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Standing on the edge face up • ft. Wesker

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Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
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# Jeu 19 Oct - 22:05
Tu as visiblement touché un point sensible. Quoi, parce que tu ne penses pas que votre histoire fera couler de l’encre ? S’il le prend comme une attaque personnelle, elle est infondée. D’abord parce que lui ne manque pas de récits à son sujet. Il y en aurait même davantage, si plus de gens connaissaient l’histoire de son ascension au trône infernal. Et puis parce qu’il serait le premier révolté qu’on écrive sur vous des romans où vous étiez amants. Pour toutes ses tentatives de flirt et ses allusions, tu es convaincu qu’il serait atterré à l’idée qu’on tente de lui inventer une romance avec un mortel. Une ultime insulte après avoir été trahis par eux.

« Because we’re not lovers, for starters » tu réponds simplement, aussi factuel que possible. « And because we haven’t really overcome anything. Not yet, anyway. »

Vos différends ? A peine, même si tu comprends un peu mieux son rôle, ses responsabilités, sa vision du monde. Oui, tu avais bravé des dangers pour lui, mais tu avais bravé des dangers toute ta vie pour d’autres que toi, et sans même l’aide d’un guide divin ou d’un chien à la fourrure de feu. Sans minimiser tes gestes ou leur portée, tu avais fait ce que tu savais être juste. S'il y avait autre chose derrière, cela ne regardait que toi. En plus de ça, le coupable courrait toujours. La malédiction n’était toujours pas brisée. Qu’y aurait-il à raconter sans mentir de façon éhontée ? Il te faudrait accomplir plus que ça pour gagner une place dans les étoiles ou dans les livres.

« And I’m no poet. I’d have an easier time using a quill to kill than to write. »

Tu ne saurais pas rendre justice à beaucoup de choses. La dangereuse beauté de son royaume, ou les nuances complexes de sa personnalité. Tu ne pouvais pas même t’expliquer à toi-même comment tu étais passé de la méfiance et des menaces à quelque chose proche de la loyauté et de l’affection pour lui - suffisamment proche pour faire ce que tu venais de faire pour lui sans hésitations. Suffisamment pour admettre que tu le referais encore et encore.

Tu surprends son regard posé sur tes lèvres, et l’espace d’un instant, tu l’imagines briser la distance. Un élan inédit, mais plus étonnant encore est le fait que tu n’es pas certain de la façon dont tu réagirais. Non, ce n’est pas tout à fait exact. Tu sais comment tu réagirais - violemment, pour de multiples raisons - mais que ressentirais-tu ? Ton premier baiser t’avait laissé indifférent, et l’expérience avait été suffisamment décevante pour que tu ne cherches pas plus que ça à la réitérer. S’il y en avait eu d’autres depuis, ils n’avaient pas été consentis, et n’avaient suscité que colère et dégoût. Tu sais au fond que cela aurait pu être pire, bien pire. Que tu aurais pu y laisser plus de ta personne. Mais c’est déjà suffisant pour que la seule pensée réveille toujours le même élan de fureur en toi.

Mais, Wesker ? Dans un autre contexte, peut-être que tu n’y serais pas opposé. Peut-être que tu serais même curieux. C’est un sentiment étrange, pour toi. Tu n’as jamais vraiment vu l’attrait de ces choses là - les échanges de fluides, quels qu’ils soient. La confiance requise, la vulnérabilité et l’abandon, l’absence de contrôle, pour quelques minutes de plaisir qui pouvaient aisément être atteintes en solitaire. Mais en cet instant, l’idée ne te repousse pas complètement. Cela ne change rien, et certainement pas ta réponse à ses tentatives de séduction. Cela n’a pas besoin d’avoir une signification particulière, sinon que tu es seul depuis longtemps et qu’il est plaisant aux yeux. Sinon que tu n’as pas oublié le contact de son corps contre le tien dans la nuit. Tu clignes lentement des yeux alors que ton attention revient à lui, ignorant soigneusement son invitation initiale.

« Well, I’m still alive, aren’t I ? Didn’t even try to pet anything I shouldn’t, although that hydra sure tried to pet me. With its teeth. »

De tout ce qu’il aurait pu dire, ses mots suivants sont ceux auxquels tu aurais le moins pu t’attendre. Tu te figes soudain, craignant avoir mal entendu. Tu hésites presque à parler, de peur de le faire changer d’avis alors que tu es si proche de connaître enfin la raison de ta présence ici. Tu as toujours su que tu devais être important d’une façon ou d’une autre, puisque tu avais un rôle à jouer dans cette malédiction. Encore fallait-il pour cela réussir à la briser : à défaut, tu n’étais qu’un nom de plus parmi d’autres. Ton importance n’était égale qu’à la possibilité de succès que tu représentais ; l’une disparaîtrait avec l’autre. Mais c’est ta chance de comprendre, peut-être même d’agir.

« I’m listening » tu murmures en guise d’assentiment, tout en t’efforçant de ne pas te montrer trop hâtif alors que tu te tournes enfin vers lui.

Tu en oublies presque tes propres paroles, énoncées quelques secondes plus tôt, et tu affiches une expression confuse alors qu’il te pose en retour la question attendue. Oui, l’une de tes conditions. Il doit déjà savoir où tu veux en venir, bien sûr, mais il attend que tu parles. Tes pensées, traîtresses, reviennent impromptues sur le baiser imaginé quelques secondes plus tôt, et tu hésites soudain. C’est une confiance importante que tu lui accordes. Il n’a rien fait pour la briser jusqu’ici, mais si tu ouvres cette porte tu sais qu’il te sera difficile de la refermer. Qu’en échange de ta confiance, il y a une demande de ta part malgré tout : celle de ne pas en abuser.

« You can touch me. Within reason. You’ve earned my trust, so I won’t do you the offense of making sure you understand that this is not about allowing you in my pants. But you don’t have to go out of your way to avoid me. » Lentement, tu tends ta main vers lui. « I won’t break and I won’t bite. »

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still alive
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Albert Wesker
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# Lun 23 Oct - 14:04
Il prend sur lui vraiment car il vient sans doute de lui sauver la vie pour ne pas lui répondre « Would you like us to be ? ». Encore une fois, on ne pourra pas dire qu’il ne fait rien pour Leon. Dette presque remboursée tant l’effort de ne pas énoncer ces mots – presque sérieusement – lui coûte. A la suite par contre, il veut protester. Car Leon était encore en vie malgré leur départ désastreux, n’avait-il pas réussi a overcome un Dieu des enfers au caractère violent et acariâtre – il était très conscient de qui il était. Du peu qu’il avait pu glaner de sa vie avant son sacrifice, il était certain que Leon avait vécu beaucoup de choses et n’était-il pas en vie ? En un seul morceau ? Il n’appréciait pas vraiment qu’il cherche autant à se rabaisser. Pourquoi ? Il n’en avait aucune idée mais il n’aimait certainement pas cela.

« Do you think a lot of mortals lives here ? You are here, you are alive and I would like you to stay that way, it’s an accomplishment in itself. You journey throught Hells and its danger, got Nectar and save the life of a God. Again, how many would have done the same ? How many did ? Zero. I would have like to read a story about you. » Le ton s’est fait un peu moqueur sur certaines intonations mais il est tout à fait sérieux dans ses propos. Peut-être Leon ne voyait t’il pas tout ce qu’il avait accompli, peut-être avait t’il perdu l’amour qu’il avait pour lui. Peut-être était il aveugle face à ses qualités et ses accomplissements mais Wesker ne l’était pas. « Even without all of that, there is still time for you to become even greater if it’s something you want. You don’t know what life will throw your way. Did you think you would be here ten years ago ? Do you think you would have save me a few months ago ? Things change, you do too. »

L’image de Leon tuant quelqu’un avec une plume l’arrête un instant alors qu’il l’imagine. L’idée est amusante, elle a quelque chose d’un esthétique qu’il ne saurait décrire. Lui, il n’avait jamais eu de problèmes avec le sang ou la mort, tant mieux lorsqu’on se retrouve dans sa position actuelle. Il avait toujours été fasciné par le corps humain – puis autres. Par ce qu’il pouvait encaisser, par les diverses façons dont on pouvait l’empêcher de fonctionner. Il avait été curieux plus qu’il n’avait été cruel même si parfois les deux se confondaient dans ses actes. « I may like this kind of poetry better. »

L’hydre. Il laisse échapper un petit rire à sa description. Il ne pouvait s’empêcher de l’apprécier elle aussi dans sa violence, dans son anormalité. Il devait avouer être fasciné par ses capacités mais il était certain que c’était une créature très territoriale et que ni lui ni Leon n’arriveraient jamais à l’approcher suffisamment. Certaines créatures n’étaient pas faites pour être apprivoisées et il respectait parfaitement ce besoin. Elle restait une créature d’exception, très grande, magnifique. Elle avait trouvé refuge ici comme beaucoup d’autres. Elle faisait au demeurant un gardien très utile lorsqu’il avait besoin de mettre quelque chose hors d’atteinte. Peut-être avait-il trouvé là sa solution pour cacher la dague.

