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Standing on the edge face up • ft. Wesker

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Leon S. Kennedy
Leon S. Kennedy
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# Mar 26 Sep - 0:33
Si tu devais te venger, ce ne serait même pas sur les villageois que tu abattrais ta colère. Leurs actes avaient été méprisables, mais motivés par la peur. Ils avaient pensé sacrifier une vie pour en sauver des centaines. Oui, tu leur en voulais, mais certainement pas autant qu’à ceux qui avaient détruit le village où tu étais né, qui avaient violé, pillé, massacré, sans autre raison que parce qu’ils le pouvaient. Certainement pas autant que ceux qui avaient mis des chaînes à tes pieds et t’avaient traité comme moins que de la vermine pour mieux se sentir puissants. Non, si tu étais armé du bras vengeur du dieu de la mort tu ne t’arrêterais pas à cette offense là. Mais à quoi bon en faire la liste ? Tu avais l’espoir, bien sûr, mais pas l’orgueil de penser que tu réussirais là où tant d’autres avaient échoué. Lui-même ne semble pas y croire, et tu ne peux pas lui en vouloir.

Tu ne peux même pas imaginer depuis combien de temps il est là. Tu as peut-être tes propres griefs contre lui, mais tu le comprends un peu mieux. L’injustice de sa situation, la colère, la rancœur, et dans un sens sa façon un peu rouillée d’interagir avec toi. Il a un sale caractère… mais des circonstances atténuantes. Tu ne lui en aurais peut-être même pas tenu rigueur si tu n’avais pas fait les frais de son irascibilité. Et il ne semble avoir connu que les deux extrémités du spectre des échanges humains. Affection et cruauté, amour et haine. Il avait compris tes menaces et ton attitude provocatrice, mais était décontenancé face à un geste de simple camaraderie. Oui, il y avait bien des nuances entre les deux. Peut-être que tu pouvais le lui faire comprendre. Peut-être que vous pouviez y trouver une place.

Alors que vous contemplez la vue extérieure, tu te tournes pour dévisager le profil du dieu à tes côtés. Une énigme enveloppée de charisme. Cruel et instable, mais aussi sensible et esthète, à sa façon.

« Yes, it does » tu murmures enfin en réponse.


Peut-être parce que vous y mettez chacun les efforts nécessaires pour à la fois vous comprendre mais aussi ne pas vous provoquer, les jours suivants se passent bien. Le dialogue est ouvert, les échanges parfois étonnamment badins de sa part, mais il cherche à te connaître, t’écoute quand tu lui réponds, et tu en fais autant. Et contre toute attente, c’est un professeur patient lorsqu’il s’agit de t’apprendre à lire et écrire.

Parfois, il est même joueur de sa propre initiative. Tu apprends à lire et reconnaître son nom avant n’importe quel mot tant il aime l’utiliser pour chanter ses louanges. Outre l’élan de narcissisme déguisé, tu apprécies le voir te rencontrer sur ce champ là, cette presque complicité où tu oublierais être un captif et lui ton geôlier. Tu progresses suffisamment avec lui pour pouvoir ramener des livres dans ta chambre et pratiquer de ton côté, découvrir peu à peu les attraits de la poésie comme des récits en prose.

Tu progresses aussi avec Garm, que l’on t’autorise à aller voir parmi quelques nouveaux privilèges. Lentement, mais sûrement. Tu ne tentes rien avec lui ; tu te contentes de t’asseoir à une distance respectable et de l’observer. L’attitude aussi calme et peu menaçante que possible, immobile et silencieux. Tu lui parles parfois, doucement, occasionnellement tu lui montres tes progrès en lecture, mais le plus souvent tu te contentes d’être là : une présence familière, bienveillante. Petit à petit, il s’approche de toi. Pas assez pour le toucher, mais suffisamment pour admirer sa fourrure et ses yeux brillants d’un peu plus près. Lorsque tu t’en vas, il détale toujours. Mais petit à petit, il vient vers toi.

Plus que tout, tu progresses avec Wesker et c’est pourtant la tâche la plus ardue. Il est toujours aussi complexe et mystérieux, même lorsqu’il se prête au jeu des questions. Tu tentes de cerner l’humain qu’il était, le dieu qu’il est devenu. Tu n’en sais pas plus concernant la malédiction, mais tu parviens parfois à cerner un peu sa personnalité. Tu t’autorises de temps en temps, après avoir communiqué ton intention, à des coups de coudes, ou à lui faire du pied sous la table. Tu as encore ta tête sur tes épaules, ce que tu considères comme un bon signe. Peut-être que tu peux l’apprivoiser, lui aussi. En retour, il t’ouvre de nouvelles portes et relâche la bride autour de ton cou. C’est une illusion de liberté, mais que tu apprécies malgré tout.

Parfois, il te guide dans une nouvelle partie de son royaume, encore inexplorée. Il ne t’a pas forcément montré ses aspects les plus sordides, mais à ce stade tu es suffisamment confortable dans ce nouveau royaume pour que la perspective ne te repousse pas. Ce jour là c’est visiblement une nouvelle découverte qui t’attend. Tu le suis d’un pas curieux, devinant que cette fois quelque chose de différent t’attend à son comportement sans pour autant pouvoir anticiper quoi.

Quelques semaines plus tôt encore, tu aurais redouté la perspective d’une surprise de sa part. Mais à présent tu es serein alors qu’il t’annonce qu’elle te plaira, car tu sais que ce sera le cas. Et très vite cette impression se confirme alors que vous approchez d’une vaste prairie, car la nature a toujours ta préférence, même ici. Un groupe de Hellhounds viennent aussitôt, alertés par votre présence, la terre tremblant quelque peu sous leur poid massif, et tu attends que Wesker se présente à eux à travers une barrière magique probablement plus destinée à te protéger d’eux que l’inverse. Tu en sais aussi suffisamment sur les enfers pour ne pas agir de façon aussi impulsive qu’à ton arrivée, et laisser le dieu prendre les rênes dans de telles situations avant de tenter quoique ce soit.

L’intérêt définitivement piqué au vif, tu le suis enfin à l’intérieur du bâtiment sans un mot, pour y être accueilli par la chose la plus adorable qui soit. La petite boule de poils est haute comme trois pommes, sa crinière à peine plus que des braises, alors qu’elle s’approche de vous d’un pas déterminé mais encore très chancelant. Tu n’as d’yeux que pour elle alors que Wesker reprend la parole, jusqu’à ce qu’il prononce son nom et que tu comprennes enfin ce qu’il est en train de dire.

Un Hellhound rien qu’à toi. Un être dont prendre soin. Une compagnie. Et qui porte en plus le nom de ta mère. Tu sais que le geste n’a rien d’anodin ; il tient à ses créatures. Il choisit de te confier quelque chose de précieux. Il te fait confiance sur ça. Sans hésiter, tu t’empares des gants, les enfiles avant de t’approcher de la petite bête et de poser ta main devant elle pour la laisser renifler avant de la caresser.

