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Standing on the edge face up • ft. Wesker

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Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
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GénéralesGif : Standing on the edge face up • ft. Wesker - Page 10 A7710d44be2fb6132236be200af29796397187ac
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# Mer 31 Jan - 3:29
Tu t’efforces de rester calme alors qu’il rejette tes propositions avec quelque chose qui frôle la pétulance. Tu penses le connaître assez bien pour comprendre qu’il s’agit d’un mécanisme de défense, qu’il vient de révéler une vulnérabilité et qu’il ne te fait pas entièrement confiance pour ne pas en tirer avantage. Tu ne peux pas lui en vouloir, pas après tant de siècles de solitude, mais la situation est frustrante, et tu détestes le sentiment d’impuissance qui s’en accompagne. Tu es prêt à lui offrir tout ce que tu as, tout ce que tu es, et il refuse de le voir.

« I haven’t » est la seule chose que tu murmures en réponse à l’idée que tu aies pu lui mentir tout ce temps.

C’est futile, une assurance vaine : si réellement tu lui avais menti ce n’est pas maintenant que tu l’admettrais, mais tu refuses de lui donner raison par le silence. De ne pas te défendre jusqu’au bout. Si tu as été beaucoup de choses avec lui, tu n'as jamais été faux ou malhonnête. Et tu refuses de voir tes sentiments balayés ainsi.

Quant à son refus immédiat et presque dédaigneux alors que tu lui offres ton corps ? Tu ne peux t’empêcher de ressentir une pointe d’humiliation un peu puérile. Ce n’est pas tant la réponse que l’attitude méprisante qui te heurte. Tu dissimules soigneusement toute trace de réaction en toi. Peut-être avais-tu trop pris pour acquis qu’il était intéressé par toi de cette façon là aussi. Soit. Tu auras l’occasion de te pencher sur ça plus tard, c’est loin d’être important en cet instant. Et il est probablement préférable de ne pas trop prendre à cœur ce qui sort de sa bouche en cet instant.

C’est peut-être parce que tu t’attends à ce que ses mots suivants soient aussi catégoriques dans leur rejet que ton expression s’adoucit ainsi alors qu’il admet ne pas vouloir ta mort. Pas même maintenant, pas même à l’idée que tu aies pu le manipuler, le trahir ? Par colère, par chagrin, par passion ? Où cela vous aurait-il laissés, si tes intentions étaient vraiment nuisibles ? T’aurait-il laissé abattre sur lui la vengeance dont tu lui avais fait la promesse lors de votre rencontre ? Serais-tu redevenu un prisonnier, une torture mutuelle alors que tu aurais incarné pour lui un visage aimé et ennemi qu’il ne pouvait ni approcher ni faire disparaître ?

Mais à quoi bon se poser de telles questions ? Tu avais abandonné tes désirs de vengeance depuis plus longtemps que tu ne le réalisais, remplacés par une affection chaque jour grandissante. Et à présent tu allais faire la promesse la plus importante de ta vie. La plus hâtive, la plus dangereuse, aussi. Mais tu n’as pas peur, et ton pas n’hésite jamais alors qu’il vous guide dans le décor devenu familier de ce royaume infernal. Non, la décision est au contraire facile, presque libératrice. Tu sais ce que tu dois faire, tout comme quelques instants plus tôt alors que tu pénétrais la salle du trône sans invitation, tu marches avec conviction.

Tu n’as pas besoin de réfléchir avant de parler non plus. Les mots viennent facilement, simples mais sincères. Tu n’as pas de rétribution à craindre ; sous tes pieds, le va-et-vient des eaux insoumises semble même t’encourager. Pendant un bref instant, tes mots restent suspendus dans l’air : le dieu attend un verdict du Styx, et toi, tu attends le cœur battant que ce soit lui qui le prononce. Est-ce que c’est suffisant ? Est-ce qu’un autre sacrifice est requis de toi ? Une offrande de chair et de sang ?

Et puis, enfin, son front sur le tien. Un souffle exhalé contre ta peau. Les larmes sont une surprise, ce que tu crois d’abord être une goutte venue du Styx avant qu’une autre ne la suive, puis une autre. Les premières depuis combien de siècles ? Sans un mot, tes mains viennent se poser contre sa nuque, l’une d’elle se glissant dans ses cheveux dans un geste à la fois tendre et protecteur. Tu le sais fier ; alors tu ne dis rien, tu n’essuies pas les larmes, tu prétends ne pas les sentir tomber contre toi. Content de simplement être là, mais surtout d’avoir trouvé un moyen de lui faire voir la vérité, de lui en avoir offert la certitude absolue et indéniable aussi longtemps que tu respireras. Après une telle promesse, les propos de Wesker ne devraient pas te surprendre, et pourtant.

« Married » tu répètes, la bouche soudain sèche sous l’émotion.

Marié. Toi. Une notion étrangère, quelque chose qui n’avait jamais été dans les cartes pour toi. Pas avec la vie que tu menais, et encore moins après avoir été sacrifié. Certainement pas avec le dieu des enfers. L’idée ne manque pas d’attrait, elle est simplement aussi soudaine qu’inattendue. Qu’est-ce que cela signifie réellement, pour vous ? Dans le meilleur des mondes, vous parvenez à briser la malédiction, à punir les dieux de leur crime. Et après ? Combien d’années pouvais-tu lui offrir avant de rejoindre son royaume sous forme d’âme ? N’était-ce pas une punition de plus, au fond ? Tes bras l’enserrent un peu plus avant qu’il ne se détache, sa main glissant sur ton poignet et le bracelet qui l’orne.

Tu repenses au moment où il te l’avait offert, la solennité dans ses traits, dans ses gestes qui s’explique à présent dans le symbolisme et l’importance attachés à cette offrande. Un cadeau de fiançailles. Tu observes les reflets carmins du bijou qui ne t'a pas quitté depuis. Avait-il réalisé depuis tout ce temps quelque chose que tu n’avais toi-même compris que quelques minutes plus tôt ? Avait-il simplement fait un pari ? Ou l’avait-il glissé à ton poignet en acceptant qu’il ne remplirait peut-être jamais son rôle ?

Ton regard remonte sur lui alors que d’un geste il imprègne l’objet d’un peu plus de sa magie, un peu plus de lui-même. En dépit du métal, le bracelet est chaud contre ta peau, tel une caresse. Ta main retient la sienne, la porte à tes lèvres alors que tu y déposes un baiser.

« That settles it, then. You gave me a wedding gift and I said the vows. We even kissed. Not sure about the order, but yeah, I guess we’re married. You can't take it back. »

Tu supposes que la tête coupée d’un ennemi peut aussi compter comme un présent de mariage ; certes moins romantique, mais après tout cela n’avait pas semblé être un problème pour Wesker. D’autres suivraient, en temps et en heure. Plus de sang serait versé. La question de la malédiction restait présente, mais tout était possible, à présent. Votre destin ne pouvait pas s'arrêter ici. La solution se présenterait. Et pour le moment tu t’autorises, pour vous deux, à savourer cette première victoire. Un sourire joue sur tes lèvres alors que tu ajoutes :

« So how does that work ? Have I been promoted to queen consort ? Or am I just a trophy husband now ? »



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Albert Wesker
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# Jeu 1 Fév - 20:57
Il peut entendre la frustration dans la voix de Leon et son attitude. Il sait au fond qu’il essaye de lui faire comprendre quelque chose qu’il n’arrive pas à assimiler, pas vraiment, pas sans preuve. Il sait qu’il a un tempérament volcanique, lui-même frustré, d’une impatience crasse après des siècles et des siècles à ne pas obtenir ce qu’il veut. Des siècles à lentement perdre raison et patience. Des siècles à attendre quelqu’un dont il n’était même pas sûr de l’existence. Se donner entièrement, il l’avait fait alors la seule explication logique à cette situation avait été le mensonge. La trahison. Une de plus à son palmarès. Il avait été presque conditionné à penser qu’il n’atteindrait jamais son but, que personne ne serait jamais capable de l’aimer et toutes ses insécurités qu’il se refusait à prononcer de nouveau à voix haute le hantaient, guidaient chaque pas, chaque pensée, chaque décision. La chose était injuste pour Leon, surtout quand lui-même exigeait tant en retour et que le moindre mot de travers des lèvres du mortel avait tendance à le faire dérailler.