Avait-il raison de lui faire confiance avec une partie de la malédiction ? Il n’en savait rien mais il savait qu’il méritait en tout cas de le savoir, que cette information était en quelque sorte un remerciement de sa part pour sa vie. Car il n’était pas idiot au point de croire qu’il aurait survécu sans lui. Il s’était retrouvé dans une position de faiblesse qu’il n’appréciait pas. Il n’appréciait pas non plus d’avoir dû compter sur Leon pour le sortir d’affaire. Mais il était là, il était vivant et même s’il était certain que la cicatrice comme la première causée par l’arme ne guérirait jamais pleinement, il avait déjà appris à vivre avec la douleur. C’était un énorme signe de changement et de confiance qu’il lui avait fait en décidant de le sauver plutôt que de le laisser mourir. Peut-être avait-il eu des pensées égoïstes, peut-être n’avait-il pas réalisé que sa mort le libèrerait, peut-être s’était-il demandé ce qui lui arriverait à lui s’il laissait mourir le Dieu des enfers. Wesker n’en savait rien mais il semblait assez le connaitre désormais pour savoir que Leon aurait pris le risque de mourir plutôt que de le sauver s’il ne l’avait pas voulu.  Alors, sans doute lui devait-il une partie d’informations.

Il est gêné cependant par la nature du sujet, les sentiments et encore plus les sentiments amoureux. Il a l’impression d’être un adolescent à qui on veut expliquer la sexualité. Lui n’avait pas vraiment été embarrassé par cela, il n’avait d’ailleurs pas eu cette discussion. Les choses lui étaient venues naturellement. La séduction comme la possibilité de mettre en pratique celle-ci. Mais les sentiments ? C’était une toute autre affaire, bien plus complexe, bien plus intime. Il le fixe d’un regard perçant alors qu’il espère que Leon ne rira pas. Il est certain qu’il ne réagirait pas bien à cette éventualité même en se préparant à l’avance, même en l’anticipant. Le sujet était bien trop sensible, bien trop étranger pour lui pour qu’il arrive à se dépasser pour accepter des moqueries.

« The curse is suppose to be a cruel one for someone they think incapable of feeling anything for anyone. For a man they found so vile they can never imagine someone capable of loving them. » Pour lui, ils étaient des êtres plus vils, plus mesquins, plus jaloux, plus cruels mais la pensée lui fait quand même toujours un peu mal malgré les années, malgré tout. Il serre les dents, prend un souffle avant de continuer. « The only way to break this curse if for me to fall in love with you. » Il commence sans doute parce ce qui serait au fond le plus probable malgré ses propres réticences, malgré ses premières impressions car même maintenant il sait qu’il a une véritable affection pour lui. « And the hardest part of all, you’re suppose to fall in love with me. The real me, not a fake, kinder version of myself but the monster I truly am. Trust me, I tried to appear otherwise and it didn’t work » Il ne le lâche pas des yeux, sans doute une supervision trop intense mais le sujet est important et il a besoin de guetter chaque réaction que cette information lui soutirera. « I told you that being volunteer would not help with this task, didn’t I ? » Non, pour toute la volonté du monde, ni lui ni Leon ne seront jamais capables d’orienter leurs sentiments. C’était cette incertitude qui rendait cette malédiction encore plus cruelle car leur volonté n’aura aucun poids sur le résultat final.

A la confirmation de la règle de consentement, il hoche lentement la tête. Il s’y était attendu après tout et comprenait aussi que le consentement en soit resté une chose qu’il devrait respecter. Si Leon lui disait d’arrêter ou lui disait non, il savait qu’il le ferait. Il ne s’aventurerait pas non plus à essayer des choses trop intimes ou à lui soutirer un baiser même si la douceur de ses lèvres l’intriguait. Pas trop lentement pour paraitre ridicule mais suffisamment pour que Leon le voit venir, il dépose sa main sur la sienne. « Thank you. » Pour ? Sa confiance ? Cette permission ? Il ajoute cependant après ce remerciement solennel une petite pointe d’humour. « You may come to regret it, I tend to touch without really thinking about it. »
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# Lun 23 Oct - 16:43
C’est avec un mélange de curiosité et d’amusement que tu l’écoutes contrer tes propos pour te rassurer quant à ta propre valeur. Pas que tu en aies besoin ; tu n’as jamais vraiment cherché la gloire ou le succès. Le pouvoir ? Seulement comme un moyen d’être enfin libre et de ne plus courber l’échine face à qui que ce soit. Seulement comme un moyen de faire mordre la poussière à qui essaierait. Mais même si tu aimes te sentir utile ou savoir que tu peux faire une différence, aussi infime soit-elle, tu n’as pas besoin de te sentir important ou héroïque aux yeux des autres.

Quant à tes accomplissements… être le seul mortel vivant ici ? Pas de ton fait. Qu’il t’aie épargné jusqu’ici, pas vraiment une conséquence de tes actions non plus. Il t’aurait tué dès votre rencontre s’il n’y avait pas eu la malédiction. Peut-être que tu avais survécu plus longtemps que certaines de celles qui t’avaient précédé, mais tu n’avais rien fait de particulier pour cela. Le sauver ? Oui, cette partie-là était peut-être inédite. Et l’idée ne devait probablement pas lui plaire, d’avoir été à ta merci d’une façon. Mais dans un roman, il aurait fallu une quête longue de plusieurs mois, de plusieurs années même, pour prouver la valeur du héros, et sa victoire se serait soldée sur quelque chose de significatif, le couronnement de son succès. Rien n’avait vraiment changé, pour toi, pour vous.

Non, ce n’est pas tout à fait vrai. Quelque chose a changé, même si c’est intangible, invisible, incertain. Même si ce n’est que dans une confiance renouvelée ou une loyauté solidifiée. Tu ne l’avais pas secouru dans l’espoir de tirer quelque chose en retour ; il t’aurait été plus aisé dans ce cas de le laisser à l’agonie. Mais ni lui ni toi ne pouvez prétendre que ce qui s’est passé est anodin, que cela n’a aucun poids. Pour autant, ce n’est rien de quantifiable, rien de figé.

Car s’il a raison sur une chose, c’est que la vie est faite d’imprévus. Il y avait eu tant de tournants que tu n’avais pas anticipé dans la tienne. Tu avais connu divers enfers, bien différents de celui-ci, plus personnels. Tu préférais de loin ta place ici.

« I appreciate the encouragement, but I don’t really need anyone to write stories about me, real or otherwise. Greatness is subjective. Freedom, companionship, fulfillement, those are things I look for. Glory, not so much. »

Tu lâches un petit rire alors qu’il commente sur ton propre style de poésie. Sans surprise, quelle meilleure encre pour lui que le sang des mortels qu’il exécrait tant ? Tu n’es peut-être pas animé par le même sadisme, mais la violence ne t’es pas inconnue, que ce soit dans le sanctuaire de tes pensées ou dans les actes que tu avais pu commettre. Et même cette barbarie te semble bien relative à ce que tu avais toi-même pu voir ou vivre, l’indignité et l’avilissement.

« I’m sure you would. »

Le silence qui suit est suffisamment long pour que tu comprennes que l’heure de vérité est arrivée. Tu es tendu sur le bord du lit, ta main libre crispée dans les draps, attendant la réponse à une question tant de fois posée sans savoir à quoi t’attendre. Clairement pas à ça.

Si tu ne le connaissais pas mieux que ça à ce stade, tu aurais pu penser qu’il se moque de toi. Mais le ton est sérieux, et la façon dont il s’exprime, mâchoire serrée, regard intense, est révélatrice, elle aussi. Au fond, cela fait sens. Aimé et être aimé en retour. Quelque chose qui ne peut être contrôlé ou feint. C’est lui présenter une porte de secours sans poignée. Lui laisser savoir qu’elle existe, mais le rendre impuissant face à toute tentative de l’ouvrir de force. Quelle meilleure punition pour lui ?

Quant à ce que signifie pour toi, pour vous ? Cela remet en perspective toute votre relation. Les efforts qu’il a fait, bon gré mal gré, pour toi. Le bassin d’étoiles, les compromis, les leçons de lecture, Kore, même les tentatives de séduction. C’est peut-être une bonne chose qu’il précise malgré tout qu’il doit être aimé pour qui il est, sans se faire passer pour quelqu’un d’autre, car tu peux accepter que ces gestes aient été intéressés, mais pas qu’ils aient été insincères. C’est peut-être idiot de t’accrocher à ça, d’avoir besoin de savoir que vos échanges depuis le début, aient été vrais, que sa cruauté comme sa générosité n’étaient pas des masques, mais c'est important pour toi.