« Of course I want her » tu réponds un peu solennel, comme si tu n’avais pas déjà décidé de donner ta vie pour elle si nécessaire. Et puis, en te tournant vers ses grands yeux brillants : « Hello, Kore. I’m sorry your mom abandoned you, but you’ll be in good hands now. »

Tu réalises un peu tardivement ta proximité avec le dieu alors que le Hellhound miniature est toujours dans ses bras. Lorsque tu relèves la tête, elle n’est qu’à quelques centimètres de la sienne, mais tu ne te recules pas. Plus que de t’avoir appris à lire ou de t’avoir permis d’explorer son royaume, c’est ce geste là qui te touche vraiment. La symbolique comme l’intention. C’est aussi peut-être la première fois depuis ton arrivée que ta place et ton avenir semblent vraiment ancrés à ses côtés. Tu sais qu’il ne te confierait pas Kore pour l’élever et l’éduquer s’il pensait la priver brutalement de ta présence un jour, prochain ou lointain.

Et malgré ses précédentes assurances que ta mort n’était pas attendue, ta présence ne gardait une empreinte qu’éphémère sur le royaume. Même si Garm se laissait approcher à nouveau, il vivrait bien mieux sans ta présence. Et Wesker… peut-être que comme il l’avait assuré, ne t’oublierait pas, mais tu ne serais rien de plus qu’un nom parmi d’autres. Pour tous les autres sujets, tu n’étais jamais rien qu’une âme de plus, porteur d’un espoir probablement depuis longtemps éteint. Mais pour Kore, si tu t’y prenais bien, si tu faisais les choses correctement, tu serais toujours le bienfaiteur, le gardien.

A travers les gants, contre la fourrure sombre de Kore, tes doigts effleurent ceux de Wesker, et tu les laisses là.

« Thank you. I’ll take care of her as if she was my own. »

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Albert Wesker
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# Mer 27 Sep - 22:19
Somme toute, Wesker n’avait pas esperé que les choses aillent aussi bien entre eux. Ils avaient eu un très mauvais départ et pourtant, une espece de camaraderie s’était installée entre eux au fil des semaines et des mois. S’il ne lui donnait pas d’informations trop personnelles ou sur son royaume, il s’était tout de même confié sur des choses qu’il appreciait. S’était même essayé à l’humour hors du flirt – du jamais vue. Au final, Leon était peut-être un peu moins agacant qu’il ne l’aurait pensé. Il appreciait les efforts qu’il avait fourni pour apprendre à lire, il avait été patient mais avait fait de son mieux. Il n’était pas sûr qu’il aurait bien réagit s’il avait pris les choses trop à la lègere. Au niveau patience, il l’avait observé de nombreuses fois essayer d’attirer Garm à lui, sans jamais bouger. Lui-même avait essayé cela mais n’avait jamais obtenu un quelconque résultat. Il constatait toujours que le loup se tenait à distance encore un peu plus à chaque fois qu’il était trop pres de Leon durant ses tentatives. Il devait avoué être peut-être un peu jaloux de ces micros reussites alors que lui avait essayé pendant des années. Il supposait qu’il ne pouvait pas cacher l’odeur familiere de ses pouvoirs. Au moins, Leon arrivait il à quelque chose.

Alors quand on lui avait parlé de la petite Hellhound abandonné par sa mère qui l’avait trouvé trop faible et qu’il avait vu ses grands yeux, il avait pensé presque immédiatemment à la confier à Leon. Il savait qu’il appreciait les animaux et ses créatures. Il n’avait jamais eu un geste brusque ou malveillant envers Cerbere ou Garm ou toute autre créature que Wesker l’avait laissé approché. Lui, il aurait pu prendre soin aussi de cette petite comme il l’avait fait avec Cerbere mais après tout, il savait que cela occuperait Leon, lui donnerait un but et qu’elle serait parfaitement en sécurité avec lui. Aussi n’est il pas étonné alors que celui-ci se précipite presque sur lui pour faire connaissance de la petite Kore.

Wesker l’observer à quelques centimètres de lui. Sans doute le plus pres qu’il soit resté volontairement. Et lorsque Leon releve les yeux vers lui, il ne peut s’empêcher d’apprecier sa présence à ses côtés. Ne peut pas non plus s’empecher de jeter un regard à ses levres alors qu’il le remercie. Brièvement, il se demande, et si ? Mais non, il n’avait pas confié Kore à Leon pour une quelconque gratification physique. Et ne lui avait il pas promis qu’il ne le toucherait plus ? Alors il dépose la petite dans ses bras et fait deux pas en arrière, se tourne vers la soigneuse, fait sembler d’être occupé quelques instants.

« I’m sure you will, that’s why I’m giving her to you. I trust you with her. » lui repond il et c’est un grand pas pour lui de lui faire confiance sur ce genre de choses et confiance en général. Il l’a fait lentement et progressivement en lui laissant plus de liberté, mais ca ? C’est vraiment la plus haute note de confiance qu’il aurait pu lui donner.

« Their flames don’t burn clothes or fournitures. But don’t put your skin directly in contact unless I’m here. If you have any question about how to raiser her, you can always ask me or come here. » Un autre endroit, une autre liberté. Tant qu’il n’essayait pas de s’approcher des Hell Hounds adultes.

« You won’t be able to say I never gave you anything now » plaisante t’il légèrement en se tournant à nouveau vers lui.

Puis car même si le nom lui a semblé presque instinctif, il reste une interrogation à laquelle il n’a jamais eu la réponse.

« Why Kore ? » Bien sur, la question n’est pas adressé à la petite Hell Hound. Mais il avait su quand Leon l’avait donné que ce nom avait tout de même une signification pour lui.

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# Ven 29 Sep - 3:25
Le contact ne dure pas, comme s’il craignait l’avoir provoqué lui-même et ne souhaitait pas outrepasser tes limites. Peut-être qu’à ce stade, elles n’avaient plus lieu d’être. Tu étais suffisamment confortable en sa présence pour ne pas percevoir sa seule proximité comme une menace. Pas que tu aies cessé de te méfier de lui et ses sautes d’humeur, ou que tu aies oublié combien il pouvait se montrer cruel et intraitable. Mais plus vraiment avec toi. Il se montre patient, même face à tes attitudes ou tes traits d’humour les plus exaspérants.

Les malentendus arrivent encore ; soldés par un départ dramatique et tempétueux de sa part ou un silence irrité de la tienne, jusqu’à ce que l’un de vous montre patte blanche. Mais c’était devenu plus facile, avec le temps. Plus aisé de pardonner, plus aisé de rester calme. Alors peut-être que tu pourrais l’autoriser, en preuve de bonne foi, ne serait-ce que pour voir ce qu’il ferait de cette liberté. S’il resterait dans la retenue, ou s’il se montrerait plus audacieux. Et jusqu’où tu le laisserais faire. Mais c’est peut-être prématuré, et tu ne saurais pas comment lui dire ça. Hey, I think I’m okay with you touching me, just keep it above the waist ? Excellente idée, oui. Peut-être qu’il vaut mieux attendre qu’il amène le sujet sur le tapis.

Kore, désormais dans tes bras, émet un petit jappement adorable, déjà joueuse alors qu’elle tente d’attraper ta main. Au bout du compte, tu n’avais pas fait de demandes particulières quant à ta nouvelle chambre. A l’exception des livres que tu empruntais, rien de plus ne s’y était ajouté à ta demande. Tu n’avais simplement pas de requêtes particulières, plus content de pouvoir t’en échapper et explorer qu’autre chose. Mais pour elle, certaines choses s’imposaient. Une niche, des gamelles, un régime sûrement particulier aussi. Cela fait sens que ses flammes ne brûlent pas tout ce qui vient des enfers, mais regrettable malgré tout de ne pas pouvoir la laisser dormir contre toi sans risquer de te brûler. Tu lèves les yeux vers la soigneuse, que tu ne manqueras pas de solliciter dès aujourd’hui.