Peut-être Leon était il capable de l’aimer suffisamment pour l’amadouer, s’habituer et essayer de l’aider à changer d’état d’esprit, de névroses. Peut-être se lasserait-il avec le temps ? Peut-être Wesker était il devenu trop entêté pour s’autoriser à changer pour un autre. Et pourtant, il sait qu’il l’a déjà fait pour Leon. Il a modifié son approche, a essayé de lui laisser le bénéfice du doute. Il s’est montré patient, pédagogue, lui a offert des parts de lui-même qu’aucun autre n’avait jamais eu. Cela suffirait-il ? Était-ce cela qui empêchait la malédiction de se lever ? Le fait que cette relation était vouée à l’échec, qu’il était voué à l’abandon ?
La question ne se pose presque plus lorsque la voix pleine d’émotion de Leon se fait entendre, lorsqu’il prononce « married » presque avec dévotion, comme quelque chose qu’il n’aurait jamais cru pouvoir atteindre un jour. Et lui ? Dans sa vie humaine, il l’avait envisagé et pourtant sa vie d’immortel n’avait été que solitude. Alors, son ceurs palpite dans sa poitrine en l’entendant dire ce mot. Son corps entier veut l’emprisonner dans ses bras.

Il laisse échapper un petit rire lui aussi plein d’émotions et de soulagement lorsqu’il continue à parler. Bien sûr, rien d’eux n’avait été traditionnel mais le résultat restait le même.

« I’d rather slit my own throat rather than take it back. » Il murmure, ses yeux fixés intensément sur les siens, sa main posée délicatement sur sa joue. « But, we are still missing something to be completely married. » Il ajoute un sourcil levé en sa direction.

Le bracelet est sur son poignet, parfait. Son humanité restante s’en réjouit possessivement. Il se demande vaguement si le peuple de Leon avait lui aussi des traditions similaires ou complètement étrangères. S’il allait hériter d’un affreux sweat en laine verdâtre fabriqué par Leon en signe de son amour ou si tout simplement les mots, les promesses, les sentiments étaient tout ce qu’ils s’offraient pour une vie éternelle aux cotés de leurs époux.

Le baiser ? Il avait bien eu lieu, il pouvait en attester même s’il n’excluait pas qu’il se réveille dans quelques minutes et qu’il réalise avoir complétement rêvé tout cela. Mais il peut presque encore sentir la bouche douce de Leon – aussi douce qu’il l’avait imaginé – sur ses lèvres, son souffle contre le sien, les tremblements de son corps faisant écho à ceux du Dieu face à lui. Recommencer, il était tenté de le faire là maintenant tout de suite mais il pourrait en perdre la tête, se laisser basculer dans le Styx et ses créatures pour que la dernière sensation dont il se souvienne soit celle de l’euphorie de ce baiser à tout jamais.

Des vœux. C’était bien là le nœud du problème. Leon avait fait ses vœux mais qu’avait fait Wesker ? Une déclaration certes, des mots d’amour certes mais aucune promesse, rien juré sur le Styx. Aucune preuve aussi tangible que le serment de Leon.

« I promise on the Styx that I love you with all my heart. I will sacrifice my life for yours if need be. I will thrive to make you as happy as you can be every day. You will rule by my side if it’s what you want. I will never touch you again without consent. » La chose était explicite depuis bien longtemps mais là aussi le nœud du problème de leur début de relation, il sent l’obligation au fond de lui promettre, de s’excuser à demi-mot des premières semaines passées ensemble. « And most of all. I swear on the Styx that I will find a way to make you live by my side eternally or die trying. »

Quel serait pour lui l’intérêt d’une vie sans Leon à supporter le poids des millénaires seulement avec ses souvenirs ? Non, si Leon ne pouvait pas être immortel alors il le suivrait dans sa mortalité. Quant à ses réflexions humoristiques ? Le choix ne tenait qu’à la volonté de Leon.

« I’m sure you would be a beautiful trophy. » Il lui répond d’un sourire qu’il veut séducteur mais qu’il sait trop doux pour faire illusion des sentiments débordants de son cœur. « If you want nothing to change, nothing will. If you want to rule by my side, you are welcome to it. My people won’t be fond of it, at first. But they were not fond of me either. » Beaucoup ne le sont toujours pas mais ont au moins appris à lui faire suffisamment confiance pour que son royaume fonctionne. « Well, I’m sure after the show you pull today most of them won’t try to argue too hard. » il ajoute avec un petit rire.

***
On ne pouvait pas reprocher à Wesker de faire dans la procrastination ou la fainéantise. Pris dans son but, déterminé, il se lance des le jour suivant dans des recherches. Il a une idée, vague, de comment rendre Leon immortel. Après tout, lui-même avait été mortel.

Pris également par les élans de ce nouvel amour déclaré, il passe énormément de temps aux côtés de son nouvel époux – heureux d’utiliser et user ce mot jusqu’à la moelle, un sourire presque fanatiquement inquiétant aux commissures de sa bouche. Ses gestes d’affection déjà sans un doute un peu pesant se multiplient, il s’accroche à la douceur des lèvres de Leon comme si elles étaient les seules choses le maintenant en vie, comme s’il avait besoin de l’air qu’il respirait pour maintenir son cœur en capacité de battre.

Leon n’a pas officiellement déménagé dans ses quartiers mais Wesker considère qu’il y vit, ne lui laisse pas forcement le choix l’embarquant bon gré mal gré main dans la main, main sur la hanche, parfois lèvres sur les siennes jusqu’à ce qu’il ne prenne conscience du lieu où il l’emmène que lorsque la porte se referme derrière eux. Il dort paisiblement, plus paisiblement qu’il n’a jamais été capable de le faire contre le corps chaud de Leon.

Ses recherches ont commencé par des lectures, des tentatives de faire parler le médaillon qui ont eu pour seules réponses un silence audacieux. Au fil des semaines, le Dieu des morts devient de plus en plus frustré de n’avoir que des théories sans preuve, sans mode d’emploi. Il n’est pas pressé à un jour, une semaine, un mois, un an ou même une décennie près mais le temps lui est quand même précieux.
Agacé une après-midi, il attrape fermement le médaillon dans ses mains lui jetant un regard pénétrant et menaçant. « Talk you stupid locket. » Pas à une destruction près, il enroule la chaine dorée autour de son doigt prêt à la briser au besoin. Cela changera t’il quelque chose ? Sera-t-il même capable de lui faire du mal sous cette forme ? Au fond, plus il y pense, plus il suppose que l’ancien Dieu veut le forcer à trouver ses propres réponses, à comprendre lui-même ses propres motivations. Et maintenant ? Maintenant qu’il a Leon, qu’il connait l’amour, il est sans doute prêt à supposer. « I’ll destroy the locket if you help me. » Il répond, promet presque. Il n’avait jamais pu s’y résoudre et si l’esprit de l’ancien Dieu n’était pas tout à fait une âme morte et errante, il n’était pas tout à fait complet, pas comme ça. Au fond, il aurait pu lui rendre ce service depuis si longtemps, aurait pu le libérer de toute attache à cette vie et à cette mort et le laisser se reposer. Égoïstement, il avait eu besoin de lui sans jamais lui avouer. Un mentor, une aide, un compagnon dans sa solitude. Le Dieu l’avait sans doute compris, avait sans doute voulu lui être utile tout têtu qu’il pouvait être. Il avait parlé de sa destruction une seule et unique fois, s’était écrasé à un refus tonitruant, n’avait plus abordé la question. Mais Wesker était prêt à l’entendre aujourd’hui, à compatir. « WILL YOU ? ». Wesker tique, ses yeux se durcissent à nouveau. « I swear on the Styx, you ungrateful jewellery. Help me. » C’était seulement pour Leon qu’il s’abaissait à demander de l’aide allant contre tous ses instincts et ses envies. « IT WILL HURT. WORST PAIN YOU WILL EVER FEEL. » Le dieu penche la tête sur le côté, contemplatif. « What about him ? » Car c’est bien cela qui a le plus d’importance au fond. « PRACTICALLY NONE. »

***

Revigoré par cette conversation et la solution si proche à tous ses problèmes. A savoir un seul : la mortalité de Leon. Wesker se met en mouvement, récupérant les ingrédients nécessaires : sa dague sacrificielle, une grenade fraîche. Il ne lui manque qu’un seul ingrédient. Deux à dire vrai s’il considère Leon comme l’un d’eux.

