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Standing on the edge face up • ft. Wesker

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Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
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GénéralesGif : Standing on the edge face up • ft. Wesker - Page 4 A7710d44be2fb6132236be200af29796397187ac
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# Lun 11 Sep - 22:41
Ironique, oui. Que les dieux soient dépendants des humains et que pourtant le rapport de force soit si déséquilibré. Ironique aussi, que leur faiblesse ne puisse pas être exploitée - si les mortels avaient volontairement décidé d’oublier les dieux, ils n’y seraient jamais arrivés. Ils auraient pu les ignorer, stopper les prières, les offrandes, les sacrifices. Mais oublier n’était pas un effort qui pouvait se faire consciemment. Ils auraient été dans leurs pensées continuellement. Tant d’efforts à oublier aurait accompli l’effet inverse, n’aurait probablement que rendu plus furieux les dieux. Non, la chose avait été possible parce que des deux côtés, personne n’avait réalisé ce qui était en train de se produire.

Et peut-être que vous y aviez perdu quelque chose aussi, sans le savoir. Si le dieu des enfers avait créé la voûte céleste, quelle autre splendeur ne verrait jamais le jour parce qu’un dieu avait été oublié ? Et lui, aurait-il mieux valu qu’il le soit ? Quelques semaines plus tôt, tu aurais dit oui sans hésiter. Mais maintenant, tu n’es plus si sûr. Tu avais vu Cerbère, et maintenant ces bassins d’étoiles. Tu comprenais un peu mieux son histoire. Non, tu n’es toujours pas ravi d’être captif ici, mais qu’aurais-tu fait à sa place ? Même avec toute la bonne volonté du monde, tu n’aurais pas été inconscient au point de laisser une âme aussi impétueuse que toi causer des dégâts, peu importait la légitimité de sa colère. Tu n’aurais peut-être pas été aussi antagoniste que lui l’avait été d’entrée de jeu non plus, mais combien de fois avait-il vécu ce moment spécifique ?

Combien de victimes qui ne voulaient pas être là, de supplications et de menaces, combien d’espoirs étouffés, d’opportunités gâchées ? Avait-il même encore l’espoir de briser ses chaînes ou se prêtait-il à ce rituel absurde bon gré mal gré tous les cent ans faute de choix ? Tu ne peux pas vraiment imaginer ce que ça fait, du haut de tes quelques décennies. D’être prisonnier de ton propre royaume, d’être un dieu et pourtant impuissant, d’avoir cette plaie béante qui continue de saigner, et pourtant de savoir que si c’était à refaire, tu referais exactement la même chose. Non, tu frapperais plus férocement encore, to make it count. Peut-être qu’il te répondrait la même chose, si tu lui posais la question.

Mais tu n’en fais rien. Une paix temporaire est établie entre vous. Tu as fait un pas vers lui, et pour insignifiant qu’il puisse paraître à ses yeux il ne l’est pas pour toi. Tu ne sais pas encore si tu le regretteras ou non, mais alors qu’il complimente ton prénom, quelque chose en toi se détend. Pas de moqueries, pas d’insultes. La branche d’olivier est acceptée. C’est un début.

Tu es même un peu désarçonné alors qu’il parle de laisser ton nom dans les étoiles. Un peu charmé. Parce qu’il en a le pouvoir et que même s’il n’est probablement pas sérieux, qui peut se vanter d’avoir déjà entendu une chose pareille de la part de quelqu’un qui pouvait vraiment déplacer les étoiles ? C’est une idée romantique, si tu es honnête avec toi-même. Et la notion te traverse soudain que peut-être c’est simplement une autre technique pour te briser, te manipuler. Peut-être a-t-il compris qu’il n’y arriverait pas la force et tente de s’y prendre par la séduction. Le vrai problème ? Cela pourrait marcher. Tu n'es clairement pas insensible à ses paroles, ni réellement à son attrait, tout du moins lorsque tu n'es pas occupé à vouloir mordre sa jugulaire et à ne plus jamais lâcher.

Ton regard se pose sur les étoiles qui forment ton nom, imaginant la stupeur et l’horreur de ceux qui t’avaient sacrifié en le voyant apparaître dans les cieux. Mais non. Pourquoi ton nom, ton existence devraient-ils être remémorés ? Tu n’avais été rien d’autre qu’un sacrifice de plus. Pas même un qui s’était porté volontaire, dont on pourrait vanter l’acte héroïque et altruiste. Non, tu ne tenais pas à ce qu’on se souvienne de toi pour ça.

« I haven’t done anything worth being remembered » tu réponds sur un ton résigné.

Et maintenant, tu n’en auras plus la chance. D’un geste décisif de la main, tu balaies ton nom et dissémines les étoiles.

Et puis, il t’offre son propre nom en échange. Si tu étais curieux à ce sujet, tu n’avais pas retenté de lui arracher l’information : tu te doutais qu’il ne te la donnerait pas sans que tu ne cèdes le tien avant, et tu ne tenais pas vraiment à mettre ce sujet sur le tapis. Il s’était contenté de ton mensonge, mais tu te doutais que tôt ou tard ça ne suffirait pas. Et maintenant, des semaines après, les présentations sont faites. Wesker n’aurait pas été sur la liste de noms que tu aurais considérés pour un dieu, mais peut-être est-ce un rappel qu’il avait lui aussi été humain avant.

Et, presque pour interrompre la solennité du moment, il enchaîne sur une nouvelle tentative de flirt. Tu ne comprends toujours pas ce qu’il cherche à faire. Est-ce qu’il joue de toi ? Et que se passerait-il si tu jouais en retour ? Avec aplomb, tu répliques :

« But I don’t think you would like me being sweet. You strike me as someone who likes it rough. »

Vierge, mais pas innocent. Tu l’avais dit dès le début, et tu n’avais pas menti. Les esclaves étaient considérés comme guère plus que des objets. Si tu étais dans une pièce, tu faisais partie de la tapisserie. Ce qui signifiait qu’à un âge encore assez jeune tu avais assisté à des choses… intéressantes, pour le dire ainsi. Tu étais loin d’être ignorant dans le domaine.

Un tournant est marqué après ça. Tu peux le sentir, et lui aussi, probablement. Une entente momentanée, alors que tu lui poses des questions sur le ciel et qu’il te répond. Quelque chose proche de la camaraderie alors que tu fais mine d’envoyer un trou noir dans sa direction. Vos doigts s’étaient effleurés sans que tu fasses tout pour l’éviter, imperturbable lorsque c’était arrivé.

Lorsque tu reviens à ta cellule après une dernière caresse à l’intention de Cerbère, tu sais que rien n’a réellement, fondamentalement changé. Quoiqu’il se soit passé, vous êtes toujours au même point. De part et d’autre des barreaux. Mais tu n’arrives pas à être aussi furieux de ton sort que tu l’avais pu être au réveil. Peu importe ce qui t’attend, toi non plus tu n’oublieras pas. Le jour où vous avez laissé les étoiles danser au bout de vos doigts. Tu es presque tenté de dire quelque chose de stupide. Comme un thank you. De t’avoir laissé hors de ta cage l’espace de quelques heures ? Non, tu as plus de respect pour toi-même que ça.

Au lieu de ça, tu murmures :

« Don’t wait so long to visit next time, Wesker. »

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still alive
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Albert Wesker
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# Mer 13 Sep - 18:17
Il n’avait pas été totalement sérieux en lui proposant de laisser son nom dans les étoiles mais il l’avait été un peu tout de même à ce moment très précis. En le proposant à un Leon fasciné par ce qu’il voyait, un Leon qui lui avait offert son nom en échange de quelques minutes à toucher les étoiles comme si c’était la chose la plus précieuse qu’il possédait et dans un sens il supposait que c’était le cas. Il comprenait un peu mieux pourquoi il avait autant résisté à lui donner et ce même malgré les menaces et la fatigue. Bien sûr, il avait été incroyablement têtu et stupide mais Wesker comprenait un peu mieux désormais.