Tu repenses à vos échanges passés, aux sacrifices qui t’ont précédés, tu réfléchis à ce que cela signifie pour la suite alors que tu le dévisages muettement. Est-ce que tu pourrais l’aimer ? Tu n’avais jamais aimé qui que ce soit - pas de cette façon, en tout cas. Tu avais déjà fait un chemin important, le concernant. Tu avais appris à dépasser ta colère pour le comprendre, tu t’étais surpris à avoir de la considération, et plus tard même de l’affection pour lui. Tu le trouvais attirant, si tu devais considérer la chose d’un point de vue charnel. Le fait que ce soit un homme ne te posait pas problème non plus. Mais de là à parler d’amour ? Etiez-vous seulement compatibles ? Vous étiez tous deux têtus et impulsifs, rancuniers, intenses. Ce qui te fait réaliser une chose.

« So you only get one shot every hundred years, and it has to be a human ? That’s beyond cruel. »

Non, tu ne le pensais pas incapable d’affection, tu l’avais vu de tes propres yeux plus d’une fois. Toute autre créature, il aurait pu apprendre à aimer, mais ta propre espèce ? Ils avaient dû savoir que son ressentiment envers l’humanité ne pouvait pas être surmonté ainsi. L’amour n’était pas quelque chose d’aisé dans la meilleure des circonstances. Mais un dieu avec ce genre de préjugés, face à un humain amené à lui comme du bétail à l’abattoir ? Une fois tous les cent ans, une chance de nouer quelque chose avec les rebuts et parias dont personne d’autre ne voulait ? La situation était peu favorable à la naissance de tels sentiments, d’un côté comme de l’autre. Sans même parler d’orientations et de préférences. Pourtant, il présente le critère de réciprocité comme un défi plus grand encore, et tu fronces les sourcils.

« I don’t think that you’re a monster. Or unlovable. But you’re right, neither of us have any control over this. I’d say I could have behaved better, but I assume the reverse also applies. You have to love me for myself. »

Ton regard retombe sur Kore, qui proteste ta main devenue immobile contre son pelage. Tu reprends tes administrations d’un air songeur. Que répondre à ça ? Que tu essaieras ? C’est une promesse puérile, et pire encore, vaine. On ne peut pas essayer de tomber amoureux ; cela arrive, ou cela n’arrive pas. Est-ce que cela te semble possible ? Tu n’aurais pas répondu par l’affirmative quelques semaines plus tôt, mais à présent ? Tu n’es plus si sûr. Mais tu ne peux offrir aucune assurance, aucune promesse. Tout ce que tu peux faire, c'est ne pas rejeter la perspective d'emblée. Ne pas être aussi farouchement opposé à l'idée que tu l'aurais sûrement été à ton arrivée, si tu avais su. C'est une maigre offrande mais c'est tout ce que tu peux lui donner.

Tes pensées sont interrompues par la main qui se pose doucement sur la tienne, comme pour te laisser une chance de s’échapper que tu ne saisis pas. C’est le premier contact initié par lui et entièrement volontaire, qui ne sert aucun autre but : ni briser, ni réparer, simplement toucher, être là. Tu esquisses un sourire face à son avertissement, comme si tu n’avais pas remarqué - tant les élans que la façon dont il s’était toujours retenu avec toi.

« I’ve noticed. Rest assured, it was an informed decision. »

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# Mar 24 Oct - 17:34
C’était sans doute sur cela qu’ils se différenciaient le plus. Lui avait toujours pensé être destiné à bien plus que sa naissance ne lui avait accordé. Peut-être avait il été arrogant de croire qu’il pourrait surpasser tous les autres, devenir un leader, prendre la tête d’une armée et pourtant il l’avait fait. Pendant un temps. Il s’était éloigné des sentiers battus, avait pris des risques et n’avaient-ils pas payé en définitive ? Qui oserait lui dire qu’il n’avait pas été au-delà des espérances qu’on avait placé sur lui ? Qui d’entre eux était aujourd’hui un Dieu ? Aucun, ils étaient tous morts depuis bien longtemps. Tous ceux qui avaient douté, tout ceux qui avaient cru en lui, tout ceux qui l’avaient trahi. Aucune exception n’avait été faite. Mais lui ? Il avait cherché la grandeur et il l’avait obtenu aussi suggestive que Leon puisse la penser, Wesker considérait que dans son cas elle ne l’était pas. Bien sûr, il s’était retrouvé par un malheureux concours de circonstances enfermé dans son propre royaume mais cela ne changeait rien à qui il était, ce qu’il avait fait. Quant à la liberté, sur cela ils pouvaient désormais se rejoindre. Avant, il n’y aurait pas accordé autant d’importance, on lui avait murmuré toute sa vie humaine quoi faire, on l’avait guidé d’une main au point où il n’aurait pas su quoi faire d’autre qu’être ce qu’on avait fait de lui après des années d’entrainement et de bourrage de crâne. Désormais, il était plus conscient de toute cela, avec du recul, des centaines d’années pour y réfléchir, après avoir lu des philosophes et appris à penser par lui-même. Désormais, il n’était plus un simple soldat, un simple leader. Et l’idée au fond lui avait fait peur pendant un temps, l’avait fait douter. Ce besoin de liberté, il ne l’avait pas compris alors mais il le comprenait maintenant. Un peu trop bien sans doute. Il n’avait pas menti en disant que s’il en avait la possibilité, il aurait rendu à Leon sa liberté. Peut-être était-ce stupide de sa part, peut-être aurait il complètement gâché toutes ses chances. Il s’était attaché au mortel qu’il le veuille ou non et dans un rare élan de non égoïsme, il aurait souhaité pouvoir lui donner ce qu’il souhaitait. Sans doute se fourvoyait il lui-même, s’il en avait la capacité, l’aurait-il réellement fait ? Ou se cachait il derrière ce sentiment car ces belles paroles ne seraient jamais remises en cause ?

« Glory only has values to your own eyes in the end. » lui répond-il un peu trop sérieusement. Que lui importait désormais ses combats et ses victoires passées alors que plus personne ne connaissait cette facette de lui ? Seul ce qu’il faisait maintenant avait un impact sur une quelconque gloire et celle-ci était si courte qu’il n’était pas bien certain de sa valeur. Pourquoi quelque chose d’aussi passager dans une vie devrait avoir autant d’importance ? La seule constance sera toujours soi-même et rien d’autre. Quant à la compagnie, ça il n’était pas prêt à se l’avouer et encore moins à l’avouer à Leon. Pas prêt à lui dire qu’au fond, Leon l’avait peut-être sorti d’un marasme dépressif dont il n’arrivait pas à se sortir. D’échecs tournant en boucle dans son inconscient, de responsabilité qu’il avait dû apprendre et avec lesquels il avait dû se débrouiller quasiment seul – le médaillon ayant un peu aidé. Il était cruel, il était rancunier, il était violent, il ne pouvait pas mentir sur ce que reflétait son âme et son caractère. Mais peut être aussi avait il été rouillé, peu patient car il avait perdu l’habitude de tout compagnonnage. Perdu l’habitude d’une personne avec qui il partageait des choses simples : la beauté d’un paysage, un silence rassurant, la présence réconfortante d’un animal. Non, il ne pouvait pas lui avouer qu’il avait été une lumière dans ses ténèbres car la confession lui arracherait son cœur et ses dernières barrières. « I can only offer you companionship if you are willing. » La liberté, il en avait déjà parlé. Le fulfillement, il dépendra entièrement de Leon et chacun en avait sa définition.

« I did say they were cruels. I’m sure they had a good laugh about it. » son ton se fait bitter, ses yeux se plissent un peu plus.

Au fond, le fait que même Leon puisse reconnaitre l’aspect cruel de la démarche délie quelque chose en lui, lui permet de détendre légèrement ses épaules. Il n’a pas ri, il comprend. Même si cela lui fait une belle jambe dans l’avancée de cette prophétie. Au moins, il sait qui est son véritable bourreau, la raison de son sacrifice. Que cela lui apporte la paix ? Il en doute. « No one ever tried to sacrifice a satyr but they could have, it’s not a human thing even if it’s the only sacrifice people ever made. » Enfin, pas entièrement vrai. « Well no, they once sacrifice a goat. I may have killed a few of them for that but she did rather happily here for the rest of her life. I was quite fond of her, she is in the top three sacrifices I’ve ever had. »

Le ton se fait humoristique mais il avait vraiment apprécié cette petite chèvre un peu folle qui s’entêtait à essayer de se battre avec tous les meubles qui croisaient sa route. L’intention du sacrifice, la moquerie des villageois envers lui en faisant ce choix avait été puni, le fait qu’il perde une occasion de plus d’essayer de se libérer gâchant ainsi un siècle entier l’avait passablement énervé. Mais, il ne mentait pas en disant qu’il l’avait beaucoup aimé et qu’il en gardait un souvenir plein d’affection. Malheureusement, il ne pouvait pas rendre une chèvre immortelle quoi que cela lui en coute.

« But yes, a chance every one hundred year. A chance to do the impossible. I don’t even know how many times I tried or when it all started. But as you can see, it never worked. »

Quant au fait qu’il ne le considère pas un monstre, il l’avait déjà exprimé mais Wesker était conscient de ses travers et du fait que les pouvoirs qu’il possédait n’aidaient pas à faire dans la demie mesure. Il appréciait le sentiment. Sent même un battement de cœur douloureux battre contre ses côtés alors qu’il ajoute unlovable. Il étouffe le sentiment, passe une main un peu brutale sur la cicatrice sur sa poitrine. Non, il n’était pas pathétique au point d’être touché par ce sentiment si simple. Non.