Il le retrouve calmement posé dans la plaine de Garm. Le loup géant s’est beaucoup rapproché, posté à quelques mètres à observer Leon sans bouger, sa posture est détendue tout comme celle de l’humain. Mais au premier signe de Wesker, Garm laisse échapper un petit grognement – qu’il aime à penser moins agressif qu’avant – et s’éloigne à toutes jambes. Le dieu ne peut pas s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse face à cette situation. En temps normal, il se serait abaissé au sol pres de son époux, aurait probablement posé sa tête sur son ventre et aurait profité du calme de la plaine et des battements de cœur de Leon. Si en plus Leon avait passé ses mains dans ses cheveux, il se serait considéré comme le plus heureux des hommes.

Pas aujourd’hui.

« My love ? » il ne peut s’empêcher de l’appeler doucement, le surnom lui échappe presque des lèvres avant qu’il ne puisse le ravaler mais il fait comme si ce n’était pas exceptionnel ni la première fois qu’il l’emploie. Il lui tend la main. « Come on, I have found something. »

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Leon S. Kennedy
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# Dim 11 Fév - 2:40
Tu arques un sourcil intrigué alors que le dieu affirme qu’il manque quelque chose pour sceller la cérémonie. Tu ne t’attends pas vraiment à ce qu’il renchérisse sur tes vœux ; à ce qu’il s’expose à son tour à la rétribution du Styx pour l’humain que tu es. Ce n’est pas que tu doutes de ses sentiments, pas après la vulnérabilité dont il vient de faire preuve, mais c’est précisément pour cette raison que tu ne l’aurais pas imaginé en faire davantage. Tu n’aurais certainement pas exigé quoique ce soit de plus de sa part. Tu aurais convoité avidement son temps et son attention, son affection certainement, mais sans attendre une assurance aussi indéniable que celle que tu avais toi-même apporté.

Mais, dans un effort évident de vous mettre sur un pied d’égalité, il se prête au jeu et tu te figes en l’écoutant, le souffle bloqué. Il t’es si facile de déposer ta vie aux pieds d’un autre, mais tu ne sais pas quoi faire lorsqu’on t’accorde la même dévotion. Le nœud formé dans ta poitrine remonte péniblement jusque dans ta gorge. La promesse de respecter ton consentement est presque superflue à ce stade ; mais significative dans le précédent qu’elle crée dans ta vie. Ta main se resserre un peu plus sur celle de Wesker, geste inconscient mais irrépressible, trop dépassé par l’émotion pour offrir une réponse verbale.

La dernière partie est inattendue, elle aussi. Te rendre immortel. Est-ce même possible ? Oui, lui aussi avait été humain fût un temps, mais il avait tué l’ancien dieu des enfers pour hériter de son statut. La chose ne risque pas de se reproduire ici, et ailleurs non plus tant que vous ne parviendrez pas à briser la malédiction. Et après ? Tu supposes que comme lui, un dieu a des devoirs, des responsabilités. Que même si tu pouvais prendre la place de l’un d’eux (et c’est déjà un grand si), ta place en enfer à ses côtés ne serait pas garantie, tes obligations sûrement ailleurs. Si tel est le prix à payer, tu préfères encore finir ta vie de mortel aux côtés de Wesker.

Plus que tout, c’est son changement de priorités qui te touche, même si cela fait sens : la malédiction n’est plus à quelques années près, la seule course contre la montre est celle de ta vie, dont chaque seconde te rapproche un peu plus du trépas. Si vous étiez tous deux immortels, vous auriez l’éternité pour chercher la solution et retrouver votre liberté. C’est une approche logique, mais tu n’aurais certainement pas parié dessus. Après des milliers d’années à attendre, tu l’aurais imaginé braqué sur l’idée de mettre fin à la malédiction. Mais si tu étais à sa place, continuer à vivre sans lui te semblerait plus cruel encore que de vivre ensemble éternellement prisonniers de ce royaume.

Quant à régner à ses côtés… tu n’es pas opposé à l’idée, mais elle te semble presque extravagante. D’esclave à souverain, c’est presque trop beau pour être vrai. Tu as si peu été maître de toi-même, et maintenant tu aurais le pouvoir d’être le maître d’autrui ? En es-tu même capable ? Si tel est le cas, il te faudra certainement un temps d’adaptation et même de préparation afin d’éviter tout incident diplomatique. Il te faudra également faire tes preuves - pas une simple démonstration de pouvoir comme avait pu être perçue ton entrée en scène un peu plus tôt. Pour le moment, c’est assez de digérer que tu viens de lier ton existence entière au sort d’un autre.

Il manque d’ailleurs certainement, pour compléter le rituel nuptial, une offrande physique de ta part. Traditionnellement un bijou, comme le bracelet que tu avais reçu, mais tu ne possédais rien à ton nom, ici. Rien qui n’aurait pas d’abord appartenu à Wesker lui-même. Tu étais arrivé presque nu - certes paré d’or, mais autant de bracelets et colliers semblables à des chaînes qui n’avaient jamais été à ton intention, ni choisis ni désirés, et qui t’avaient de toute façon été confisqués dès ton arrivée. Même le bout de fer tordu que tu avais réussi à dissimuler avait bien vite été jeté lorsque tu avais récupéré ton couteau.

De fait, tu n’avais rien d’autre à lui offrir que ta propre personne. Mais tu savais quelque peu manier le feu et le métal ; tu n’avais rien d’un orfèvre, mais tu pouvais peut-être un jour tenter de créer quelque chose de tes propres mains. Faire fondre et remodeler d’anciennes insultes en quelque chose de symbolique. Avec une touche de magie, qui sait. Le résultat pourrait le surprendre.

Tu détailles le dieu avec une impossible tendresse avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres, grisé par le fait de pouvoir te permettre ce genre de démonstrations et bien décidé à ne pas t’en priver.

« I think they’ll write stories about us, after all. »

***

Si tu devines sans peine que l’obsession qui ronge Wesker les semaines suivantes est la question de ta mortalité, tu es quant à toi plus affairé à trouver ta nouvelle place à son bras. Tu l’aides quand tu le peux, évidemment, et tu as ta propre pile de livres à parcourir en quête d’une solution, mais tu es conscient que cela relève plus de son domaine de compétence que du tien. Et après le spectacle que tu leur as donné, tu décides qu’il n’y a rien de tel que le moment présent pour affirmer ton autorité sur les sujets du royaume. Le mot est peut-être un peu fort pour réellement décrire ton approche ; les premiers jours, tu te fais l’ombre du dieu, autant par désir égoïste de garder son attention sur toi que pour faire comprendre à tous que tu n’es plus un prisonnier ni même un simple invité dans le palais.

Ta présence à ses côtés est solide, mais muette lors des audiences, si ce n’est pour remettre à leur place les âmes qui osent questionner ou challenger ta présence. Le but est de les habituer à toi, mais aussi en retour de te familiariser avec les lois et coutumes de ce monde où tu restes une anomalie. Tu as encore beaucoup à apprendre, et tu ne manques pas d’assaillir Wesker de questions lorsque vous êtes en tête à tête. Lorsque tes lèvres ne sont pas occupées d’une autre manière. Lorsque tes pensées ne sont pas étouffées par sa présence.

Tu devines bien souvent ses intentions, vois clair à travers ses distractions. Les ruses pour t’avoir à lui tout seul - comme si tu partageais ton temps avec qui que ce soit d’autre. Tu te laisses duper sans résistance, ou seulement assez pour ne pas trop lui faciliter la tâche. Ne pas prendre le goût des choses acquises.