Il plisse cependant les yeux un peu confus à sa réponse peu habitué à la modestie ou au dépit de soi. Il ne sait pas comment réagir face à ce genre de sentiments, n’a pas l’expérience de la chose, ni de fait de réconforter quelqu’un. Il avait été élevé comme un guerrier entouré de centaines d’enfants destinés à la même chose. On ne plairait pas, on ne s’apitoyait pas sur son sort, c’était ce qui lui avait été appris par la force dès le plus jeune âge.

« Yet. » répond t’il au mieux de ses capacités. « A lot of Men met me and didn’t live to tell the tale. You’re still alive, that’s something. » ajoute t’il du mieux qu’il le peut aussi étrange qu’il puisse paraître. Il est un peu dépité malgré lui de voir les étoiles balayées d’un revers de la main. Pour quelqu’un qui accordait tant d’importance à son nom, le geste était un peu contradictoire.

Son humeur change soudainement lorsque Leon… flirt avec lui ? Ou en tout cas entre suffisamment dans son jeu pour faire semblant. Il laisse échappé son plus beau sourire séducteur en levant un sourcil. S’il ne lui avait pas promis de ne pas le toucher sans consentement, il aurait tenté une approche un peu plus tactile : un visage tourné delicatement par sa main ou une main sur les hanches. Mais il a promis et il est un Dieu qui tient toujours ses promesses – surtout celles concernant la vengeance mais tout de même. Aussi se contente t’il de lui répondre « You can be as rough or as sweet as you want with me, darling boy » Peut-être qu’au fond cela le calmerait de passer ses nerfs sur lui, il était tout à fait volontaire.

Plus tard, alors qu’il part définitivement pour la journée, il ne peut s’empêcher d’entendre l’écho de son nom résonnait dans les cavernes de son royaume. Quelqu’un l’avait t’il déjà dit de manière aussi splendide ? Puis il secoue la tête, s’agace tout seul. Depuis quand trouvait t’il l’inflexion d’une voix charmante ou le ton employé ? Peut-être était car il s’agissait d’une des premières fois où sa voix n’avait pas été teinté d’ironie ou d’agression. Dans ce cas, peut-être faudrait il mieux qu’il l’énerve à nouveau pour éviter ces réflexions parasites qui lui nuisaient plus qu’autre chose.

Le lendemain, il revient voir son prisonnier, Cerbère toujours sur ses talons comme une branche d’olivier destinée à calmer les esprits et à les mettre tous les deux dans une humeur propice à une communication plus saine. Il n’avait pas d’idées grandioses comme il en avait eu la veille, difficile de faire mieux que des bassins remplis d’étoiles. Mais il avait décidé après y avoir réfléchi toute la nuit, que si cette journée se passait aussi bien que la veille, il donnerait une chambre à Leon non loin de ses propres quartiers afin de garder un œil sur lui. La chambre serait tout de même une prison le temps que sa confiance soit mieux acquises mais elle serait plus spacieuse, plus confortable et avec des choix de vêtements, des livres, des choses pour occuper Leon de son propre chef plutot que devoir dépendre de lui pour du divertissement. Même si l’idée qu’il ne dépende que de lui pour cela était tentante.

« Leon. » lui dit il en guise de bonjour, bien décidé à utiliser ce nouveau nom au meilleur de ses capacités. Puis d’un geste de la main comme la veille, il ouvre sa cellule – peut être pour la derniere fois ? « I’m your personal tour guide for the day, what an honor for you. » lance t'il avec une main dramatique sur sa poitrine.

Une visite guidée limitée et petite mais suffisante pour lui faire voir des parties de son royaume sans s’attarder ni s’éloigner. Première étape : Le styx, charmante station balnéaire (non) mais qui avait tout de même un certain charme dans ses eaux puissantes et les éclats de lumières qu’il projetait sur les murs. Un très beau spectacle au fond. Deuxième étape : une vue dégagée et sublime des cascades de feu suffisamment éloigné pour en apprécié la beauté sans se liquéfier – il se gardait le droit de le pousser dedans cependant s’il se montrait trop agaçant. Troisième étape si les choses se passaient bien, il l’emmènerait dans sa bibliothèque personnelle et immense dans laquelle il pourrait choisir quelques ouvrages à emprunter pour sa nouvelle chambre. En soit, des lieux où ils ne croiseraient pas grand monde, suffisamment éloigné du reste mais assez spectaculaire pour lui faire ouvrir les yeux sur ces beautés qu’il n’avait jamais eu l’occasion de voir lorsqu’il était à la surface.

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# Mer 13 Sep - 23:03
Tu as du mal à rester tranquille après son départ. Tu tournes entre tes quatre murs comme un lion en cage. Confus, curieux, agité. Beaucoup de choses s’étaient passées les dernières heures que tu n’aurais jamais pu anticiper. A commencer par le simple fait d’avoir passé un bon moment en compagnie de celui que tu étais déterminé à faire payer encore à ton réveil. Maintenant ? Tu n’as pas totalement changé d’avis sur lui. Oui, il est hautain, colérique, instable, cruel. Mais tu as vu plus que ça. Tu le comprends un peu mieux. Et il a fait des efforts dans ton sens aussi.

Il a même tenté de te réconforter. Tu n’as pas rêvé ce moment, pas vrai, il a essayé ? Maladroitement. Mais tu es certain qu’il a tenté, que c’était la première fois depuis longtemps qu’il se prêtait à l’exercice. C’est une piètre tentative, car ce n’est certainement pas par tes mérites que tu es encore en vie. Tu ne sais pas vraiment pour quelle raison il ne t’a pas encore tué en vérité, mais tu sais que ça a un lien avec le rôle que tu dois jouer. Et tu sais que son royaume entier en dépend. Bien sûr qu’il ne peut pas te tuer à la première opportunité. Tu sais aussi que ce n’était pas l’envie qui lui a manqué. Il avait même semblé ennuyé lorsque tu avais effacé ton nom étoilé. Mais si tu avais été réticent à le partager avec lui ce n’était pas pour l’afficher au monde entier.

Autre point : il ne s’est pas dégonflé lorsque tu as flirté en retour. Bien au contraire, il a monté les enjeux. Tellement que tu te demandes s’il est sérieux. Si réellement une invitation de ta part pourrait résulter en plus que des sous-entendus. As-tu envie de le découvrir ? Non, tu n’iras pas jusque là. Pour attirant qu’il soit, tu n’étais pas resté chaste toutes ses années pour te donner au premier venu, et surtout pas alors que tu n’étais guère plus que son prisonnier. Une journée n’effaçait pas tout, et tu avais plus à y perdre qu’à y gagner. Même si cela avait été ton idée, ce n’était pas un simple homme que tu pouvais séduire et manipuler à ton bon vouloir. Mais ce serait mentir que de dire que sa réponse et son ton suggestif ne hantent pas un peu tes pensées jusque tard dans la nuit.

Tu ne t’attends pas réellement à le voir le lendemain, en dépit des derniers mots que tu lui avais adressés avant qu’il ne s’en aille. C’est peut-être une autre preuve de vos progrès qu’il te surprend une fois de plus en se présentant, Cerbère une fois de plus à ses côtés. Tu te redresses de ta couche, intrigué. Peut-être un peu soulagé aussi. De ne pas avoir à regarder ton plafond toute la journée. Il semble de bonne humeur, avec son entrée grandiloquente. Cela devrait probablement t’agacer mais tu es au contraire un peu amusé malgré toi, même si tu le caches bien. Ton ressentiment vis à vis de lui n’a pas complètement disparu, mais il s’est adouci, c’est indéniable.