« Understood. »

Tu arques un sourcil à sa remarque, ne sachant pas vraiment s’il est sérieux ou non - il s’essaie parfois à l’humour avec toi mais tout comme le tien avec lui, les résultats sont… débattables. Mais tu apprécies cette facette un peu moins rigide de sa personne. En vérité, il t’a donné plus d’une chose, même si de l’autre côté il a pris ta liberté, il n’est pas entièrement responsable de ta situation. Mais il a placé des étoiles au creux de ta main et t’a laissé en découvrir d’autres par le biais des mots. Ce ne sont pas des choses anodines pour toi, même si elles ne sont pas des possessions matérielles.

« Well, if that’s what you’re afraid of. You gave me the gift of knowledge. I do not take it lightly. »

La question qui suit aurait sûrement dû survenir bien plus tôt. Au fond, il t’avait peu poussé à parler des sujets que tu aurais pu imaginer l’intéresser réellement - ou autant qu’un mortel pouvait l’intéresser. Peut-être avait-il jugé que si tu avais mis tant de temps à donner ton nom tu ne te révélerais pas sur des choses plus intimes aussi facilement, mais aucune question qu’il avait posé depuis s’était vue refuser une réponse de ta part. Celle-ci n’en fait pas exception.

« It was my mother’s name. She meant a lot to me. I think she’d appreciate the tribute » tu ajoutes en regardant la créature qui gigote dans tes bras.

A bien des égards, elle se serait adapté plus aisément et plus gracieusement que toi si elle avait été dans ta situation. Elle aurait sûrement su charmer Wesker et réussi à obtenir tout ce qu’elle voulait de lui tout en lui faisant croire que c’était son idée et qu’il avait le contrôle. Elle avait toujours été appréciée de tous et capable de dompter même les ours mal léchés - comme ton père.

« She was fierce, but kind. You would have liked her better than me. I inherited my father’s bad traits. »

Et puis la vie ne t'avait pas vraiment aidé à les adoucir, au contraire. La bienveillance était une denrée limitée quand longtemps on ne t'avait manifesté que mépris et brutalité. Pas pour la première fois, tu te demandes si les âmes de tes parents sont ici, et si tu souhaiterais qu'elles le soient. Tu sais que Wesker n'a pas d'affection pour les âmes des simples humains. Tu n'es pas certain que tu souhaiterais les voir ici, un simulacre d'eux-mêmes, errant à jamais. Ils avaient mérité un repos éternel, tout comme tu espérais retrouver à ta mort les ténèbres réconfortantes de l'oblivion.

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# Sam 30 Sep - 15:30
Il pause une seconde devant sa réflexion, la remarque n’avait été qu’une tentative d’humour un peu maladroite de sa part comme il s’efforçait de le faire régulièrement. Il était conscient d’être rouillé lorsqu’il s’agissait d’interagir avec des gens autres que ses sujets. Quand il s’agissait d’être amical ou de se montrer sous un jour plus favorable. Il était devenu plus taciturne, plus fermé. Les trahisons de sa vie humaine puis ce que lui avait fait vivre les Dieux l’avaient rendu irritable, en colère et il était conscient de tout cela. Il était aussi conscient qu’il n’aurait jamais pu établir de vrais rapports d’amitié ou d’affection avec ses sujets et impossible de le faire avec quelqu’un d’extérieur puisqu’il n’avait pas accès à l’extérieur.

Aussi, était il devenu compliqué pour lui d’interagir correctement avec quelqu’un, il était conscient que leurs débuts peu prometteurs étaient en partie de sa faute. Il s’était depuis efforcé d’être plus playful sans forcement y ajouter une fausse dose de flirt qu’il aimait pourtant distiller lorsqu’il en avait l’occasion.

Peut-être son ton n’avait il pas été compris ou peut-être que si mais que Leon avait choisi d’y répondre plus honnêtement qu’il ne l’avait espéré.  Oui, il lui avait appris à lire mais il n’avait pas vu cela comme un cadeau mais presque une nécessité. Lui-même ne s’était jamais pensé vraiment stupide, avait eu un esprit plutôt stratégique même sur bien des points. Mais il n’avait été que vraiment libre lorsqu’il avait eu accès à la connaissance, aux outils pour réfléchir par soi même. Pour l’instant, Leon lisait lentement et particulièrement des récits de voyage ou d’aventure ce qui lui allait tout à fait et lui permettait de voyager tout en restant prisonnier de ses murs. Lui aussi les avait lui, lui aussi avait rêvé de visiter tous ces endroits fussent t’ils réels ou imaginaires.

« I’m glad you took me on that offer. » répond t’il cependant plus sobrement. « Learning all alone was a very painful, long and lonely experience believe me. »

Il n’avait pas eu la base d’alphabet qu’avait Leon, il avait du lentement déchiffrer chaque lettre, la comprendre. Les premières semaines lorsqu’on lui avait donné des missives, il avait demandé à ce qu’on les lui lise à voix haute pour cacher le fait qu’il n’était pas capable de les lire. Il avait tenté de mémoriser certains sons, certains mots qui avaient été prononcé pour les reutiliser plus tard et les comprendre.

« It’s a nice name. I’m sure she was as fierce as this little ball of fluff » ajoute t’il en caressant Kore sous le menton avec un doigt affectueux.

Les Hellhounds pouvaient être affectueux, ils l’étaient même parfois un peu trop et s’ils obéissaient généralement à leur maître, ce n’était concrètement a ce qu’on pouvait penser pas pour cela qu’il les appréciait vraiment.

Elle devait en effet être importante si c’était le premier nom que Leon avait pu donner, le premier qui lui était venu. Il se demandait s’il avait souffert de l’entendre utiliser ce nom, si celui-ci lui avait rappelé des souvenirs alors qu’il sortait de la bouche de quelqu’un qu’il détestait alors – il espérait qu’il ne le détestait plus autant.

Il ne se souvenait lui même plus du nom de sa mère, l’idée le trouble et le peine dans la même seconde. Il souhaitait la venger mais n’avait même pas pu retenir cela ? Certes, il n’avait passé que de très jeunes années à ses cotés, elle avait cependant été présente. Il pouvait se rappeler de son odeur, de sa main dans ses cheveux et pourtant son prénom même lui échapper.

« I don’t even remember the name of mine » murmure t’il assez bas pour que la soigneuse ne l’entende pas, presque à lui-même.

Quand aux défauts de Leon apparemment hérités de son père, il avait fini par s’en accommoder et lorsque le mortel ne se montrait pas aussi tête qu’une pioche dans un rocher, il était – il devait l’avouer – même assez agréable de passer du temps avec lui. Il venait même parfois le voir simplement pour le plaisir d’une compagnie alors que Leon s’efforçait de lire un livre ou de gagner l’affection de Garm. Il se tenait là, en retrait occupé par ses propres pensées ou ses propres devoir mais dans la compagnie silencieuse de Leon. Parfois l’un ou l’autre posait une question, parfois aucun mot n’était dit et pourtant le moment partagé était tangible.