« I may not have like you at all if you didn’t have your personnality. As annoying as you were at the beginning. As lame as your jokes can be. I like you for yourself, for what you choose to show, the bad and the good. » Il essaye car il ne peut rien faire d’autre, que les cartes ne sont pas dans ses mains et elles ne l’ont jamais été. Mais il appréciait Leon pour son entêtement autant que pour sa compassion. Qu’il le veuille ou non. « But see, you don’t have to die, I can’t free you but if you are happy to remain here you could spend the rest of your life in Hells. » with me. Il est certain que la notion l’avait horrifié quelques mois auparavant, qu’elle horrifierait n’importe quel mortel. Mais Wesker ne lui avait il pas montré tout ce que son royaume avait à offrir. Il lui lance un petit sourire un peu tordu mais sincère face à sa réflexion, sa main reste peut-être quelques secondes de trop mais lorsqu’il la retire il ne sait pas quoi en faire alors il la pose sur le bandage sur son torse, enlève délicatement les morceaux restants et laisse échapper un souffle aussi peiné qu’agacé en contemplant la nouvelle cicatrice non refermée ornant son torse.

Pour briser le moment un peu gêné par cette conversation, il pose une main dramatique sur sa poitrine. « Impossible for you now to ever love a deformed beast like myself, open scars and all. »
Leon S. Kennedy
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# Jeu 26 Oct - 22:34
Sa réponse te surprend un peu alors qu’elle se fait l’écho de ton propre sentiment. Oui, la gloire se mesurait au regard de celui qui la cherchait. Même celle des dieux, qu’en était-il resté ? La plupart, oubliés. Toi-même tu n’avais pas vraiment cru à l’existence du dieu de la mort avant de le rencontrer, et que savais-tu de ses accomplissements alors ? La divinité, si c’était une chose acquise, ne t’impressionnait pas vraiment. Apprendre qu’il avait été humain comme toi avait changé ton avis sur lui, mais combien connaissaient cette histoire, même parmi ses sujets ? Et tous ne semblaient pas le porter dans leur cœur non plus - la rançon de la gloire, tu supposes.

« As do many things » tu acquiesces.

Même la liberté ; tu étais prisonnier et pourtant plus libre que bien des âmes retenues ici. Tu avais même une liberté d’évoluer dans ce royaume à laquelle nul autre mortel encore en vie ne pouvait prétendre. Tu avais plus de liberté qu’à ton arrivée, et plus même que durant ton passé d’esclave. Et malgré tout, ça ne te suffit pas. Même si tu ne souhaitais pas partir, c’est cette idée d’inaccessible, de possibilité entravée. Le confort d’une porte jamais entièrement fermée, même si tu n’en passes pas le seuil.

Ton regard s’attarde sur Wesker, sur son offre, innocente et pourtant lourde de sens. En vérité, il a déjà offert, et tu as déjà accepté - tacitement, les mots jamais réellement formulés.. Et pourtant le même constat : toujours il revient vers toi - ce qui, à la lueur des nouvelles informations en ta possession, s’explique bien - mais toujours tu es allé vers lui en retour sans rien avoir à y gagner. Même si la mesure de confiance qu’il t’avait accordée t’avait permis d’accéder à des privilèges indéniables, jamais tu ne l’avais approché dans ce but. Jamais tu n’avais imaginé une quelconque camaraderie possible entre vous.

« I am now. Willing and also offering. »

Tu devines une part de tension quitter ses épaules comme si - quoi ? Il s’attendait à ce que tu en ries, toi aussi ? Peut-être qu’à ton arrivée, tu aurais pu. Dans ta colère et ton ressentiment, face à sa provocation, tu aurais pu être cruel, toi aussi. Tu aurais probablement signé ta mort dès cet instant aussi. Peut-être en vérité qu’il avait déjà tenté l’expérience, qu’elles lui avaient appris à choisir le moment opportun avant de révéler cette carte. Mais à présent, il n’y a nulle trace d’amusement en toi, et pas seulement parce que tu es une victime indirecte de cette malédiction, un dommage collatéral parmi d’autres. Le châtiment était injuste lorsque son seul crime avait été d’atteindre le statut de divinité au lieu d’y être né.

« Not impossible, just improbable. You’ll get the last laugh » tu affirmes, avec conviction.

Toute chose qui peut arriver, avec suffisamment de temps, arrivera. Et du temps, il en a à revendre. Ce n’est peut-être pas une perspective rassurante : tu n’imagines pas voir les siècles passer ainsi, le sentiment d’impuissance, la rancœur des sujets, la torture d’une éternité qui se répète sans issue en vue, mais tôt ou tard les coupables récolteront ce qu’ils ont semé et chaque seconde passée sera payée.

Quant au sacrifice de la chèvre… de mauvais goût, certainement, mais qu’est-ce que les villageois savaient de la malédiction, réellement ? Avaient-ils imaginé sauver une vie en en sacrifiant une autre, présumant que face à la mort toute âme était égale ? Ils auraient certainement essayé avec un satyr, s’ils avaient pu - tout plutôt qu’un des leurs. Encore aurait-il fallu en attraper un. Et puis pourquoi leur laisser le bénéfice du doute ? Ils ne t’avaient pas fait cette faveur là non plus. Au moins la chèvre avait coulé de beaux jours ici bas. Tu réponds à son trait d’humour par la même légèreté :

« Top three, uh. Do you hate mortals that much or was the competition really that bad ? Will I be in the top three too ? I think saving you should warrant me a place in the top 5 at least. But I can accept losing to a goat. »

Mais ne vient-il pas d’admettre qu’il t’appréciait ? C’est plus que tu n’en aurais espéré, cette façon de te répondre, sans détours. Quand est-ce que quelqu’un t’a apprécié, réellement apprécié pour qui tu étais et pas pour ce que tu pouvais leur apporter, pour la dernière fois ? La chose est si rare que tu en es presque embarrassé, ce qui est une première en sa présence. Tant de sous entendus plus ou moins explicites que tu avais balayé d’un revers de main, mais c’est cette simple confession qui te laisse sans voix. Tu t’éclaircis la gorge avant de répondre.

« I mean seeing the sky again would be nice, and I would have loved to spill some divine blood with you, but… if that’s what I got, then yes. I can spend the rest of my life and my after life here. »

Tu l’observes alors qu’il retire les pansements, suivant ses mouvements pour t’appesantir sur la nouvelle plaie qui orne son torse. Bien plus que son aspect, c’est la notion d’une nouvelle source d’affliction qui te révolte. Mais tu n’en montres rien alors que tu te redresses enfin pour lui faire face, main levée, proche de cette nouvelle cicatrice, mais sans jamais même effleurer.

« Are you fishing for compliments now ? You’re neither deformed nor a beast, you know that. At least they didn’t cut your face. » Le regard brillant, l’air amusé alors que ta main passe à sa mâchoire comme pour mieux inspecter des traits que tu sais déjà être irréprochables. « You think so little of me. I would excuse threats and violence but draw the line at open wounds ? Come on, just ask me how attractive I find you if that's what you want to know. Let’s do it properly if we’re going to play this game. »

Le regard levé vers lui, défiant mais aussi ouvert, sincère. Si c’est par la séduction que vous pouvez accomplir l’impossible, très bien. Tu connais les termes, tu comprends que cela requiert un effort des deux côtés, qu’il ne suffira pas d’attendre et espérer que les choses se fassent toutes seules. Si cela doit marcher, il va falloir y mettre du tien. Ce n’est peut-être pas ton élément, mais on ne pourra pas te reprocher de ne pas avoir essayé.

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# Mer 1 Nov - 16:13
Le sourire qu’il lui offre est sincère lorsqu’il acquiese à sa proposition de companionship et qu’il la lui retourne. Il n’aurait jamais pensé accorder autant d’importance à une chose aussi triviale et pourtant c’était l’une des choses qui lui manquait le plus. Il avait vécu toute sa vie humaine entouré par de nombreuses personnes, n’avait dormi seul à vrai dire que les derniers mois de celle-ci. Pour arriver ici ? Il avait tout sacrifié mais avait il eu le choix ? La mort ou ce trône au fond c’était les seules alternatives qu’on lui avait laissé. L’une était bien sûr bien plus attirante que l’autre et il n’avait jamais aimé s’avouer vaincu. Quand il était arrivé dans ce monde souterrain avec ses nouvelles responsabilités et la bile toujours au fond de la gorge de la trahison qu’il avait vécu, il s’était retrouvé complètement seul. Seul pour comprendre les enjeux, ses pouvoirs. Seul aussi au sommet entre les curieux, les méprisants et les potentiels traîtres. A lui même, il pouvait s’avouer que la solitude avait été pesante, que les premières nuits avaient été longue a contempler le plafond, à presque entre le souffle endormi de ses anciens compagnons près de lui. Il avait trouvé de la compagnie là où l’avait pu, là où la confiance pouvait s’installer, où la corruption ne les tournerait pas contre lui. Naturellement, il avait aidé les créatures qui croisaient sa route puis il avait commencé à utiliser ses pouvoirs pour en créer de nouvelles. Les premiers Hellhounds avaient été un baume sur son cœur abîmé.