« Wesker » tu réponds sur le même ton. « And Cerberus, my boy. »

Non, tes priorités n’ont pas changé alors que tu poses un genou au sol pour couvrir le molosse d’affection comme s’il ne te dépassait pas largement et que tu n’étais pas dans la position idéale pour qu’il t’arrache la tête sans efforts. C’est simplement plus de surface à caresser.

Qu’est-ce qui t’attend, aujourd’hui ? Difficile de faire mieux que les bassins d’étoiles, mais tu es intrigué. Une part de toi s’attend toujours à ce que ces efforts cachent quelque chose, mais si c’est le cas il n’y a pas grand chose que tu puisses faire sinon en profiter tant que cela dure. Qui sait, peut-être même que tu repartiras avec des informations précieuses. Tu avais appris beaucoup de choses la veille. Et si ce n’est pas le cas, tu auras toujours passé quelques moments hors de ta cage.

« Consider me honored » tu réponds enfin. « I’m sure the god of hell has much more important things to do. »

Même si tu emploies le même ton exagéré que lui, tu es sérieux sur ce point. Il a sûrement mieux à faire que de s’occuper de toi. Et pourrait probablement aisément déléguer s’il ne craignait pas que tu parles à quelqu’un d’autre que lui. Tu avais pourtant essayé de longues heures, les premiers jours. Martelant, insultant et cajolant tour à tour les gardes postés devant ta porte. Ta conclusion était qu’ils n’étaient pas aussi aisés à corrompre que ça. Mais tu supposes que de fait, la réciproque est vraie aussi : il a sûrement les moyens de déléguer ses tâches les plus basiques et de s’assurer que son royaume tournera bien sans lui. Les avantages d’être un dieu.

Une fois de plus, tu abandonnes le couteau bien en vue avant de passer à côté de lui avec aisance, sans te formaliser de l’effleurer. Les premiers pas hors de ta cellule sont toujours aussi satisfaisants.

« Where to ? Do I get a full tour today ? »

Un aperçu de ce qui t’attend lorsque tu passeras de l’autre côté du voile. Peu de gens ont ce privilège, après tout.

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# Jeu 14 Sep - 11:44
L’affection réelle que semble avoir Leon pour Cerbere le touche véritablement. Même ses propres sujets en général ne veulent pas s’approcher de ses créatures. Certes, elles n’ont pas été désigné pour apporter un quelconque sentiment de confiance mais elles étaient tout à fait charmantes. Bien sûr, il y avait eu quelques incidents au début mais cela avait été pour lui plus divertissant qu’autre chose. Pour les autres un peu moins. Lorsqu’on le voyait se balader avec un Hellhound à ses côtés, on avait tendance à reculer de quelques pas et ne pas trop vouloir trop l’importuner ce qui lui allait tout aussi bien. Ainsi les questions et problèmes étaient réglés durant ses sessions dans la salle du trône et pas lorsqu’il essayait de se détendre ou de socialiser. Le plus amusant était que Cerbere était vraiment le plus calme de la troupe, habitué très petit à être en contact avec lui même s’il était terriblement protecteur de son maitre autant que celui-ci l’était de lui. Cerbere était en quelque sorte une partie de lui-même, quelque chose d’important. Voir quelqu’un d’autre l’apprécier autant peut être même en dépit du danger, lui faisait un peu chaud au cœur. Il en venait même à se demander si son fidèle compagnon le défendrait contre Leon ? Il le ferait sans doute mais avec beaucoup moins d’entrain qu’il ne l’aurait fait avec d’autres. Peut-être la vie était elle aussi solitaire pour lui et qu’il aimait que quelqu’un d’autre s’intéresse à lui.

« I do actually but you seems to need a special touch. » répond t’il avec l’un de ses sourires charmeurs.

Maintenant que Leon réagissait convenablement à ses remarques séductrices, il ne voyait pas pourquoi s’en priver. D’ailleurs, il ne s’en était pas privé non plus quand elles ne lui plaisaient pas. La manière presque outrée de se comporter du mortel face à elles avait été véritablement divertissante. Il testait en quelque sorte ses limites pour savoir jusqu’où aller, s’il parviendrait à véritablement le décontenancer, à quel point il répondrait à ses avances. Dans tous les cas, il serait le grand gagnant de cette situation.

« First, the Styx. Not a full tour but a few interesting destinations so you will be able to see what my kingdom has to offer. » plissant les yeux, toujours au fond un peu vexé, il ajoute. « So you will not be disgusted anymore at the idea of spending years here. »

Wesker les guide lentement vers leur destination, il laisse tout opportunité à Leon de lui poser des questions s’il le souhaite mais il avance lui sans se préoccuper de lui faire la conversation. Alors qu’ils arrivent jusqu’au Styx, il s’arrête à quelques mètres en hauteur sur un pont suspendu. La rivière est profonde et turbulente. Elle est d’ailleurs en quelque sorte vivante, née de l’union de deux êtres, capable d’avoir ses propres pouvoirs et ses propres bienfaits – ou ses maux. Wesker observe la couleur un peu rougeâtre de l’eau qui lui donne à la fois une apparence infernale mais aussi quelque chose d’un peu chaleureux, pour lui en tout cas. Il n’a jamais eu peur de la mort, ni des enfers, ni du sang et des massacres.

Des millions de pièces si ce n’est plus en tapissent le fond, pièces offertes à Charon pour un passage sans encombre jusque dans son domaine. Aussi, les nuances dorées et argentées se reflètent sur les parois caverneuses dans une danse presque hypnotique. C’est là, la véritable entrée des enfers, un long chemin périlleux impossible à faire à la nage. Dans ses abîmes vivent des créatures peu recommandables que Wesker trouve fascinantes dont des énormes méduses pouvant atteindre plus d’un mètre de long et que l’on ne trouvait à sa connaissance que dans ces eaux. Des créatures bien plus gigantesques et effrayantes s’y terraient parfois, des plus beaux krakens, aux plus terrifiantes créatures aquatiques. Il avait toujours aimé ce qui faisait peur, ce qui était presque anormale aux yeux des autres mais il ne pouvait s’empêcher de cherche des yeux une tentacule quelconque dans l’espoir de pouvoir les revoir. Il avait eu tout le temps du monde d’en apercevoir, avait passé des heures penchées sur ses eaux à réfléchir ou simplement à les observer.

« The Styx » Wesker le lui présente comme on présenterait un vieil ami. Il n’y avait au fond que peu de choses qu’il n’appréciait pas dans son royaume. « I don’t know how much is known in your time, hard to say when you can only go out once in a century. » Il avait certains moyens pour observer le monde extérieur notamment à travers un miroir qui était dans sa chambre mais entre pouvoir voir et pouvoir avoir des réponses à ses interrogations il y avait un écart assez important. « I would not recommand going for a swim, they are all kind of fascinating but dangerous cratures living in it. » Il avait commencé avec certains de ses sujets à les cataloguer, marquer leurs observations, leurs tailles, leurs comportements. « It was said that a promise made on the Styx could not be broken, terrible things seems to happen to people who decide to break them. » Et de ce qu’il avait pu constater, c’était une vérité plutôt absolue, même les autres Dieux étaient terrifiés à l’idée de ne pas tenir une promesse faites sur le Styx. La tradition s’était déjà un peu perdue alors qu’il était encore mortel, il supposait qu’elle avait complètement disparu désormais. « So refrain to promise killing me here, it would do you no good. » il ajoute en levant un sourcil amusé direction de Leon.

