'il ne ferait rien d'autre que te garder ici. Mais tu ne lui feras pas ce plaisir. Au lieu de ça tu appuies ta tête en arrière, contre le mur de ta cellule, et adresses tes mots suivants au plafond :

« I don’t see why you want to know my name that badly. You’ll have forgotten it soon enough. I could just lie and give you any name. »

Tu pourrais. Peut-être aurais-tu dû, en échange de ton doigt soigné. Ou peut-être qu’il percevrait ton mensonge et te punirait davantage. Peut-être même que ce n’était qu’une ruse et qu’il n’avait aucunement l’intention de t’aider d’aucune façon. Qu’importe, tu n’as pas envie de lui céder ça. Il t’a pris ta liberté et ta dignité, et il veut ton nom ? Il lui faudrait le mériter ou te l’arracher de force, et ce serait se donner beaucoup de peine pour quelqu’un qui ne vivra pas pour voir la nouvelle année. Tu ne sais pas pourquoi il y tient, mais si c’est la seule chose que tu peux lui refuser, tu la refuseras. Tu es conscient que cela risque de le pousser à adopter de pires méthodes encore. Soit. Tu peux difficilement imaginer pire que de rester enfermé ici comme une bête.

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# Dim 3 Sep - 22:30
Sans vraiment d’étonnement, il choisit de continuer à être obstiné. La chose l’amuse un peu, elle l’amusera sans doute moins lorsqu’il ne sera plus en bon état de manière définitive.

« Don’t tempt me »

En vérité, il est vraiment tenté d’entrer dans son cachot, de lui briser un autre doigt. Et lui demander son nom. Revenir le lendemain, lui en briser un autre et lui reposer la question. Mais la méthode du bâton ne semblait pas lui convenir, peut être que la carotte en revanche aurait un effet plus positif sur lui. Il avait assez autour de lui d’âme a tourmenter pour essayer d’obtenir autre chose du mortel. Il avait été choisi pour une raison, sacrifié pour une raison. Il avait vu les progrès de son monde, l’évolution, des choses que ses sujets et lui même ne pouvaient entendre que par le vent, ne voir qu’à travers l’eau du Styx. C’était la nouveauté de son arrivée qui avait fait converger certains de ses sujets jusqu’au palace, une manière de sortir la tête de l’ennui mortel auquel ils étaient tous confrontés.

« Anna, Calpurnia, Danaé, Hermione, Aconia... » il pourrait continuer longtemps s’il le voulait, sa mémoire ne lui jouait jamais de tour. « I remember their names, I remember their faces. And I will remember yours. » Il pouvait encore se rappeler la manière de chantonner de Danaé, la teinte exacte de la chevelure de feu d’Aconia. Non, il ne savait pas exactement pourquoi il avait porté tant d’attention à ces noms, à ces visages, à ces destins. Peut être avait il voulu commémoré ses propres échecs, l’incapacité après des dizaines de sacrifiées à résoudre sa malédiction. A parvenir à aimer et être aimé. Peut être était ce seulement encore cette nouveauté dans un monde devenu terne et routinier. Mais il se souviendrait certainement de lui.

Sans un mot de plus, il fait demi tour et retourne à ses activités. Il n’est pas prêt et Wesker sait quand une bataille est perdue d’avance.

Il revient le lendemain, relance sa proposition. « Give me your name, I’ll heal your finger ». L’autre homme répond par la négative. Il quitte les lieux avant de lui avoir laissé une chance de lui dire quelque chose d’autre. Le manège recommence jour après jour, parfois l’autre homme ne dit rien, parfois il le provoque, parfois il essaye d’engager brièvement la conversation. Wesker n’est pas là pour cela. A ce stade, ils sont dans une impasse. Wesker veut connaître son nom, le mortel ne veut pas lui donner. Il est presque admiratif de sa capacité à supporter la douleur alors que son doigt commence lentement à changer de couleur.

La fois suivante, il s’aventure vers le cachot. La méthode ne semble pas fonctionner, peut être était il temps de la changer. Il s’approche, Cerbère sur les talons. A sa main le couteau qui avait appartenu au mortel et une grenade. Nonchalamment, il commence à en découper la peau et à s’en nourrir en jetant un regard dans la cellule. « You know that if you die, you’ll be stuck here forever ? »

Il l’était déjà dans un sens mais la mort était une expérience horrible. On se délestait de son corps mais aussi de tous ses plaisirs, la nourriture n’avait plus de goût, les contacts physiques plus aucune chaleur. Wesker en maître de son domaine était capable de les faire souffrir ou de les plonger dans un sommeil profond. Le dernier était souvent vu comme une récompense convoitée et non comme une punition de sa part. Il observe l’homme du coin de l’œil en continuant à déguster le fruit qui lui coule dans la main. Il se rappelle de sa main penchée vers Cerbere, de son envie d’un simple contact avec lui. Même maintenant, son regard est plus tourné vers son fidèle compagnon que vers lui même. Dans un sens, il y ressent une certaine fierté, Cerbere était un très beau spécimen de son espèce. Une création dont Wesker était très fier.