Le médaillon avait été là lui aussi pour lui prodiguer des conseils mais il restait toujours volontairement cryptique, jouant souvent sur ses nerfs. Mais quelqu’un à qui il pouvait parler ? Se divertir ? Quelqu’un qu’il pouvait toucher – même innocemment, surtout innocemment ? Il avait passé quelques brefs instants avec les autres sacrifiés mais il avait été frustré, avait cherché d’autres solutions pour se débarrasser de sa malédiction, avait du contrecarrer des putschs et des complots. Non, aucune d’elle à part la petite chèvre noire n’avait pu lui offrir ce que Leon lui offrait. Peut-être était ce une question de genre ? Peut-être juste qu’elles n’avaient pas vécu ce que Leon avait vécu, peut être qu’elles auraient été incapable de vraiment le comprendre comme il pouvait le faire.

« I’m glad » lui répond t’il doucement. Il ne sait pas quoi ajouter. Un remerciement serait sincere mais de trop.

Ses paroles se veulent rassurantes mais lui même a du mal à les croire. Impossible sans doute pas mais ne disparaîtrait il pas avant d’avoir réussi ? Si la probabilité était d’un sur un milliard, alors la chose n’était pas impossible mais elle avait de forte chance de ne pas briser cette malédiction. Il était certes immortel mais les événements des derniers jours avaient bien montré qu’il n’était pourtant pas invincible. Combien de temps avant qu’un des complots fonctionne ? Combien de temps avant que les autres Dieux décident que l’amusement a trop duré et viennent lui rendre une visite ? Et même en enlevant cela de l’équation, même si sa vie ne serait jamais en danger alors combien de siècles, de millénaires allait il devoir vivre sans réussir, combien de tentatives ratés, combien de mortels sacrifiés ? Surtout combien de temps allait il continuer à vivre échec sur échec avant de complètement perdre la raison ?

« Highly improbable is not as conforting as you may think. At least with impossible things are quite clear and maybe I can mourn and move on. How many millennials am I supposed to try and fail over and over again ? It will drive me to madness. » Quant à avoir le dernier rire, c’était en fait cette seule idée d’une vengeance méritée qui le poussait encore et encore à essayer. Car il ne voulait pas qu’ils aient le dernier mot, pas qu’ils profitent de la situation sans jamais en payer le prix. « But I do hope one day to have the chance to get them back for what they did. » Les tuer ? Il le ferait mais pas avant d’avoir pu les tourmenter encore et encore jusqu’à ce qu’ils lui demandent de les achever. Et là ? Il recommencerait encore et encore jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Jusqu’à ce qu’ils aient payé assez ou que lui même finisse par s’ennuyer.

Faussement sérieux, il prend la peine de l’observer, le juger alors qu’il réfléchit à son classement. En réalité, il était très certainement dans le top 3 mais il n’avait pas besoin de le savoir, pas besoin que son ego prenne des proportions titanesques. « I’ll let you dream about it, as long as you know you’ll never beat this little goat. She was quite the cuddler. »

Une boule d’énergie, de chaos mais elle avait effectivement passé beaucoup de temps collé à lui. Il avait pleuré sa mort lorsqu’elle était partie, avait été proche d’être inconsolable. Ses sujets n’avaient pas osé venir lui demander quoi ce soit pendant des semaines alors qu’il était devenu complètement irritable et impatient.

« The sky yes. » son ton se fait nostalgique, lui même ne le voyait que si peu. « Wind on your skin, rain rolling down your hair. The smell of the earth and the forest. Different sensations down here. I would have like to tell you that one day you won’t miss it anymore but that would be a lie. » Le vent, il y en avait ici mais il n’était pas le même, plus chaud, plus direct, plus constant. L’odeur du sulfure, la chaleur de la lave, l’humidité des cavernes. Les sensations étaient agréables mais elles étaient différentes. « But we can make it a great life for you here, you could be happy. »

La main levée vers son torse le force à battre son instinct de battre en retraite alors qu’il s’approche d’un point si vulnérable de sa personne mais il ne bouge pas, sans doute un peu tendu il ne se détend qu’en sentant la main se poser sur sa mâchoire. Et il se penche en avant contre la sensation, ses yeux se fermant un bref instant. Quant aux menaces et à la violence ? « I’m not sure you would have like me at all were I all sunny and kind. We both know you’re a fan of danger. As I am. »

Puis battant lentement des sourcils en sa direction, son sourire le plus ravageur aux levres. « But do tell me how attractive you find me. »

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# Ven 3 Nov - 22:29
Les sourires de Wesker - les vrais, dénués de moquerie ou de cruauté - sont rares, et si celui qu’il t’offre à présent ne te laisse pas totalement insensible, tu raisonnes que c’est pour cette simple raison. Mais combien de sacrifices avant toi s’étaient liés d’amitié avec lui ? A combien de ses sujets faisait-il réellement, pleinement, confiance ? Difficile d’avoir une relation d’égal à égal avec eux. Auprès de qui alors s’épancher ? Des créatures qui ne pouvaient lui répondre ? Il était entouré de tant d’âmes et pourtant te semblait si seul. Un choix et une conséquence à la fois, certainement.

Tu n’envies pas les longs siècles qu’il a déjà vécu - les jours qui se répètent, le cycle sans fin de la malédiction. Même si son royaume était grand et beau, il devait avoir perdu de ses secrets depuis longtemps. Du haut de ta vie humaine, tu pouvais sûrement y mourir sans en avoir vu tous les recoins, mais pour lui ? La nouveauté devait être un sentiment rare, lui aussi. La découverte, la surprise. Quelques jours dans une cage et tu tournais en rond comme une bête sauvage. Sa cage était peut-être plus grande, les distractions plus nombreuses, mais aucune créature n’était faite pour supporter une telle atrophie si longtemps.

Tu acquiesces doucement alors qu’il relève le manque de réconfort apporté par tes propos. Tu en es conscient, mais tu ne peux pas mentir ou faire de promesses creuses non plus. C’est peut-être simplement l’idéaliste en toi qui est convaincu qu’un jour il brisera la malédiction et récoltera ses dettes avant de retrouver la vie qui lui appartient. Un espoir vain est une cruelle chose à offrir. Mais n’offrir nul espoir l’est tout autant.

« Well, it seemed highly improbable that we might get along one day, and yet here we are. You have beaten smaller odds. You haven’t been driven to madness yet. You will not be stopped by this curse. Have faith. »

Tu lâches un léger rire amusé presque malgré toi à sa réponse. Bien évidemment que tu n’obtiendras pas de réponse claire de sa part. Peu importe, tu n’as pas besoin qu’on caresse ton égo. Tu acceptes sans rechigner de laisser la place du podium à une chèvre - ou quelqu’un d’autre de plus méritant. Mais cela ne t’empêche pas de souligner :

« As it turns out, I can be quite the cuddler too. »

Une allusion à peine voilée à la nuit précédente et à la situation dans laquelle vous vous étiez momentanément retrouvés au réveil, même si la suite des événements n’avait pas vraiment permis que vous vous attardiez davantage dessus. Et peut-être était-ce mieux ainsi, mais à la lueur de nouvelles informations, faire comme si de rien n’était ne te semble pas pertinent. Tu peux au moins admettre ça.

La façon dont il parle du ciel et de la pluie est presque rêveuse, et tu repenses à la façon dont il s’était comporté la nuit du sacrifice. Une fois tous les cent ans, juste assez pour que les sensations ne tombent pas totalement dans l’oubli, pour que leur souvenir reste un rappel douloureux. Cet aspect de lui, tu aurais pu voir et comprendre, si tu n’avais pas été aveuglé par la colère de la trahison. S’il avait lui-même moins cherché à t’intimider et te faire te sentir aussi insignifiant que tu l’étais alors pour lui.

Oui, il y avait d’autres choses à vivre et découvrir ici. Mais l’un ne remplace pas l’autre. Si tu revenais un jour à la surface et ne pouvait plus revenir ici que six pieds sous terre, cet endroit te manquerait aussi. Tu apprécies au moins l’intention, l’offre d’un bonheur ici, sous quelque forme qu’il se présente.

« I’ve said it before, but I’d be happy to stay here even if I could go back to my world. There’s nothing waiting for me there. My kind has made me an orphan, a slave, and now a sacrifice. I won’t miss them. »

Le regard brièvement assombrit, les mots teintés de venin alors que le moment passe, refusant de laisser l’ombre de tourmenteurs passés ruiner l’instant présent. Ton regard est attiré par la façon dont Wesker se tend face à toi, et résiste pourtant à l’envie de se dérober à ton toucher fantôme. Refus de se montrer vulnérable ou au contraire une expression de confiance vis à vis de toi ? Peut-être un peu des deux. Qu’importe, ta main ne s’approche jamais plus que ça, peu désireuse de laisser derrière elle davantage de souffrance.