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# Jeu 14 Sep - 22:59
Ah. Le retour des remarques suaves. Tu avais une fois rendu la réplique pour voir où cela vous mènerait, et maintenant ? Peut-être que c’est sa façon d’être et qu’il n’essaie pas réellement de changer ton statut de vierge. Peut-être qu’il ne serait pas opposé. Difficile de savoir réellement comment lui répondre sans connaître ses intentions. Mais si tu flirtais en retour pour au final te refuser à lui, il risquerait d’y voir une forme de provocation et de mal réagir. Alors, plus sagement, tu choisis de répliquer sur un ton faussement sérieux :

« I thought we had a no touching agreement. »

Tu es surpris qu’il daigne réellement t’annoncer le programme, ou en tout cas son début. Le Styx est un bon départ, probablement ce que tu t’attendais à voir en premier. Le point d’entrée, là où tout commençait. Du moins, pour les mortels qui arrivaient de la façon traditionnelle.

La petite pique qu’il ne peut s’empêcher d’ajouter te fait marquer une pause. La réalisation se fait lentement sur ton visage alors que tu rapproches enfin les données entre elles. Ce moment où, exaspéré, il t’avait jeté le couteau avant de disparaître de façon dramatique. Tu avais fini par mettre ça sur le compte d’une exaspération générale, sans réellement penser qu’il était vexé parce que tu n’étais pas ravi de rester un captif ici.

« That’s what had you so riled up ? »

Ce royaume est sa fierté ; tu aurais dû te douter qu’il prendrait plus mal ce commentaire que tout ce que tu avais pu dire à son encontre. Et pourtant, ce n’était pas là l’objet de ton grief. Les enfers en eux-mêmes ? Une curiosité, une découverte. Qui pouvait recéler de bonnes surprises. Avoir son charme. Tu n’avais pas vu tant de choses ; le changement était bienvenu en lui-même. Mais la raison de ton arrivée ? Les conditions de ton séjour ? Tu étais peut-être passé de prisonnier avec un droit de sortie, mais tu restais bien surveillé et tu ne te faisais pas d’idées sur ta vraie liberté. Tu tentes d’exprimer la nuance :

« It’s not the where that bothers me, it’s the how. »

And with whom, tu n’ajoutes pas. Tu avais promis de ne pas le provoquer, et vous n’en étiez plus vraiment là non plus : tu tolérais sa compagnie comme lui la tienne.

Le reste du trajet se déroule de façon similaire à la veille : il avance sans vraiment se soucier de toi, et tu le suis tout en observant, prenant garde à ne pas rester trop loin derrière alors que tu contemples le décor. Les voûtes naturelles, formées dans la roche, et les voûtes façonnées par des milliers de mains qui t’avaient précédé. Les escaliers tortueux qui semblaient mener au cœur de la terre, et les piliers qui s’élevaient si haut que tu n’en voyais pas le bout.

C’est au milieu d’un pont qu’il s’arrête, et tu n’as pas de mal à voir pourquoi. La rivière est à tes pieds. Ce n’est pas une rivière comme celles que tu as pu connaître ; ni calme ni bucolique. Elle est tempétueuse, rougeoyante comme si elle s’abreuvait du sang des damnés. Loin de ce que tu aurais pu imaginer ; un paisible dernier voyage sur la barque de Charon. Quant à ce qu’en disaient les mortels ? Tu essaies de te souvenir de ce que tu as pu entendre, mais probablement rien qui ne va lui plaire.

« Known as the river of hatred. » Peut-être pas aussi terrible que l’Acheron, fleuve de la douleur. « The only entrance to hell for mortals. Supposedly every body part that the water touches becomes invulnerable. If you don’t die first, I assume. »

Dommage : cela aurait pu être utile, si c’était vrai. La baignade aurait, elle aussi, été appréciée. Mais son avertissement anticipe déjà tes élans les moins raisonnables. Tu te glisses au sol pour t’asseoir au bord du pont, tes jambes se balançant dans le vide. Il y a quelque chose de grisant à te tenir là, quelques mètres au-dessus d’une mort inévitable. L'humidité est vivifiante, elle aussi.

« A shame » tu commentes en regardant les vagues se fendre sur les récifs.

Si tu ne mourrais pas dans cette eau, c’est sans nul doute eux qui auraient raison de toi à en juger leur silhouette acérée. Tu tentes de deviner quelque chose entre les flots, n'importe quoi, mais le fleuve semble plus profond que tu ne l’aurais pensé, et plus opaque aussi. Tes efforts restent vain.

Un snort amusé alors qu’il te conseille de ne pas faire de promesse malheureuse. Que se passerait-il si tu lui faisais promettre de te libérer ? Bien évidemment, il ne ferait pas quelque chose d’aussi stupide. Mais l’idée est intrigante.

« Don’t tempt me » tu réponds avec légèreté. « You should never expect me to do the sensible thing, you probably know that much about me. You said I couldn’t swim in here so right now that’s all I’m thinking about. »

Tu ne devrais pas te vanter de ça, mais il ne devrait plus être surpris. Tu te tournes pour l’observer, un demi sourire sur les lèvres. D’accord, tu as promis de ne pas le provoquer mais cela ne pouvait pas inclure les fois où tu le faisais sans réelle agression, pas vrai ?

« Do you feel like pushing me yet ? »

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Albert Wesker
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# Ven 15 Sep - 15:43
Il reflechit sur le chemin à ce que Leon a pu lui dire. Le rappel du sans contact sans consentement lui fait plisser les sourcils à la fois confus et un peu vexé. N’avait il pas respecté cette regle à la lettre ? Il n’avait certes pas promis sur le Styx mais il avait tout de même fait la promesse. Il s’était tenu bien sage, n’avait rien essayé, avait seulement touché avec les yeux. Sa remarque avait été somme toute métaphorique. Il avait flirté par principe mais il n’avait pas eu l’intention de le toucher. Dans d’autres circonstances ? Il l’aurait pu, il aurait même fait un point d’honneur d’accompagner sa remarque par un leger doigt sur son torse ou sur son bras. Leon avait dit être vierge mais pas innocent, Wesker n’en était pas si sûr. Il semblait presque tellement prude que la simple évocation du verbe toucher le faisait retomber dans ses retranchements.

Ensuite, il avait reabordé son agacement de l’autre jour. La aussi, il avait voulu lui jeter un petit regard noir mais c’était contenu – qu’on ne vienne pas lui dire qu’il ne faisait aucun effort. Bien sur que c’était ça qui l’avait agacé. Il avait parler d’années avec tant de mépris sans envisager que sa captivité dans cette cellule n’était que temporaire et que le fruit de son entêtement à le provoquer et refuser de lui donner ce qu’il voulait. S’il avait coopéré, ils n’en seraient pas là. Il n’avait pas voulu envisager d’autres solutions que la mort, la torture et la souffrance et ce des les premières secondes de leurs rencontres. Il avait été naïf, méfiant et surtout avait présumé beaucoup de choses. Puis, il s’était complètement braqué pour un petit doigt brisé. Et il osait être étonné de sa vexation à lui ? Que se serait t’il passé s’il lui avait brisé le bras entier ? Ou une jambe ? Il avait parlé de punition disproportionnée, du point de vue de Wesker c’était la réaction de Leon qui l’avait été.