« Tell me your name and I’ll let you pet Cerberus. You won’t be hurt by the flames if I’m here.» Suggère t’il avec un léger sourire aux lèvres. Le doigt, il y réfléchirait ensuite. L’objectif était qu’il commence enfin à se confier, que Wesker puisse gagner cette entrevue en obtenant ce qu’il désirait de lui. Avant cela cependant, il ne peut s’empêcher d’être le plus sérieux qu’il ne l’a jamais été en face de son tribut car la situation le rend un peu fébrile. Son ton se fait dur, ses yeux aussi, pas une trace de sourire sur ses lèvres. Il peut sentir la température autour de lui chuter, les ténèbres autour de lui s’épaissir. « If you try to hurt him, I will break everything single bones in your body and watch you choke on your own blood. Am I clear ? »

Cerbere serait capable de se défendre sans aucun doute à la plupart des attaques et surtout dans l’état où se trouvait son prisonnier. Mais Wesker ne voulait prendre aucun risque avec la situation. Cerbere pouvait être blessé, il pouvait même être tué. Il était hors de question que même un seul de ses poils lui soit arraché. Il est au fond la chose la plus précieuse qu’il possède et il se rappelle de ce que le mortel lui avait promis, le fait de trouver une faiblesse et de l’utiliser contre lui. Il espérait pour son bien être qu’il ne fasse pas l’erreur de croire qu’il ne le tuerait pas douloureusement s’il s’en prenait à Cerbere. Presque pour se rassurer, il caresse la tête du Hell hound qui s’appuie dessus pour en demander un peu plus.

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# Dim 3 Sep - 23:55
Il ne cède pas à ta provocation, mais tu peux voir qu’il est tenté. De faire exactement ce que tu suggères. Est-ce que cela marcherait ? Dans un premier temps, non. Il ne ferait que t’enrager encore plus. Il doit commencer à percevoir à quel point tu es têtu. Mais avec le temps ? Combien de temps l’esprit humain peut-il résister à ce niveau de souffrance et de négligence ? Tu n’es pas certain de vouloir le découvrir.

La surprise se dessine sur ton visage alors qu’il énumère les noms des précédents tributs. Il ne t’a pas dit quel sort il leur avait réservé, mais il avait dû faire comme avec toi, pas vrai ? Les emprisonner, se jouer d’eux, les tuer lorsqu’elles devenaient ennuyeuses. C’est ce qu’il t’avait fait comprendre. Mais dans ce cas pourquoi prendre la peine de se remémorer leurs noms ? Ou est-ce que cette cruauté t’était réservée ? Il prétend qu’il se souviendra de ton nom aussi. S’il l’obtient. Tu ne comprends toujours pas pourquoi c’est important qu’il l’obtienne. Qu’il se souvienne. Il s’en va avant que tu trouves quelque chose à répondre, ce qui est aussi bien car rien ne te vient.

Le même échange se reproduit les jours suivants. La même proposition, le même refus. Peut-être que tu devrais vraiment couper ton doigt pour qu’il cesse de marchander ton nom en échange. Tu as encore si peu de toi à donner. Ton doigt en échange de ton nom ? Alors que c’était lui qui l’avait mis dans cet état ? Sans aucune garantie qu’il tiendra parole. Il n’a rien fait pour t’inspirer confiance. Si tu lui donnes quelque chose et qu’il repart avec un rire moqueur, l’humiliation sera complète.

Avec les jours passants, ton doigt commence à guérir, mais parce que l’os n’est toujours pas bien placé, les mouvements de ton index sont limités, et douloureux. Tu décides que tu peux t’en accommoder, mais tu n’auras plus jamais la même dextérité dans ta main dominante.

Le schéma change tandis qu’un jour le dieu se présente avec son Hellhound. Cette fois, tu te redresses, immédiatement aux aguets. Est-il cette fois venu te punir ? Il t’avait averti quant à ce que la créature pouvait faire. Alors qu’il parle en mangeant une grenade à l’aide de ton propre couteau, tu lâches un rire sans joie.

« Well, it’s either being stuck here forever, or being stuck here forever. What ever will I do. »

Mais ton sourcil s’arque d’un air intrigué alors qu’il change d’approche. Pensait-il vraiment que tu serais plus réceptif à cette proposition ? Que tu accepterais plus aisément cette carotte là ? Quelques caresses de cette bête contre cet os fracturé qui te tourmente jour et nuit ? Tu baisses les yeux vers la bête. Peut-être marque-t-il un point.

Son avertissement résonne clairement dans la pièce alors que tes yeux observent avec attention la créature sombre. Est-il inquiet à l’idée de te laisser approcher de lui ? Tu avais juré de trouver sa faiblesse. Il ne semble pas entièrement confiant à l’idée de te laisser approcher, même si tu es mains nues et que la bête pourrait aisément séparer ta tête de son corps. S’agit-il d’une faiblesse ? Et si oui, qu’en feras-tu ?

La réponse ? Rien. Tu n’as jamais maltraité un animal, et tu n’en as jamais tué pour le plaisir. Tu n’iras pas punir cette bête pour les crimes de son maître. Et tu as très envie de le caresser. Peut-être a-t-il compris que ta propre santé n’était pas ta principale préoccupation. Ton regard remonte le long du dieu, s’arrête au fruit entre ses doigts, puis jusqu’à son visage. Tu marques une pause. Puis tu cèdes.