Mais tu ne renonces pas à tes propres projets pour autant : pas question d’effacer tes progrès avec Garm. Doucement mais sûrement, le loup s’approche de toi alors que tu prétends l’ignorer pour gagner sa confiance. Avec lui aussi, c’est une question d’habitude. De le pousser à accepter ta présence. Dans un sens, tu as le sentiment que si tu arrives à l’apprivoiser, tu devrais pouvoir en faire de même avec la plupart des sujets. Gagner leur acceptation, si ce n’est leur confiance.

Tu es plongé dans ta lecture mais surtout dans tes pensées lorsque les pas du dieu se font entendre, faisant aussitôt détaler le loup géant. Tu lèves la tête d’un air intrigué : Wesker vient rarement te rendre visite ici, conscient de l’effet que sa présence a sur la créature. Pourtant, à terme, tu penses pouvoir les réconcilier également : si Garm perçoit la nouvelle source de pouvoir en toi venant de Wesker, il n’a pas manifesté plus de méfiance qu’à l’accoutumée, ce qui te semble être un bon signe. Nul doute qu’à présent il doit même déceler son odeur sur toi. Il ne sera probablement jamais aussi confortable en votre présence que Kore et Cerbère, mais au fond tu souhaites surtout pouvoir lui apporter une affection qu’il n’a pas dû recevoir depuis longtemps. Un peu comme quelqu’un d’autre ici, songes-tu alors que ton attention se porte entièrement sur Wesker, jaugeant son expression. Si cela ne pouvait pas attendre ton retour, ce doit être important.

Son annonce semble aller dans ce sens et tu t'assois un peu plus droit. Il s’agit soit de la malédiction, soit de ta mortalité, et compte tenu de ses récentes recherches, plus probablement la deuxième solution.

« You have ? »

Ton regard se pose sur la dague sacrificielle, et tes sourcils se froncent. Ce n’est pas une arme quelconque et tu as soudain un mauvais pressentiment. Sa présence ne peut pas être bon signe. Elle avait été cachée pour une raison ; elle devait rester dans l’ombre, ne plus jamais verser le sang. Tu sais ce qu’elle représente pour Wesker, tu n’as pas non plus oublié comment elle avait failli lui coûter la vie.

« I’m not sure I’m going to like it, but I’m listening. »

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# Ven 16 Fév - 10:54
Jurer sur le Styx de sa dévotion à Leon ? Wesker n’en avait eu que faire. Pas dans le sens où le geste n’avait aucune importance mais pas une seule seconde il n’avait attendu que la malédiction ne s’abatte sur lui. Il savait ses sentiments, il savait sa propre force et son caractère. Il n’y avait eu aucun doute, n’avait même pas levé les yeux une micro seconde au cas où un rocher géant s’abattrait sur lui. Il avait été certain de chaque mot qu’il avait employé. Et il était toujours certain plusieurs semaines plus tard qu’il donnerait tout pour que Leon le suive dans son immortalité et maudit seront tous ceux qui s’opposeront à cette volonté.

Aussi, clés en main de son avenir radieux avec l’homme qu’il aimait – son mari devait il encore le préciser – il était décidé à n’attendre aucune seconde de plus que nécessaire. Il avait entendu l’avertissement du médaillon, l’avait assimilé, n’en avait que faire. Qu’est-ce qu’une douleur passagère face à une éternité de bonheur ? Il avait vécu pire, il en était certain. Peut-être ces millénaires de solitude et d’espoir déçus avaient ils fini par le rendre fou, par lui faire oublier son propre bien, sa propre santé. Peut-être n’en avait-il que faire. Peut-être savait-il qu’il avait toujours été voué à sacrifier encore et encore des parts de lui pour les autres. N’avait-il pas sacrifié son enfance pour être un soldat ? Sacrifié son intimité ? Sacrifié une vie calme et prospère pour devenir un conquérant ? Sa mortalité pour devenir un Dieu ? N’avait-on pas choisi pour lui le sacrifice de sa propre vie ? De sa liberté ensuite ? Se sacrifier pour Leon, c’était au fond la seule chose qu’il savait faire, la seule qu’il pouvait faire car l’alternative d’une vie sans lui était tout simplement impensable. Sacrifier Leon, c’était bien là la seule chose qu’il refuserait. Ironique en sachant le statut par lequel Leon était arrivé jusque dans ses griffes. Leon lui avait été sacrifié, Leon était son sacrifié et il ne le serait plus jamais pour personne d’autre. Plus jamais pris pour acquis, plus jamais prisonnier, plus jamais utilisé. Toujours libre de ses choix, de sa vie, de ses limites.

Quant à la malédiction elle-même ? Elle semblait s’être envolée de ses préoccupations maintenant qu’il avait un nouveau but sans doute pas plus noble mais au combien important. Son attention complètement absorbée par la tâche, il avait priorisé le fait du gagner du temps pour Leon. A quoi bon combattre cette malédiction s’il réussissait à la briser dans plusieurs décennies alors que son époux serait au bord de la mort ? Non, la priorité était sans aucun doute de leur donner du temps puis ils pourraient passer à autre chose.

Les semaines qui avaient suivi leur mariage, hors des recherches obsessionnelles de Wesker, Leon avait tenté de se faire une place à ses côtés. Le Dieu voyait ce qu’il faisait comme un succès, exalté de le voir remettre à leur place ceux qui voudraient remettre en cause sa place au coté du monarque. Il lui avait laissé le champ libre de s’impliquer autant qu’il le voulait. Le mortel avait choisi d’être en retrait, Wesker avait respecté son choix. Sans doute était il plus sage d’apprendre que de se lancer tête baissée comme lui l’avait fait. Mais avait-il seulement eu le choix sous le poids de la couronne et de la solitude qui allait avec ? Le médaillon avait donné quelques conseils, mais cela avait été une longue période d’expérimentation de sa part pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ses décisions. La pire étant sans aucun doute celle qui les avait condamnés à l’emprisonnement.

Dans l’espace privé de ses quartiers, il avait répondu patiemment à des centaines de questions de Leon, essayant de lui donner contexte et conseils. Au fond, il n’avait jamais vraiment senti le poids du pouvoir mais était heureux de pouvoir le partager avec quelqu’un, heureux de ne plus être seul à permettre à son magnifique royaume de prospérer.

Maintenant à observer sa forme assisse de toute sa hauteur, il ne peut s’empecher de lui jeter un sourire amusé.

« You seems surprised. Am I not a man of my word ? Everything I said good or bad, I did. » Pour tous ses défauts, il n’était pas bien pertinent de le croire menteur car il disait la vérité même lorsque celle-ci était douloureuse. Il n’était pas non plus prudent de douter de sa persévérance. Wesker se penche en avant attrapant Leon sous les genoux et derrière le dos le soulevant comme s’il ne pesait rien car pour lui il ne pèse pas plus qu’une plume au point qu’il doit souvent faire attention à sa propre force lorsqu’il le prend dans ses bras. « Come on bride of mine, I’ll explain everything when we get there. » il répond avec un rire dans la voix. Il est tenté de l’emmener jusqu’à la grotte dans ses bras, heureux de le sentir contre lui. Il choisit plus sagement après son effet de surprise de le reposer sur ses pieds, de lui prendre la main et de l’attirer à sa suite.

Il l’entraine un peu précipitamment dans les couloirs de son royaume jusqu’au premier endroit qu’il a fait visiter à Leon. Là dans les alcôves sombres de la grotte, ils se retrouvent tout deux baignés dans les lumières de l’univers.

« Remember this ? » Il demande en lâchant la main de Leon et lui désignant les bassins d’étoiles. C’était ici que Leon lui avait offert son nom, ici que Wesker avait été tenté de le laisser à tout jamais dans le ciel étoilé. « I told you I killed a Goddess and that’s in part why we are in this mess ? Well, that made me the god of Night. I’ll give you her power. You’ll be the God of the Night. You will be able to change the night sky, to take care of creatures of darkness and much much more. And more importantly, you will be immortal. »

Il pose délicatement la dague, la grenade sur le sol puis se tourne pleinement vers Leon. Sans vraiment prévenir, il se déleste de sa toge qui tombe près d’un des bassins le laissant dans son plus simple appareil. Non pas que Leon n’ait jamais eu l’occasion de le voir ainsi – même s’ils n’avaient pas été intime. « Don’t stand staring leacherously at me, strip. » Il dit avec un sourire goguenard aux lèvres. « Don’t worry, your virtue is safe. » il ajoute plus sérieusement.