Tu réfléchis à ses paroles, et s’il n’a pas entièrement tort, il n’a pas entièrement raison non plus. Tu n’aurais pas été repoussé par une personnalité douce et chaleureuse. Tu avais tendance à te lier aisément avec les gens, même si ce n’était souvent que de surface. Un tel accueil t’aurait sûrement mis dans de meilleures dispositions à ton arrivée. Tu aurais offert ton amitié plus rapidement. Le danger est un attrait bien différent.

Oui, tu l’avais trouvé intriguant dès le départ, mais aussi irritant. Il t’avait fallu passer outre les premières impressions pour que son magnétisme opère vraiment sur toi. Tu appréciais le danger, mais pas d’être rabaissé ou menacé, pas d’être emprisonné ou violenté pour avoir établi tes limites. Tu avais assez connu ça, l’absence de liberté, de consentement, de libre-arbitre. Mais la colère était une émotion intense et dévorante, et même lorsque son objet n’en faisait plus l’attention, elle n’acceptait pas de demi-mesure en s’effaçant. Ce qu’il en était resté, tu ne faisais qu’en effleurer la surface, mais le dévouement dont tu avais fait preuve pour le sauver était parlant.

« I enjoy danger, yes. Usually under my own terms, but I suppose unpredictability is part of its charm. »

Tes yeux glissent sur son sourire, intentionnellement séducteur, plus suggestif que jamais. Suffisamment pour te mettre des idées en tête. C’est ton tour de prendre sur toi-même pour ne pas le relâcher, ne pas faire un pas en arrière. Tu as fait le premier pas, tu te dois de continuer la danse. C’est peut-être avec plus sérieux qu’il n’en attend que tu réponds :

« You are beautiful like a blade is. Elegant, sharp, lethal. I feel like I’d cut myself if I got too close. And yet we are now a breath apart, so I think that answers your question. Attractive enough that I’m willing to take that risk. »

Peut-être un peu trop proche de la vérité, ou plus que tu ne t’y attendais toi-même alors que tu refuses de te dérober. A cette distance inconfortable où se fait ressentir l’envie absurde de l’agrandir ou de la clore, et tu ne veux pas fuir mais tu n’es pas prêt à sauter ce pas là non plus, pas ici, pas comme ça, et peut-être jamais. Ou peut-être un jour.

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# Mer 8 Nov - 10:51

« See, we agree on the odds being beaten, they may still write about us someday. » plaisante t’il pour essayer de changer le sujet.

Oui, ils avaient battu des pronostics auxquels aucun des deux n’aurait cru lors de leur rencontre et pourtant Leon venait de lui sauver la vie. Lui-même avait la désagréable sensation qu’il aurait pu se lancer dans une aventure similaire pour s’assurer que le mortel survive. La réalisation est dure et douloureuse, l’apprécier il avait été tout à fait disposer à le faire dès qu’ils avaient commencé à vraiment communiquer et se comprendre, mais ça ? Être prêt à risquer sa vie, son immortalité pour un simple mortel qu’il ne connaissait que depuis quelques mois ? Un grain de sable dans le désert de son existence. Et pourtant. Pourtant, il avait mis sa vie sur la ligne lors de l’attaque dans sa chambre alors qu’il était épuisé, se savait épuiser. Sur le moment, il avait vu ça plus comme une question d’égo, Leon était sa responsabilité tant qu’il résidait dans son royaume et ne lui avait il pas dit qu’il serait en sécurité tant qu’il respecterait les règles mises en place ? Maintenant, il n’était plus bien sûr que cette raison était la seule et il ne voulait pas vraiment se pencher sur la question.

Le souvenir de l’attaque lui fait sentir un frisson dans le dos alors qu’il tourne lentement dans la pièce pour vérifier ses protections magiques. Avait-il été si faible qu’elles s’étaient affaiblies avec lui ? Ou les agresseurs avaient ils trouvé un moyen de passer outre ? La deuxième solution ne présageait rien de bon. Alors lentement et méticuleusement, il fait le tour de la pièce, touche les murs, la porte en laissant sa magie s’infiltrer dans chaque crevasse. Un sort psalmodié sur le bout des lèvres, ses ombres s’agitant en réponse à sa magie. En arrivant près de la porte, il constate le sort un peu bancal et sanglant tracé sur le sol. Il se tourne vers Leon avec un sourcil levé de surprise. « Clever boy ». Il suppose que les explications sont venues du médaillon mais il ne l’avait pas totalement laissé sans protection. Dans la mesure de ses moyens en tout cas. Un esprit malveillant aurait pu tout à fait essayer de passer par une fenêtre pour terminer le travail.

« Maybe I should teach you some magic, may become useful. » annonce t’il la tête penchée d’un air intrigué. Maintenant qu’il était persuadé a 90% que Leon ne lui voulait pas de mal, qu’il n’en causerait aux autres que si nécessaire, pourquoi pas lui apprendre des choses un peu basiques. Il avait bien réussi son sort de protection après tout. Il pouvait lui apprendre d’autres sorts similaires, d’autres pentacles. Il pourrait même transmettre une très infime partie de son pouvoir dans un objet – une bague, un bracelet, un médaillon – et lui apprendre des sorts basiques qui ne nécessiterait pas de dessiner sur le sol. Plus il y pense, plus l’idée est intéressante. Leon sera capable de se défendre face à ses sujets, sans doute pas tous mais suffisamment pour lui laisser une chance de s’enfuir ou tenir suffisamment pour que Wesker fasse son apparition. Et si de nouvelles attaques se produisaient, si Wesker était incapacité – ou mort. Alors il aurait ses chances pour battre en retraite et retrouver un chemin vers la surface où il serait plus en sécurité. Il pourrait même lui apprendre le sort qui lui permettrait de toucher Kore sans se mutiler les mains. « Could teach you a spell to be able to touch Kore without me or gloves. » Une pause. « Of course, I’ll only do it so dear Kore can finally sleep in your bed. » Ajoute t’il avec un petit sourire et en regard en direction de Kore qui prend désormais une énorme partie de son lit pourtant de taille conséquente.

Quant à la position dans laquelle ils se sont retrouvés durant la nuit ? Wesker avait malgré lui apprécié ce moment, cette familiarité, ce contact simple mais réconfortant. La sensation de sa peau contre celle de Leon, la chaleur partagée, il ne l’avait pas oublié.

« Ah well, can’t say it was the best night of my life, but it was a very nice end to it. Not convince you are a better cuddler than the goat but feel free to demonstrate your capacity. I’ll indulge you »

Sujet trop délicat, trop à la surface pour qu’il admette pleinement qu’il ne serait vraiment pas contre cette compagnie, de cet aspect d’une relation dont il a plutôt été privé. Peu d’intimité dans sa jeunesse puis des conquêtes passagères qui n’avaient plus été là au petit matin où dont il s’était vite lassé. Avec Leon, la chose n’avait rien de sexuelle. Dirait-il non à ce qu’elle le devienne ? Sans doute pas. Mais pas entièrement. Il s’était presque senti en paix dans ce bref moment dans ses bras.

« Yeah well. I don’t miss your kind. But I don’t miss mine either. » Peut-être était-ce ironique de sa part de les trouver tous cruels tout en sachant qu’il n’était pas en reste. Il n’avait cependant jamais vraiment attaqué sans provocation. Il avait été disposé à être de bonne foi lors de ses débuts en tant que déité. Il avait voulu apprendre à les connaitre. Une erreur qu’il ne referait pas, une leçon qu’il avait apprise. Même lors de ses tourments des âmes dans son royaume, il ne s’en était pris qu’à ceux qui le méritaient vraiment. Il avait sans doute eu une humeur massacrante, fait des choses terribles, s’était senti légitime de les faire. Mais il ne se sentait pas capable de faire subir à quelqu’un qui n’avait rien fait ce que Leon avait subi auprès des siens, il ne serait pas non plus senti la force de maudire quelqu’un pour une éternité de solitude et d’enfermement simplement pour avoir eu l’audace d’exister devant ses yeux. Maintenant ? Il était prêt à condamner tous ses ennemis à des sorts encore plus terribles que cela et il avait eu des siècles pour y réfléchir. Peut-être avaient ils complètement oublié son existence après quelques siècles, le manque de nouveauté devenant lassant. Peut-être se rappelaient ils toujours avec joie de ce Dieu enfermé dans son propre royaume avec une tâche impossible – improbable selon Leon. S’il parvenait à détruire cette malédiction, il se rappellerait avec grand plaisir à leur souvenir.