« Fine. I’ll give you a name. » Pour la première fois depuis votre rencontre, ta voix est sérieuse. « Kore. »

Tu mens sur une technicalité. Tu n’as pas dit que tu lui donnerais ton nom. Mais c’est un nom. Et pas totalement un mensonge non plus. Kore est le nom de ta mère. C’est une information sur toi, même si ce n’est pas celle qu’il attend réellement. Tu n’es pas encore prêt à te départir de cette information auprès de ton bourreau. Si tu dois être puni pour ça, qu’il en soit ainsi.

Après ça, tu n’attends pas son accord pour t’approcher du molosse en murmurant hey buddy et en le laissant te renifler. Lorsque tu as la confirmation qu’il ne va pas t’attaquer, tu te mets à lui caresser le museau de ta main valide, puis rapidement, constatant que les flammes ne lèchent pas ta peau, tu es à genoux au sol, les deux mains dans sa fourrure à grattouiller derrière ses oreilles et caresser son pelage.

« Oh you like that, uh ? You like that ? Good boy. Yes, you are. »

La douleur temporairement oubliée, tu savoures juste la sensation de sa fourrure sous tes doigts, d’un contact sans violence. Tu t’autorises l’ombre d’un sourire. Tu y as cédé plus que tu ne le voulais en entrant dans cette cellule, mais c’est la première bonne chose qui te soit arrivée depuis ce même moment. Sans lâcher Cerbère de tes mains, tu lèves ton regard vers son maître, ton sourire glissant de ton visage.

« Funny you’d figure this would work better than the prospect of healing me. The threat was unnecessary, though. I’m not big on hurting living beings just because I can. » Une pique à peine déguisée. Tu reportes ton attention sur l’animal. « And I think he likes me better than you do. Right, buddy ? »

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Albert Wesker
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# Lun 4 Sep - 15:04
En parlant à des mortels, il avait parfois l’impression de s’adresser à des enfants. Et au fond, n’était-ce pas ce qu’ils étaient vraiment ? Des vies courtes, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez.

« You clearly have no idea about the meaningless ways of death. It’s not to be taking lightly. »
Il prend tout de même la peine de répondre.

Être bloqué ici en tant que vivant et être bloqué ici en tant que morts n’étaient pas du tout la même chose. SI ses sujets vivants avaient la possibilité d’avoir un libre arbitre et une liberté présente mais limitée au même titre que leur seigneur, les morts eux n’avaient aucun endroit où aller. Ils erraient sans but, sans possibilité de lire un bon livre, de prendre dans leur bras quelqu’un qu’il aime, sans pouvoir apprécier le gout des aliments. Ils étaient à jamais emprisonné dans ces souterrains desquels ils ne pouvaient même pas sentir la fraicheur. Wesker avait tout pouvoir sur ses âmes, il pouvait les empêcher de se mouvoir, les enfermer, les faire taire à jamais s’il le désirait. Ils n’étaient pas ses sujets mais ses pupilles et ils n’avaient donc pas droit à la même reconnaissance. Mourir, c’était revivre à l’infini tous ses regrets, savoir que plus rien n’existera, que notre parole, nos actes n’auront plus jamais de sens pour personne. Non, la vie d’un fantôme n’était pas désirable.

Il attend avec une certaine impatience la réponse de l’autre homme et lorsqu’il la donne, il hésite entre l’irritation et l’amusement. Il lui avait donné un nom mais pas son nom. Wesker était prêt à lui laisser passer cela, il avait cédé d’une certaine manière sans le faire entièrement. Ils ne seraient bloqués dans cette impasse que s’il refusait son offrande aussi maigre soit elle. Et la situation commençait a véritablement bore him to tears. Le nom était sorti trop rapidement, trop spontanément pour qu’il n’ait aucune valeur, aucun sens. Il s’en contenterait pour l’instant.

Il l’observe alors qu’il se penche vers Cerbere et lui fait renifler sa main. Wesker les regarde avec la plus grande prudence, si près qu’il peut presque sentir le souffle de l’autre homme effleurer sa peau. Sa main autour de la grenade se fait brutale et le jus du fruit lui coule lentement des mains. Kore, puisqu’il avait choisi de s’appeler ainsi à ses yeux, le surprend une fois de plus dans sa patience avec l’animal. Nombreuses sacrifiées avaient poussé des cris horrifiés, n’avaient jamais osé approcher l’un de ses Hell hounds. Et si nombreux d’entre eux ne se laissaient approcher que par lui, Cerbere était un chien plutôt sociable. Il comprenait qu’ils puissent faire peur, être perçus comme des monstres. Il était lui-même très appréciatif des créatures en tout genre et en avait fabriqué une bonne pelletée plus ou moins avec réussite. Mais Kore observe Cerbere avec affection, ses gestes sont patients et affectueux. Wesker se détend légèrement, lentement jusqu’à retrouver une posture normale. Que le mortel puisse voir la beauté là où lui-même peut la voir le touche. Il appréciait qu’il puisse passer leurs apparences terrifiantes et vouloir être affectueux. Il tourne son visage un peu perplexe pour l’observer caresser Cerbere, l’appeler par des doux noms que lui-même avait utilisé des centaines de fois avec lui.