La grenade était un fruit des enfers, on disait qu’elle était capable d’emprisonner dans son royaume toute créature qui y gouterait. L’information n’était pas tout à fait exacte mais ce fruit restait un symbole indissociable de son univers. Tout comme les étoiles l’était pour le Dieu de la Nuit.

« I’ll draw magic signs on you with the pomegranate juice, you’ll do the same for me. »

Pour l’instant, pas besoin de lui préciser la suite des événements. Des symboles magiques, il lui en avait déjà appris beaucoup, ils savaient tout deux la magie qu’il pouvait en découler. Une inquiétude cependant face à cette histoire. Il y a pensé dès le moment où le médaillon lui a donné les détails mais a choisi d’étouffer l’idée. Elle resurgit désormais alors que la conclusion approche à grands pas. Il attrape fermement le bras de Leon, sans doute un peu trop.

« You may be able to leave after that. I think it’s possible that you will not be consider a citizen of this place anymore. » C’était là la boule qui lui pèse dans la poitrine, qui lui tord le cœur. Un please sur le bord des lèvres, presque pathétique dans son désespoir qu’il ravale. « Don’t leave. » La demande se veut un ordre mais se transforme en supplique. Il n’est pas homme à croire à l’idée que si on aime quelqu’un on doit le laisser partir, si Leon part quelle garantie aura-t-il qu’il reviendra un jour ? Qu’il reviendra pour lui ? Il l’avait trouvé, ils s’aimaient. Leon ne pouvait pas l’abandonner à son sort et à sa solitude.
Leon S. Kennedy
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# Dim 25 Fév - 13:45
Surpris ? Peut-être, mais certainement pas parce que tu doutes de ses compétences ou de ses paroles. C’est qu’au fond tu as une nature plus pessimiste qu’il n’y paraît, et avec la vie que tu as eu, qui pourrait t’en blâmer ? Mais trop de choses allant dans ton sens éveillent en toi un sentiment de méfiance. Toute bonne chose s’est toujours pour toi accompagnée d’un revers. D’un prix à payer. Plus haut tu t’élèveras et plus dure sera la chute. Et tu t’es déjà élevé bien au-dessus de ton rang. Peut-être que tes craintes sont infondées, mais impossible de les ignorer pour autant. C’est presque trop facile.

Mais Wesker a juré sur le Styx. Qu’il trouverait un moyen de te rendre immortel et qu’il ferait tout pour te rendre heureux. Si tu ne peux croire en rien d’autre, tu peux croire en ça. Tu inspires profondément alors que tu lèves les yeux vers lui. S’il y avait un soleil ici bas, il l’éclipserait aisément, à la fois plus sombre et plus ardent, mais si tu devais te brûler la rétine à l’observer ce ne serait pour toi pas un vain sacrifice. Ton expression se morphe en quelque chose de plus doux.

« You are, and I know better than to doubt your word. »

Tu n’as pas vraiment le temps d’en dire plus qu’il vient te prendre dans ses bras et te soulever avec une aisance évidente malgré ta carrure. Ce que tu aurais sûrement trouvé irritant quelques mois plus tôt, cette démonstration de son pouvoir et de ta propre impuissance à t’opposer à lui, mais l’effet actuel est bien différent, et tu mentirais si tu disais que tu ne trouves pas cela séduisant. Tu aurais su tirer parti de la position avantageuse de tes lèvres par rapport à sa nuque s’il avait fait plus que quelques pas en te gardant contre lui, mais il semble juger prudent de te laisser l’usage de tes jambes. Peut-être est-ce mieux ainsi, le moment n’est pas aux distractions.

« Lead the way, beloved husband » tu réponds sur le même ton alors que sa main glisse dans la tienne pour te guider.

Tu reconnais l’impatience dans son pas précipité, la même qui l’avait poussé à venir te chercher ici sans plus attendre, refusant de céder une seconde de plus à l’incertitude d’une vie mortelle. C’est attendrissant, tu dois l’avouer. Et encore inédit, ce sentiment que quelqu’un se soucie de toi sincèrement.

Ta curiosité reprend le dessus alors qu'il vous guide vers un endroit familier et que pourtant tu n'as visité qu'une seule fois encore, mais qui a laissé sur toi une impression marquée. Probable que beaucoup de choses seraient aujourd'hui différentes si tu n'avais jamais mis les pieds ici.

« Of course I remember » tu acquiesces doucement tandis que ton attention se porte sur les bassins d'étoiles.

Comment pourrais-tu oublier ? Tu n’avais pas tenté de revenir, autant parce que tu ne pensais pas qu’on te le permettrait (probablement pas une bonne idée de laisser le mortel jouer avec le ciel nocturne, même si tu n’avais pas le pouvoir de le matérialiser) que parce que tu avais été occupé ailleurs, mais tu avais repensé plus d’une fois à cet endroit et ce moment. A cette première fois où tu avais réellement perçu le dieu sous une autre lueur. Où tu avais accepté de faire un pas vers lui.

Ta main se tend vers la surface du bassin, et se rétracte en entendant les mots suivants, la surprise cette fois plus qu’évidente sur le visage. Toi, le dieu de la nuit ? Toi, un dieu ? La possibilité avait toujours été là, mais te semblait lointaine, dans un futur où vous parveniez à briser la malédiction et acter la vengeance de Wesker. Une idée distante, encore abstraite à ce stade. Et maintenant…

Il te faut une seconde pour digérer l’information en regardant l’autre homme comme si une nouvelle tête lui avait poussé. A ce stade, le fait qu’il se déshabille soudain devant toi est loin d’être l’élément le plus incongru de la situation. Ta bouche se fait sèche, et pas forcément pour les raisons qu’il imagine. Lorsqu’il te tire de tes pensées par un commentaire lascif, tu lâches un souffle amusé mais encore sous le choc. Tu retrouves assez de tes esprits pour répliquer avec aplomb lorsqu’il évoque ta vertu :

« Who says I’m worried ? »

Mais tu décides d’être sage ou en tout cas de ne pas le torturer davantage, et de l’imiter, te dévêtissant sans cérémonie. Pour tout ce que tu as pu protéger ta virginité, la pudeur n’est pas vraiment une notion qui t’es familière, pas après avoir été fait esclave si jeune et forcé de vivre sans espace à toi ni intimité quelle qu’elle soit. Tes cicatrices ne sont pas source de honte non plus, même si le sceau qui marquait le bas de ton dos comme étant la propriété d’un autre t’avait valu un tel mépris que tu avais tenté de l’effacer toi-même, ce qui avait résulté en une surface inélégante de tissu brûlé.

Tu hoches la tête alors qu’il poursuit ses explications mais devine une soudaine réticence en lui. L’inquiétude te gagne à nouveau alors qu’il saisit ton bras, s’accroche un peu trop fermement même si tu ne fais rien pour desserrer sa prise. Tu devines les battements de ton cœur sur ce point de contact, la danse effrénée qui arrive à une halte alors qu’il ajoute une pièce vitale d’information.

Oh. Bien sûr que tu ne comptes pas partir, mais… et si tu pouvais retrouver les dieux qui l’avaient puni par toi-même ? Et si tu pouvais les forcer à lever la malédiction, ou au moins t’en donner les termes complets ? Une idée sûrement naïve, toi, seul contre tous. Mais si tu étais immortel, tu pouvais peut-être les affronter ; tu n’avais pas vécu une existence aussi complaisante qu’eux, tu n’avais pas eu le luxe d’une vie d’hédonisme. Tu étais un combattant plus que capable. Et tu aurais l’élément de surprise. Tu pouvais peut-être t’infiltrer, avoir l’un d’eux à ta merci avant que quiconque ne réalise même ta présence.

Mais la supplique de Wesker brise tes rêveries improbables. Il tente de se montrer impérieux, mais tu devines les craquements dans sa façade, la crainte derrière l’assurance. Tu caresses son visage, presse tes lèvres contre les siennes avec ferveur quelques longues secondes.