Les seules entités pour lesquelles il avait une empathie totale étaient les créatures qu’importe leur niveau de dangerosité. Il pouvait comprendre ce qui les poussait à la violence : la protection, la souffrance, l’instinct. Elles pouvaient se montrer agressive, elles pouvaient tuer mais elles n’étaient jamais cruelles ou méchantes sans raison. L’hydre qu’avait rencontré Leon en était un exemple, elle défendait son territoire, elle n’avait rien eu contre Leon en lui-même et elle restait une créature magnifique. Ses sujets étaient prévenus des dangers, s’ils souhaitaient les affronter pour une quelconque raison, le problème devenait le leur – sur cela aussi ils avaient été prévenus. Si l’un d’eux s’amusait à passer sur le territoire de Garm ou de l’hydre et qu’ils étaient blessés ou tués, la faute leur en revenait entièrement. S’ils entraient sur ces territoires et blessés l’une des créatures, la faute leur en revenait également. Mais il avait trouvé que ses sujets - pour la plupart - partageaient sa sensibilité pour ces créatures infernales. Nombreux avaient été les volontaires pour aider le Kraken à se débarrasser des lances enfoncées dans sa chair. Wesker ne pensait pas que cela avait été entièrement dans le but de lui plaire à lui. Après tout, les sujets des enfers avaient toujours été vu avec mépris ou peur, sans doute étaient ils les plus capables de comprendre ces créatures incomprises.

« You told me about your mother but you never talked about your father. Or siblings. » remarque t’il en laissant la question en suspend pour que Leon attrape ou non la perche.

Sa comparaison aurait sans doute pu le faire rougir dans d’autres circonstances. Il est presque passionné par la faciliter avec laquelle il fait tourner les mots dans sa bouche. A quel point, il peut les trouver justes et en apprécier la comparaison. Il n’aurait jamais pensé qu’on le comparerait à une lame mais il peut voir et comprendre ce qui pousse cette image. Il aime même beaucoup cette comparaison. Il était même presque touché par celle-ci alors qu’elle reflétait tout de même un danger et une peur. Mais on apprenait à utiliser une lame, à l’admirer, à en prendre soin. Lui-même avait eu et avait toujours des armes dont il prenait un soin méticuleux, dont il admirait et appréciait le danger qu’elles représentaient pour les autres mais jamais pour lui.

« You’re not my enemy. » lui rappelle t’il. « I have not intention of hurting you » Not anymore. Quant à prendre le risque, il sent son cœur pratiquement lui sortir de la poitrine et il déteste la sensation, la vulnérabilité, l’idée que c’était quelque chose qu’il veut avec tant de yearning qu’il serait prêt à lui offrir sa couronne si seulement il était sincère. « I’m not as good as you are with words, you see how I struggle to communicate properly some times. But if you gave me a chance, I’m willing to risk it all. »

Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
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# Ven 10 Nov - 1:30
Ah, il ne lâche pas l’affaire, tu constates avec amusement, capable cependant de percevoir le changement de sujet pour ce qu’il est. Ce n’est peut-être rien de plus qu’une plaisanterie, mais tu considères la chose un instant, incapable de vraiment quantifier combien de volumes une existence comme la sienne pourrait remplir avant de ne serait-ce que mentionner ton nom. Il pourrait sûrement en donner l’ordre : il ne devait pas manquer de poètes et d’écrivains parmi tous ses sujets. Il aurait certainement des bibliothèques entières à remplir avec ses récits. Mais combien de pages te seraient consacrées ? Est-ce que cela suffirait même à remplir un livre ? Même si tu passais tout le restant de ta vie ici, tes jours étaient comptés, malédiction ou non tu restais un humain. Tu secoues la tête et préfères lui concéder l’argument de par ton silence que de rappeler à votre mémoire ta mortalité.

Tu l’observes faire le tour de la pièce avec curiosité, des mots anciens murmurés à l’intention des murs, et si tu n’en comprends pas un seul, tu devines ce qu’il cherche à faire alors que ses ombres s’étendent autour de lui. Tu manques presque avaler ta salive de travers au compliment qui t’est fait de façon impromptue, surpris mais surtout désemparé par la vague de chaleur qui t’envahit. Pas vraiment habitué à ce que quiconque loue tes qualités, ni particulièrement soucieux habituellement d’obtenir une telle validation de tes pairs. Et pourtant, ces simples mots suscitent une réaction inattendue en toi.

C’est d’autant plus pathétique tu n’as aucun mérite là-dedans, tu n’avais fait que suivre les instructions de l’ancien dieu. La seule chose que tu as apporté, c’est un peu de ton propre sang, et tu observes brièvement la paume de ta main bandée, ce détail presque oublié après tout ce qui s’était passé. Cela en devient presque rituel, cette façon de t’abîmer les mains en sa présence.

Mais la protection t’avait semblé faible, simpliste, et si tu avais été aussi hâtif dans ta quête d’ambroisie, c’était autant par crainte qu’il ne s’affaiblisse davantage d’heure en heure que par peur que ses ennemis tentent à nouveau quelque chose en ton absence. La suggestion qui est faite te laisse à nouveau sans voix. Il t’avait offert la connaissance et le savoir en t’apprenant à lire : une arme puissante que tu ne sous-estimais pas. Mais la magie était à un tout autre niveau. En étais-tu même capable ? Il t’avait fallu la guidance d’un dieu et le sang d’un autre pour esquisser un simple sort de protection. Même sans t’appuyer sur l’hémomancie, est-ce qu’un simple mortel comme toi pouvait réellement pratiquer ce genre de choses ?

Tu aurais tout donné pour cela, quelques années plus tôt. Pour gagner en puissance alors que tu étais trop faible, pour avoir la force de vaincre alors que les ennemis te surpassaient largement en nombre. Ici, tu n’y es pas opposé non plus - la nuit précédente avait prouvé que tu pourrais en avoir l’utilité, et même ton échappée face à l’hydre aurait sûrement pu se faire plus aisément si tu avais été armé d’une telle magie - en te rendant invisible, par exemple. Même s’il ne t’apprenait jamais de sorts aussi avancés, les possibilités étaient infinies et vertigineuses.

A la mention de son nom, Kore relève la tête d’un air intrigué, consciente qu’elle est devenue l’objet de la conversation. Un sourire attendri se fraye sur tes lèvres à l’idée de pouvoir la laisser se blottir contre toi sans te changer en torche humaine. Les gants ne protégeaient que tes mains, et cela impliquait de toujours les avoir sur toi - comme une expérience passée avait pu le montrer.

« That would be nice, actually. »

Le souci à présent que tu t’efforces de rester ouvert à ses tentatives de séduction, c’est que tu n’arrives pas forcément à déterminer quand il est sérieux et quand il flirte simplement parce qu’il le peut. En l’occurrence, tu serais bien incapable de déterminer s’il vient réellement de suggérer que tu pouvais revenir dormir dans son lit, ou s’il fait simplement du charme mais te jetterait sans ménage si tu essayais. Pas que tu comptes essayer, tu as encore un peu de bon sens.

« Hey, at least I don’t have horns » tu réponds en imitant des cornes avec tes doigts. « I can be cuddled safely. »

Tes bras retombent lentement alors que Wesker avoue que ni les mortels ni les dieux ne lui manquaient. Au fond, il avait été rejeté des deux, et que lui restait-il ? Avait-il fait des enfers le refuge des parias et des réprouvés ? Cela expliquerait que tu t’y plaises alors que ce n’est pas là ta place. Non, tu ne voudrais pas revenir en arrière, et de ce qu’il a pu te dire sur les autres dieux, tu ne souhaiterais pas non plus être à leurs côtés même s’ils t’accueillaient à bras ouverts - ce qu’ils ne feraient de toute façon pas.

Le changement de sujet te prend un peu au dépourvu et tu marques une pause. Tu avais peu parlé de ta famille et de tes racines en général, mais que pouvais-tu en dire ? Leurs souvenirs se faisaient déjà lointains dans ta mémoire. Tu avais évoqué le sale caractère de ton père dont tu avais hérité, mais il avait eu lui aussi un bon fond si on passait son côté rustre. Mais bien sûr, l’enfant en toi avait continué à les idéaliser. Avec les années, tu aurais appris à voir leurs défauts et à les aimer quand même. A présent, nostalgie et affection déforment les images que tu as gardé d’eux et tu ne sais pas toujours quelle est la part de vérité. Peut-être est-ce aussi bien ; c’est ce souvenir là que tu veux garder d’eux. Pas les temps difficiles et les disputes.

« I was an only child. My dad was… a bit gruffy, I suppose. Quick tempered. But he was also caring, warm-hearted. I think we would have both gotten pretty close and fought a lot if he had lived longer. I don’t know, sometimes it’s hard to recall what they were really like. »

Ton regard se perd dans le vide un instant. Il s’écoule rarement un jour sans que tu penses à eux, mais le souvenir laisse souvent place à un sentiment doux-amer, teinté de colère et de rancœur. Nul besoin de raviver de telles choses ici et maintenant. Tu n’iras pas non plus lui retourner une question similaire, car tu sais que le sujet est encore plus délicat pour lui. Si quelques années avaient suffit à effacer les détails de leurs traits, que dire de lui ?

Tu crains presque en avoir trop dit, avec ta comparaison que tu sais pourtant juste, mais après un silence que tu ne sais comment interpréter, il te semble apprécier ta façon singulière de le complimenter. L’idée que tu sois plus doué avec les mots que lui est amusante, toi qui étais illettré encore quelques semaines plus tôt, tandis qu’il possédait plus de livres que tu n’en avais vu de ta vie. Et d’autant plus que tu n’avais pas toujours ce talent là pour t’exprimer non plus ; certaines choses étaient plus aisées que d’autres. Mais tu t’étais engagé à jouer le jeu, et cela exigeait de toi une certaine franchise.