« Well, my bad traits were probably not as bad when I was a mere mortal. Come with the territory and the long centuries of boredom and disapointment. »

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# Sam 30 Sep - 19:31
Tu n’aurais probablement pas eu autant de difficultés que lui à apprendre à lire. Tu avais les bases, et plus de temps à revendre que tu ne savais quoi en faire. Certainement pas de royaume à gérer. Tu aurais pu t’en sortir tout seul - cela t’aurait demandé plus de temps, mais tu n’aurais pas eu la même expérience que lui qui était probablement parti de rien et avait bien d’autres choses à gérer. Il aurait certainement pu demander à l’un de ses sujets aussi, même si tu soupçonnes sur ce point que sa fierté ne l’aurait pas autorisé.

Au final, tu avais plus accepté dans l’intérêt de quitter ta cage et d’améliorer votre relation, si tel était possible. Mais tu ne regrettes pas ton choix - vous aviez fait plus de progrès que tu ne l’avais imaginé, et la compagnie n’avait pas été déplaisante, loin de là. Il avait été patient avec tes efforts, et su te faire des recommandations en accord avec ce que tu recherchais. Même si lire une page entière te demandait encore des efforts et qu’il n’était pas rare que tu lui demandes le sens d’un mot peu courant. Tu avais découvert certains que tu appréciais tout particulièrement. Toutes ces choses, tu n’aurais pas pu les découvrir avant. Ton mode de vie ne l’aurait pas permis. Tu étais supposé être le bras qui abat le glaive, pas la tête pensante.

« I’m glad too. »

Tu souris doucement à l’évocation de ta mère. Oui, elle avait eu un tempérament de feu. Elle aurait aimé les enfers. Elle aurait aussi tout fait pour que tu ne t’y retrouves pas. Elle ne t’aurait jamais laissé être sacrifié.

Le sourire disparaît alors qu’il admet avoir oublié le nom de la sienne. Depuis combien de temps est-il vivant, exactement ? N’avait-elle pas fait partie des âmes recueillies ici ? Tu tais les questions, le sujet plus sensible que vos échanges habituels, d’autant que tu te souviens des circonstances dans lesquelles elle avait été tuée et que tu es bien placé pour comprendre que ce n’est pas quelque chose sur quoi il souhaite s’attarder.

« I’m sure you remember other things » tu murmures en réponse. « She was more than a name. »

Malgré l’importance que tu peux toi-même y prêter, tu sais que c’est vrai. Que ta mère préférerait que tu te souviennes de ses rires et de ses chants, des grains de beauté sur ses joues et de sa générosité sans égale que de son nom.

Alors qu’il mentionne ses propres défauts, tu tentes d’imaginer l’humain qu’il avait pu être. Comment une éternité de frustration et de colère, d’ennui et de déception avait pu réellement le changer. Comment toi-même tu aurais pu tourner en suivant sa destinée. Si tu ne lui avais jamais donné une chance de montrer qu’il était plus que ça, tu ne serais jamais arrivé à la conclusion que tu tires à présent.

« You’re not that bad, for a god. »

***

Les semaines suivantes, tu les consacres presque entièrement à Kore. A comprendre ses habitudes, ses besoins, son langage. A l’éduquer aussi, et imposer des limites - notamment à ne pas la laisser dormir avec toi après t’être réveillé au milieu de la nuit par une odeur de brûlé qui ne venait de nul autre autre que toi.

Elle est quelque peu têtue et turbulente, et tu n’as pas de peine à deviner l’amusement de Wesker à te voir gérer un Hellhound qui te ressemble peut-être un peu trop. Mais elle est aussi affectueuse et loyale, et tu es plus attaché à elle qu’à la plupart des êtres croisés au cours de ton existence. Elle grandit aussi rapidement, et t’arrive déjà aux genoux sans peine, ce qui la rend d’autant plus difficile à contrôler.

Ce jour-là, tu es en chemin vers la bibliothèque quand elle se tend soudain, semblant renifler quelque chose de nouveau. Et avant que tu aies le temps de réagir, elle détale dans un couloir différent. Tu l’appelles en vain, courant après elle, rapidement conscient que tu t’aventures dans une aile de la demeure qui t’es supposée hors limites - conscient aussi du manque étrange de gardes pour t’en empêcher.

Lorsque tu finis par rattraper Kore, elle aboie férocement au bout d’un couloir, face à une silhouette sombre, visage dissimulé sous une cape épaisse. Tu t’apprêtes à la rappeler à tes côtés, à lui ordonner de laisser cette âme en paix, mais tu n’en as pas l’occasion. Un éclat te parvient, et dans un glapissement terrible, elle tombe au sol.

Ton sang ne fait qu’un tour - le couteau que tu gardes sur toi lorsque tu n’es pas accompagné de Wesker (car tu n’oublies pas que tu es un prisonnier ici, et que tous ici ne sont pas animés de bonnes intentions) est aussitôt dégainé, mais l’ombre se meut avec rapidité et tu n’as le temps que de frapper son bras alors qu’elle passe à côté de toi. Malgré ton premier élan, qui est de courir après, tu reportes ton attention sur Kore, et le sang qui se répand à un rythme alarmant autour d’elle. Le choix est vite fait.

Tu abandonnes ton couteau alors que tu tombes à terre devant elle, une litanie de no s’échappant de tes lèvres, les mains enfouies dans sa fourrure pour trouver la plaie et faire pression dessus, stopper l’hémorragie.

WESKER.

Tu rugis presque à faire trembler les murs, priant pour qu’il t’entende, pour qu’il arrive à temps. Il peut l’aider; il a pu soigner ton doigt cassé comme si ce n’était rien, nul doute qu’il peut la sauver, mais le temps est compté.

Tu tentes de garder ton calme, mais le sang est poisseux sous tes doigts, s’échappe tant bien que mal, et pour ne rien arranger les flammes de son pelage lèchent ta peau cruellement. Tu n’as pas le temps d’aller chercher les gants pour te protéger, tu ne peux qu’endurer et invoquer le dieu des morts de toutes les façons possibles alors que tu appuies avec un peu plus de ferveur, ignorant la douleur, murmurant des mots réconfortants à Kore.

Lorsqu’il se présente enfin, annoncé par ses ténèbres, tu réalises pour la première fois la situation dans laquelle tu te trouves et ce à quoi le tableau doit ressembler à ses yeux. Toi, dans un endroit où tu n’es pas supposé être, le couteau taché de sang à tes côtés, les mains teintées du même pourpre, Kore tremblant et gémissant devant toi tandis que la flaque de sang s’agrandit de seconde en seconde. Mais pas le temps pour les explications. Tu sens déjà les battements de son cœur se ralentir.