« I am yours and you are mine. I’m not leaving you. »

Ton regard se pose sur la grenade, mais la présence de la dague, jusqu’ici ignorée, ne quitte pas tes pensées pour autant. Tu n’imagines pas le procédé être aussi simple que de tracer des symboles sur la peau l’un de l’autre. Tu n’es pas inquiet pour toi, mais Wesker s’apprête à renoncer à une part de lui, de ses pouvoirs, de sa divinité. Tu cherches son regard des yeux.

« Are you sure about this ? »

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# Jeu 14 Mar - 12:57
Wesker était conscient du sentimentalisme presque niais qu’il éprouvait à chaque fois que Leon l’appelait son mari. Sa remarque n’avait été qu’une boutade et lui-même ne s’autorisait ce terme que dans les tréfonds de ses pensées car après tout personne là-bas ne pourrait l’accuser d’aimer trop Leon. Personne ne pourrait l’accuser du plaisir qu’il ressentait à pouvoir l’appeler ainsi, au fond à posséder une part de lui que personne d’autre ne pouvait avoir tout comme Leon en possédait une du Dieu de la mort qu’il n’avait jamais offert à personne. Des promesses sur le Styx, il n’en avait jamais fait. N’avait pas donné sa parole alors qu’il savait que les temps et les esprits étaient changeants et qu’une décision le jour pouvait changer la nuit suivante. Mais avec son époux ? Il était certain que les sentiments qui l’animaient aujourd’hui seraient toujours présents dans un million d’années. Son pas vers la salle des bassins se fait donc un peu plus fier, son torse un peu plus bombé, un léger sourire presque fanatique aux lèvres, sa main chaude dans celle de son humain. Mais plus pour longtemps.

Quant à ses flirts invétérés, Wesker se retient de plisser les yeux dans sa direction. Ne savait il pas qu’il jouait à un jeu dangereux ? Qu’à force de toucher la bête avec un bâton, il allait finir par bondir ? Il s’était efforcé de garder leur contact physique au plus raisonnable, n’avait jamais même tenté quoi que ce soit de plus que des remarques. C’était pour lui à Leon de faire ce pas là, ce pas qu’il savait être essentiel connaissant une partie de son histoire. Et une partie de la leur. Peut-être n’était il pas vraiment inquiet. Peut-être devrait il l’être. Comme pour tout, Wesker n’aimait pas dans la demi-mesure et encore moins dans ce genre d’affection passionnée. Certes, Leon n’avait jamais été prude, avait sans doute même vu se jouer face à lui de nombreuses choses mais être le point de focus d’un Dieu qui avait eu tout son temps, toute sa patience et des millénaires pour se perfectionner ? Sur cela, le Dieu se permettait d’être particulièrement arrogant.

Son contrôle ne l’empêche pas cependant de jeter un regard sur chaque centimètre de peau qui se libère sous ses yeux, admirant l’œuvre d’art face à lui. Sa peau tiraillée par des cicatrices qui ne faisaient qu’amplifier la beauté de ce corps puissant, fait pour se battre, pour protéger. C’est sans un mot de plus qu’il coupe la grenade en deux d’un coup sec de la dague si aiguisée que le geste ne dure qu’un instant. Lentement, méticuleusement, il applique le jus dans des mouvements précis et déterminés. Il trace çà et là des symboles magiques, des paroles. Sur son cœur, sur ses bras, sur ses jambes, dans son dos. Là il s’attarde quelques secondes sur la brulure, l’observant avant de la caresser doucement des bouts des doigts. Ses lèvres ne peuvent s’empêcher de se déposer brièvement sur l’épaule de son amant. Il n’est pas responsable de cette blessure, il n’est pas conscient de son implication mais il voit l’angle étrange de celle-ci. La manière dont celui-ci ne parait pas naturel, pas comme si quelqu’un lui avait infligé mais comme s’il se l’était infligé à lui-même.

Au ton rassurant de Leon, à la détermination avec laquelle il lui réaffirme ce qu’il sait déjà. Ce qu’au fond est déjà marqué si profondément en lui qu’il faudrait le tuer pour l’en extraire. Leon était sien, quelque soit le sens donné à ce mot mais sans doute plus important même s’il ne le dirait pas à voix haute. Wesker appartenait à Leon. Il hoche la tête un peu sèchement, il a déjà donné ses mots lui-même, il n’a rien de plus à ajouter. Il lui prouvait à chaque instant la dévotion avec laquelle il avait choisi de l’aimer. Ou plutôt, la dévotion qu’il ne pouvait que lui donner. Il n’avait pas d’autre choix au fond, c’était sa propre nature, la seule façon qu’il avait d’aimer quelqu’un. Tout ou rien et rien au milieu.

Il penche la tête sur le côté à sa question, interrogateur, confus. « Why would I not be ? » Il lui demande presque incrédule. Pas sûr de quoi ? De vouloir Leon à ses côtés à jamais ? De vouloir donner certains de ses pouvoirs ? Le rituel en lui-même ? Pour la première question, il pourrait presque en rire tant celle-ci est stupide. Ses pouvoirs ? Si tout cela l’avait rendu lui-même mortel, sans pouvoir, il aurait sans doute cherché une autre solution mais là ? D’égal à égal entre lui et son amant ? N’était-ce pas ce qu’il voulait lui aussi ? Quant au rituel, il n’avait jamais été contre un sacrifice pour le bien commun. Celui des autres mais aussi parfois le sien. « Did you change your mind ? » Il demande un peu surpris une fois de plus. Leon lui avait affirmé lui appartenir, il devait bien se rendre compte qu’il ne pourrait jamais pleinement le faire si sa vie humaine venait à s’éteindre. Que deviendrait alors Wesker à part une coquille vidée, sans doute enragée. Il était certain qu’il ne supporterait plus désormais d’être séparé à jamais de son âme sœur. « You know, I’ll… » Never be able to live without you. Mais il pause. Car l’idée même contracte douloureusement son cœur alors le prononcer à voix haute semble si compliquée. « I did say you were not allowed to die months ago, I stand by it. » répond t’il à la place, fermement, une lueur presque agressive dans le regard.

A la fin cependant, le geste ne pouvait pas venir de lui. Le geste final. Celui qui transférait ses pouvoirs ne pouvait être que le choix de Leon ou les choses ne fonctionneraient pas. Néanmoins le début du rituel pouvait être partagé. Il se tourne quelques instants, fouille dans son tas de vêtements et en sort un bout de papier avec les symboles à dessiner. Il le pousse durement contre la poitrine de Leon alors que sa main dépose l’autre moitié de la grenade dans sa main dominante. « I want to do this. Do you ? » Leon ne pouvait pas laisser tomber leurs plans maintenant, pas après toutes ses recherches pas après tous ses sentiments. Pas en sachant qu’il condamnait Wesker tout autant qu’il se condamnait lui-même. Il veut lui dire, lui dire que s’il l’aime alors il le fera car le priver de lui serait comme le briser en million de morceaux. Il lui a promis cependant de toujours prendre en compte son consentement, de ne jamais rien forcé. Et lui dire tout cela, lui avouer la profondeur de cet acte pour lui. Ne serait-ce pas dans un sens l’obliger à le faire pour lui ? Non si Leon voulait cela, il devrait le vouloir en dépit de l’avis de Wesker. Même si cela le mènerait à sa perte. N’était-ce pas là au fond la précision qu’avait apporté sa propre malédiction ? Leon serait sa perte d’une manière ou d’une autre.

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# Lun 25 Mar - 23:33
Tu t’efforces de ne pas dévisager trop ostensiblement toute cette peau qui s’offre à ta vue - pas que Wesker s’en plaindrait, tu en es certain. Au contraire, ce serait flatter un ego qui n’en a pas besoin, mais l’heure n’est pas aux distractions et difficile de te concentrer sur la tâche qui t’attend si tu laisses tes instincts primaires prendre le dessus. Lui n’a visiblement pas la même retenue, et tu sens ses yeux s’appesantir sur toi sans s’en cacher, en devines presque le tracé sur ton épiderme. Bientôt, ce sont ses doigts qui y dessinent des formes, l’odeur sucrée de la grenade emplissant l’air, le moment plus intime que jamais. Tu restes parfaitement immobile, parfaitement silencieux alors qu’il murmure ses incantations d’une voix basse et concentrée. Ce n’est pas seulement la proximité, le contact qui se fait presque caresse sur ta peau nue, sensuel d’une façon qui t’es difficile à ignorer : c’est aussi la confiance que tu lui accordes en lui offrant ton corps ainsi. Peut-être pas de la façon évoquée quelques semaines plus tôt dans la salle du trône et dont il avait aussitôt rejeté la notion, mais plus symbolique encore : nul doute que certains rituels similaires auraient pu faire de toi un esclave plus sûrement qu’aucune chaîne auparavant.