Quant à son explication sur le fait que ce n’était pas le lieu mais la manière dont il y était qui le dérangeait. Encore une fois, la situation aurait évolué plus rapidement s’il avait fait preuve de bonne volonté. Wesker aurait il pu être plus conciliant ? Sans doute. Mais il ne regrettait rien de ce qui s’était passé cette première nuit. Il avait voulu faire passer un message, celui-ci avait été reçu. Il devait aussi avoué qu’il avait si peu d’interaction avec les mortels, qu’il ne savait plus vraiment comment les aborder. C’était ses sujets qu’il connaissait presque tous – obligé après plusieurs siècles enfermés ensemble – et ses créatures qu’il côtoyait au quotidien. Il avait pris des habitudes, savait s’adapter à ses interlocuteurs. Leon ? Il aurait pu réagir dans un sens comme dans un autre. Maintenant, il lui était plus simple de s’adapter à lui.

Il observe Leon découvrir le Styx. Sans doute moins merveilleux que ses bassins d’étoiles mais tout de même un spectacle qu’il appréciait particulièrement surtout l’idée des monstres et autres créatures aquatiques qui y vivaient.

« Ah well, I disagree on that name, it’s a lovely river. But it is the normal entrance for mortals so I would understand why they name it like that. But, it’s not the only entrance for mortals, you didn’t get here by it, didn’t you ? » Concernant l’invulnérabilité ? Pas vraiment faux mais pas totalement vrai non plus. « The water only give its blessing to its kind, if you’re not a nereid or an oceanic, you will only have time to get eaten. » Non, seuls les créatures issues de l’eau ou leurs enfants pouvaient prétendre à une invulnérabilité. Et comme pour tout, celle-ci venait toujours avec un prix, une faiblesse. Même les Dieux n’étaient pas invulnérables après tout.

Wesker baisse les yeux vers le mortel alors qu’il s’installe les jambes dans le vide et il secoue la tête. Ne lui avait t’il pas parlé des créatures dangereuses dans la rivière ? Ou de le chute qu’il pourrait faire ? Il pourrait sans doute le rattraper avec ses ombres, mais en aurait il envie ? S’il mourrait par sa propre imprudence et stupidité, peut être était-ce la sélection naturelle qui faisait ses preuves.

Bien sur, il accueille le reste de sa phrase lui aussi d’un snort amusé. Oui, il se doutait bien qu’il serait contradictoire purement par principe. Il se demandait quelle genre de vie il avait eu pour avoir developpé un caractere facile ? Il aurait supposé quelqu’un d’aisé qui avait toujours eu tout ce qu’il voulait et avait voulu tester ses limites. Mais qui aurait sacrifié l’enfant heureux – et agaçant – d’une famille aisée à un Dieu ? Non, il se doutait que la vie de Leon n’avait pas été si simple et les cicatrices qu’il avait pu apercevoir en était la preuve. Ses mains même n’étaient pas celles d’un aristocrate ou d’un artiste mais d’un guerrier qui avait manié l’épée. Mais les soldats étaient disciplinés, vivaient bien l’autorité alors il supposait qu’il n’avait pas été dans une armée quelconque. Qui lui avait alors appris à se battre ? Pourquoi ? Et pourquoi avait on sacrifié ce guerrier plutot qu’une jeune fille orpheline qui ne manquerait à personne ? Sans doute lui non plus ne manquait à personne. Et sur ca, il ne pouvait s’empecher au fond d’avoir un peu d’empathie pour lui. Personne pour l’aimer, personne pour le défendre ? Il avait semblé être un peu défait en arrivant dans sa forêt, personne n’avait essayé de l’y suivre comme cela était déjà arrivé. Non, sur cela, il ne pouvait qu’avoir un petit pincement au coeur pour lui. Peut-être réagissait t’il ainsi car il avait l’habitude de la violence et qu’il avait cherché à se proteger à sa manière avec les seules armes qui lui restaient.

« I’ve been wanting to push you from the seconds you put your foot on this bridge. » lui répond t’il en plaisantant. Y avait il pensé ? Fugacement. « The no touching rule is the only thing keeping you alive. »

Cependant, il voyait une manière bien plus divertissante de tourner la situation contre lui. Un grand sourire aux lèvres, il se penche pour observer les eaux agités en contrebas. Toutes les créatures dans ces eaux n’étaient pas les siennes, mais il y en avait qu’il avait créé, d’autres dont il avait hérité de l’ancien Dieu et certaines à qui il avait donné asile. Il ne contrôle pas un petit rire obscur alors qu’il fait tournoyer lentement ses ombres à la surface de l’eau et il ne le peut encore moins alors qu’il sent du mouvement lui répondre. Avant que Leon ne puisse réagir, une énorme tentacule violette sort rapidement de l’eau pour s’enrouler autour de son mollet et le tire légèrement en avant. Pas suffisamment pour le faire tomber à la renverse mais assez pour le mettre dans un équilibre imparfait au bord du pont.

« I promise not to but she didn't. »

Lentement, l’eau commence à se faire plus agitée alors que la créature fait son apparition en brisant la surface. Wesker ne peut s’empêcher de l’admirer avec un regard d’affection alors qu’une autre tentacule s’approche de lui. Il tend la main sans hésitation pour la poser sur la surface froide et humide et lui prodiguer quelques caresses. Puis il se tourne toujours amusé vers Leon et sa position hasardeuse. Il choisit d’éviter de lui faire avoir une crise cardiaque ou de ne pas le faire douter plus longtemps de son destin.

« She’s not going to eat you or drown you unless I ask her to. You can pet her. » lui dit il en continuant aussi de le faire de son coté. Ce kraken avait été lourdement blessé par les hommes et était venu chercher refuge dans les eaux du Styx esperant pouvoir bénéficier de ses bienfaits. C’était Wesker et certains de ses hommes alertés par cette arrivée qui avaient méthodiquement enlevé chaque lances et autres armes qui lui avaient percé la peau. Depuis, elle vivait paisiblement dans les souterrains, sortant par moment pour remonter à la surface. « I know you like to pet dangerous things, I do too. » ajoute t’il toujours amusé.

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# Sam 16 Sep - 13:03
Non, tu n’es pas arrivé ici par le Styx. Mais tu n’es pas vraiment arrivé par une autre entrée non plus, pas vrai ? Tu n’avais pas tant le sentiment d’avoir trouvé un autre passage que d’avoir simplement été emporté par les ténèbres. Téléporté, peut-être. Il aurait sûrement pu t’amener dans son royaume de n’importe quel endroit sur terre. Mais peut-être que cette forêt était spéciale. Tu n’avais pas été superstitieux au point de l’éviter comme les villageois le faisaient, mais tu n’avais rien vu qui sortait de l’ordinaire les quelques fois où tu t’y étais égaré. Peut-être que le plus étonnant était le silence de mort qui y régnait. Comme si rien n’y vivait. Tu avais vite perdu l’espoir d’y chasser quoique ce soit.

Tu n’es pas totalement surpris d’apprendre que le Styx ne t’aurait pas rendu invulnérable si tu avais décidé d’en braver les dangers. Cela aurait probablement été trop facile, et tu avais bien compris que cet endroit, comme son maître, n’avait pas d’affection particulière pour les âmes humaines. Peut-être dans l’Élysée, si tel endroit existait, mais pas ici. Et puis même si cela avait marché et que tu étais resté en un seul morceau, c’était son royaume, ses règles. Il aurait trouvé un moyen de te le faire payer.

Tu devines son agacement à te devoir défier les probabilités en te glissant ainsi au bord. Il sous-estime encore à quel point tu aimes vivre dangereusement. Il aurait dû comprendre avec toutes les fois où tu t’étais opposé à lui, avait refusé de courber l’échine. Toutes les fois où tu lui avais refusé ton nom, et celle où tu lui avais menti. Habituellement, tu as de meilleures chances de survie aussi. Tu as survécu à bien des choses qui auraient dû te tuer. Mais ici ? Non, tu n’es pas de taille. Ce qui ne veut pas dire que ton approche sera plus raisonnable.