« It’s easier to wax poetry about your beauty than it is to talk about feelings. I’m not really familiar with love - any kind of love, really. I’ve been consumed by anger for so long, and I was used to be on my own. It was just easier that way. Avoid intimacy, keeping to myself and all that. »

Et malgré toute ta méfiance, tu avais réussi à accorder ta confiance aux mauvaises personnes. Peut-être même que la distance que tu avais gardé avait joué en ta défaveur, que si tu t’étais ouvert à eux ils auraient fini par t’accepter, par te compter comme l’un des leurs. Mais peut-être pas, peut-être que cela n’aurait rien changé. Est-ce que tu étais en train de refaire la même erreur ? Toujours trop naïf, trop facile à manipuler, allais-tu prendre le risque d’y céder plus que tu n’obtiendrais en retour une nouvelle fois ? Il aurait pu te mentir sur la malédiction de bout en bout, simplement par cruauté, simplement pour jouer avec toi. Te séduire pour mieux te détruire. Même si tu ne veux pas y croire, ton jugement s’était montré peu fiable par le passé. Tu relèves la tête vers lui, cherches quelque chose dans son regard avant de reprendre :

« I cannot make promises, as you well know. But I can try, I want to. I’m just… not sure how. I haven’t let myself be emotionally vulnerable with someone. I’ve never even tried courting someone. But yes, I will give you, us, a chance. »

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


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Albert Wesker
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# Ven 10 Nov - 15:12
Il y pense à la magie alors qu’il suit le regard de Leon sur sa main blessée. Il ne l’avait même pas remarqué son esprit étant parti dans tous les sens à toute allure. Son premier instinct et de franchir la distance, de lui enlever le bandage et de reparer les torts qui lui ont été fait. Ne lui devait il pas cela après le voyage qu’il avait entrepris pour le sauver ? Sans doute. Mais il était aussi conscient de l’idiome selon lequel on apprend plus à un homme en lui enseignant la péchr qu’en lui donnant un poisson. Alors, il suit son instinct sur le début, s’approche de Leon, attrape doucement sa main, defait le bandage dans un mouvement rapide et constate la plaie. Rien d’insurmontable à guérir et à en juger la blessure certainement infligée par lui-même pour créer son cercle de protection.

« I’m not going to heal you. You are. » répond t’il simplement en relevant les yeux vers lui. La tâche allait être compliquée et fastidieuse mais la blessure n’était pas suffisamment inquiétante pour demander un temps raccourci et Leon avait appris à lire. Délicatement, il manipule la main, chacun des doigts, pour qu’elle soit bien à plat dans une de ses mains. « Look. » Délibérément, il trace d’un doigt un symbole sur la paume de la main de Leon juste au dessus de la plaie. Il le retrace une seconde fois, puis une troisième et enfin relâche la main en question. « Tried to do it a few times. » ajoute t’il en s’éloignant quelques instants.

Il sait exactement où trouver ce dont il a besoin. D’un pas rapide, il traverse la pièce vers une commode dans laquelle se trouve une petite boite en nacre. En relevant le couvercle, il observe le bracelet en argent avec les éclats de pierres précieuses si rouges qu’elles sont l’exacte nuance des yeux de Wesker. Il hésite une micro seconde en pensant à l’implication que ce cadeau va déclencher. Peut-être les cultures humaines avaient changé, peut-être que cette pratique n’existait que dans son ancien monde. Mais offrir un bracelet de la couleur de ses yeux avait été un signe d’une relation amoureuse ou en tout cas d’un début de courtship. Il n’en avait jamais offert dans sa vie humaine, ses yeux n’avaient même pas été de cette couleur. Peut-être de manière stupide, peut être par sentimentalité, il avait gardé ce bracelet de cette ancienne vie et en avait fait changer les pierres précieuses pour refléter sa nouvelle apparence. Depuis, il prenait la poussière sans jamais être sorti de son écrin. Maintenant ? Il sent comme une pulsion qu’il ne sait pas contrôler de voir ce bijou fermement au poignet de Leon. Un signe d’appartenance qui lui provoque un frisson de plaisir derrière la colonne vertébrale.

Il hésite tout de même un peu plus, passant un doigt distrait sur le métal puis avant de changer d’avis, il ferme les yeux et laisse lentement une partie infime de sa magie pénétrer le métal comme il avait pu le faire avec la dague de Leon mais dans un autre but. Lorsqu’il est satisfait, il retourne près du mortel et lui reprend la main – il lui avait dit qu’il regretterait de lui avoir donné l’autorisation de le toucher. Prenant un souffle un peu bruyant malgré lui, retenant ses doigts de trembler face à l’énormité de ce qu’il s’apprête à faire, il glisse le bracelet autour du poignet de Leon. Et reste là quelques secondes à observer le contraste de sa peau contre l’argent, presque douloureux à regarder. Il venait de lui donner une partie de son pouvoir aussi ridicule soit elle mais dans un autre monde cela aurait presque été une demande en mariage. Il ferme obstinément la bouche, ne dit rien. Ni lui ni Leon ne sont prêts à ce genre de choses mais au fond, il ressent une satisfaction presque primale à voir cet artefact au bout de son bras.

« Now, I need you to close your eyes, concentrate on your hand, try to feel the wound without touching it. Then try to do the hand movement I showed you and say te curo. » Il ne lui avait pas donné suffisamment de magie pour être chaotique ou trop dangereux. Mais la méthode avait été la même pour lui. Au début, il avait dû se concentrer, faire un geste, psalmodier des sorts. Avec le temps, il avait suffisamment maitrisé sa magie pour que la plupart de ses sorts ne nécessitent plus rien de tout cela lui venant si naturellement qu’une respiration avait le même impact. « You won’t manage to do it the first time or the next. But you’ll keep trying for the next few days until you succeed. And you will. » Il ne le dit pas comme une menace mais une certitude. Il lui avait appris à lire, il l’avait amadoué, il avait survécu à la captivité et à l’esclavage. Wesker était certain qu’il réussirait. Peut-être lentement, peut-être durement mais il y arriverait. Il lui relâche les mains.

Puis, il contemple le mime de cornes qu’il fait avec ses doigts. Il laisse échapper un petit sourire amusé car il se retient de tout son être de lui indiquer que s’accrocher à des cornes pendant l’acte peut être tout à fait exquis, une bonne prise. Mais il ne dit rien, car ce n’est pas en lançant des informations un peu graveleuses qu’il arrivera à avoir la confiance de Leon sur le long terme. Cela n’empêchera pas de continuer à en faire lorsque le moment sera bien choisi. Aussi se contente t’il somme toute d’une vérité. « You’re too dangerous to be cuddled safely. » Que ce soit un danger physique, mentale ou pour son cœur qu’il expose en se permettant de ressentir une affection. « But I’ll take the risk. »

Quant à sa description de son père ? Il hoche la tête sobrement. Lui ne savait pas ce que c’était d’en avoir un. Il avait eu des instructeurs, nombreux. Des camarades, presque des frères, beaucoup. Mais un père ? Jamais. Ce n’avait pas été dans la culture de son pays et son père avait fait son devoir avant de partir sans jamais regarder en arrière. La chose lui avait paru normal. Mais quand il regardait certains de ses sujets main dans la main avec leurs enfants, il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que la chose aurait pu lui apporter. De son père à lui. De son propre fils à lui-même. Il était trop tard dans tous les cas pour le savoir. Aucun besoin de s’y appesantir plus longtemps.

Ses prochaines réflexions le plongent dans un certain désarroi car il partage tout à fait les sentiments qu’il exprime. Lui trouve plus facile de flirter que d’exprimer ce qu’il ressent. Leon préfère se donner des airs de poètes. Quant à l’amour ? Il garde le souvenir de la main de sa mère dans ses cheveux. Il sait aussi qu’il aime certaines de ses créateurs, que Cerbere notamment aura toujours une petite place dans son cœur et que la petite chevre qu’on lui avait sacrifié laissait un vide encore lorsqu’il pensait à elle. Mais l’amour ? Depuis quand n’avait-il pas pu en ressentir et en être l’objet ? C’était bien ça le fond du problème de cette malédiction. Bien ca que les autres Dieux avaient vu en l’observant. Un homme incapable d’aimer qui serait aussi incapable de l’être en retour. La colère ? Ça lui aussi il la connaissait, c’était elle qui le poussait à essayer encore et encore. Car il refusait d’être vaincu, ils refusaient qu’ils gagnent et il espérait un jour pouvoir leur rendre au centuple la monnaie de leur pièce.

« We’re quite similar in that regard. But we did go in opposite direction. I confused sex for intimacy and love for a long time. Then I understood I only had temporary pleasure and nothing else from it. » Triste constatation. « But I’m glad you are willing to try. We are both out of or depth but maybe we can learn together.
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