« I don’t know you and I can never be sure. I’m not taking risk on that particular point. » Puis il lâche un petit rire amusé. Par sa remarque sur les êtres vivants, par sa remarque sur le fait qu’il le préfère. La vie perd de son sens après des centaines, des milliers d’années mais il n’est pas certain d’avoir jamais accordé à la vie humaine une quelconque importance. Les autres Dieux avaient tendance à prendre les humains de haut, les considérer comme inférieurs et en faire leur jouer. Ce n’était pas exactement la même chose pour Wesker. Il les détestait car il en avait été un, qu’il avait vu tout le mal qu’ils se faisaient, toutes les guerres, tous les viols, tous les innocents tués pour n’importe quel prix même le plus dérisoire. Il n’avait aucun intérêt pour la vie humaine car les humains eux-mêmes n’en avaient aucun. Combien d’entre eux auraient cherché à abattre les arbres de sa foret pour les exploiter jusqu’au dernier tronc ? Combien d’entre eux auraient essayé de tuer ses précieux Hell Hound au premier regard ? Combien d’animaux étaient tué plus par opulence que par instinct de survie. Avec les progrès venaient la cruauté. S’il voulait traiter le monde comme une ressource à vider, alors il les traiterait de la même manière.

« You wish. » repond il en passant son doigt un court instant entre les oreilles de Cerbere qui se tourne immédiatement vers son maître pour en avoir plus. « He’s my precious boy. » Dit il avec un véritable élan d’affection alors qu’il passe sa main sur l’énorme tête de son molosse.

« One last thing. » dit il en attrapant la main de Kore avant qu’il ne puisse la faire à nouveau disparaitre dans la cellule. Ses doigts toujours un peu dégoulinants du jus de grenade se font délicats alors qu’il observe le doigt brisé, il l’enroule légèrement entre les siens, laisse passer un peu de chaleur à travers sa main alors que l’os se remet doucement en place. « I’ll bring Cerberus back with me next time. » Puis relâchant la main et commençant à s’éloigner il ajoute « Oh and eat, I’m not trying to poison you, where would be the fun in that ? »

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# Lun 4 Sep - 22:56
Non, tu ne sais probablement pas grand-chose sur la mort. Comment le pourrais-tu ? Personne ne revient de ce voyage là. Quelques jours plus tôt, tu n’étais pas même certain que ce royaume existait. Qu’il y avait quelque chose après la mort. Et maintenant, tu n’en sais pas beaucoup plus pour être honnête. Ce n’était pas comme si être enfermé entre quatre murs te laissait beaucoup de possibilités d’en savoir plus.

Ce que tu crois comprendre entre les lignes, c’est qu’il aurait plus de pouvoir sur toi une fois mort. Mais au fond, est-ce que ça ferait vraiment une différence ? Ici aussi, tu es prisonnier. Les plaisirs de la vie, quels qu’ils soient, te sont tous interdits. A l’exception peut-être de la nourriture, mais tu t’y soustrais toi-même. Ton séjour jusqu’ici n’a été rythmé que par la douleur et l’ennui. Tu imagines que ce n’est de toute façon pas le repas du condamné qui améliorerait tes conditions de vie.

La réponse du dieu, mais surtout la façon dont il semble prêt à te sauter à la gorge au moindre faux pas, confirme ton impression initiale ; que Cerbère est important pour lui. Que si tu étais plus cruel, ce serait une faiblesse à exploiter, une façon de lui faire mal. Mais non, tu n'iras pas lui dire ça, tu n'iras pas le rassurer à ce sujet, mais tu n'as aucune intention de faire du mal à une pauvre créature de par sa simple affiliation avec lui. Cerbère a l'allure et le comportement que pourrait avoir un chien, et si tu sais une chose à leur sujet, c'est qu'ils sont loyaux. Parfois envers des maîtres qui ne le méritent pas.

Tu ne sais pas vraiment quoi penser de lui non plus. Il est évident qu’il aime sa créature infernale autant qu’il méprise les mortels. Peut-être que c’est simplement parce qu’il peut dompter ses Hellhounds mais pas l’espèce humaine. Il peut inspirer la peur ou forcer leur humilité, mais les rendre fidèles ? Et à cet égard, tu incarnes probablement tout ce qu’il déteste. Tu n’as pas un très bon rapport avec l’autorité. Tu avais été esclave jeune adolescent avant de te penser homme libre, pour au final être exploité d’une différente façon par les tiens. Ou ceux que tu pensais être les tiens. Tu remplissais peut-être les conditions requises pour être un sacrifice, mais tu étais un terrible choix s’il s’agissait de faire preuve de révérence et de soumission.

Tu ne sais toujours pas pourquoi c’est cette approche qu’il a adopté pour te faire céder. Mais il a dû voir ou comprendre quelque chose en toi pour présumer qu’elle pouvait porter des fruits. Ou peut-être qu’il était las de cette situation autant que toi. Il aurait pu recourir à de pires moyens au bout du compte. Mais tu ne comprends toujours pas son jeu. Ce besoin impérieux d’extraire quelque chose de toi qui n’a que peu d’intérêt pour lui. Cette détermination à te pousser en essayant d’y faire miroiter un gain pour toi aussi. Ou peut-être qu’en cédant ton nom tu lui cédais une forme de pouvoir sur toi, et qu’il fallait que ce soit de ton plein gré. Tu avais entendu de tels contes aussi.