« You can punish me later » tu énonces d’une voix rauque, un peu désespérée. « But she doesn’t have much time. Please, you have to save her. Please. »

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Albert Wesker
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# Dim 1 Oct - 20:29
Il avait longuement ruminé les paroles de Leon sur sa mère. Se rappelait t’il vraiment des choses importantes la concernant ? Il n’en était pas certain. Bien sûr, elle n’était pas qu’un nom mais dans son village, elle aurait bien pu l’être. Les femmes si elles n’étaient pas soldat n’avaient été que destinées à faire des enfants. Et pourtant, il se souvenait qu’il avait été le seul, que jamais on ne lui avait présenté de frères nés après son départ. Il savait qu’elle avait aimé son père mais que celui-ci était mort avant sa naissance. Dans un sens, il avait été tout ce qui lui restait de cette histoire et elle l’avait aussi perdu. Elle avait du l’aimer sur les breves années passées ensemble. Il aurait pu chercher à la revoir à l’age adulte mais il ne l’avait jamais fait. Elle n’avait que brièvement traversé son esprit par moment, il avait eu mieux à faire. Maintenant ? Il regrettait de ne pas avoir pris ce temps, de ne pas avoir cherché à la connaître, de ne pas avoir voulu s’abaisser à quelque chose d’aussi sentimental. Qu’avait elle pensé alors qu’elle se trouvait devant les Dieux ? S’était elle sacrifiée de bon cœur pour son enfant unique ? Ou avait elle été en colère face à son absence ?

Il ne faisait pas bon de s’apitoyer sur son sort en ces lieux et pourtant il avait eu tout le temps du monde pour le faire pendant tous ces siècles. La culpabilité était une chose vile et lancinante qu’il sentait pulser à l’intérieur de son être tout comme sa colère et sa haine.

Au moins, Leon lui permettait d’un peu se changer les idées. Il repensait parfois à son « You’re not that bad, for a god » auquel il avait répondu « You’re not that bad, for a mortal ». Car c’était un véritable signe de progrès au fond, une preuve que leurs relations avaient évolué positivement. Leon était moins méfiant, Wesker était moins agressif. Leon se montrait plus curieux, Wesker se montrait plus patient.

Plus que tout, la nouvelle addition dans la vie de Leon l’amuse beaucoup. Il n’avait pas l’endurance ni la tolérance à la fatigue d’un Dieu et pourtant il faisait de son mieux pour éduquer sa petite Hellhound – qui n’était plus si petite que cela. Il lui avait donné deux trois conseils pour l’aider par ci par là mais l’avait laissé se débrouiller la plupart du temps à moins qu’il ait une question sur le feu. Kore était une source inépuisable de divertissement tant elle était complètement chaotique dans tout ce qu’elle faisait. Il trouve au final que Leon et Kore se complètent plutôt bien et ils semblent mutuellement très attachés l’un à l’autre.

Il ne peut – et ne veut – pas toujours être à leurs côtés ayant un royaume à gerer de son coté : des infrastructures à réparer, des batailles de territoires, des conflits de voisinage et une armée à continuer à entraîner – au cas où. Son esprit ne reste jamais bien loin cependant de son captif involontaire et c’est sans doute cela qui lui fait entendre la voix de Leon dans sa tête comme une prière jadis prononcées par les Hommes.

La panique dans la voix de Leon le pousse à tout laisser tomber sous les yeux stupéfaits de ses sujets qui ne l’ont pas vu aussi agité depuis bien longtemps. Il s’aide de ses tenebres pour arriver le plus rapidement possible à destination et marque un très court temps d’arret en observant la situation bouche bée. Le sang qui se propage sur le sol, le Hellhound blessé laissé échapper des pathétiques sons de douleurs, Leon les deux mains appuyées sur la plaie, son couteau taché de sang à ses cotés.

La furie qui monte en lui est implacable face à ce spectacle et il aurait certainement pu tuer Leon sans hésitation tant l’écho d’une traitrise se répercute dans ses propres veines. Il lui avait fait confiance. Mais il n’a pas le temps et il n’est pas la priorité. Sa promesse de ne pas le toucher tombe caduque, il l’avait prévenu. Violement, il l’éloigne de Kore avec un « Move » rempli de tellement de venin qu’il est presque étonné que Leon n’en soit pas empoisonné.

Ses deux mains prennent la place de celles de Leon, il recherche la profondeur et la gravité de la plaie puis se concentre pour la refermer lentement, minutieusement. Les blessures, il peut les guérir sans effort mais elle a perdu tant de sang qu’il est forcé de lui transmettre un peu de sa force vitale pour être sûr qu’elle pourra s’en remettre. Tout du long, il lui murmure des paroles rassurantes, lui donne des petits noms doux alors qu’il essaye de la rassurer. Leon est complétement oublié alors qu’il prend soin d’elle. Peut-être est-ce stupide, peut être Leon pourrait il prendre son couteau et lui planter à l’arrière du crane ? Il ne pourrait pas en mourir mais la chose serait quelque peu incapacitante. Peut-être était ce cela qu’il avait prévu ? La blesser, l’utiliser comme appât pour pouvoir le mettre hors d’état de nuire ? Mais il ne fait rien, aucune lame ne s’enfonce dans sa peau.

Lorsqu’il a enfin terminé, il se releve un peu chancelant et tourne un regard noir sur l’autre homme.

« You have to admit this situation doesn’t put you in a good light » lui crache t’il en se plaçant entre Kore et lui.

Il n’arrive pas à comprendre pourquoi Leon aurait fait ca s’il n’en a pas profité pour lui faire du mal à lui ? Certes, il l’avait trouvé avec un couteau ensanglanté et un Hellhound blessé mais pourquoi aurait il fait ca ? Pourquoi l’aurait t’il appelé à sa rescousse s’il n’avait pas d’autres intentions que de la soigner ?

Il respire difficilement tant les émotions se mélangent et tant ce soin impromptu et intense le laisse dans un état plus que moyen. Il prend sur lui, refuse de fermer les yeux pour se calmer mais compte dans sa tête jusqu’à dix en observant ses ombres qui s’agitent prêtes à écharper le mortel. Il fait un effort conscient, presque douloureux pour les ramener à lui.

« You’re staying in front of me, if you try to get away you’re dead, am I clear ? »
lui demande t’il en lui faisant un signe de la tête vers le chemin les menant jusqu’à leurs quartiers.

Il se baisse une nouvelle fois, prend Kore dans ses bras qui pourtant commence à peser assez lourd. Son souffle est plus régulier, il l’a fait dormir pour qu’elle puisse se remettre sans trop de douleur et les battements de son corps contre ses mains le rassure et le calme un peu.

« Now talk, what the fuck happened here ? » demande t’il en lui jetant un regard suspicieux alors qu’il commence leur voyage retour.

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# Lun 2 Oct - 17:25
Le soulagement est tel lorsque Wesker prend ta place que tu te laisses pousser sans ménagement, heurtant le mur derrière toi contre lequel tu te laisses glisser sans résistance. L’adrénaline pulse toujours avec force en toi, mais aussi la détresse, la colère. L’impuissance également, alors que tu observes la forme du dieu penché sur la créature, la façon dont ses épaules s’affaissent un peu comme s’il puisait de sa propre énergie pour la soigner. Peut-être est-ce le cas. Si tu pouvais le faire pour lui, tu l’aurais fait sans hésiter. Mais tu sais avec une certitude absolue qu’il ne la laissera pas mourir.

Ta tête retombe lourdement en arrière. L’inquiétude quelque peu dissipée mais la frustration et la confusion toujours présentes alors que tes pensées se tournent dans une nouvelle direction : qui a fait ça, et pourquoi ? Le ou la coupable devait avoir quelque chose à se rapprocher. La figure dissimulée, l’absence suspicieuse de gardes, l’attaque soudaine alors qu’il lui aurait suffit de disparaître comme si de rien n’était… que faisait-elle là ? Tu ne savais pas même où menait la pièce au fond du couloir, il aurait aussi bien pu s’agir des quartiers personnels du dieu que d’un placard à balais. Et pourquoi Kore avait-elle réagi ? La Hellhound ne s’était encore jamais comportée ainsi avec un habitant de ce royaume, d’un naturel au contraire plutôt joueur. Elle avait senti quelque chose d’anormal – une menace, même – c’est certain.