« Aren’t I glad you made that promise » tu réponds distraitement alors qu’il confirme que l’envie de te tuer le démange à tous les instants, même s’il le dit avec légèreté. Rien de nouveau sous le soleil. Tu te retiens de répliquer que c’est réciproque sur le même ton que lui. Tu as encore du mal à jauger ce qu’il considèrerait comme de la provocation ou non. Autant ne pas ruiner votre petite promenade sur une boutade.

Tu sais bien que ce n’est pas cette promesse qu’il a faite bon gré mal gré qui le retiendrait s’il voulait vraiment te pousser. Peut-être est-ce pour cette raison que tu n’es pas vraiment inquiet. Mais tu devines que quelque chose va se passer dès que tu entends son rire sinistre et que tu vois quelque chose de sombre tourner à la surface de l’eau. Si tu étais quelqu’un de plus farouche, tu aurais quitté le pont dès que tu avais compris qu’il préparait quelque chose. Toi, tu restes très, très immobile. Et lorsque la tentacule s’enroule autour de ton pied, tes mains s’agrippent un peu plus au bord du pont, ton corps se tend, l’adrénaline te parcours aussitôt, mais tu n’as pas peur, pas vraiment.

Il aurait pu te tuer un million de fois et chacune d’une différente façon depuis ton arrivée, s’il l’avait voulu. Et tu ne doutais pas qu’il avait le pouvoir de contrôler la créature (ne venait-il pas de le faire ?) ou de s’interposer s’il le jugeait nécessaire. Et s’il ne le faisait pas ? Il y avait de pires façons de mourir. De pires façons de rester en vie aussi. Tes muscles sont tendus, mais tu ne te débats pas malgré le poids qui te pousse vers les abysses. La créature ne cherche pas réellement à t’entraîner - tu n’aurais pas la possibilité de l’en empêcher si elle essayait vraiment. Mais sa prise sur toi ne faiblit pas pour autant.

Une longue seconde d’incertitude flotte avant que Wesker ne te prenne en pitié et t’assure qu’elle ne te fera pas de mal tant qu’il ne le commandera pas d’elle. Rien de bien nouveau à ce niveau là non plus. Mais, plus intéressant, il t’autorise à la toucher, ce que tu n’hésites pas à faire. Main tendue, tu la poses avec curiosité sur la surface d’une tentacule qui s’approche un peu plus de ton visage, comme curieuse mais un peu hésitante. Squishy est la seule chose qui te vient à l’esprit. Sa peau n’est pas aussi lisse que tu aurais pu le croire, marquée par des irrégularités qui ressemblent à des cicatrices. Peut-être avait-elle, elle aussi, survécu à bien des choses.

« You’ve had a rough life too, uh ? »

Oui, tu aimes les créatures - dangereuses ou non, d’ailleurs - et tu aimes les caresser. Il a bien cerné cet aspect là de toi. Les humains étaient des animaux compliqués. Ils s’inventaient des codes pour vivre en société, justifiaient leurs actes selon une certaine morale qui n’avait rien d’universel. Les créatures étaient plus simples à comprendre. Plus honnêtes dans leurs actions. Tu pouvais accepter d’être tué par celle-ci simplement parce qu’elle avait faim plus aisément que tu n’avais accepté d’être sacrifié par les tiens simplement parce qu’ils avaient peur. Sa tentacule se soulève d’une façon qui ressemble à une invitation à lui donner un highfive, ce que tu t’empresses de faire en souriant avant de reporter ton attention sur le dieu, sourcil arqué.

« And yet you’re the most dangerous thing around » tu relèves, sans réfléchir.

Curse your tongue. Ce n’est pas exactement ce sous-entendu que tu voulais faire. Or was it ?


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# Sam 16 Sep - 21:47
Wesker est presque admiratif de Leon, beaucoup d’autres se seraient mis à hurler ou lui demander son aide. Lui n’en fait rien, peut être par fierté ? Mais sans doute pas, il avait la sale habitude de ne pas voir le danger lorsqu’il était en face de lui, ou plutot à le voir tout en faisant semblant qu’il n’existait pas. Il supposait que la méthode marchait suffisamment pour qu’il soit encore en vie. Mais Wesker avait du mal à comprendre comment il l’était toujours alors qu’il n’aurait sans doute pas hésité à essayer de caresser un ours enragé. A n’y rien comprendre.

« She had. I’m not really controling her, you know. We’re just fond of each other. She came here nearly dead and we manage to heal her. She’s been here ever since. »
Ils étaient nombreux à avoir trouvé refuge en ces eaux et terres maudites. Certains – mais très rares – étaient encore capables de quitter les enfers et revenir, ils ramenaient parfois des nouvelles au Dieu des morts de ce qui se passait à l’extérieur. Nombreux savaient qu’ils seraient condamnés à l’enfermement en entrant dans son royaume mais prenaient le risque de venir s’y réfugier. Pour toutes les remarques sur sa cruauté, Wesker était attaché aux rejetés, aux monstres, aux créatures qu’ils soient blessés, chassés ou juste en quête d’en endroit où on ne leur fera pas de mal. La rumeur avait circulé sur le maître des lieux, sur le fait qu’ils seraient laissés en paix ici. Certains de ses sujets n’avaient pas apprécié, certains s’étaient même rebellés à l’idée de les accueillir. Les mortels ? Il ne les accueillait que dans la mort – exception faite des sacrifices bien entendus.

Il jette un regard à la fois incrédule et amusé alors que Leon tape doucement sur la tentacule avec un air presque trop heureux. De son coté, il passe des doigts experts sur la tentacule qui lui fait face et qui finit par s’enrouler autour de son torse lentement et le serrer une fois brièvement mais un peu fort en signe d’affection puis le relâche.

« And yet, you’re not petting me » Continue t’il a flirter malgré sa remarque en début de journée.

Lentement, le kraken relâche aussi Leon et replonge dans ses eaux. Le Dieu regarde le mortel dans sa situation un peu précaire, lui tend la main par instinct puis la rabat rapidement à ses cotés n’oubliant pas la promesse qu’il lui avait faite.

« Alright, let’s get moving. There are other things I want to show you. »

La prochaine destination est atteinte en quelques minutes, toujours depuis la hauteur d’un pont suspendu au dessus du vide alors que la température ambiante augmente drastiquement, Wesker montre de la main une autre partie de son royaume. « Phlegethon river » il lui présente. Une magnifique rivière de feu coulant comme de l’eau à travers les enfers jusqu’au Tartare. Feu liquide que l’on ne peut voir qu’ici et dont même lui ne connaît pas vraiment l’origine. Tout ce qu’il sait, c’est que la douceur colorée des flammes et ses ombres mouvantes sont un spectacle qu’on ne peut pas ignorer. Plus loin sur leur gauche, le feu tombe en énorme cascade jusqu’au bas de la rivière dans un cycle continu. On peut y avoir par-ci par là des leviathans de feu dont même lui ne prend pas le risque d’approcher tant elles peuvent se montrer capricieuses et territoriales. « I would not recommand swimming either, I’m sure you can understand why. »

Il est ramené à la raison de sa présence ici par un hurlement lupin sur sa droite et se tourne vers cette direction. Au loin, il peut apercevoir un loup d’une taille gargantuesque au poil argenté si brillant que même d’ici il peut voir les reflets de lumière y faire leurs nids. Sur ses pattes, des traces de blessure qui n’ont jamais vraiment guérit. Des chaînes qu’on lui avait imposé pendant un temps que même Wesker n’avait pas pu estimer.