Mais la pensée ne t’effleure pas. Ses gestes ne sont rien d’autre que tendres et révérencieux. Tu n’as que l’avertissement d’un souffle chaud avant que ses lèvres n’effleurent le tissu brûlé de ta cicatrice. Peut-être que la zone est particulièrement sensible, mais un long frisson te parcourt tout du long, un souffle tremblant au bord des lèvres. Tu fermes les yeux, le laisse achever sa tâche malgré toutes les émotions qui frémissent à la surface.

Le changement d’humeur est cependant palpable après ta question, aussi candide soit-elle. Elle rebondit en ta direction comme si ton inquiétude pour lui trahissait tes propres doutes, une accusation sous-jacente, mais c’est bien mal te connaître. Tu ne t’es jamais privé de donner le fond de ta pensée de façon directe, et même lorsque cela pouvait te coûter cher. Tu n’as pas l’intention de commencer maintenant. Tu soupires doucement, tendrement, alors que ta main se referme sur le fruit juteux, et le bout de parchemin. Tu déposes les deux délicatement à tes côtés avant de te tourner vers le dieu, de te rapprocher un peu plus. Tes doigts déjà collants viennent se poser sur ses lèvres, une incitation à taire ses doutes. C’est presque terrifiant, à quel point tu le connais, à quel point derrière l’agressivité et la distance tu perçois les craintes, la vulnérabilité. Les non dits dans la pause à peine perceptible qu’il marque, alors qu’il ne termine pas la phrase qu’il allait énoncer. Tu sais.

« You’re deflecting. Don’t do that. »

Tes doigts glissent doucement et sans même y réfléchir tes lèvres viennent dérober une goutte du fruit avant qu’elle puisse couler le long de son menton. Tes yeux viennent brièvement scruter les siens avant de déposer ton front contre le sien, ta seconde main derrière sa nuque.

« Don’t mistake my concern for indecision. Of course I want eternity with you. But I will only gain from this while you have much to sacrifice. The least I can afford you is the courtesy of allowing you to change your mind. »

Une part de lui-même, de ses pouvoirs, de son existence : autant de choses qu’il doit accepter de perdre en ton nom. Tu n’as pas oublié la façon dont il avait observé le ciel nocturne lorsqu’il était venu te chercher, ni même la fierté dans sa voix lorsqu’il t’avait guidé pour la première fois dans cette salle, et revendiqué la création de constellations et nébuleuses. La chose n’a rien d’anodin et tu n’es pas assez égoïste pour ne pas t’assurer au préalable qu’il n’agit pas impulsivement, qu’il ne viendra pas un jour à le regretter, mais tu ne sais même pas par où commencer pour lui expliquer ça sans paraître gagner du temps ou arguer inutilement. Au lieu de quoi, tes lèvres se posent sur sa tempe, puis sur sa mâchoire, délicates mais chastes, suffisamment conscient de la situation pour ne pas t’aventurer plus loin. Et puis alors que tu te détaches, ton regard se pose furtivement sur la dague avant de revenir à lui, légèrement plus gardé.

« Don’t think I haven’t noticed this either. »

Son rôle dans le rituel n’a pas encore été révélé, mais tu es déjà confiant dans ta théorie qu’il ne sera pas complet tant que du sang ne sera pas versé, et le choix peu anodin de la lame te laisse penser que ce ne sera pas le tien, ce que tu aurais au fond préféré. Mais sa décision est prise, et ce n’est pas à toi de décider pour lui ce qu’il peut sacrifier ou non. Au fond, cela aurait pu être bien pire. Bien plus compliqué, bien plus cruel. De cette façon, tu peux devenir son égal sans quitter ses côtés, et que pourrais-tu demander de plus ? Tu hoches la tête, plus pour toi-même que pour lui. S’il n’y a rien de plus à dire, tu ne peux que te rappeler qu’il sait ce qu’il fait et t’exécuter.

Le papier devant toi, tu reprends la grenade dans tes mains avant de répéter ses gestes méticuleusement, prenant garde à respecter les symboles, conscient qu’un faux pas pouvait avoir de lourdes répercussions. La tâche te demande plus de temps qu’à lui, aussi parce que tu fais un effort conscient pour rendre la chose aussi innocente que possible et que la seule vue de son dos est bien plus distrayante qu’elle n’a le droit de l’être. Mais cette fois pas de provocation de ta part, et lorsque tu achèves ton tracé au bas de son dos c’est à la fois un soulagement et une déception.

Tu reprends ta place en face devant lui, solennel. Attendant la suite avec anticipation, mais aussi nervosité. Oui, peut-être que tout cela est soudain et précipité, que tu ne t'attendais pas à ce que ta journée se déroule ainsi à ton réveil, mais si tu avais la certitude qu'il n'y avait pas un prix élevé à payer, tu pourrais accueillir la chose avec sérénité. Tu inspires longuement.

« What now ? »

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# Mer 10 Avr - 10:42
Peut-être avoir laissé Leon s’approcher suffisamment pres de lui pour le connaitre ainsi avait été une erreur. Une erreur qu’il était convaincu qu’il ferait encore et encore si on lui en donnait l’opportunité. La facilité avec laquelle il semble percevoir et amadouer ses changements d’humeur, la manière dont un simple contact physique le ferait presque soupirer de plaisir. Il est tenté de lecher le jus de grenade sur les doigts offerts à sa bouche mais il n’en fait rien, se retient dans un élan d’affection. Leon fait cela pour le calmer, le sortir de son tourbillon mental et négatif, cela serait presque insultant de répliquer par un geste aussi vulgaire.

Dans d’autres circonstances, il se laisserait sans aucun doute tenté.

Wesker se laisse faire – comme toujours avec Leon. Il ne prend pas possession du moment mais reste un pantin désarticulé aux mains d’un maître non cruel mais plutôt révérencieux. Il réprime autant qu’il le peut le frisson qui lui parcourt l’échine lorsque la bouche de Leon se referme sur son menton. Il le réprime à nouveau alors qu’il se retrouve à quelques millimètres de lui, alors qu’il se fait attraper la nuque. Point sensible pour toute proie et pourtant il s’offre à son prédateur sans esquiver le moindre mouvement de recul.

« I’m not deflecting » Il marmonne presque. Car c’est exactement ce qu’il fait, il le sait et pourtant il n’a pas pu s’empêcher de rejeter sa question.

Il ne peut s’empêcher par contre de laisser échapper un souffle amusé et un peu incrédule aux restes des paroles de Leon. Il se demande si un jour son amant se rendra vraiment compte de l’intensité bouillonnante de ses sentiments pour lui ? De la manière dont il tire chaque souffle, chaque battement de cœur uniquement pour qu’ils soient en unisson avec les siens ?

« What am I sacrificing ? » Il sait ce que Leon veut dire, il le sent dans un bref instant peut-être d’insécurité de Leon. « There is no sacrifice, only gain for me too. » Il répond sincèrement. « I will gain you. Forever. By my side. » Ses mains s’abattent sur les joues de Leon pour le maintenir face à lui avant de répéter avec plus de conviction encore. « There is no sacrifice. »

Des sacrifices ? Ils en avaient déjà fait l’un comme l’autre durant toute leur vie. Le sentiment est quelque peu ironique en sachant la raison originelle de la présence de Leon à ses côtés. Il se souvient encore de son corps presque nu parés d’or. Un Sacrifice, son sacrifice. Et pourtant, il ne l’avait jamais été. Pas vraiment. Et maintenant plus jamais Wesker ne le laisserait l’être.