Sous l’accusation de Wesker qui se tourne vers toi tu ne cilles pas, résigné.

« No, it does not » tu réponds sombrement.

Etiez-vous destinés à faire cinq pas en arrière pour chaque pas en avant effectué ? Pourtant, tu sais que tu n’es cette fois pas responsable. Qu’étais-tu supposé faire ? Laisser Kore disparaître de ta vue pour ne pas enfreindre les règles ? Elle serait sûrement déjà morte à l’heure qu’il est. Ta seule faute est d’avoir laissé cet incident arriver, mais tu n’aurais jamais pu anticiper qu’un sujet du dieu s’en prendrait aussi ouvertement à l’une de ses créations. Il t’avait semblé devoir le protéger d’elle, pas l’inverse.

Tu ramasses le couteau alors qu’il se redresse, et t’empresses de le ranger à ta ceinture, une grimace sur les lèvres au contact du manche contre ta chair brûlée. Ton regard se pose sur Kore, inconsciente mais le corps soulevé d’une respiration régulière, puis sur Wesker, envahi d’une bouffée de gratitude que tu ne peux formuler. Tu sais qu’en cet instant, tu marches sur des œufs avec lui,mais ça ne t’empêche pas de demander :

« Is she okay ? Are you ? »

Mais sa priorité est de savoir ce qui s’est passé. Tu devrais être content qu’il demande en premier plutôt que d’agir d’abord et interroger ensuite. Tu n’as pas manqué le petit manège avec ses ombres, cette fois contrôlées. Le bénéfice du doute ? Ou peut-être que sauver Kore l’a affaiblit. Il semble épuisé alors qu’il soulève la bête dans ses bras. Si c’est à ça que tu dois ta vie, tu prends sans demander ton reste.

« Crystal » ru réponds de façon mécanique tout en passant devant lui.

Aucune intention de t'envoler (pour aller où ?) ou de tenter quoique ce soit. Tu n'es pas le coupable, et tu n'agiras pas comme tel. Quant à lui raconter ce qui s’est passé… te croira-t-il seulement ? Tu n’as aucune preuve pour soutenir tes dires. Si Kore était consciente, son comportement vis à vis de toi plaiderait sûrement en ta faveur. Tu as fait ce que tu pouvais pour la garder en vie et tu aurais continué quoiqu’il t’en coûte. Tu sais qu'elle ne t'en voudra pas.

« I was on my way to the library. She started acting strangely, like she could tell something was wrong, and she went off running. I tried to keep up and when I found her, she was growling at someone. Their face was hidden and they were… I don’t know. »

Que devais-tu lui dire ? Que tu pensais cet être potentiellement coupable de trahison ? L’idée t’aurait parue farfelue auparavant, mais quelques jours plus tôt tu avais reçu avec ton repas un mot couvert de symboles étranges. Une langue qui semblait ancienne et que tu ne connaissais pas. La chose s’était reproduite à deux reprises. Tu avais décidé de garder le silence et de chercher dans la bibliothèque des ouvrages afin t’identifier et de déchiffrer cette écriture. La principale difficulté était que le message se consumait en flammes quelques secondes après avoir été déplié, ne laissant derrière elle que des cendres et ta mémoire visuelle pour tenter de les retranscrire.

Peut-être que tu aurais dû lui dire. Tu avais longuement hésité à le faire, mais dans le doute quant à leur contenu et la possibilité de te mettre dans une mauvaise posture, ou de te priver d’une potentielle source d’informations, tu avais préféré garder cela pour toi. Et maintenant ? S’agissait-il de la même personne ? Si oui, elle avait choisi le mauvais angle pour attirer ton attention. Tu n’étais pas prêt à pardonner une attaque sur Kore. Ce qui est certain, c'était que son comportement était suspicieux, et que sa réaction l'était encore plus. Les dents serrées tu continues :

« I think they were caught red handed, but I’m not sure doing what. They attacked Kore before I could do anything and fled immediately. »

Non, si tu lui mettais la main dessus, cet être passerait un mauvais moment en ta compagnie, peu importait les conséquences. Tu n’avais pas menti à Wesker ; Kore était l’une des tiens, et un affront sur elle était un affront sur toi. Tes mains se crispent douloureusement à tes côtés. Tu exhales lentement. Tu n’avais jamais anticipé ce dénouement. Tu aurais été plus rapide, plus brutal si tu avais pu. Tu aurais versé le sang en premier.

« I’ll acept whatever punishment you see befitting, but know I would have swapped places with her without hesitation rather than let her be hurt. »

Il n'y a aucun mensonge dans ton témoignage, mais c'est là ta parole la plus honnête. Tout aussi vrai, mais que tu n'ajoutes pas : le responsable répondra de son crime, d'une façon ou d'une autre.

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# Mer 4 Oct - 10:09
Les émotions tourbillonnent si violemment dans tout son corps qu’il ne sait pas où donner de la tête. Il est furieux à l’idée que quelqu’un se soit permis de s’en prendre à une de ses créations – il doutait du fait que Leon soit le véritable coupable quoi que la situation laisse à penser. Il était confus sur la raison qui avait pu pousser à faire cela, qu’on l’attaque lui, qu’on attaque Leon, il aurait pu comprendre mais Kore ? Peut-être que la personne avait voulu s’en prendre à Leon et que la Hellhound l’avait défendu ? Peut-être qu’elle était véritablement la cible car il était certain que cet avertissement le plongerait dans une rage folle. Puis un certain soulagement à l’idée qu’il ne soit pas arrivé trop tard, que la petite chienne allait s’en sortir, qu’il avait eu le temps de venir l’aider.

Que faire alors de tous ces sentiments alors qu’il observe Leon face à lui, un peu déboussolé aussi par sa question.
« She will be » car maintenant ? Sa blessure est refermée mais la perte de sang l’a laissé faible et par conséquent lui aussi. Elle ne saignait plus et toute blessure interne ou en surface s’étaient refermées. Il lui faudrait quelque temps pour se remettre, quelques temps sans doute pour surmonter ce traumatisme qu’elle avait vécu malgré elle.

Wesker était par-dessus tout furieux qu’on s’en soit pris à cet être innocent qu’il avait lentement regardé grandir aux cotés de Leon. Cette petite chienne qui avait un don pour le chaos et qui l’avait fait rire de bon cœur avec ses aventures et sa manière toujours un peu maladroite de vivre. Elle faisait tout tomber tout le temps, elle se prenait dans ses propres pattes parfois tellement elle était excitée par quelque chose. Cerbere avait été un chiot bien moins turbulent.

Quant à sa seconde question, il ne sait pas s’il doit se donner la peine d’y répondre. La question semble sincère et il est touché au fond qu’elle lui soit même venu à l’esprit. Mais que dire ? Physiquement, il était épuisé. Mentalement, il avait envie de retourner tout son royaume pour retrouver le coupable. Son « I will be » se fait sinistre, plein de colère et de promesses de violence.