Alors qu’il s’empare de ta main, tu te braques instinctivement, anticipant déjà un nouvel os fracturé en punition de ta petite ruse. Ses doigts sont collants contre les tiens, mais délicats, et une chaleur diffuse se répand dans ton index alors que tu sens ton os se remettre en place. Ta main se fige, comme si par la même occasion il l’avait changée en pierre, et une partie de toi s’attend à ce que ce soit le cas. Mais lorsqu’il te lâche, tes doigts réagissent parfaitement, la douleur absente.

Pour toutes tes provocations, tu ne sais pas comment réagir quand il est autre chose que méprisant ou cruel avec toi. Est-ce que la façon d’obtenir sa faveur est de prêter de l’attention à son Hellhound ? Est-ce que c'est sa façon de jouer avec toi ? T’affamer pour mieux obtenir ta reconnaissance lorsqu’il te donne des miettes ? Tu as beau y réfléchir sous tous les angles, tu ne vois pas ce qu’il a à y gagner. Toute tentative de te briser ou te de manipuler trouverait des alternatives plus efficaces et moins chronophages pour lui que celles-ci. Donner pour recevoir. Prendre pour offrir.

Tu te recules en l’observant, prenant le temps de l’observer peut-être pour la première fois réellement depuis ton arrivée. Si seulement tu savais ce que tu voyais, derrière les pupilles rougeoyantes et les plis féroces de son sourire. Tu ne vas pas le remercier d’avoir réparé ce qu’il a brisé, et surtout pas sans savoir s’il n’y aura pas de contrepartie à ça, mais rien ne vient. Il est déjà prêt à s’en aller, avec même la promesse de ramener Cerbère.

« Please do. I definitely like him better than I like you » tu réponds, mais sans réelle agressivité.

Quant à manger… de tes doigts émane une odeur douce et sucrée, suffisamment envoûtante pour que tu sois tenté d’y goûter la fine trace de grenade. Tu n’en fais rien, mais très bientôt il ne sera plus question de choix ni de lui faire confiance. La faim te suit et t’affaiblit depuis déjà plusieurs jours. Tu supposes que tu n’es plus à un risque près. Et qu’il te faudra des forces pour la suite des choses. En parlant de ça… Tu t’approches à nouveau d’un pas avant qu’il ne disparaisse.

« You keep saying that. And yet I’ve been locked here for days now. I don’t see where’s the fun in that. Is your idea of fun to let me rot in here ? »

Oh, dangereuse voie que celle-ci, mais qu’as-tu à perdre sinon absolument tout ?

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# Mar 5 Sep - 15:57
Il continue de passer sa main sur le poil soyeux de Cerbere alors qu’il écoute son prisonnier parler. Il aurait pu prendre offense une fois de plus de la manière dont il ne semble pas avoir la moindre once de respect dans son corps. Lui-même comprend que le respect n’est pas quelque chose de naturel mais d’acquis. Il n’avait jamais respecté les Dieux même durant sa vie mortelle. Seul l’un d’eux était sorti du lot suffisamment pour qu’il se prête à ses superstitions et ses rituels. Il avait prié le Dieu de la mort, du chaos. Plutôt ironique de savoir qu’il avait signé la fin de ce Dieu par la même occasion en attirant son attention. Il avait récupéré son âme en plus de ses pouvoirs à sa mort. Il aurait pu la briser, il n’en avait rien fait. Elle reposait dans un médaillon noir bien en sécurité et caché dans ses quartiers. Il lui avait offert ce qu’il avait demandé, un repos éternel. Il avait été magnanime. S’il avait voulu se montrer cruel, il aurait pu le tourmenter pour l’éternité mais lui n’avait pas mérité cela. S’il obtenait un jour l’âme d’un autre Dieu, il ne pouvait pas faire la même promesse.

Oui, le respect était quelque chose qui se gagnait mais Kore ne faisait rien non plus pour mériter le sien, ni sa confiance.

« I like him better than most too. » répond t’il cependant.

Des liens avec ses sujets, il en avait créé. Comment ne pas le faire après des siècles d’incarcération commune. Jamais trop près, jamais véritablement. Comment se rapprocher tout en continuant à les gouverner. Il n’était pas né parmi eux et beaucoup s’étaient élevés contre leur nouveau maître au début. Il avait géré complots, conflits et tentatives de putsch encore et encore jusqu’à ce qu’il détruise la majorité des problèmes. Les autres, trop lâches pour agir, avaient au moins eu l’élégance de ne pas se faire remarquer. Sa malédiction avait relancé les hostilités, l’avait de nouveau obligé à sévir pour conserver son trône. Qu’aurait-il fait d’autre ? L’abandonner aurait signifié abandonner sa vie, son âme à un maitre bien plus cruel qu’il ne l’avait été avec son prédécesseur. Il n’y avait pas eu de tentatives depuis quelques siècles mais il sentait la rumeur enfler, les mains tressauter sur son passage. Beaucoup lui étaient fidèles mais il aurait suffit d’une poignée pour le renverser et le détruire. Dans ces conditions, comment était-il censé créer de véritables liens en prenant le risque que l’on se retourne contre lui ou qu’on se serve de ces personnes pour l’atteindre ?