« Garm » le présente t’il à Leon. Son prédécesseur l’avait enchaîné à l’entrée des enfers. Il avait été prophétisé qu’à sa libération ragnarök, Armageddon, l’apocalypse s’abattrait sur les Dieux. Il avait été enchaîné, affamé et était devenu si méfiant que Wesker avait mis des années avant d’arriver à suffisamment l’approcher pour défaire ses chaines. Garm était resté méfiant, agressif et il n’avait pas pu lui en vouloir. Il vivait désormais librement dans cette partie de son royaume, aussi prisonnier qu’eux mais au moins un peu plus libre de ses mouvements. « I know you like to pet everything Leon » lui dit il en se tournant vers lui avec un sérieux qu’il ne lui a pas encore montré. « But don’t ever come near him. He’s been chained here by the God before me for a long time. He will kill you. It’s not a threat but a warning. » puis retournant son attention sur le loup. « It’s a shame really, he is a magnificient beast. »

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# Dim 17 Sep - 0:51
Voilà qu’il recommence. Cette façon qu’il a de, semble-t-il, lire dans tes pensées. Tu sais que ce n’est pas le cas, il n’aurait pas autant insisté pour connaître ton nom si c’était le cas, mais l’expérience reste un peu surréaliste alors qu’il affirme ne pas contrôler la créature aquatique au moment même où tu t’en faisais la réflexion.

Mais tu supposes que si elle l’apprécie assez pour répondre à son appel, c’est une forme de contrôle aussi, c’est simplement qu’il est consenti. En cela, vous êtes différents. Tu t’es débattu farouchement pour que Wesker ne te contrôle pas entièrement, et même si vous n’êtes toujours pas sur un pied d’égalité, tu sais que c’est aussi parce qu’il a accepté de donner du leste à la laisse métaphorique qui est autour de ton cou que vous pouvez vous tenir l’un à côté de l’autre dans un silence presque amiable.

Tu observes la pieuvre géante, sa peau semée de cicatrices, certaines plus vivaces que d’autres, et tu essaies de t’imaginer ce que c’est d’être un dieu qui voit une telle créature s’échouer aux portes de son royaume et choisit de la sauver. Le temps et l’attention que cela avait dû lui demander quand beaucoup auraient été contents de la voir mourir. Tu l’imagines, silencieusement, dressant un portrait flou dans ton esprit. Les différentes facettes de cet individu, la cruauté et la compassion. Chacune dirigée envers une catégorie spécifique d’êtres vivants.

Tu supposes que tu es bien placé pour comprendre l’une et l’autre. La traîtrise des hommes et l’innocence de ceux qui en faisaient les frais. Assez ironiquement, tu te tiens entre les deux. Cela veut aussi dire que pour tentative que soit votre entente actuelle, elle n’ira jamais au-delà. Tu ne seras jamais rien d’autre qu’un mortel de plus à ses yeux. Un rappel de son passé, et de toutes les âmes qu’il punissait en ces lieux. Et vous n’étiez pas vraiment parti sur un assez bon pied pour qu’il puisse changer d’avis. Tu ne regrettes pas ton comportement ; tu avais choisi d’être défiant en arrivant devant ce que tu avais cru être les portes de la mort, et il avait attisé ces flammes avec ardeur.

Si son but avait toujours été de t’amener au point que vous aviez atteint maintenant, s’il l’avait exprimé depuis le début… les choses auraient pu se passer très différemment. Mais il avait préféré te laisser imaginer les pires scénarios et à présent, tu ne sais plus du tout quoi penser. Pour quelle raison il fait des efforts maintenant alors qu’il n’a que mépris pour toi. Quel est ton rôle à jouer. La question est obsédante.

Assez pour que tu n’enregistres pas tout de suite sa réponse. Lorsqu’il tend la main, tu avances la tienne instinctivement, mais l’offre est retirée avant que tu n’aies pu t’en emparer. Il va vraiment falloir que tu lui expliques la notion de consentement. Dans un sens, tu apprécies à quel point il est fidèle à sa parole. De l’autre, il est presque excessif. Peut-être que cela explique pourquoi il avait ignoré ton avertissement lors de votre première rencontre. Une main tendue est une possibilité, que tu peux choisir d’accepter ou de refuser. Tu avais inclus cette partie dans la clause pour une raison.

Mais alors que tu te redresses tout seul, et que déjà il s’avance vers la prochaine destination, c’est sur un tout autre point que tu choisis de répondre alors que tu le rattrapes, entre sérieux et plaisanterie :

« What, you want to be pet too ? »

Mais tu ravales bien vite tes mots suivants alors que la température commence à monter - de façon très littérale. Tu es né sur une petite île, habitué au soleil et aux étés chauds, mais c’est une chaleur très différente qui t’attend ici. Plus suffocante. Heureusement, la vue compense largement les désagréments. C’est cette fois une rivière de flammes qui t'accueille, elles aussi déchaînées et grondantes, ondulant de façon presque hypnotique dans une danse qui illumine toutes les parois de ses reflets chaleureux. Tu crois cependant rêver car les ombres qu’elles dessinent prennent parfois des formes singulières, tantôt visages, tantôt monstres difformes, disparaissant toujours trop vite pour en être sûr. Non, tu n’as pas particulièrement envie de t’y baigner cette fois, tu es content d’observer le spectacle de loin.

Ce n’est que lorsque le hurlement te parvient que tu tournes enfin la tête pour être accueilli par une nouvelle créature. Le bruit, comme son apparence, cette fois plus familiers. Tu devais d’ailleurs une de tes cicatrices à un loup, certes pas de cette taille là. Il vous observe de loin, visiblement peu désireux de s’approcher. Tu hoches la tête à l’avertissement du dieu. Oui, tu aurais aussi eu envie de le caresser si tu avais pu, mais tu peux voir d’ici qu’il préfère avoir la paix et vous surveiller sans être approché. Tu es peut-être imprudent, mais tu sais quand tu n’es pas voulu.

Tu fronces légèrement les sourcils à son explication, tes yeux posés sur les plaies au niveau de ses pattes avant de demander :

« Was he chained because he was aggressive, or aggressive because he was chained ? »

Au risque de te comparer à toutes les créatures égarées de son royaume, tu t’étais retrouvé enfermé pour la même raison. Et la détention ne te réussissait pas non plus. Wesker avait accepté le demi pas que tu avais fait vers lui et répondu de manière similaire, mais si tu étais resté enfermé des mois, des années, sans rien voir d’autre que le plafond de ton cachot ? Oh, tu serais devenu sauvage et incontrôlable aussi. Mais n'aurais-tu pas voulu que quelqu'un essaie malgré tout de t'apprivoiser ? De te montrer de la tendresse ?

« One day I will pet him » tu affirmes soudain avec aplomb. Tu ne sais même pas si tu seras encore vivant demain, cette assurance n’est clairement pas méritée. « See, we were doing great. You take me places, I see a creature, I pet it. Everyone is happy. But now this ? I can’t just accept it. Let’s not say never. Let’s say it’s a work in progress. » Et à l’intention de Garm, tu lances : « I will pet you ! It’s absolutely a threat, just you wait. »

La seule véritable menace en attendant, c’est cette chaleur qui commence à te faire transpirer. Si tu ne peux pas caresser le loup géant, tu es prêt à passer à la prochaine étape. Tu te tournes à nouveau vers Wesker :

« So, the way it works, I’m guessing the next one will pet me ? »