Il écoute lentement les paroles de Leon, essayant d’assimiler ce qu’il lui dit, les informations qui pourraient lui avoir échappé. Alors qu’il lui explique leur aventure, il entend les pas lourds et rapides de Cerbere s’avancer vers eux et il est rassuré malgré lui. Même s’il aimait Kore, il n’avait pu s’empêcher d’imaginer brièvement Cerbere à sa place et voir qu’il allait bien l’aider doucement à reprendre le contrôle de ses émotions. Ses ombres cessent d’autant s’agiter, elles s’approchent de Cerbere pour le caresser alors que ses propres mains sont prises. Presque bêtement, il se place entre Leon et son Hellhound alors que ce dernier vient renifler la blessée avec un petit bruit de plainte.

Dans son état d’esprit et son état physique actuel, il est encore plus rassuré par la présence de son précieux compagnon. Si Leon lui avait menti, s’il prévoyait de tenter quelque chose, il savait que Cerbere n’hésiterait pas une seconde à la défendre. L’idée est brève, il ne croit pas lui-même à la culpabilité de ce dernier. Dans tous les cas, son Hellhound sera capable de le défendre, défendre la charge fragile dans ses bras et défendre Leon qui pourtant avait l’air de s’en être parfaitement sorti malgré sa rencontre malheureuse. Il ne répond pas pour l’instant à son histoire préférant attendre d’être à l’abri des regards et des oreilles distraites. Toujours agité, il rétorque cependant à sa dernière remarque « I’m aware and glad but she was your responsability. I thought she would be safe with you. »

Au fond, il avait pensé qu’ils le seraient tous les deux et le fait qu’on ait pu s’approcher de son invité – involontaire – et de sa chienne le remplisse d’une colere sourde et d’une culpabilité sur laquelle il refuse pour l’instant de mettre des mots. Que serait il arrivé s’il n’avait pas eu Kore pour le défendre, détourner l’intention du traître ? Leon était supposé être en sécurité à ses cotés, il avait naïvement pensé qu’il le serait alors qu’il avait lentement donné du lest à la corde autour de son cou pour lui laisser plus d’indépendance et de liberté. Peut-être cela avait été une erreur, peut-être aurait t’il du exiger sa présence constante à ses côtés.

Lorsqu’ils passent devant la porte de ses propres quartiers, Wesker utilise ses ombres pour l’ouvrir et passe devant Leon pour aller déposer Kore sur le canapé. Il passe doucement une main sur tout son pelage, laisse échappé un souffle soulagé alors qu’il referme presque brutalement la porte à distance, enfin dans la sécurité de ses quartiers. Il observe Cerbere s’allongeant de tout son long contre le canapé puis se retourne enfin vers Leon. Épuisé, il se laisse tombé dans le fauteuil, s’attrape l’arête du nez.

« Did you see something abnormal ? A symbol, something on their clothes ? Did you see skin, was it human ? » Il savait bien que la panique n’avait pas aidé Leon à être précis, il espérait que ses questions lui permettraient de se poser les bonnes questions, lui fournir les bonnes réponses qui lui permettraient de retrouver le coupable.

L’endroit où ils les avaient trouvé mené vers l’aile Est actuellement complètement interdite à Leon et il ne voulait pas changer cela. Cette aile était limitée à beaucoup de monde. Elle contenait des choses dangereuses mais elle contenait surtout sous bonne garde magique la dague sacrificielle dont il portait toujours la blessure sur le torse. Il grimace, passe le dos de sa main presque brutalement sur la plaie. Il observe la posture de l’homme face à lui pour se distraire, le poids qu’il semble tenir sur ses épaules, il est tendu mais défait. Mais surtout, il peut voir la peau rougeoyante sur ses mains qu’il semble s’efforcer de ne pas faire bouger.

Wesker y jette un regard critique s’étant attendu à y voir sa paire de gant mais n’y trouvant que peau meurtrie. Il souffle une nouvelle fois, n’avait pas besoin de ca en plus. Il pourrait le laisser dans cet état, le punir de la situation en le laissant guérir par lui-même et il est tenté de le faire pendant quelques secondes mais sait qu’au fond ce n’est pas à lui qu’il en veut. Il pose leve sa main, paume vers le haut et la tend en avant. « Give me your hands Leon. » son ton est ferme, il ne s’agit pas d’une suggestion mais d’un ordre, il n’a pas la patience d’attendre, pas la patience de négocier. Pas maintenant, pas avec tout ca.

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# Mer 4 Oct - 22:34
Tu te détends un peu plus alors qu’il te confirme qu’elle s’en sortira. L’emploi du futur ne t’échappe pas, mais le traumatisme sera forcément présent. Tu aurais aimé pouvoir lui épargner ça aussi. Peut-être au moins sera-t-elle plus prudente à l’avenir - cela te facilitera la vie si tu dois la protéger du premier venu.

La réponse est la même pour le dieu. Tu devines que là encore, ce n’est pas qu’une question de santé physique ; la colère résonne dans sa voix, le désir de vengeance. Cela, tu le comprends, et tu le partages. Tu imagines que pour lui, s’ajoute le goût amer de la trahison. Non, tu ne penses pas que Kore était réellement ciblée, ayant plutôt eu le sentiment qu’elle était au mauvais endroit au mauvais moment et que le coupable était anxieux de fuir, ne voulant pas se retrouver dans une sale posture. L’être n’avait pas semblé intéressé par toi non plus, n’avait pas tenté de t’attaquer, même pour se défendre, lorsque tu avais sorti ton couteau. Mais c’est une trahison malgré tout, quelle qu’ait été la raison de sa présence, le but de ses actions. S’en prendre à un Hellhound ne pouvait être vu que comme une offense.

Lorsque Cerbère accourt et que le dieu se place entre vous, tu es plus affecté par la soudaine marque de méfiance que tu ne veux bien l’admettre. Tu aurais pu et dû t’y attendre, mais cela te blesse quand même. Tu n’aurais jamais fait de mal à Kore, ni laissé cela arriver si tu avais pu l’empêcher. Mais peut-être est-ce aussi bien ; tu n’aurais pas pu chercher des caresses de réconfort auprès de lui de toute façon, pas dans l’état où sont tes mains.

Tu ressens une pointe d’irritation à l’accusation qui t’es adressée. Tu ne peux même pas la toucher sans porter des gants et il s’était attendu à ce que tu saches la protéger d’un danger dont tu n’avais même pas connaissance ? Oui, tu t’en veux d’avoir laissé cela arriver, mais si tu avais su que c’était une possibilité tu aurais été beaucoup plus restrictif avec sa liberté dès le départ. Et au final, elle allait s’en sortir, parce que tu avais été là, parce que tu avais réagi, parce que tu l’avais priorisée. Tu n’attendais pas de la reconnaissance, surtout pas alors que pas un instant tu n’avais pensé à sa réaction en essayant de la sauver, mais qu’aurais-tu pu faire de plus, de mieux alors que tu n’avais pas toutes les cartes en main ?

« And your subjects are your responsibility. I thought she was safe with your people » tu répliques, mais d’un ton fatigué, simplement parce que c’est la stricte vérité, parce que s’il veut jeter le blâme il va devoir regarder de plus près qui il laisse circuler dans les couloirs de son royaume au lieu de te pointer du doigt.