Ne disait-on pas que l’on était toujours seul au sommet ? Il n’avait aucune famille, aucun ami en ces lieux à part les créatures qu’il avait lentement créées à travers les siècles. Il était conscient de la situation. Peut-être était ce pour cela qu’il mettait tant d’importance sur la survie et le bien êtres de ces petits monstres personnels.

Alors qu’il s’apprête à tourner définitivement les talons, il est retenu par la voix de Kore. Il se retourne à nouveau pour lui faire face et fait quelques pas en sa direction.

« Have you giving me any reason to trust you ? You can’t even answer a simple request for a name, you’ve been threatening me since our first meeting. » lui assène t’il en levant un sourcil un peu incrédule. Pensait il que son attitude, son refus de se nourrir, son bref refus de boire, s’habiller ou encore ses menaces allaient finir par lui faire gagner des privilèges auprès de lui ? « You can’t trust me and you would be a fool to do it. But I can’t trust you either. You think me cruel and I am. But this kingdom, its people they are my responsability. I would be a fool too if I let your roam freely. »

Pouvait-il faire des véritables dégâts ? Sans doute pas aux premiers abords, ses sujets n’étaient pas sans défense, certains pouvaient se montrer aussi cruels que leur maitre. Mais ils n’avaient été occupé que par des querelles simples et internes depuis des siècles. Ils n’étaient pas habitués aux étrangers, à la modernité des méthodes. Il ne savait pas ce dont Kore était véritablement capable. Aurait-il souhaité du mal à son précieux Cerbere s’il n’avait pas été là pour le surveiller ?

Puis venait la question de la propre sécurité de Kore, certains de ses sujets les plus belliqueux et déloyaux auraient pu vouloir se défaire de lui pour empêcher toute chance de rédemption pour Wesker. Il aurait été si facile de se débarrasser de lui dans un royaume aussi dangereux que le sien, il n’aurait même pas le temps de voir arriver le danger. Wesker avait besoin de lui vivant dans l’espoir extrêmement infime où Kore pourrait être la réponse à sa prophétie.

Enfin venait sa propre sécurité. Qu’est ce qui empêcherait Kore de s’allier à ses opposants ? De leur donner de nouvelles armes pour essayer de le renverser ? Pour le tourner complètement contre lui ? Que se passerait il si Kore réalisait la prophétie de sa malédiction et décidait d’entrainer son trépas plutôt que sa libération ?

Non, Wesker n’était pas prêt à lui rendre sa liberté relative, pas maintenant, pas sans rien en échange.

« You would be a prisonner too outside of this cell as we all are. » Il n’explicite pas ses propos, pas encore. Si Kore se montrait suffisamment intéressant, s’il tenait le rythme et ne provoquait pas sa propre mort, il finirait par lui dévoiler ce que son sacrifice impliquait.

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# Mar 5 Sep - 17:48
Ah, il a donc vu clair dans ton jeu. Soit. Tu devrais sûrement être soulagé de ne pas l’avoir payé d’une façon ou d’une autre. Ou pas encore. Au lieu de ça tu réponds en toute franchise :

« A name is a powerful thing. I think you have enough power over me. »

Tu ne vois pas vraiment non plus où il veut en venir en parlant de confiance. Ce n’est pas comme si tu espérais qu’il te laisse te promener dans son royaume. Il n’a même pas fini de parler que tu commences déjà à répliquer « That’s not what I meant » ce qui est la vérité, car tenter d’obtenir des privilèges aurait signifié que cela te semblait possible - sans devoir céder quelque chose de toi pour chaque misérable gain obtenu. Tu n’essayais pas de négocier quoique ce soit, réellement. La question était ingénue. Peut-être aurait-il pu décider de s’amuser de toi autrement qu’en te laissant enfermé ici. Certaines possibilités, tu ne préférais pas envisager. Mais certaines choses ne t’étaient pas inconnues. Les arènes, les combats. Tu avais déjà diverti par le passé. Mais alors que tu analyses les mots que tu viens d’entendre, tu t’interromps toi-même pour murmurer à la place, d’un air incrédule :

« You are ridiculous. »

Ce n’est pas même une pique, c’est un constat. Ton regard glisse de lui à Cerbère puis sur lui à nouveau comme si tu t’attendais à ce que la créature aille dans ton sens. Il n’est pas question de confiance - il ne peut y en avoir aucune là où il n’y a pas d’égalité, et la balance ne pourrait pas être plus déséquilibré vous concernant. Bien sûr qu’il aurait tort de te faire confiance. Tu chercherais à lui nuire à la première opportunité s’il te laissait sortir d’ici. Mais te reproche-t-il vraiment de ne pas avoir coopéré ? De l’avoir menacé ? Cela n’avait pas semblé le déranger non plus, au départ.