« I’m not going to be powerless, I’m not losing my kingdom. I’m not losing you. » Il sent l’utilité de séparer le dernier segment des deux premiers car c’est cela le plus important au fond. Il sacrifierait ses pouvoirs et son royaume si cela voulait dire que Leon lui survivrait.

Un air innocent totalement déplacé se pose sur son visage alors que Leon observe la dague mais il ne dira rien. Pas maintenant. C’était là son réel sacrifice. La souffrance qu’il était heureux de subir pour le cadeau qu’il offrirait. Il s’en fichait. Il avait vécu des millénaires pour cet instant. Mais il savait que si la situation avait été inversé, il n’aurait jamais laissé son époux prendre la place qu’il s’était octroyé. Jamais, il ne l’aurait laissé souffrir pour obtenir ce qu’il voulait. Alors il n’a aucune envie de poser ce poids sur les épaules de Leon. Il avait juste besoin de savoir que le geste était volontaire.

« Nothing I’m not willing to give. Nothing I can’t handle. » Il lui répond donc fermement. Il ne discutera pas plus ce point. Le reste dépendait de Leon mais pas ça, pas ce choix. Pas lorsqu’il ne le concernait que lui et ce qu’il voulait offrir, ce qu’il pouvait donner.

Encore une fois, il laisse Leon faire. Ne l’interrompt pas dans son traçage même s’il aimerait pouvoir embraser ses sourcils froncés dans leurs concentrations ou rire de l’expression renfrognée qu’il fait sans doute malgré lui alors qu’il met toute son attention sur sa tâche. Lorsqu’il finit, Wesker est presque déçu. Il aurait dû lui inventer d’autres symboles afin qu’il continue à le toucher si délicatement encore et encore pour l’éternité.

A sa question, il attrape délicatement la main de Leon, sa paume vers le haut. Puis de son autre main il attrape la dague sacrificielle. Il observe la peau délicate puis se penche, dépose un baiser sur la paume offerte à lui. Presque une excuse par avance de briser la peau si délicate. D’un geste précis de quelqu’un qui manie un couteau depuis son enfance, il entaille la main suffisamment pour faire couler un peu de sang. Il balade le dos de la dague et son inverse dans le liquide chaud pour l’imprégner puis se tourne vers l’un des bassins. Il y plonge la dague, laissant le sang s’y écouler. Les mortels auront sans doute aujourd’hui une nuit rougeâtre et sanglante sous leurs yeux. Il peut sentir la magie s’enrouler autour de la lame. Il la sort, observe les nuances des étoiles et nébuleuses se refléter dans le métal. Il avait toujours haï cette dague mais en cet instant, avec ce qu’elle allait lui donner, il était prêt à lui pardonner tous ses méfaits.

Il la tend d’une main assurée à Leon puis se remet bien face à lui, torse bien visible et montre d’une de ses mains l’emplacement de son cœur.

« Now, stab me. » Il dit avec un sourire un peu dément aux lèvres car vraiment, il n’aurait jamais cru un jour prononcer ces mots. Et pourtant il a le sentiment qu’ils sont peut-être les plus importants de sa vie.
Leon S. Kennedy
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# Sam 4 Mai - 12:57
C’est de façon presque enfantine qu’il proteste à tes propos, et tu dissimules un sourire en retour, car tu n’es pas dupe. Il sait comme toi que c’est exactement ce qu’il est en train de faire, mais soit. Tu es suffisamment bon seigneur pour ne pas relever et prétendre être convaincu par ce mensonge. Une infime concession alors qu’il s’apprête à en faire une bien plus importante en ton nom.

Il repousse aussitôt l’idée de sacrifice, bien entendu. Presque perplexe, comme si la notion était ridicule. Peut-être l’est-elle, pour lui. Et n’est-ce pas une preuve de plus de ton influence sur lui ? Quelques mois plus tôt, il n’aurait rien accepté de te céder, ne cherchait qu’à prendre davantage alors que tu ne possédais déjà rien d’autre que la peau sur tes os. Et maintenant, voilà qu’il cherchait à t’offrir l’immortalité. La divinité. Des pouvoirs qu’il avait lui-même acquis en versant le sang. Et du sang serait versé ici aussi, tu n’en doutes pas.

Peut-être qu’après une éternité de solitude, c’est un choix facile à faire. Son regard dans le tien et ses mains sur tes joues, tu es tenté de le croire. Mais tu n’es pas encore habitué à recevoir, ton existence trop souvent instrumentalisée au profit des autres. Comment retourner une telle faveur ? Inutile de poser la question, tu anticipes déjà la réponse qui te sera apportée. Tu en ferais autant à sa place, pour être honnête : il serait hypocrite de ta part de vouloir le faire changer d’avis – et surtout, vain, car tu sais à quel point il peut être entêté. Un trait que tu partages également. Tu hoches la tête, admettant ta défaite.

« Alright. Together forever. »

Les paroles suivantes ne te rassurent pas réellement, même si le pacte est scellé. Son absence de réponse alors que tu mentionnes la dague en dit long également, mais tu suspectes aussi son théâtralisme. Il va attendre la dernière minute, bien entendu.

Ta tâche à peine terminée, assis à nouveau face à lui, tu le laisses s’emparer de ta main sans résistance, pas même lorsque tu le vois approcher la dague de ta paume. Le geste est délicat, la lame si acérée que tu la sens à peine glisser sur ta peau avant de révéler le carmin de ton sang. Tu as perdu de bien pires quantités, et sous des coups plus douloureux : ta contenance reste la même, ton attitude calme et confiante. Tu l’observes alors qu’il glisse la dague dans l’un des bassins d’étoiles, le rouge se diluant et teintant lentement cet ersatz du ciel nocturne.

Il y a un parallélisme intéressant à dresser entre votre rencontre, où cette même main avait été malmenée en guise de punition, et maintenant, où la douleur infligée était promesse d’une récompense.

Lorsque la lame t’es tendue, pommeau en avant, elle brille d’un éclat différent, comme si le métal, imbibé de magie, avait absorbé la voûte céleste. Tu la saisis, et ce n’est pas la première fois qu’elle rencontre ta main, mais elle te semble soudain plus lourde. Plus conséquente entre tes doigts qui pourtant se referment dessus aisément, ajustant ta prise avec une dextérité due à l’expérience. Tu devines la suite avant que les mots soient prononcés, peut-être parce que tu l’avais pressentie dès le début mais refusé de t’y confronter. Pas de rire incrédule ou d'invitation à répéter ; tu sais déjà. Toute magie a un prix.

Le sourire de Wesker est loin de trouver son reflet sur tes propres lèvres, le regard au contraire assombri malgré l’absence de surprise. Non, l’idée ne te plaît toujours pas. Un renversement de situation que tu n’aurais pas imaginé, à ton arrivée aux enfers. Lui, offrant son cœur - littéralement et figurativement - et toi, résistant à l’idée de lui dérober quelque chose d’aussi précieux. Plus encore, à l’idée de lui faire du mal.

« I would have been more than happy to comply, a few months back. It brings me no joy now » tu murmures en levant le regard vers lui.

Mais sa décision est prise, et tu as donné ta parole. Il te faut à présent la respecter. Ce qui ne signifie pas que cela te ravit. Est-il même certain que cela fonctionnera ? Qu’il n’y aura pas de conséquences imprévues et indésirables ? Non, tu sais qu’il n’aurait pas pris une telle décision à la légère. Difficile pourtant d’ignorer les pires scénarios qui t’accablent soudain ; la peur de le perdre, l’incertitude à laquelle tu refuses de donner voix. Sa part à lui est pire que la tienne, et tu ne lui feras pas l’offense de douter une nouvelle fois.

A l’instar du baiser du dieu contre ta main quelques instants plus tôt en guise d’apologie silencieuse avant de faire couler ton sang, tu te penches pour l’embrasser une nouvelle fois, avec douceur, sans te presser, comme un prélude, avant de murmurer contre ses lèvres :

« As you wish, my lord. »

Et sans prévenir davantage, le geste sûr et précis, tu frappes et plonges la dague en plein cœur.

• • •


still alive
I can sleep with one eye open if there's any sleep at night I got my knife, got my gun let's see how fast you can run you might think that you can hurt me but the damage has been done


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