Il t’a confié une vie sans t’avertir de ce que la protéger signifierait. Tu ne connaissais pas la moitié des créatures qui peuplaient ce royaume. Tu ne savais pas même à qui tu avais eu affaire. Tu es trop agité pour vraiment prêter attention à tes alentours et le fait que tu as mis les pieds, pour la première fois, dans les quartiers personnels du dieu. Tu résistes à l’envie de t’approcher Kore lorsqu’il la dépose, autant pour ne pas être aussitôt repoussé que parce que le feu continue de brûler tes mains comme si tu ne les avais jamais retirées.

Tu observes Wesker se laisser tomber dans le fauteuil, Cerbère à ses pieds, l’épuisement visiblement dans ses traits et sa posture alors qu’il pose des questions plus ciblées sur ce qui s’est passé. Tu tentes de te souvenir du moindre signe distinctif - en vain. Même la main qui avait brandi l’arme était gantée, et tu n’avais pas eu le loisir d’observer la lame non plus. Tu secoues la tête.

« Nothing. They were covered from head to toe. They were wearing a long, black cape. About this tall. Human shaped, I suppose. »

Tu désignes une taille qui s’arrête sous ton menton. Quant à savoir son espèce, elle avait semblé avoir une forme humanoïde mais difficile à dire sous une cape, et tu sais mieux que personne que cela ne veut pas dire grand chose, ici. Et puis - humain ? Tu pensais être le seul humain ici. Le seul encore vivant, en tout cas, et les âmes des morts n’étaient certainement pas autorisées dans le palais, si tant est qu’elles pouvaient quitter le Tartare.

Il pose ensuite son regard sur tes mains et tu dissimules une grimace, tenté de les cacher derrière toi même si à ce stade cela ne servirait pas à grand chose. Habituellement, tu gardais les gants accrochés à ta ceinture, mais la sortie devait être courte. Un simple aller et retour à la bibliothèque. Le temps de la promenade viendrait plus tard. Tu aurais même pu laisser Kore quelques minutes si elle ne s’était pas bien évidemment empressée de te suivre. Tu en porterais les marques à vie. Mais pas de regrets, pas si cela lui a sauvé la vie les quelques secondes nécessaires à l’arrivée de Wesker. Si son sauvetage lui a coûté de sa personne il n’y a pas de raisons que cela ne soit pas ton cas aussi.

Mais contre toute attente il tend sa main en avant, et le ton qui accompagne sa demande ne souffre clairement aucune répartie. Tu t’approches d’un pas puis deux, et arrivé face à lui tu effleures le bout de tes doigts contre sa main, le contact probablement aussi peu plaisant pour lui que pour toi, ta chair à vif, exigeant furieusement un répit de la chaleur insoutenable qui continue de les habiter.

« You’ve done enough. »

Pas tant une protestation qu'un rappel. Son état n'est pas propice à une nouvelle guérison, même si tes blessures ne sont pas du même ordre.

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# Ven 6 Oct - 17:18
Les mots, les menaces se bousculent dans sa gorge alors qu’il entend son reproche. Il les ravale durement et délibérément. Rien de productif ne sortira de cet échange s’il se laisse aller à sa colère. Leon ne pourra vraiment pas dire qu’il ne fait rien pour lui. Mais il est furieux de cette implication, furieux du fait qu’il retourne le blâme sur lui. Il rogne son frein en le fusillant du regard vraiment tenté de lui faire ravaler ses mots une bonne fois pour toute.

« Then you are more naive than I thought. » crache t’il presque en sa direction. S’il l’avait tenu éloigner ce n’était pas seulement pour protéger ses sujets mais pour le protéger lui aussi. Depuis quand le mortel se sentait-il tellement en sécurité qu’il pensait que rien ne pouvait lui arriver ? Ne lui avait-il pas montré un bon nombre des dangers de ce lieu à commencer par lui-même ?

Furieux, il l’est aussi car l’accusation n’est pas totalement sans fondement et que c’est forcement l’un de ses sujets qui est responsable des blessures de Kore. Peut-être avait-elle été au mauvais endroit au mauvais moment mais le résultat final était le même et personne ne pouvait ignorer l’affection toute particulière qu’avait Wesker pour ses Hellhounds. Les blesser, c’était comme s’attaquer à lui-même et la personne qui l’avait fait en avait parfaitement conscience. Il savait qu’il y avait encore des dissidents, il s’attendait juste à ce qu’ils se fassent plus discrets et ne tentent pas des choses comme cela. Il savait aussi ce qu’ils voulaient : sa dague. Et la seule raison pour laquelle quelqu’un pouvait la vouloir était forcement de vouloir lui faire du mal et probablement le tuer.

« There is always someone wanting to cut the head of their leader no matter the cost, it was stupid of you to think you were completely safe here. I can’t be with you every second of every to make sure you are. » Le ton est plus calme car il sait qu’au fond Leon doit aussi s’en vouloir et que ce n’est pas vraiment contre le mortel qu’il est en colère mais envers la personne qui a fait cela et envers lui-même pour ne pas l’avoir vu venir.

Le manque de détails sur l’individu l’agace, la solution aurait été trop simple. Mais ?

« The blood on your knife, was it hers ? Or was it theirs ? » demande t’il en redressant légèrement sa posture. Si c’était celui de Kore, il ne pourrait rien faire mais celui de quelqu’un d’autre ? Sa magie pourrait peut-être le guider ou bien l’odorat de Cerbere. Il pourrait aussi s’amuser à trouver un de ses sujets capables de s’en servir pour faire souffrir la personne auquel il appartenait. Peut-être ne le trouverait il pas mais il aurait au moins la satisfaction de le savoir en pleine douleur. Peut-être aussi qu’un de ses sujets pourrait facilement le dénoncer. Les possibilités étaient nombreuses.

En parlant de souffrance, il attrape délicatement le dos de la main de Leon pour observer ses paumes rougeâtres. Il a attendu patiemment qu’il initie le premier contact avant de le toucher. Il ne regrettait pas de l’avoir bouger physiquement de son chemin alors qu’il avait découvert Kore mais il restait un homme de promesse et si celle-ci n’était plus caduque alors il la respecterait. Lentement afin de ne pas provoqué de la douleur chez Leon, il glisse ses propres paumes sur les siennes jusqu’à ce qu’il les recouvre complètement. Il ferme les yeux, inhale doucement puis laisse agir sa magie une nouvelle fois en envoyant une légère vague de chaleur contre sa peau. Ses mains ne bougent pas quelques instants même après que le soin se soit terminé puis il les retourne un peu moins délicatement qu’avant pour que les paumes soient face à Leon. « Good as new. » Puis il les relâche et se rappuie contre l’arrière de son fauteuil.

Il jete un coup d’œil à Kore en train de se remettre à ses cotés, un autre à Cerbere qui semble essayer de les fusionner tant il se colle à lui puis à Leon. Il sent déjà qu’il va regretter cette décision, il n’a jamais aimé partager son espace même quelques minutes. « You can stay here tonight, with her. » hm. « No scratch that, you are staying here tonight so I can keep an eye on you. Period. » se reprend t’il après quelques instants.

Un œil sur lui pour satisfaire les 1% encore de doute sur ses intentions, un œil sur lui pour s’assurer que l’agresseur de Kore n’essaye pas de s’en prendre à lui alors que Wesker épuisé n’aura surement pas le temps de lui venir en aide s’il retourne dans sa propre chambre.
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