« If we’re doing a threat count, you have me beat by a large margin. Which is a bit redundant considering, you know. I’m your captive, sent here as a sacrifice, you’re a god who loathes mortals, I was under no illusion that I was going to enjoy myself here. »

Tu appuies le mot sacrifice. La seule fin possible pou un sacrifice est la mort. Tu avais perdu tout sens de sécurité dès le moment où tu t’étais réveillé avec autour de toi des bijoux qui avaient le même poids et la même signification que des chaînes auraient eu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Si ton crime avait été de lui parler mal et de ne pas te laisser faire, tu étais coupable, mais qu’avait-il espéré ?

« Did your previous tributes really behave better or were they just more scared ? Maybe they just died faster ? It’s easy to be magnanimous when you have all the power. »

Ce qu’il n’est pas. Magnanime. Tu aimes à penser que si la situation était inversée, tu n’aurais pas été un dieu aussi cruel. Que probablement tu n’aurais pas même cherché à te mêler aux mortels. Que tu aurais pris en pitié un sacrifice désigné de force par les siens. Que si tu devais le tuer, tu l'aurais fait rapidement. Lui avait été content d’accepter ton sacrifice. Mais qu’avait-il attendu de toi ? Plus spécifiquement, qu’avait-il attendu de toi en étant réaliste sur ta situation ? Respect et révérence se méritaient. Coopérer aurait été signifié devenir complice de ton propre tourment. Soumission ? Peut-être. Si tu avais été moins brave ou moins fier.

Ce n’est pas que tu es dépourvu de peur. Avec les jours que tu viens de passer, tu serais stupide de ne pas craindre vivre ainsi pour un futur indéterminé. Dans un tel état de disgrâce, sans savoir ce qui t’attend - car les choses pouvaient toujours être pires. Tu es simplement beaucoup plus têtu. Et tu crains certaines choses plus que la mort ou que la douleur. Certaines, plus même que la captivité. Mais à l’inverse ? Qu’aurait-il fait, lui, à ta place ?

Tu te mets à tourner en rond dans ta cellule, jetant des regards fréquents à ton geôlier.

« So, just out of curiosity because I can’t tell whether you’re insane or delusional, tell me. How much better would you have fared in my stead ? Say you’ve been chosen to be sacrificed to a god. There’s nothing you can do about it. You’re a mere mortal with no powers. Let’s say that god makes it clear they have no consideration for you at all. Touches you like they own you. Doesn’t take no for an answer. Retaliates disproportionately when you try to fight back. Makes sure you understand your life only has value as long as you can entertain them. Any resemblance to actual events purely coincidental, of course. Tell me, how would you react ? »

Est-ce que tu frôles encore le blasphème en lui parlant ainsi ? Tu supposes que tu n’es plus à un méfait près. La question en soi, n’a rien d’offensif. Peut-être que tu peux apprendre quelque chose de lui. Et sur lui. Peut-être que tu peux y gagner quelque chose à utiliser sur le long terme. Si long terme il y a.

Et, anticipant peut-être ce qu’il dirait en se mettant à ta place :

« And please don’t tell him you’d fuck him, I’m assuming you have some self respect too. »

• • •


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# Mar 5 Sep - 19:09
« Only faeries use name for their power, you won’t find any down there » La chose en était presque insultante, il détestait les fées.

Vraiment, que pensait il qu’il lui arriverait s’il lui donnait son nom ? Qu’il lui appartiendrait ? C’était déjà le cas. Il n’aura pas plus de pouvoir sur lui qu’il n’en avait déjà en entendant son nom. Il utilisait son nom comme une arme contre lui, comme quelque chose qu’il refusera toujours de lui donner. C’était exactement pour cela qu’il voulait le posséder mais aussi pour cela que Kore se dérobait à lui complètement.

« You’re being deliberately obtuse. » Répond t’il à ses remarques. Il ne comprenait pas, ne comprenait rien. Oui, il l’avait menacé, oui, il l’avait blessé et il ne le regrettait pas une seule seconde. Il n’était une menace que pour lui, il n’avait personne à protéger, par la responsabilité de l’harmonie et de la vie dans un royaume entier qui comptait sur lui. Un seul faux pas, une seule erreur de sa part et ce serait sa faute à lui pas celle d’un autre. Jamais celle d’un autre. Et nombreux était ceux qui l’attendaient au tournant. « I am a threat only to you. If you were only a threat for me, I would let you have shot at it. » Qu’il essaye de le transpercer, de le tuer, de détruire son corps, son âme et son royaume par la même occasion. Wesker ne serait pas assez stupide pour se laisser tuer. Mais toutes actions avaient des conséquences comme il s’était efforcé de lui faire comprendre, comme lui avait du l’apprendre durement au cours de sa longue vie. « You could enjoy yourself here, you were never destined to live your last days in this cell. » Il ne l’avait jamais été mais l’idée était de plus en plus tentante. L’enfermer, perdre la clé et ne plus jamais s’intéresser à lui. Le laisse vieillir et mourir dans son royaume sans ne plus se préoccuper de son insolence, de sa défiance, de son obstination. Il l’agaçait dans son entêtement autant qu’il l’amusait, c’était bien là la seule raison pour laquelle il essayait encore.

Snort.