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# Lun 18 Sep - 1:17
Do I want to be pet ? La question vaut la peine d’être posée même si le ton n’est pas tout à fait sérieux. Par Leon ? Pas spécialement mais il ne peut nier qu’il est agréable pour les yeux. Dans l’idée, il s’était décrit comme loin d’être innocent mais ne semblait pas supporter qu’on le touche. Wesker aimait lui des partenaires expérimentés qui rendaient coup pour coup la passion qu’il s’efforçait de leur offrir. Il ne voulait pas de partenaires passifs ou apeurés. Alors que serait Leon dans cette équation ? Certes, il n’avait pas d’expérience mais il était loin d’être quelqu’un de passif, même lorsque cela aurait valu le coup de l’être même en dépit du bon sens et de sa propre sécurité. Il était sûr que l’expérience serait amusante. Mais aurait il lui même la patience ou l’envie de le faire ? Ils étaient supposés tomber amoureux l’un de l’autre, Wesker n’y croyait pas mais s’employait à continuer ses efforts, à se montrer cordial car il n’essayait pas seulement pour lui mais pour son royaume. Peut-être que l’affection pouvait passer par cette forme physique qui lui était plus simple que toute autre forme ? Le mortel faisait cependant quatre pas en arrière à chaque fois que lui en faisait un en avant sur le sujet. Il avait flirté une fois mais avait rejeté toutes ses autres tentatives depuis le début. Dans un souci de cohérence et parce qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, il répond tout de même « Are you offering ? »

Il observe une fois de plus attentivement le mortel découvrir son royaume avec au fond une petite fierté dans sa diversité et sa splendeur. Il en avait hérité certes mais sa patte pouvait se trouver immanquablement même dans les endroits les plus reculés. Il n’avait pas façonné cette rivière de flamme, mais Garm n’était il pas la preuve de sa propre présence et influence en ces lieux ?

Il prend un moment de réflexion en le regardant à distance les observer lui aussi avec un air un peu farouche. Il comprenait sa méfiance, se rappelait l’état dans lequel il l’avait trouvé complètement assoiffé et affamé mais toujours battant, agressif, incapable de s’avouer vaincu. La nourriture, l’eau, cela avait été une tache compliquée mais tout de même la plus simple. Alors tout jeune Dieu peu habitué à ses propres pouvoirs, il avait tenté de l’approcher pour examiner ses chaînes, le détacher, soigner ses blessures. Peut être Garm avait il senti l’odeur familière de ses pouvoirs sur lui, l’odeur d’un autre Dieu qui l’avait mis dans cette situation mais il avait grondé si fort que les murs des cavernes avaient vibrer avec lui. Il avait lentement et avec beaucoup d’efforts et d’années reussi à l’approcher suffisamment pour le libérer tout en devant esquiver les dents acérées de l’ancien captif alors qu’il avait mis la main sur sa patte. Quand le loup avait compris ce qu’il essayait de faire, il l’avait laissé faire non sans relaxer sa posture agressive. Des le moment où il avait été libéré, Wesker les avait emmené utilisant ses ombres dans la partie des enfers où il se trouvait actuellement. Il n’avait pas voulu prendre le risque de le voir courir à travers son royaume et faire du mal à ses habitants.

Garm l’avait observé toujours méfiant et avait claqué ses dents à quelques centimètres de son visage en avertissement avant de s’éloigner. Wesker avait compris le message, il aurait pu le tuer mais ne l’avait pas fait mais il ne lui faisait toujours pas confiance. Il avait essayé par moment au fil des siècles et si Garm n’avait jamais essayé de lui faire vraiment du mal depuis sa libération, il ne le laissait pas non plus approcher. Le Dieu était persuadé que l’odeur de ses pouvoirs était une partie du problème. Aussi s’était il contenté de vérifier qu’il allait bien, de lui fournir de quoi se nourrir, chasser, se divertir mais avait pris l’habitude de l’observer de loin. Sans doute était il un peu triste à l’idée qu’il n’arriverait jamais à l’apprivoiser.

Quant à savoir s’il avait toujours été aussi agressif ? Wesker n’en savait trop rien mais ce qu’il savait été que depuis qu’il l’avait libéré, il n’avait jamais essayé de se rendre dans d’autres parties de son royaume, n’avait jamais volontairement voulu côtoyer ses habitants et préférait même vivre tranquillement dans son coin. Wesker ne pouvait s’empêcher de se demander s’il le faisait par peur d’une nouvelle captivité, de nouvelles chaînes ? Le résultat était tout de même pareil, tant qu’on ne venait pas l’importuner, tant qu’on ne s’approchait pas trop de lui, Garm n’avait fait aucune victime hors de ces circonstances.

« I’m not the one who chained him so I wouldn’t know for sure. But I think he is agressive because of it. » Et qui ne le serait pas ?  Lui même aurait probablement réagit de la même manière. Au fond, Leon l’avait aussi fait dans une moindre mesure. Et s’il commençait à un peu mieux connaître le mortel, à un peu mieux le comprendre, il ne réussissait toujours pas à lui donner un véritable bénéfice du doute. Comment pourrait il un jour l’aimer alors qu’il représentait une espèce qu’il détestait sur de nombreux points. Au moins, les autres Dieux ne lui avaient pas donné la tache encore plus impossible de tomber amoureux de l’un d’eux. Mais un mortel ? Même sacrifié, même rejeté par ses pairs. Il n’avait aucune confiance en l’un d’eux. Tout comme Leon ne devait en avoir aucune en lui. De l’empathie, de la compassion, il en avait pour les âmes victimes et tourmentées de ceux qui avaient été abusé par les Hommes. Beaucoup de femmes, d’enfants et de rares hommes avaient franchi le Styx après avoir vécu des vies horribles souvent conclues par des morts tout aussi horribles. Il avait vu tout cela. Et pourtant, s’il n’avait pas pris un point d’honneur à les tourmenter, les laissant enfin en paix dans la mort, il n’avait jamais cherché à les approcher, leur parler, les apprécier.

Il laisse échapper un rire incrédule face à la promesse et aux menaces de Leon alors qu’il secoue légèrement la tête dans une exaspération presque affectueuse. Bien sur qu’il allait vouloir pet le loup de 15 mètres de haut. C’était bien pour cela qu’il lui avait dit de ne pas essayer de l’approcher. Il aurait du savoir que ses paroles tomberaient dans l’oreille d’un sourd lorsqu’il avait l’opportunité d’apprivoiser quelque chose de dangereux. Et même maintenant avec Cerbere toujours à ses cotés, il ne peut s’empecher d’avoir une legere pointe d’affection pour ce mortel qui était stupidement courageux mais qui semblait aussi l’être pour des créatures mal aimées. Peut-être se reconnaissait il en elles ?

« Good luck with that. I would forbid you if I thought it would do any good, but it’s your funeral. » Comme pour le pont, comme pour les menaces envers lui, si c’était comme cela qu’il souhaitait mourir, qui était Wesker pour l’en empêcher ? Il aurait essayé d’apprendre à le connaître, aurait fait des efforts dans ce sens mais il ne pouvait pas empêcher l’inévitable et la stupidité. Cependant, dans une certaine pointe d’honnêteté que lui-même n’avait pas prévu, les mots sortent de sa bouche sans qu’il ne les contrôlent. « I would be glad if you manage it, he doesn’t deserve what happened to him. »

A sa remarque suivante, il le fixe d’un air interrogateur. Des créatures qui voudraient le pet, il en connaissait mais elles ne se contenteraient pas de cela. Il serait éventré, égorgé, malmené, blessé et probablement mangé vivant. Il aurait pu le jeter dans un nid d’harpies ou le laisser suivre le champ de certaines sirènes. La chose aurait été contre-productive mais au moins, Leon serait mort en caressant une créature dangereuse donc il supposait qu’il mourrait heureux. Dans une souffrance inimaginable, mais heureux.

« So the touching rule only apply to me then ? »
demande t’il au lieu d’aller plus loin dans ses réflexions internes. « But to answer your question, no. Sadly I have no other creature for you to pet today. But there is one last thing I want to show you. »

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