« Bit of both I suppose. » Que pensait il qu’il faisait des tributs ? Qu’il les avait dévoré une par une ? Torturées jusqu’à ce qu’elles décèdent en quelques heures ? Non, il avait donné une chance à chacune d’entre elles même les plus agaçantes. Avaient elles aimé certaines de ses méthodes ? Non. Avait il toujours pu être patient ? Très peu. Mais il leur avait donné une chance de se faire connaître, d’apprendre à le connaître lui. Au début, avec les premières il s’était même donné une chance de les aimer. Il avait échoué à chaque fois. Certaines n’avaient pas supporté bien longtemps leur sort, avaient elles mis fin à leurs jours. Wesker leur avait fait payé cela par la suite, leurs âmes à jamais prisonnière de son royaume. D’autres avaient tenu plus longtemps, certaines l’avaient trahies, d’autres avaient fini par susciter sa rage d’une manière ou d’une autre.

« Some of them lived here for years. » Répond t’il encore plus incrédule qu’il ne l’avait été avant. « What do you think I did with all of them ? Eat them ? You’re full of old women tales. Did you think I would come to kill you at first sight ? What do you think it would have done for me ? I could have killed everything single person in your poor excuse of a village and no one could have stopped me. I don’t need a sacrifice to kill a mortal.  »

Ils devaient tous déjà bien dormir sur leurs deux oreilles, pensant qu’il avait dévoré et probablement aussi violé dans le processus ce pauvre Kore, le coté innocent du sacrifice avait du faire naître tout un tas d’histoires à dormir debout sur lui, son royaume. Il n’avait jamais essayé de faire changer les choses, il avait besoin qu’ils aient peur pour qu’ils ne se détournent pas de lui. Qu’aurait il pu faire dans tous les cas enfermé comme il l’était dans son antre ? Les conditions de sorties étaient minimes et régulées. Il pouvait sortir une fois tous les cents ans pour une heure, rien d’autre, rien de plus que ces quelques petites minutes à la surface puis retour à la case départ. Comment pouvait il lui reprocher de détester les humains alors qu’ils l’avaient sacrifié à un Dieu qu’il avait supposé totalement malveillant dans l’idée qu’il serait tué et torturé pour leur cause ? Son nom était déjà probablement tombé dans l’oubli.

Il laisse échapper un rire franc débordant sur le fou, si bruyant qu’il fait écho dans l’immense caverne. Il n’a pas oublié totalement sa vie humaine, il se rappelle de ce qui l’avait amené à sa perte ou plutôt qui. Il n’a jamais pardonné, jamais oublié.

Insane of delusional ? Most certainly insane.

« You assume a lot of things darling boy. » le ton se fait amusé mais résonne plus sinistre qu’il l’aurait voulu.

Il se rappelle des scènes de combat, des flammes de la ville. C’est dans ses ruines qu’il avait voulu créer quelque chose de nouveau. Une utopie, un lieu parfait. Ses propres hommes l’avaient trahi, sacrifié, remplacé. Son nom avait été honni, on l’avait traité de fou là aussi. Comment ne pouvait il pas détester les hommes alors qu’il avait voulu les sauver et qu’ils ne l’avaient remercié que par du mépris ?

Il s’approche encore un peu plus de l’autre homme, ses yeux si sombre de fureur face à ses souvenirs que le rouge a presque disparu. Une de ses mains repousse presque mécanique les pans de son vêtement pour dévoiler une cicatrice qui n’avait jamais guéri. Métaphoriquement comme physiquement. Elle paraissait fraîche, comme si le coup de la dague ne datait que de quelques heures, un léger filet de sang pouvait être vu parfois y coulant encore tant la plaie avait été maudite. Comme lui. Comme son royaume.

« I’ve been sacrificied to a God too but not with your cute little jewelleries and gold. With a ritual dagger throught my chest. » Il relâche le vêtement, secoue la tête, ferme puis ouvre ses doigts contre sa paume. Cerbere derrière lui semble sentir son agitation, un léger grognement soutenu prend vie au fond de sa gorge. Wesker ne réagit pas trop concentré sur le mortel face à lui. « I was not born a God but a mortal. I know how they are, what they are and how cruels they can be. That’s why I loathe them. Not because of what I am. »

Quant aux restes ?

Il possède Kore qu’il le veuille ou non, que lui même le veuille ou non à vrai dire. Les fils du destin les avaient liés pour le meilleur ou pour le pire dès ses premiers pas dans la forêt.

Le doigt ? Il n’a aucun regret, était ce disproportionné ? Sans doute mais le but avait été to make a point et il l’avait fait. Il savait désormais qu’il n’aurait pas d’hésitation, que ses paroles ou gestes auraient des conséquences directes. Il s’était trouvé plutôt clément à vrai dire, il aurait pu le laisser lentement mourir de faim dans sa cellule mais Kore le faisait déjà très bien tout seul.

N’avait il d’importance que pour le divertir ? Pas entièrement mais en grande partie. Il devait se montrer intéressant d’une manière ou d’une autre, le sortir de son apathie, de son ennui. Il arrivait seulement à le faire sortir de ses gonds pour l’instant.

« You took the term sacrifice too litteraly. You’re not here to be killed. And I’m certainly not here to fuck you. »

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